Actualités de la santé tropicale

		L'actualité de la santé tropicale Juin 2002
		Consultez les Archives

Biankouma : Des kits et moustiquaires pour attirer les femmes vers les maternités - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 08/06/02
La quasi totalité des femmes enceintes ont encore recours aux services des matrones. Ce qui limite le taux de fréquentation des maternités à 3,75% par an. C’est là un fait qui préoccupe autorités politiques, administratives et responsables médicaux quand on sait les nombreux risques avec à la clé des complications souvent mortelles. Pour les inciter à fréquenter davantage les maternités, les actions de sensibilisation et les actes de générosité sont multipliés. C’est dans ce contexte qu’il faut inscrire le don des lots de kit, de moustiquaires imprégnées et de savons de toilettes fait récemment aux mères des nouveau-nés et aux femmes enceintes par Mme Odette Blondé épouse du maire de Biankouma. Les heureuses bénéficiaires ont été identifiées comme étant régulières aux consultations prénatales. Par ailleurs, une quinzaine d’agricultrices âgées de 60 à 75 ans ont également été récompensées et encouragées pour leur ardeur au travail. Elles appartiennent toutes à des coopératives. Les unes et les autres ont reçu des mains de Mme Blondé et de Mme Mahi Clarisse d’importants lots de petits matériels agricoles (dabas, râteaux, machettes, arrosoirs, etc.). Chacune des donatrices a vivement exhorté ces femmes à demeurer des modèles. HONORÉ DROH Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11322
LA TUBERCULOSE PULMONAIRE : 5. 823 cas recensés - Sud quotidien - Sénégal - 08/06/02
Maladie infectieuse, contagieuse d’évolution progressive, la tuberculose est due à une bactérie de la famille mycho bactérie que l’on appelle le bacille de Koch. En 2000, quelque 8.934 cas de tuberculose, toutes formes confondues, ont été déclarés, d’après les dernières statistiques disponibles. Parmi eux, 5.823 cas sont d’origine pulmonaire donc contagieux. Selon Moustapha Ndir, coordonnateur du programme national de lutte contre la tuberculose (Pnt), " malheureusement tous les cas ne guérissent pas et 29% des malades abandonnent le traitement avant guérison ". D’autres vont s’approvisionner dans le circuit parallèle, objet de tous les trafics. La Conséquence qui en résulte est qu’il y a des rechutes ou l’apparition de cas résistants aux antituberculeux. Lire
Touba : On joue la comédie pour sensibiliser au VIH et les grossesses en milieu scolaire - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 08/06/02
Le foyer des jeunes de Touba a abrité la semaine dernière la 3e édition de la “ Journée de la jeune fille protégée ”. Organisée par l’inspection de l’enseignement primaire, cette manifestation qui avait pour objectif de prémunir par la sensibilisation de la jeune fille Toubaka singulièrement les écolières contre les dangers qui perturbent leurs études, a été marquée par un concours de théâtre. Concours qui a mis aux prises sept établissements scolaires de la localité. A travers des sketches, les acteurs devaient sensibiliser le nombreux public venu pour la circonstance sur les conséquences des MST, VH-Sida, grossesses non désirées et les maladies diarrhéiques. Ce concours très disputé a été remporté par l’EPP Plateau (160 pts) suivie de l’EPP Borotou-Koro (158 pts) et de l’EPP municipalité (152 pts). Se félicitant de la tenue de cette manifestation dédiée à la jeune fille Toubaka, le parrain de cette cérémonie et le représentant du préfet de la région du Bafing ; M. Amani Yao Michel ont félicité et encouragé les organisateurs pour le noble combat qu’ils mènent contre les MST et Sida. Des pandémies qui déciment la jeunesse de notre pays. GOUAGNON LEOPOLD Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11323
Concours de presse sur la santé de la reproduction à Kaolack - Le soleil - Sénégal - 08/06/02
