Contactez_nous La_santé_tropicale_sur_internet L'actualité de la santé tropicale Juin 2002
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SANTE URBAINE : A la recherche d’une stratégie adéquate - Sud quotidien - Sénégal - 20/06/02
En l’an 2025, 61 % de la population mondiale vivra en milieu urbain, notamment dans les pays en développement. Un changement radical puisque, " pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, une majorité de la population vivra en milieu urbain. Même l’Afrique, encore très largement rurale aujourd’hui, comptera une majorité de citadins de moins de trente ans ". Cet accroissement explosif associé au gigantisme qui caractérise le développement des mégapoles aura de graves incidences sur la santé des populations urbaines, notamment dans la partie sub-saharienne du continent. C’est pour contrer l’obstacle majeur de l’inégalité d’accès aux soins qu’un séminaire sur la santé urbaine se tient depuis avant–hier, mardi 18 juin à l’hôtel Novotel de Dakar. Lire
Santé de la reproduction : La difficulté, c’est avec les hommes - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 20/06/02
Les hommes ne se sentent pas toujours concernés par la santé de la reproduction. De même, le combat pour le genre reste encore mal compris. Le FNUAP Afrique fait l’état des lieux. Lire
SANTÉ/JOURNÉES NATIONALES DE VACCINATION SYNCHRONISÉES CONTRE LA POLIOMYÉLITE EN AFRIQUE CENTRALE : La deuxième campagne s'ouvre aujourd'hui - Internetgabon - Gabon - 20/06/02
Avec pour ambition, entre autres, d'atteindre un taux de couverture vaccinale d'au moins 100% à travers les 50 départements sanitaires du pays et dans les zones frontalières et transfrontalières. Le second passage est prévu du 25 au 29 juillet. POUR la deuxième année consécutive, le Gabon participe aux journées nationales de vaccination synchronisées (JNVS) contre la poliomyélite en Afrique centrale. L'opération - notamment le premier passage prévu du 20 au 24 juin - démarre ce matin sur 'ensemble du territoire national ainsi que dans les zones frontalières et transfrontalières. La cérémonie de lancement officielle de cette campagne vaccinale est prévue ce matin à la mairie du premier arrondissement. A la veille de cet événement, le ministre de la Santé publique, Faustin Boukoubi, a, en compagnie des techniciens de son département, donné un point de presse autour de cet événement visant à l'éradication de la poliomyélite prévue à l'horizon 2005. Prenaient également part à cette rencontre avec la presse, les représentants locaux de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) MM Alain Brun et Kristian Laubjerg qui ont, à cette occasion, réaffirmé l'engagement de leurs organismes à aider le Gabon dans l'organisation de ces JNVS. L'OMS a d'ailleurs fait venir deux experts en vue de superviser ces JNVS. L'une des principales innovations de l'édition 2002 des JNVS est l'intégration de SaoTomé et Principe dans le sous-bloc épidémiologique Sud de l'Afrique centrale (Angola, Congo-Brazzaville, Gabon, République démocratique du Congo). Une intégration justifiée, selon les techniciens du ministère de la Santé, du fait de la proximité de ce pays insulaire avec le Gabon et l'Angola et du mouvement fréquent des populations entre ces pays. Et surtout aussi que le polio virus, responsable de la poliomyélite - comme tous les virus - ne connaît pas de frontière. Pour le ministre Faustin Boukoubi, il s'agit, durant cette édition, d'atteindre un taux de couverture vaccinal de 100% à chacun des deux passages ( le second passage est revu du 25 au 29 juillet 2002 Un peu comme le bon score réalisé lors de la campagne de 2000. D'où son "appel a la conscience de tous" afin de réserver le meilleur des accueils aux agents vaccinateurs qui, dès ce matin, sillonneront durant cinq jours villes et hameux, à la recherche des enfants de moins de 5 ans. MOBILISATION • L'appel du ministre de la Santé publique, a été plus insistant à endroit surtout de certaines communautés étrangères qui généralement ne se sentent pas concernées par les JNV. Car ici il s'agit d'un problème de santé publique engageant la nation toute entière et dont la moindre faille ruinerait l'effort consenti au niveau du pays pour atteindre l'ob ectif général fixé par l'OMS: 1 éradication de la poliomyélite d'ici 2005. "Il faut que la mobilisation soit totale" a insisté le ministre de la Santé qui a par ailleurs rendu hommage aux principaux partenaires (OMS, Unicef) qui aident le Gabon dans l'éradication de cette maladie handicapante, voire mortelle, dont sont victimes les enfants de 0 à 5 ans qui ne se sont pas fait vacciner. Pour une population cible de 250 000 enfants âgés de 0 à 59 mois (moins de 5 ans) et 225 000 enfants âgés de 6 à 59 mois, le Dr Paulette Mengué, de la coordination des JNV, a indiqué que l'année dernière, le taux de couverture vaccinale dans la première catégorie était de 94, 7%, au premier passage. Soit 211 288 enfants âgés de 0 à 59 mois vaccinés. Et signe d'encouragement, lors du même passage, 17 067 enfants n'ayant jamais été vaccinés, que ce soit lors des campagnes de routine ou des JNV, ont reçu les deux gouttes du vaccin polio oral (VPO). Au second passage de cette même campagne, Ie taux de couverture vaccinal des 0 à 5 ans était de 42 % et celui des enfants âgés de 6 à 59 mois ayant reçu la vitamine A, était également de 42 %. Dans le même temps, le nombre d'enfants classés "zéro dose" était de 3440. Dans le cadre des opérations transfrontalières, le Dr Mengué a indiqué que 865 et 686 enfants de moins de 5 ans ont été vaccinés dans une quinzaine de villages congolais au premier et au seconde passage par des agents vaccinateurs gabonais. Commentant ces résultats de l'édition 2001, le Dr Mengué a indiqué que pour des raisons multiples (insuffisance et misa en place tardive des campagnes de sensibilisation, déroulement de campagne durant les vacances scolaires, relâchement de la stratégie du porte à porte...) tous les enfants n'ont pu être vaccinés ni reçu la vitamine A, généralement administrée au second passage. Mais en dépit de toutes ces difficultés, l'oratrice a indiqué que le taux de couverture vaccinale enregistré lors des ler c i 2e passage au Gabon en 2007 a réussi tout de même à vacciner 20 507 enfants "zéro dose". Les activités transfrontalières ont été également correctement menées. Ces deux aspects liés aux opérations de synchronisation ont fait dire au Dr Mengué que les JNVS constituent un espoir pour l'interruption de circulation du polio vira. sauvage. Avant elle, le DGA de la Santé, le Dr Saint Yves Obame Edou a, à la suite du ministre de la Santé, indiqué que "La poliomyélite est aujourd'hui une affection évitable par la vaccination qui, non seulement protège l'enfant mais également permet l'éradication de cette maladie". A bon entendeur... Source : Journal l'Union du 20/06/2002
Lire l'article original : www.internetafrica.com/gabon/actu/actu_20062002g.htm
LUTTE CONTRE LE SIDA : La " Task Force " de Ziguinchor installée - Sud quotidien - Sénégal - 20/06/02
A l’image de certaines régions du pays, Ziguinchor, par le biais de l’Ong Family Heath International (Fhi), dispose désormais d’une Task Force. Il s’agit d’une unité de coordination des activités de prévention des Ist/Sida qui a été mise en place lundi 17 juin 2002 à la Gouvernance de Ziguinchor. A travers la création de cette Task Force, les responsables du programme national de lutte contre le Sida entendent amener l’ensemble des acteurs de la lutte contre les Ist/Sida intervenant dans la région à avoir une vision commune afin d’harmoniser les stratégies d’intervention et les messages destinés aux mêmes populations cibles. Cela en raison du fait que la diversité des intervenants et des interventions dans le volet prévention du Sida souffre d’un manque de coordination des activités tant au niveau national, régional que communautaire. A en croire le chargé de la communication du Fhi, M. Seydou Bâ Gassama, " la plupart du temps, les interventions ne cadrent pas avec les priorités de la région concernée, les interventions ne cadrent pas avec les priorités de la région concernée, les intervenants s’adressent aux mêmes cibles et dans les mêmes zones sans toujours la coordination souhaitée. A cela s’ajoute le fait que la plupart de ces intervenants assurent leur propre mise en œuvre et leur propre suivi des activités, produisent leur propre matériel didactique et organisent leurs propres sessions de formations. Donc il faudrait harmoniser tout cela et avoir un message identique afin que les gens comprennent la même chose et non des messages différents ". L’objectif à terme révèle t–il, c’est de susciter une réponse locale à la prévention du Sida afin de coordonner cette disparité au niveau de la sensibilisation en général et de mettre sur pied des structures légères et opérationnelles chargées, à tous les niveaux de mener la sensibilisation contre les Ist/Sida. Dans leurs stratégies de coordination et de renforcement des activités de prévention du Sida, les responsables locaux du programme de lutte contre le Sida entendent ratisser large en y associant les groupements de promotion féminine, les associations culturelles et de jeunesse ainsi que l’ensemble des notabilités coutumières et religieuses. Landing DIEME
