Actualités de la santé
en Afrique
Juin 2005

Au sommaire de cette semaine :

Burkina Faso :
© SOS : Hôpital Yalgado. Des fils de suture pour la chirurgie B
© Exercice privé des professions de santé : de nouvelles mesures pour un système intégré
© Université de Ouagadougou : L'allaitement maternel exclusif, objet d'une thèse en médecine

Cameroun :
© Prothèse dentaire : Rage de dents pour édentés
© Marie Micheline Toua : Le vaccin contre la fièvre jaune coûte 8.000 Fcfa
© Quand le bon sang manque. Les donneurs bénévoles se raréfient dans les établissements hospitaliers
© Paludisme : Les limites
© Offensive contre l’ulcère de Buruli : Le centre hospitalier d’Ayos sera modernisé afin de combattre efficacement cette maladie

Congo :
© L’épidémie de fièvre à virus Ebola maîtrisée dans la Cuvette-Ouest

Côte d'Ivoire :
© 9e congrès de la SIORL - Docteur, Joseph Boguifo (Secrétaire général) : “La formation, pour un traitement efficace en ORL”
© Journée mondiale du don de sang : Dr Albert Mabri Toikeusse (ministre de la Santé) : « Nous sommes loin d’atteindre l’autosuffisance »

Madagascar :
© L'hôpital Tambohobe devient un centre hospitalier universitaire
© La fièvre Chikungunya sévit à la Réunion
© Les besoins en sang dépassent l'offre. Donner son sang peut sauver une vie

Maurice :
© Un centre moderne pour les malades mentaux

Sénégal :
© Epidémie : Le choléra revient en force : 783 nouveaux cas et 8 décès

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9e congrès de la SIORL - Docteur, Joseph Boguifo (Secrétaire général) : “La formation, pour un traitement efficace en ORL” - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 21/06/2005
La Société ivoirienne d'oto-rhino-laryngologie a tenu son 9e congrès ordinaire les 17 et 18 juin derniers, à Abidjan.
"La douleur en ORL (Oto-rhino, laryngologie)". Tel était le thème du 9e congrès ordinaire des spécialistes et praticiens des douleurs de l'oreille, du nez et de la gorge. C'était les 17 et 18 juin derniers, à Abidjan. Réunis au sein de la Société ivoirienne d'oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale (SIORL), les spécialistes ont défini et échangé leurs expériences sur les douleurs, relatives à l'oreille (oto), au nez (rhino) et à la gorge (laryngologie). Pour le docteur Joseph Boguifo, secrétaire général de la SIORL, le sujet sur la douleur est de plus en plus préoccupant pour tous les corps médicaux. C'est pourquoi, selon lui, "il faut renforcer la formation des praticiens. Afin d'améliorer la qualité de la prise en charge de la douleur". Pour le président du comité scientifique de ce 9e congrès, le professeur Beugré Kouassi, la douleur peut être utile à la vie. "Car elle nous prévient sur un danger à l'horizon, qu'il faut atténuer par anticipation", explique-t-il. Avant de préciser qu'elle peut souvent être désagréable", pour le patient. D. Samou (stagiaire)
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=17856

Prothèse dentaire : Rage de dents pour édentés - Mutations - Cameroun - 21/06/2005
L'absence de ces éléments a des conséquences néfastes
Le visage émacié, les joues creusées, la dame rencontrée à la clinique adventiste de Yaoundé est difficilement audible. Cette patiente prononce difficilement certains mots. Un handicap qui fait suite, d'après elle, à un accident de circulation où elle a perdu deux incisives. Trois ans, plus tard, jeudi dernier elle a mis une prothèse dentaire. Au-delà de son action esthétique, la prothèse dentaire a également un rôle utilitaire, précise le Dr Awoukeng de la "clinique dentaire Etoa-Meki II". Lire la suite