Le district sanitaire de Kaolack et le projet santé maternelle et planification familiale de Kaolack organisent un concours du meilleur article et de la meilleure émission radio sur les activités de santé maternelle et de planification familiale, selon un communiqué de presse parvenu hier à notre rédaction. Le concours est ouvert à tous les journalistes, correspondants et collaborateurs extérieurs exerçant dans la région de Kaolack. Les productions en compétition devront porter sur des sujets aussi importants que la planification familiale, les consultations prénatales, l’accouchement assisté et les consultations postnatales. Les quatre meilleures productions (les deux meilleures émissions radio ainsi que les deux meilleurs articles) seront primées. Les deux premiers prix sont dotés d’un téléphone portable et d’un diplôme, tandis que les seconds prix sont constitués d’un dictaphone et d’un diplôme. Les lauréats recevront leurs récompenses au cours d’une cérémonie officielle organisée lors de la Journée mondiale de la population (le 11 juillet 2002) ou au cours de tout autre événement relatif à la sensibilisation sur les activités de santé à Kaolack. Le projet Santé maternelle et planification familiale, initiateur de ce concours, est un fruit de la coopération entre le ministère de la Santé et de la Prévention et l’USAID. Il œuvre au bon fonctionnement des points des services de santé de la reproduction en général et de la santé maternelle en particulier, dans les régions de Kaolack, Louga Thiès, Fatick et Dakar, conclut le communiqué. ADAMA MBODJ Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=14501&index__edition=9603
Lutte contre l’asthme: on veut mieux respirer - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 08/06/02
Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de l’Asthme (JMA), avec pour thème : “ Permettre à chacun de respirer ”. Un comité ivoirien constitué à cette occasion, se donne pour objectif d’organiser des activités de sensibilisation et d’éducation en vue de permettre à chacun de respirer. En mettant l’accent sur le besoin pour tout asthmatique de bénéficier d’un diagnostic précoce, d’un traitement approprié où le patient doit jouer un rôle de partenaire avec le médecin. La Journée mondiale de l’Asthme a été initiée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) du fait de l’expansion de la maladie dans tous les pays du monde. Sa fréquence en Côte d’Ivoire a doublé en 10 ans (1988-1998), chez les écoliers en milieu urbain, passant de 8% à 15,60%. Son coût thérapeutique annuel par cas est élevé et varie selon la sévérité de la maladie. Elle se manifeste par une sensation de constriction de la poitrine, de toux surtout nocturne ou à l’effort. Ainsi que par des sifflements dans la poitrine, des crises d’étouffement plus ou moins fortes. Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11315
Prévention de la transmission mère-enfant du VIH : Un espoir pour les générations futures - sidwaya - Burkina Faso - 07/06/02
La maternité de St Camille a abrité, jeudi 30 mai 2002, la cérémonie de lancement des activités du Programme national de prévention de la transmission mère-enfant du VIH/Sida (PTME/VIH). La rencontre présidée par le ministre de la Santé, Pierre Tapsoba a vu la participation des partenaires financiers que sont l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'UNICEF et la coopération italienne de même que le responsable du Conseil national de lutte contre le VIH/Sida. Il y avait également le personnel soignant de St Camille, le maire de la commune de Bogodogo et ses ressortissants ainsi que de nombreux invités. Lire
Affaire du glucose substitué au ministère de la Santé : le commandant Ahyi en prison - www.beningate.com - Bénin - 06/06/02