Lire l'article original : www.sudonline.sn/archives/20062002.htm
Médecine et pharmacopée traditionnelles : Les leçons d'un voyage - sidwaya - Burkina Faso - 19/06/02
Du 14 au 16 juin 2002, les journalistes engagés dans la promotion de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles étaient en voyage d'études à Bobo-Dioulasso et à Banfora. Au contact avec les tradi-praticiens, ils ont pu mesurer l'importance de cette science aujourd'hui sollicitée par de nombreux patients. Lire
Adja Ndiémé Niasse (responsable politique à Seéikotane): “Nous lançons un appel à l’aide” - Le soleil - Sénégal - 19/06/02

“Le Centre Hospitalier de Diamniadio est dans une situation critique. Le personnel n’est plus en mesure d’assurer correctement la prise en charge des patients à cause du manque de matériel, des médicaments insuffisants et des nombreux patients face à de faibles moyens. Le constat a été fait par le personnel de santé qui s’est rendu auprès des responsables politiques de Sébikotane pour exposer leurs problèmes et bénéficier d’un soutien des autorités gouvernementales. “L’hôpital roule encore sur des recettes maigres tirées de la vente des tickets de consultation (500 FCFA) et d’hospitalisation (1000 FCFA et 2000 F par jour selon les cabines à deux lits ou à quatre lits). Le personnel du centre hospitalier obtient son salaire en fonction du nombre de patients obtenus à la fin de chaque mois. Cette situation a ainsi entraîné un déséquilibre de revenus et un déficit de matériel qui fait que le Centre ne répond plus aux besoins en soins de certains cas graves. Le personnel m’a directement interpellé pour qu’on lui serve de porte-parole. Nous avons fait des démarches au niveau local pour trouver une solution. Je lance donc un appel à l’aide en direction des autorités et des bonnes volontés pour aider cette structure sanitaire et surtout les malades qu’elle est appelée à accueillir”. PROPOS RECUEILLIS PAR DJAMILATOU C. DIAO

Mame Abdoulaye Guèye (directeur des Etablissements de Santé): “Nous recherchons des éclairages pour une solution…” “L’hôpital a été construit par Pétrosen, puis rétrocédé à la fondation Solidarité Partage. Le matériel a été acheté par cette même entreprise. Donc tout le patrimoine bâti et les équipements sont à Pétrosen. Après la cession de l’hôpital à la fondation de l’épouse de l’ex-président Abdou Diouf, cette dernière avait demandé le concours de l’Armée pour du personnel sanitaire, qui est d’ailleurs toujours sur place. La situation est maintenant difficile et les difficultés ont commencé depuis l’Alternance. “ Toutefois, le ministère de la Santé a cherché à trouver une solution viable pour cette structure qui n’était pas prévue dans la carte sanitaire. Nous avons cherché à rencontrer le président de la Fondation Solidarité, Abdou Ndéné Mbaye, et les patrons de Pétrosen. A l’époque de la réalisation de l’hôpital, le directeur général était Ousmane Ndiaye. Il a été remplacé par Maky Sall, devenu un peu plus tard ministre de l’Energie et de l’Industrie. “Le directeur administratif et financier, M. Aymérou Gningue, qui aurait les documents sur la gestion de cet hôpital a quitté. C’est lui maintenant le directeur commercial de la SOBOA. Donc nous allons poursuivre les contacts pour y voir plus clair. En tout cas, le ministère de la Santé et de la Prévention a la volonté politique de reprendre cette structure et d’en faire un hôpital de niveau 1. ” PROPOS RECUEILLIS PAR FARA DIAW
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Lutte contre le sida : L’apport de la poésie - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 19/06/02