Marie Micheline Toua : Le vaccin contre la fièvre jaune coûte 8.000 Fcfa - Mutations - Cameroun - 21/06/2005
La responsable du centre de vaccination internationale précise les modalités d'administration de ce vaccin.
Pourquoi oblige-t-on les passagers à destination du Cameroun de se faire vacciner contre la fièvre jaune ?
La fièvre jaune est une maladie mortelle. Lorsqu'un seul cas est déclaré dans un pays, cela veut dire qu'il y a une épidémie. On l'exige au niveau des aéroports parce qu'on craint que le virus n'entre dans notre pays. Dans les dix provinces, il y a des équipes spéciales qui l'administre.
Pourquoi précisément le vaccin contre la fièvre jaune, alors que celui-ci a seulement été introduit dans le programme élargi de vaccination en mars 2004 ?
C'est l'un des trois vaccins exigés au niveau international. Comme je viens de le dire, la fièvre jaune est une maladie mortelle. Dans le carnet de vaccination international, il occupe une place de choix. Par ailleurs, ce vaccin a toujours été administré au Cameroun. Avant qu'il ne soit vulgarisé, c'est le Centre pasteur qui l'administrait.
Au niveau de l'aéroport international de Nsimalen, l'équipe chargée de contrôler les carnets de vaccination exige la somme de 10.000 Fcfa contre l'injection de ce vaccin. Pourquoi ?
Je tiens à préciser que le vaccin contre la fièvre jaune est un vaccin payant. Normalement, dans les districts de santé et les centres habilités, lorsqu'il est administré en deux doses, il coûte 5000 Fcfa. Mais, si c'est une dose unique, il coûte 8000 Fcfa. Pour le taux exigé au niveau de Nsimalen, je ne suis pas encore au courant de cette pratique. Mais cette équipe a été mise en place par le ministre de la Santé publique.
Ce n'est pas un peu cher ?
Dans un proche avenir, les vaccins ne seront plus gratuits. Chaque année, le gouvernement alloue un budget de plusieurs dizaines de millions pour l'achat des vaccins. Beaucoup de vaccins qui font partie du programme élargi de vaccination seront payants.
Si on vaccine les passagers au moment de l'embarquement ou lorsqu'ils entrent au Cameroun, l'effet escompté est-il garanti ?
Cela dépend des souches. Pour le cas du vaccin contre la fièvre jaune, il faut deux semaines pour être au point. Cependant, quand on est vacciné au départ où à l'arrivée, on a déjà au moins le vaccin en soi. Même si l'on tombe malade, les effets de la maladie ne seront pas les mêmes que sur la personne non vaccinée. Propos recueillis par G-Laurentine Assiga
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=2&id=1119302968