Le commandant Ahyi, principal accusé dans l'affaire de substitution de sacs de glucose au ministère de la Santé, a été déféré depuis hier à la prison civile de Cotonou. Comme chefs d'inculpation : la substitution de sacs de glucose et une plainte déposée par le ministère de la Défense nationale pour usurpation de titre. C'est certainement ce dernier élément qui a dû précipiter son incarcération. Car, en ce qui concerne seulement le volet substitution de sacs de glucose, il était inculpé mais avait gardé sa liberté. A la dernière audience relative à cette affaire au tribunal de première instance de Cotonou, les nuages qui assombrissaient cette affaire ont quelque peu été dissipés grâce à la déposition du sieur Okoumassou, qui a reconnu être l'auteur de la substitution. On attendait donc logiquement que le commandant Ahyi soit disculpé. Et voici qu'une nouvelle donne vient compliquer l'équation. Dans tous les cas, on attend qu'une justice juste et équitable soit rendue dans cette affaire afin que des innocents n'aillent pas moisir dans les geôles de la prison civile de Cotonou. (Fraternité) Lire l'article original : www.beningate.com/breves70.htm
ATELIER RÉGIONAL DES EXPERTS DES PREMIÈRES DAMES D'AFRIQUE SUR LE SIDA : Sceller l'Alliance et adopter une plate-forme commune pour Genève - L'union - Internetgabon.com - 06/06/02
Tels sont les objectifs que poursuivent les participants à ces assises qui devront plancher aussi. bien sur le cadre juridique de l'Alliance des Premières Dames d'Afrique -que sur la proposition d'un ordre du jour du sommet de Genève. Lire
ART EN MILIEU PSYCHIATRIQUE : Quand Fann délire - Sud quotidien - Sénégal - 06/06/02
Les malades mentaux de l’hôpital psychiatrique de Fann participent à leur manière à la biennale Dak’Art. Une exposition intitulée " art en délire " est organisée depuis le 1er juin et ce jusqu’au 10 courant dans l’enceinte de l’hôpital. " Un matin, j’étais adossé à un tronc d’arbre. Une cigarette entre les lèvres, je contemplais le mur d’un des bâtiments de l’hôpital psychiatrique. Puis, dans une sorte d’illumination, le génie s’est présenté à moi en offrant une vue panoramique de ce tableau que vous avez sous les yeux. Ce tableau, je l’ai peint dans l’esprit grâce à l’inspiration du génie. Vous savez, Fann est peuplé de génies ". La scène est loin d’être ordinaire : un malade mental qui est depuis 29 ans interné à l’hôpital psychiatrique de Fann est en train d’expliquer à un profane la genèse de son œuvre. Le tableau en question présente une famille, avec en arrière plan une mosquée. A l’extrémité du tableau, à gauche, un homme portant un enfant et fumant une pipe. Ce dernier personnage, selon l’artiste, est un aventurier. Tournant le dos à sa famille, il a pour mission de veiller sur elle. A travers ce tableau, l’artiste se pose une question existentielle : qui suis-je ? La réponse à cette interrogation donne une idée de l’objectif premier qu’il s’est fixé dans la vie : se marier et avoir des enfants. Du haut de ses 62 ans, Magatte Ndiaye caresse toujours ce rêve. Mais ce que la société ne lui a pas donné, l’art l’a réalisé. Magatte Ndiaye est l’un des principaux animateurs de l’exposition " Art en délire " organisé dans le cadre de la cinquième biennale Dak’art, dans la série off. Comme son nom l’indique, les œuvres artistiques exposées dans une salle de cours et à l’air libre, ne peuvent être rangées dans un quelconque courant artistique. Les malades mentaux qui ont produit ces tableaux n’ont peut-être jamais vu les œuvres de Picasso, de Jacob Yacouba ou de Viyé Diba. Ils peuvent alors se permettre toutes les libertés. Magatte Ndiaye a trouvé le mot juste. Il assimile l’œuvre d’art à un " rideau qui s’ouvre ". On peint alors à la manière des surréalistes. Tout ce qui vient à l’esprit devient prisonnier du pinceau qui en dessine les contours, sans se soucier de l’harmonie des couleurs. C’est l’art dans ce qu’il a de naturel. Et pour parler comme Henri Delacroix " l’esprit se retrouve en se libérant, et se libère en se donnant sa loi ". Les conventions étouffent l’inspiration, tel est le message que ces malades mentaux ont voulu véhiculer à travers leurs tableaux. Plusieurs thèmes sont abordés. La lutte contre la violence, appel à la paix, des scènes de la vie quotidienne etc. Le tableau qui a retenu notre attention, n’est qu’un assemblage de couleurs rouge, vert et orange, barré d’un seul mot : incertitude ! Un autre