“Les résultats d’une étude menée en 2001 révèlent que le taux de séro-prévalence est d’environ 19% à Bouaké ”. Ce triste tableau peint par le directeur du district sanitaire de Bouaké, Dr Ablé Ekissi, de la situation épidémiologique du VIH/SIDA prouve que “ les efforts de sensibilisation doivent être accrus et diversifiés ”. Aussi, sous l’impulsion de la direction régionale de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, l’Auberge de jeunesse de Bouaké a organisé un concours inter-collèges de poésie dans l’optique de sensibiliser davantage les jeunes au SIDA. La finale qui a eu lieu jeudi dernier a permis aux auteurs des dix meilleurs textes des sept établissements secondaires de la ville de déclamer leurs vers au cours d’un récital. Si N’guessan Christian (lycée classique 1), Kouao Amah (lycée des jeunes filles) et Djibé Jonas (CNPTE) ont constitué le trio gagnant, il convient toutefois de souligner la poigne des textes et la justesse d’élocution de tous les concurrents. Avec une mention spéciale à la jeune Kouao Amah (13 ans), élève en 4e. Cette finale, la deuxième du genre, a été l’occasion pour Alimatou Koné de dédicacer son roman “ Ce cri de souffrance ”, paru en 2000 chez EDILIS (Collection Découverte). Cette œuvre qui évoque la prise en charge sociale des sidéens devrait interpeller la jeunesse. R. COULIBALY
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Le centre hospitalier de Diamniadio menacé de coma - Le soleil - Sénégal - 19/06/02
Situé à la sortie de la région de Dakar, en bordure de l’axe routier le plus fréquenté du pays et non loin de la voie ferrée, le centre hospitalier de Diamniadio vit, depuis près de deux ans, un calvaire, devant l’afflux quotidien de malades et la rareté de plus en plus accentuée des ressources financières. La population a décidé de lancer ainsi un SOS en direction des décideurs politiques et des bonnes volontés. Lire
Lutte contre le sida : Le CAMSB boucle ses activités en beauté - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 19/06/02
L’ONG Club anti MST/Sida Bouaké (CAMSB) vient de boucler ses activités. Par une grande fête organisée récemment au Centre culturel Jacques Aka au cours d’une cérémonie parrainée par Mme Bamba Fatoumata et présidée par le ministre Jean-Claude Kouassi. Créé à l’initiative du centre d’information et de dépistage volontaire (CIDV), le CAMSB sensibilise à la lutte contre le sida tout en faisant la promotion du dépistage volontaire en milieu scolaire. Ainsi, selon son président M. Yves Laurent Kouadio, les comités membres du CAMSB installés dans différents établissements ont-ils décidé de se retrouver à l’orée des vacances pour faire le point de leurs activités. C’est pourquoi, Mme Bamba Fatoumata, directrice du CIDV, a tenu à féliciter les membres du CAMSB pour leur engagement dans la lutte contre le sida. “ Je vous encourage pour votre détermination. Car, votre action sur le terrain a fait passer le taux de fréquentation du CIDV par les élèves à 40%. Soyez-en remerciés. Pour notre part, nous serons toujours là pour vous soutenir “ promet-elle pour clore ses propos. Signalons que la fête a été marquée par des prestations d’artistes, des poèmes, des jeux concours et des remises de récompenses aux établissements qui se sont investis dans cette lutte. KOFFI KOUAME
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VIEILLISSEMENT AU SENEGAL : Les personnes âgées en quête de statut - Sud quotidien - Sénégal - 19/06/02
Au Sénégal, ils sont plusieurs milliers à vivre au-delà de 70 ans. Malades et souvent mal entretenues, les personnes du troisième âge sont aujourd’hui face à leur destin. Certains, pour survivre, sont obligés de continuer à travailler et entretenir leur famille là où d’autres doivent se " démerder " au quotidien pour faire face à leurs besoins. Lire
Sénégal – Japon: 12 milliards en appui à la formation sanitaire et à l’éducation - Le soleil - Sénégal - 18/06/02
La coopération entre le Sénégal et le Japon s’est renforcée hier par la signature de deux subventions non remboursables de plus de 12 milliards Fcfa, destinées au financement de deux importants secteurs de développement que sont la santé et l’éducation. Une action que le ministre de l’Economie et des finances et l’ambassadeur nippon au Sénégal ont située dans le contexte des bonnes relations qui unissent les deux pays. La santé et l’éducation constituent deux importants secteurs qui méritent de figurer en bonne place dans la toute politique de développement. Ce que le gouvernement nippon, lequel entretien des relations exemplaires avec le Sénégal, n’a pas perdu de vue pour avoir centré une bonne partie de ses interventions au Sénégal vers ces deux secteurs prioritaires. Cet engagement s’est encore concrétisé par la signature hier de deux nouveaux accords à travers lesquels le Japon injecte 12, 342 milliards Fcfa pour la réalisation de deux