Un centre moderne pour les malades mentaux - L'express - Ile Maurice - 21/06/2005
Plus d’un Mauricien sur cinq souffrirait de troubles psychiatriques. Inauguré hier, le nouveau Brown Séquard répond donc à un besoin vital en termes de soins.
L’inauguration du nouveau centre de soins à Brown-Séquard constitue une révolution dans la façon dont nous traitons les personnes atteintes de schizophrénie, dépression, alcoolisme et autres troubles du comportement. Cette démarche, qui a nécessité un investissement de Rs 268 m, était vitale étant donné que d’après une récente étude de l’Institut mauricien de la santé, 22% de la population mauricienne souffrirait de problèmes mentaux, alcoolisme inclus.
Le ministre de la Santé, Ashock Jugnauth a rappelé la conclusion du Ombudsman britannique, Sir William Reed, qui après une visite à Brown-Séquard en 1996 avait qualifié l’hôpital psychiatrique, déjà vieux à l’époque de 117 ans, de “plus mauvaise prison au monde”.
Le nouveau centre, encore en plein aménagement, pourra accueillir 250 patients dans un cadre agréable et des salles plus spacieuses. Un des occupants de la salle réservée aux malades adolescents, Chris, a justement fait la remarque : “Isi pli bon”.
“Environnement familier”
D’après le surintendant de l’hôpital, le Dr Vinod Sunassy, le vaste Outpatient Department, ouvert de 9 à 12 heures, voit le passage d’environ 250 patients par jour. Ils viennent de leur propre gré ou sont amenés par des parents inquiets. Si l’alcoolisme est la cause principale de maladies mentales chez les hommes, les troubles psychiatriques prédominent chez les femmes.
Le Dr Sunassy observe cependant que la tendance change. “On remarque que le nombre de cas d’alcoolisme chez les femmes est en train d’augmenter”, met-il en garde. Il explique aussi que le nombre de maladies dépressives, dues en partie au stress, s’accroît.
Pour accéder aux soins du centre, qui est réservé aux séjours brefs, il faut être arrivé au “stade aigu” de sa maladie. Ainsi, une personne souffrant d’une intoxication extrême pourrait être gardée pendant deux semaines jusqu’à ce qu’elle retrouve son sens de la réalité. Les patients qui ont, par exemple, “fait du désordre à la maison”, comme le dit le Dr Sunassy, ou ont un “comportement différent” pourraient rester internés pendant une période plus longue.
L’électroencéphalogramme (EEG) est un des moyens utilisés pour diagnostiquer les patients. Grâce à cette méthode, les médecins peuvent déterminer si un patient est épileptique en repérant les convulsions émises par son cerveau.
Pour les internements de durée indéterminée, il faut toutefois regarder de l’autre côté du mur ou se trouve l’archaïque l’hôpital psychiatrique Brown-Séquard. Il tire son nom de celui d’un médecin mauricien du 19e siècle. L’ancien bâtiment, qui date de 1879, est réservé aux séjours plus longs. Il accueille actuellement près de 500 patients. Ceux-là, précise le Dr Sunassy, préfèrent rester dans “un environnement familier”.
Dortoirs aménagés pour le personnel
Les ressources humaines constituent naturellement un aspect vital des traitements psychiatriques et le nouveau centre n’est pas une exception. Et pour cause, la salle des adolescents mâles, qui est actuellement occupée par sept patients nécessite un personnel d’au moins trois personnes 24 heures sur 24. Avec quatre salles pouvant accueillir jusqu’à 30 personnes chacune, on peut imaginer ce que le male ward nécessite en termes de main-d’œuvre.
Le centre compte pas moins de trois salles de psychologie, trois autres de psychiatrie et deux salles de thérapie de groupe. Six psychiatres et autant de médecins généralistes assurent l’encadrement médical. Des dortoirs ont été aménagés pour les médecins, infirmiers et domestiques. Il y a également deux salles sous haute sécurité, une pour les hommes, une autre pour les femmes.
Si le Dr Sunassy affirme qu’il “préférait voir les patients chez eux”, certains de ces derniers sont atteints de troubles psychiatriques profonds et doivent donc être traités en conséquence. Une des méthodes préconisées pour le traitement des patients souffrant de catatonies, schizophrénies, dépressions sévères et tendances suicidaires est la thérapie dite électro-convulsive. Le patient doit être à jeun et endormi avant de recevoir des ondes électriques de 250 millicoullombs.
L’univers des personnes souffrant de troubles psychologiques est parfois sombre et terrifiant. Le nouveau centre de soins arrive donc à point nommé. Comme l’estime une infirmière qui compte plus de 18 ans de métier, “c’est encourageant de voir l’Etat aller de l’avant pour s’occuper des malades mentaux”.
Lire l'article original : http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=44590

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SOS : Hôpital Yalgado. Des fils de suture pour la chirurgie B - L'observateur Paalga - Burkina Faso - 21/06/2005
Les prestations de services du Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo ont parfois fait l'objet de vives critiques aussi bien de la part des patients que de leurs accompagnateurs. Le corps médical a toujours donné des explications y relatives même si elles ne sont pas convaincantes aux yeux de certains.
Cette polémique n'est pas l'objet de notre propos du jour. Hier 20 juin, il s'est passé quelque chose d'inconcevable à la chirurgie B de Yalgado : les patients qui devaient y subir des interventions chirurgicales ont été priés de prendre leur mal en patience. Et vous savez pourquoi ? On leur aurait dit qu'il n'y avait plus de fils de suture.
Imaginez que parmi eux il ait eu un qui avait une crise aiguë d'appendicite. On nous rétorquera qu'il peut y avoir une pénurie de matériel de temps en temps, mais de là à ne pas disposer du minimum pour travailler... Les responsables du Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo devraient faire preuve de plus de rigueur.
Nous osons croire que le problème sera vite résolu. Peut-être même qu'au moment où vous nous lisez il n'est plus qu'un mauvais souvenir.
Lire l'article original : http://www.lobservateur.bf/article.php3?id_article=3009&sq=Oarticle