représente la vie symbolisée par le soleil, la lune et un couple. Non loin, on peut lire sur l’un des tableaux ces mots plus que révélateurs : " La maladie en tant que tel n’existe pas, ce n’est qu’un mal qui passe. Et, est malade celui qui accepte de se faire soigner pour un temps déterminé ". Dans les œuvres de Magatte Ndiaye, on retrouve souvent les animaux comme le cheval et le chat. L’artiste s’est confié à nous lorsque nous avons voulu savoir l’intention qui se cache derrière ce coup de pinceau : " Le cheval que vous voyez sur ce tableau est le souvenir de mon enfance. J’ai toujours rêvé avoir un cheval ". Allez donc savoir !. L’exposition " Art en délire " se poursuit jusqu’au 10 juin prochain. Mme Aby Seydi, l’assistante sociale de l’hôpital psychiatrique de Fann a profité de cet évènement pour lancer un message aux personnes de bonne volonté et aux partenaires dans le dessein de doter de moyens l’atelier d’art thérapie. Bacary Domingo MANE Lire l'article original : www.sudonline.sn/archives/06062002.htm
SOUROU : Inauguration du CREN de Tougan - sidwaya - Burkina Faso - 06/06/02
Dans le souci d'offrir un meilleur cadre de travail au personnel du centre de Tougan et améliorer la qualité de prise en charge intégrée des maladies des enfants, le Centre de récupération et d'éducation nutritionnel (CREN) ouvert en 1986 au secteur n° 5 de Tougan a été déplacé dans l'enceinte du centre médical avec antenne chirurgicale à Tougan. L'inauguration de ce nouveau centre a eu lieu le 21 mai 2002 à Tougan ; la cérémonie était présidée par le préfet. L'ONG Suisse, "Terre des hommes'' en tant qu'ONG d'aide à l'enfance s'est fixé pour mission d'appuyer le district sanitaire de Tougan dans ses activités de nutrition, de santé maternelle et infantile. Dans cette logique elle a ouvert en 1986 au sectur n° 5 de Tougan, un Centre de récupération et d'éducation nutritionnel, (CREN). C'est pour offrir un meilleur cadre au personnel du centre et améliorer la qualité de prise en charge intégrée des enfants malades que ce CREN a été déplacé dans l'enceinte du centre médical de Tougan au secteur n° 1. Le coût de la construction et l'équipement estimés à environ 14 millions de nos francs ont été réalisés entièrement par l'ONG, "Terre des hommes''. Le préfet, représentant le haut-commissaire, a salué l'initiative de cette ONG et souhaité que la collaboration entre le district sanitaire de Tougan et l'ONG "Terre des hommes'' se raffermisse davantage ; il a invité le personnel de santé à prendre beaucoup soin de ce joyau. Cette ONG "Terre des hommes'' a ouvert de 1986 à nos jours des Centres de récupération et d'éducation nutritionnels (CREN) dans les villages de Di, Kiembara et Ziéda.Paul Drabo (AIB Sourou) Lire l'article original : www.beningate.com/breves70.htm
CECITE en Afrique : Front commun pour la lutte - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 06/06/02
La clôture du forum pour le plaidoyer en faveur de Vision 2020 a eu lieu hier. Durant trois jours, les spécialistes de la vue ont planché sur les problèmes de la cécité en Afrique. Parce que « toutes les 10 minutes, 38 personnes deviennent aveugles dans le monde. 80% des cas de cécité sont évitables ”. Cette inscription sur la banderole du Forum pour le plaidoyer en faveur de « vision 2020 », pour l’Afrique de l’Ouest interpelle les gouvernants africains, sur la nécessité de combattre de manière urgente la cécité. C’est une initiative mondiale pour l’élimination des cécités, qui, selon les spécialistes, peuvent être évitées. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et plus de 25 organisations internationales non-gouvernementales impliquées dans les soins oculaires, la prévention et la gestion de la cécité, sont engagées dans la lutte. Les actions qui seront menées pour aider à éliminer les cécités susceptibles d’être évitées sont : le contrôle de la maladie, le développement des ressources humaines et des infrastructures, les activités de soutien dont le plaidoyer, la coordination et la mobilisation des ressources. Vision 2020 estime à 180 millions les personnes qui souffrent d’un handicap visuel dans le monde. Parmi elles, 40 à 45 millions sont aveugles et ne peuvent se déplacer sans aide. MARIE-ADELE DJIDJE Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11274