importants projets. La construction et l’équipement d’un bloc scientifique polyvalent à l’École nationale de développement sanitaire et social (Endss). Ce projet bénéficie d’une subvention de près de 5,4 milliards Fcfa et devra permettre la réalisation de plusieurs salles de travaux pratiques dans les sections de l’odontologie, la biologie, des infirmiers (ères) d’Etat et de sages-femmes, ainsi qu’une bibliothèque. Il s’agit d’assurer une formation et instruction plus poussée au personnel médical de l’Endss en perspective d’une meilleure couverture médicale au Sénégal. Cela est dans la même vision du projet d’appui au développement des ressources humaines dans le domaine de la santé (Padrhs) mis en œuvre par la Jica dont une équipe de quatre experts japonais exerce sur le terrain depuis novembre dernier. Le second accord de plus de 6, 8 milliards Fcfa concerne le financement de la 4è phase du projet de construction de salles de classes pour favoriser l’enseignement élémentaire. Il est ainsi envisagé la réalisation et la rénovation dans 45 écoles de trois régions (Thiès, Fatick et Kaolack) de 146 salles de classes, 33 bureaux, 51 blocs sanitaires et 3 salles polyvalents. Tout autant que le ministre de l’Économie et des Finances, M. Abdoulaye Diop, l’ambassadeur du Japon à Dakar, s’est réjoui de cette action de son pays lequel, selon M. Akihiko Furuya, s’est engagé à soutenir la campagne de scolarisation lancée depuis quelques années par le Sénégal, mais aussi à participer au développement de la santé. Deux secteurs essentiels que le ministre de l’Économie et des Finances a intégré dans les secteurs de développement prioritaires retenue par le gouvernement sénégalais. M. Diop a dégagé un constat positif du bilan de la coopération Sénégal-Japon, laquelle selon lui, a donné des succès dans divers domaines : santé, éducation, hydraulique, agriculture, pêche, communication, culture, etc. ADAMA MBODJ
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Zuenoula : Le nombre de malades du ver de guinée passe de 1127 cas en 1993 à 0 en 2002 - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 18/06/02
La dracunculose ou ver de guinée, maladie qui sévissait en 1993 dans les villages du département de Zuénoula avec 1.127 cas, connaît, ces deux dernières années, un recul Le nombre de cas a considérablement baissé. De 908 personnes touchées en 1995, on est passé à 377 en 1997, 58 en 1999 avant d’aboutir à 2 cas en 2000. Depuis l’année dernière, aucun cas n’a été signalé dans les formations sanitaires du district de Zuénoula. Minfla, le village le plus touché par cette endémie, a aujourd’hui un taux de 0%. Le recul du ver de guinée, explique le docteur Beugré Gaoussou Kanga, médecin-chef de l’hôpital de Zuénoula, est le fruit d’une campagne de masse. Avec la création du district sanitaire de Zuénoula en 1997, des actions de sensibilisation à la consommation de l’eau de pompe pour ceux qui en disposent. A défaut, le filtrage de l’eau provenant des autres sources (puits, rivière, etc.) à l’aide d’un tamis-filtre ou d’un tissu blanc propre ou encore la faire bouillir avant de l’utiliser. Le district, aidé par une ONG, l’Organisation nationale pour l’enfant, la femme et la famille (ONEF), avec l’appui de l’UNICEF, a réussi à impliquer les communautés rurales des 22 villages dans la lutte contre cette maladie à partir de 1999. Par la vulgarisation des ouvrages de base comme les foyers améliorés, les cordes à linge, les douchières, les claies à vaisselle, les fosses à ordures, les populations villageoises ont fini par prendre conscience de l’hygiène domestique, de la prise en charge de leur développement. D’où le changement de comportement favorable à un meilleur état de bien-être social et sanitaire. La mise en place d’un Réseau d’associations villageoises féminines pour l’éducation pour la santé (RAVIFES), l’amélioration du fonctionnement des pompes, la construction de latrines dans les villages du district sanitaire de Zuénoula, le renforcement des agents de santé communautaire à la prise en charge des maladies hydriques ont aussi contribué au processus de changement de comportement. Le docteur Beugré est satisfait des résultats réalisés. Il indique qu’à cette période d’observation, d’accalmie, le district de Zuénoula continue ses actions visant à la consommation de l’eau potable afin d’éradiquer cette endémie. CHRISTIAN DALLET
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