Exercice privé des professions de santé : de nouvelles mesures pour un système intégré - L'observateur Paalga - Burkina Faso - 21/06/2005
Le 5e point de presse du gouvernement a eu lieu le vendredi 17 juin 2005 dans la salle de conférences du ministère des Infrastructure, à partir de 11 heures 30. Les trois sujets d'importance inscrits à l'ordre du jour reflètent les grandes lignes de la politique sociale de notre pays.
Conditions d'exercice privé des professions de santé, mise en place de la Banque de l'habitat, recensement général de la population et de l'habitation (RGPH) ont été les trois points de cette rencontre du gouvernement avec la presse. Abordant le premier point, le gouvernement a procédé à la relecture du décret n°200-457/PRES/PM/MS du 30 octobre 2000, portant condition d'exercice privé des professions de santé au Burkina Faso. Selon le ministre des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Adama Fofana, ce décret comportait quelques imperfections et prêtait à confusion, en particulier sur les conditions d'exercice privé des professions de santé et celles d'ouverture et d'exploitation des établissements sanitaires privés qui réduisaient les professions de santé à une simple activité commerciale. Notre pays compte 356 (trois cent cinquante-six) établissements privés de soins. Parmi eux, nous avons des établissements hospitaliers (clinique, polyclinique, centre médical), des établissements non hospitaliers (cabinet médical, cabinet dentaire, cabinet de soins infirmiers, Clinique d'accouchement...). Les conditions d'ouverture reposent essentiellement sur les qualifications et les infrastructures requises. Selon le ministre de la Santé, Alain Yoda, cette relecture se justifie par une volonté d'avoir un système de santé intégré où les différents acteurs (ONG, confessions, privé) se soumettront à des règles communes en vue d'une meilleure couverture sanitaire des populations. Dans cette nouvelle donne, il y aura une harmonisation des tarifications selon les types d'établissements pour que les usagers sachent à quoi s'en tenir. A en croire le ministre, ce ne sont pas des textes de plus, d'autant que l'inspection générale des services de santé aura plus de personnel et plus d'engagement, avec une direction générale pour le sous-secteur privé.
Lire l'article original : http://www.lobservateur.bf/Oarticlearchive.php3?id_article=2998

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L'hôpital Tambohobe devient un centre hospitalier universitaire - L'express - Madagascar - 20/06/2005
Le nouveau bâtiment de l’hôpital Tambohobe.
Un siècle au service de la santé. Créé en 1902, l'hôpital-Be de Fianarantsoa souffle ses 100 bougies. La transformation de l'hôpital de Tambohobe en Centre hospitalier universitaire (CHU) marque ce centenaire.
C'est ce qu'a annoncé le ministre Jean-Louis Robinson, vendredi, en lançant les manifestations. La présence des anciens dirigeants de cet établissement hospitalier et des autorités locales y a été remarquée.
La diversification des services au sein de l'hôpital Tambohobe et la possibilité pour les étudiants en médecine d'y effectuer des stages pratiques marqueront cette transformation.
Le coup d'envoi de la célébration est lancé avec l'inauguration de l'hôpital réhabilité et rééquipé. “Une enveloppe financière de 93 millions ariary, tiré du fonds de roulement de l'hôpital, a financé les travaux”, explique Léon Joseph Rakoto, directeur de l'hôpital.
De son côté, le ministère de la Santé et du planning familial a apporté une contribution financière à hauteur de 300 millions ariary pour équiper en matériels le laboratoire, la salle de déchocage, l'échographie, le bloc opératoire et le service d'ophtalmologie. L'objectif étant de donner des soins de haute qualité au plus grand nombre.
Concours d'agrégation
La promotion de la gratuité des soins pour le plus grand nombre figure au programme de ce centenaire qui sera clôturée par une communication scientifique au mois de septembre.
Et le ministre Jean-Louis Robinson d'annoncer le lancement du concours national d'agrégation cette année. L'objectif étant d'augmenter l'effectif des professeurs agrégés. Et surtout d'assurer la relève.
Une carence en ressources humaines est constatée à l'hôpital Tambohobe. Près de 236membres personnel médical et administratif le font fonctionner. “Cet effectif est insuffisant par rapport au nombre des malades qui le fréquentent”, estime le directeur de l'hôpital.
En 2004, 11 922 malades y ont été soignés dont 6 810 ont été hospitalisés parmi lesquels figuraient 643 enfants et 1687 femmes enceintes. 330 femmes en état de grossesse qui y ont été admises, ont présenté une complication et subi une intervention chirurgicale. Par ailleurs, 2 839 malades ont requis des soins d'urgence, 762 été admis dans la salle de déchocage. Henintsoa Andriamiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=33096&r=4&d=2005-06-20