Xes journées des sciences de la santé : Un partenariat élargi, des thèmes d'actualité - sidwaya - Burkina Faso - 06/06/02
La dixième édition des journées des sciences de la santé s'est tenue à Bobo-Dioulasso du 8 au 11 mai 2001 sous le cadre général : "Santé et Environnement", aspects physiques, économiques, socioculturels. A la cérémonie d'ouverture, on a enregistré d'environ 200 participants, avec la représentation prévue de près de dix pays dont plus de la moitié viennent de l'Afrique francophone. C'est plus que d'habitude ! En prenant la parole, le ministre de la Santé Pierre Tapsoba a reconnu que ces journées sont un instant fort pour les professionnels de la santé, un moment d'échanges pour une meilleure production et un meilleur suivi. Ont pris par à ces travaux, des enseignants, des médecins, des chercheurs et spécialistes de divers horizons, africains comme européens, des associations, des organismes, etc. Les dixièmes journées ont pris en compte les questions de protection de l'environnement, de modes de production, de pauvreté, de démographie. Au menu, soixante quinze communications que l'on peut classer sous quatre grands volets : "Environnement et psychologie", "Gestion des eaux et des déchets", "Agriculture irriguée et santé", "Pesticides, santé et environnement". Les participants ont livré de nombreuses études de cas concernant le Burkina, le Mali, le Niger, la Côte d'Ivoire, et le milieu tropical en général. Les questions d'assainissement, des IST, de VIH/Sida, de paludisme, de diarrhées, de parasites, d'anthropologie, etc, ont été passées à la loupe des scientifiques. Grande a été la participation cette année ; le sponsoring l'a été également. L'OMS, l'UNICEF, le Danemark, la BRAKINA, la mairie etc, ont apporté leur soutien. Outre les communications, il y a eu des exposés en posters, des projections de films. Toutes ces activités ont été soumises à compétition. Il y a eu le prix M. Roger Petit Jean, le prix de la meilleure communication orale, celui du meilleur poster, le prix de la meilleure participation en langue nationale. Le prix M. Roger Petit Jean, d'une valeur de 200 000 FCFA est revenu à Mme D. A. Traoré et à M. Dolo sur : "études sur les connaissances, attitudes et comportements des élèves du secondaire de Kaya en matière de sexualité et de contraception" et "les ruptures utérines. Expériences d'une structure de 2e référence : le service de gynécologie de l'hôpital régional de Sikasso". En marge des journées scientifiques, il y a eu la dédicace de la cassette musicale Sida Ka Taa et le lancement de l'édition 2001 au restaurant dancing Le Bambou. Jean Luc BONKIAN AIB Houet Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid06_06_02/sidwaya.htm
Ouverture des centres de santé - Notre voie - Côte d'Ivoire - 06/06/02
Le Denguélé, le Bafing et le Worodougou servis Kimbirila Sud (situé à 15 km de piste de la capitale du Denguélé), village de M. Henri Bourgoin, l’ex-président de la Fédération ivoirienne de boxe, avec ses 3000 âmes, était en fête le mercredi 29 mai dernier. Pour quelle raison ? Raymond Abouo N’Dori, ministre de la Santé, est allé mettre fin à 22 ans de calvaire pour les femmes en grossesse et en âge de procréer. 