La fièvre Chikungunya sévit à la Réunion - L'express - Madagascar - 20/06/2005
L’épidémie de Chikungunya, transmis par un moustique continue sa progression à la Réunion. Cela pourrait durer encore plus d’un mois, sauf baisse rapide des températures, expliquent les spécialistes.
"Nous ne sommes sans doute qu’au milieu du gué" explique Philippe Renault, médecin épidémiologiste, en détaillant la courbe des cas de Chikungunya signalés. Entre fin mars début de l’épidémie et le 15 juin, on en enregistre 1699. Après s’être concentrée un moment sur Saint-Denis et Saint-Pierre, puis le Port, l’épidémie a gagné 16 communes de l’île. "Parmi les zones les plus actives, actuellement, on peut citer Saint-Paul, Le Port, La Possession, Saint Denis-Sainte Clotilde et Saint-Leu, explique le technicien, mais l’épidémie est aujourd’hui diffuse, c’est pourquoi il est essentiel que chacun prenne individuellement les mesures de protection nécessaire contre les moustiques afin que l’on arrive à l’enrayer"
Mais pour enrayer l’épidémie, chacun à son niveau peut en limiter la propagation en évitant de se faire piquer et en éliminant tous les gîtes où les moustiques sont susceptibles de pondre autour ou dans la maison Les spécialistes pensent que l’épidémie pourrait durer jusqu’à la fin juillet et toucher 3000 personnes, sauf si les températures baissent sensiblement d’ici là.
Rappelons que si le virus Chikungunya, transmis uniquement par le moustique rayé aedes albopictus, n’est pas mortel, il est très invalidant en raison de la forte fièvre et surtout des douleurs articulaires aiguës qu’il provoque. Des douleurs qui, dans deux tiers des cas, persistent au-delà de 4 mois.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=33127&r=14&d=2005-06-20

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Université de Ouagadougou : L'allaitement maternel exclusif, objet d'une thèse en médecine - Sidwaya - Burkina Faso - 18/06/2005
"Facteurs socioculturels limitant la pratique de l'allaitement maternel exclusif au Burkina''. Tel est l'objet de la thèse soutenue samedi 11 juin 2005 par Mme Aïssata Belemviré Traoré à l'Unité de formation en sciences de la santé à l'Université de Ouagadougou. Un travail académique de grande qualité qui éclaire un sujet d'intérêt national. Lire la suite

Quand le bon sang manque. Les donneurs bénévoles se raréfient dans les établissements hospitaliers - Cameroon tribune - Cameroun - 17/06/2005
35% du sang donné à l’hôpital central de Yaoundé provient de personnes atteintes d’une maladie grave. 20% par le Vih/Sida, 12 par l’antigène Hbs et 3 par l’anticorps HCV (le virus de l’hépatite).
La journée internationale du don de sang célébrée lundi, a été vécue comme tous les autres jours à la banque de sang. Les laborantins sont appliqués à leur tâche, tandis que quelques donneurs, essentiellement familiaux, subissent leur interrogatoire de routine, dans une salle voisine, avant de passer au prélèvement. La banque de sang ici fonctionne comme une industrie. Des personnes chargées de l’accueil des donneurs à la conservation dans les réfrigérateurs, en passant par la paillasse de sérologie (table de test du sang), jusqu’à la salle de collation, les différents compartiments fonctionnent tels une chaîne. " Les donneurs bénévoles sont rares. Et pourtant nous leur faisons des tests en rajout. En plus du Vih, de l’hépatite et certaines MST, nous avons pour eux essentiellement le test Electrophorèse d’hémoglobine qui permet de détecter des cas de drépanocytose ", explique Eben Maurice, technicien principal de laboratoire et banque de sang.
La banque de sang conseille aussi certains donneurs ayant été infectés par une quelconque maladie. " Les résultats sont pourtant toujours disponibles, mais peu de personnes viennent les récupérer ", affirme le chef de service, le Dr Gandji Régine. La plupart des donneurs sont donc familiaux, mais elle reconnaît : " Ce n’est pas l’idéal, parce qu’il y a des gens qui en font une profession. Ils se font payer par des parents, qui eux ne surveillent pas leur santé. " La banque de sang dispose d’un système de test, de vérification et de conservation du sang. Le sang devant sauver un malade est rapidement remplacé. " Mais le vrai problème réside dans la rupture et le remplacement de certains groupes sanguins tels que les groupes du rhésus négatif, que l’on trouve rarement ", affirme le chef de service.
L’accent doit donc être mis sur la sensibilisation. A l’occasion de la journée internationale du don de sang plusieurs actions sont ainsi menées dans ce sens. " Nous étions à l’université et à l’Ecole normale supérieure pour appeler les jeunes au don volontaire de sang. Nous travaillons aussi avec les groupes culturels et les clubs. " Ce vendredi, l’équipe de la banque de sang de l’hôpital central de Yaoundé se rendra au campus de Soa, avec le club de la Croix-rouge. Pour sensibiliser et informer les potentiels donneurs, qui pourrait en sauver la vie de plusieurs millions de malades.
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L’épidémie de fièvre à virus Ebola maîtrisée dans la Cuvette-Ouest - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 17/06/2005
Officiellement confirmé le 17 mai 2005 par le Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF), le quatrième épisode de l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola, tire vraisemblablement à sa fin, a annoncé aujourd’hui un communiqué du bureau de l’OMS au Congo.
Cette nouvelle plutôt rassurante fait suite à l’entretien que le docteur Adamou Yada, représentant de l’OMS au Congo, vient d’avoir avec l’équipe de l’OMS sur le terrain, et notamment avec le docteur Allarangar Yokouidé (celui-ci ayant remplacé le docteur Koné Mamadou Lamine).
A partir d’aujourd’hui, l’épidémie est considérée comme épidémiologiquement terminée, mais la déclaration officielle de fin d’épidémie n’interviendra qu’après 21 jours, c'est-à-dire le 8 juillet prochain.
Toutefois, le communiqué indique, parallèlement à la note d’optimisme du représentant de l’OMS au Congo, une information selon laquelle «les résultats des tests faits par le CIRMF sur des prélèvements de carcasses d’animaux trouvés morts ces jours-ci dans la forêt, non loin d’Etoumbi dans la Cuvette-Ouest, sont positifs pour Ebola. Une autre épidémie est possible si les chasseurs, ou la population allant dans la forêt, touchent ces carcasses d’animaux». Il est donc très important que la campagne de sensibilisation continue à Etoumbi.
Le quatrième épisode de l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola a fait une dizaine de décès. Le premier a été enregistré le 26 avril 2005, dans le département de la Cuvette-Ouest situé au nord du Congo, et le dernier le 26 mai 2005.
Pour certains observateurs, l’implication multiforme et efficace de l’OMS dans la lutte contre cette épidémie expliquerait dans une large mesure la brièveté de la durée de ce quatrième épisode.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=9190

Epidémie : Le choléra revient en force : 783 nouveaux cas et 8 décès - Le quotidien - Sénégal - 17/06/2005
Revoilà, un communiqué du ministère de la Santé et de Prévention médicale. L’institution après un long silence est, à nouveau, enclin à transmettre les informations reçues sur l’évolution de l’épidémie du choléra. Ainsi, on note, dans le communiqué signé par le secrétaire général du ministère, Moussa Mbaye, que la maladie a pris une grande ampleur la semaine dernière (du 6 au 12) avec 783 nouveaux cas et 8 décès dans l’ensemble du pays.
Répartis dans les différentes régions, cela donne pour celle de Diourbel (253 cas), Fatick (228), Dakar (109), Thiès (108), Louga (53), Saint-Louis (29), Kaolack (3). Les régions de Ziguinchor, Tambacounda, Kolda et Matam «n’ont plus enregistré de nouveaux cas depuis plus d’un mois», indique M. Mbaye. Les districts sanitaires les plus touchés sont, à son avis, ceux de Foundiougne, Fatick, Diourbel, Bambey, Touba, Mbacké, Thiadiaye et Louga. Pour la journée d’hier, 83 nouveaux cas ont été enregistrés pour 2 décès. Diourbel remporte la palme avec 38 nouveaux cas pour zéro décès, Dakar 12 cas avec un décès, Fatick 14 cas pour un décès, Thiès 16 nouveaux cas pour zéro décès. Les autres localités n’ont enregistré, pour la journée d’hier, aucun cas de choléra.
Les mesures prises, depuis le début de l’épidémie en octobre 2004, ont été redynamisées avec la réactivation du Comité national de gestion du choléra, la réactivation des comités régionaux et départementaux de gestion des épidémies, le renforcement des effectifs et des moyens des brigades de l’hygiène, le redéploiement du personnel de santé dans les zones affectées, la mobilisation de ressources financières pour la mise en œuvre des activités de riposte dans les régions médicales et districts sanitaires, la communication de masse et de proximité pour le respect des règles élémentaires d’hygiène par les populations, l’approvisionnement suffisant en médicaments pour la prise en charge gratuite des cas.
A travers ces actions, le gouvernement «invite les populations, les personnels de santé, les autorités administratives, les élus et l’ensemble des partenaires sociaux à demeurer mobilisés pour l’application des mesures arrêtées par les services compétents». Toujours, dans le communiqué du ministère de la santé, M. Mbaye note que l’épidémie du choléra «après avoir été maîtrisée, au mois de décembre 2004, s’est à nouveau signalée dans la région de Diourbel au mois de février 2005. Elle s’est ensuite étendue, à partir de la fin du mois de mars, à l’ensemble des régions du pays». Ce qui fait, au courant de la semaine du 28 mars au 3 avril, 3 475 cas ont été «notifiés avec un pic de 785 nouveaux cas au cours de la journée du 2 avril 2005». Aussi, selon M. Mbaye, «depuis cette date une diminution progressive des cas avait été notée, avec une stabilisation autour de 500 cas en moyenne par semaine». Fatou FAYE
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=25571&index_edition=741