22 ans, c’est le temps qu’a mis la livraison de la maternité de Kimbirila Sud construite depuis 1980 par Henri Bourgoin (lui-même absent). C’est un record, selon le ministre de la Santé. “Nous avons vu des unités sanitaires qui ont attendu 10 ans, 15 ans, voire 20 ans. Mais 22 ans, c’est un record”, a-t-il fait observer. “Quand nous avons appris que notre maternité allait être ouverte, il a fallu réhabiliter le bâtiment qui se délabrait du fait du poids des années”, nous a expliqué M. Koné Broulaye, garçon de salle au dispensaire de Kimbirila Sud, lui fonctionnel depuis 1994. Ce sont, au total, 21 villages qui sont reliés au village de Kimbirila, soit 12000 habitants. Les femmes n’auront plus donc à se rendre à Odienné pour les consultations prénatales et autres soins liés à la grossesse. Puisque c’est un matériel d’une valeur de 11 millions (table d’accouchement, pèse-bébé…), plus une sage-femme, Mlle Kamaté Awa, qui ont été affectés à cette maternité. Ainsi donc, une injustice vient d’être réparée. Et le peuple de Kimbirila l’a fait savoir par des danses avec beaucoup d’ardeur et par un accueil chaleureux au ministre de la Santé. Le même accueil a été réservé au ministre et à sa délégation à Wahiré. Ce village est situé à 128 km de piste de la ville d’Odienné. Ici, personne n’a cru qu’un jour, un ministre de la République de Côte d’Ivoire viendrait voir les habitants de ce patelin. Tellement ce village est éloigné d’Odienné ville. Raymond N’dori et son équipe sont allés ouvrir le dispensaire de ce village construit depuis 14 ans et abandonné depuis à la nature. L’ouverture de ce dispensaire confirme la volonté du gouvernement d’Affi N’Guessan de rapprocher les centres de santé des populations rurales. Et le chef de village de Wahiré de dire qu’il aurait voulu avoir 25 ans pour voir la nouvelle Côte d’Ivoire se construire. Celle qui n’oublie pas ses enfants. Le même espoir a été porté dans les villages de Bakandesso (Touba), de Ouedallah, Kamoro et Ninakiri (tous de la sous-préfecture de Tiéningboué, dans le département de Mankono), où des dispensaires et maternités ont été inaugurés. Coulibaly Zié Oumar (Envoyé spécial) Lire l'article original : www.notrevoie.ci/story.asp?ID=5424
ATELIER RÉGIONAL DES EXPERTS DES PREMIÈRES DAMES D'AFRIQUE SUR LE SIDA : D'un pays à un autre... - L'union - Internetgabon.com - 06/06/02
RÉUNIS à la faveur de l'atelier régional ouvert à la cité de la Démocratie par Mme Edith Bongo, les experts commis par les premières Dames d'Afrique planchent depuis hier sur le VIH/Sida. Rencontre programmée dans la perspective du sommet des premières lames prévue à Genève (Suisse) en juillet 2002, ce rendez-vous est aussi un excellent cadre d'échange et d'enrichissement mutuel sur les expériences des uns et des autres par rapport à l'approche au VIH/SIDA. Lire
PUBLICATION DU PNUD SUR LE GENRE : Des chercheurs dissèquent la femme sénégalaise - Sud quotidien - Sénégal - 06/06/02
" Les Sénégalaises en chiffres ". C’est le titre d’une étude publiée par le bureau du Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) à Dakar. Ce document produit par une équipe de consultants sénégalais coordonnée par la sociologue Fatou Sow, constitue une source appréciable de données sur la situation des femmes au Sénégal. L’étude contient des données socio-démographiques, économiques et politiques relatives aux femmes. De cette étude, il ressort que " dans la population, les femmes sont plus nombreuses que les hommes et l’écart entre les effectifs augmente ". Le document lève un coin du voile sur la position des Sénégalaises dans le ménage. " Les chefs de ménage sont en grande majorité des hommes. Les femmes mariées n’occupent la position qu’avec l’absence temporaire ou définitive du conjoint ", lit-on dans l’étude. Celle-ci passe en revue divers autres aspects de la femme sénégalaise relatifs à la santé, l’éducation, l’emploi et l’occupation, les revenus des femmes et leurs activités politiques. Ce document distribué hier lundi 3 juin, à l’ouverture du séminaire sur l’approche genre qui se poursuit aujourd’hui à l’hôtel Novotel est un outil précieux pour ceux qui désirent comprendre les réalités de la femme sénégalaise. Notamment la prise en compte de l’approche genre dans la lutte contre le sida ou la compréhension et la prise en charge efficace de certains phénomènes culturels et sociaux. L’étude datée d’août 2000 est un instrument précieux pour les décideurs et les chercheurs. Moussa DIOP Lire l'article original : www.sudonline.sn/archives/04062002.htm
Accueil Actualités	Page précédente	Page suivante