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Paludisme : Les limites - Mutations - Cameroun - 17/06/2005
La Déclaration de politique nationale de lutte contre le paludisme au Cameroun indique que le paludisme est la cause de 35 à 40% du total des décès dans les formations hospitalières ; 50 % de morbidité chez les enfants de moins de 5 ans ; 40 % des décès des enfants de 0 à 5 ans ; 40 à 45 % des consultations médicales ; 30 % des hospitalisations ; 57 % des journées d’hospitalisation ; 26 % d’arrêts maladie, donc pertes de temps de travail et 40% des dépenses annuelles des ménages. Le paludisme représente également la première cause de mortalité.
On pourrait éviter 25 % des décès d'enfants par suite de paludisme en faisant dormir les enfants exposés sous une moustiquaire imprégnée pour les soustraire aux piqûres nocturnes de moustiques.
La stratégie de nos autorités en matière de santé publique vis-à-vis du paludisme a donc été réaliste, toute simple : éviter le contact entre, l’agent vecteur de la maladie, l’anophèle, et l’Homme. Dans cette optique, des moustiquaires imprégnées d’un produit chimique toxique pour les moustiques ont été commandées, et achetées avec l’argent public, aux fins d’être mises à la disposition des populations, qui en avaient besoin. C’est à partir d’ici que s’arrête la partie rationnelle et compréhensible de l’affaire. En effet, au lieu d’être disponibles dans les centres de santé indiqués, elles se sont retrouvées sur les marchés et pavés, en vente, à des prix, loin au-delà de la possibilité des familles.
La première question qu’il y a à se poser en cette circonstance, c’est celle de savoir, comment est-ce que, du matériel destiné à être mis à la disposition des populations, peut ainsi se retrouver, brutalement, dans le commerce, et sans que personne ne s’en inquiète…C’est que, nous l’avons tous compris, l’initiative des moustiquaires imprégnées, comme toutes les initiatives camerounaises, a été rattrapée par l’esprit général qui prévaut dans le pays : celui de la prévarication à tout va, sans plus aucun respect pour rien du tout. Le schéma est simple, établi, connu : chacun des responsables, à son niveau, grappille sa portion du gâteau, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien pour le destinataire final.
L’initiative des moustiquaires imprégnées, si elle réussissait, aurait été une unique tentative de prise en charge de la santé des populations camerounaises, par les autorités nationales. Son échec du fait de la corruption généralisée indique clairement que nous avons, depuis le temps, franchi les limites de l’acceptable. C K
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=2&id=1118963936

Offensive contre l’ulcère de Buruli : Le centre hospitalier d’Ayos sera modernisé afin de combattre efficacement cette maladie - Cameroon tribune - Cameroun - 16/06/2005
Les travaux devant permettre au centre hospitalier d’Ayos de se doter d’un cadre adéquat de lutte contre l’Ulcère de Buruli, débuteront dans les prochaines semaines. Une initiative qu’on doit à la coopération, désormais vieille de 60 ans, entre le gouvernement camerounais et la Suisse.
Le nouveau cap dirigé vers l’infection cutanée découverte au Buruli (Ouganda) en 1897, fait suite à une première campagne contre la lèpre, menée avec la contribution de l’Ong d’Aide aux lépreux Emmaüs-Suisse (Ales). Son directeur, René Staheli, en visite de travail au Cameroun, a été reçu le 8 juin dernier par le ministre camerounais de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono. Une rencontre qui a servi à réaffirmer les bases d’une collaboration renforcée, à travers le renouvellement d’un protocole d’accord de partenariat jusqu’ici établi. Les nouvelles clauses signées par les deux parties, font passer l’accord de siège de l’association de 2 à 3 ans, renouvelables.
Ales, installé au Cameroun depuis 1986, est au nombre des cinq structures opérationnelles qui concrétisent la coopération helvético-camerounaise dans le domaine de la santé. Et si jusqu’ici l’association avait surtout œuvré dans la lutte contre la léproserie, l’accession du Cameroun à un stade avancé d’élimination de la maladie, a amené Ales à recentrer ses priorités. Placé- après la tuberculose et la lèpre justement- au troisième rang des mycobactérioses les plus fréquemment rencontrées en zone tropicale, l’Ulcère de Buruli fait donc désormais l’objet du nouveau combat de la coopération Cameroun — Suisse. Le choix de la région d’Ayos pour abriter le centre nerveux de cette lutte, s’explique par le fait que le plus grand des trois foyers de la maladie recensé au Cameroun, se trouve précisément le long du fleuve Nyong, situé à Ayos. Le ministre de la Santé publique a donc demandé la réhabilitation la plus rapide de cet hôpital historique, pour en faire un centre de référence dans la lutte contre l’Ulcère de Buruli. Eric ELOUGA
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Journée mondiale du don de sang : Dr Albert Mabri Toikeusse (ministre de la Santé) : « Nous sommes loin d’atteindre l’autosuffisance » - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 15/06/2005
A l’instar des pays du monde entier, la Côte d’Ivoire a célébré hier mardi 14 juin 2005, la journée internationale du don de sang au palais de la culture de Treichville.
5000, 10 000, 14 000… les donneurs de sang de Côte d’Ivoire dans un élan de solidarité et dans une ambiance de fête ont effectué nombreux le déplacement le mardi 14 juin pour commémorer la journée mondiale du don de sang au palais de la Culture. A cette occasion, le ministre d’Etat, ministre de la Santé et de la Population, reprenant les félicitations du représentant résident de l’organisation mondiale (OMS) au Centre national de transfusion sanguine, n’a fait aucun mystère sur l’insuffisance du don de sang en Côte d’Ivoire.
Selon, le Dr Albert Mabri Toikeusse le sang collecté à ce jour par le CNTS est largement en dessous des attentes. « … Nous sommes encore très loin d’atteindre l’autosuffisance », révèle-t-il avant d’ajouter « Il va donc falloir ratisser large ».
C’est pourquoi, il invite l’ensemble des Ivoiriens, les donneurs de sang bénévoles et leurs associations à se mobiliser davantage pour barrer la route aux nombreux décès liés à la pénurie ou au déficit de sang.
Les Dr Kamoa Mathieu représentant résident de l’OMS et Monica Nolan de l’ambassade des Etats-Unis n’en disent pas mieux. Pour eux, reconnaissant les efforts de la Côte d’Ivoire en matière de don de sang, cette journée est l’occasion de rendre hommage aux donneurs et surtout de célébrer la solidarité entre les hommes et les peuples.
M. Behibro Kouakou, président de l’Union nationale des donneurs de sang (UNADSCI) qui a reçu un ordinateur des mains du président de l’association libanaise « Al Gadir », a invité les autorités à soutenir les donneurs dans leurs actions. Coulibaly Moussa
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Les besoins en sang dépassent l'offre. Donner son sang peut sauver une vie - L'express - Madagascar - 15/06/2005
L'offre ne suit plus la demande. Le besoin en sang des principaux hôpitaux de la capitale, dont l'Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (Hjra) est de 50 poches par jour, alors qu'en moyenne, seuls 40 donneurs par jour sont enregistrés.
C'est ce qu'avance le Dr Claude Rabemahery, chef de division sang du Centre national de transfusion sanguine, hier, au cours de la célébration de la Journée mondiale du don de sang, placée cette année sous le thème “Pour vous remercier d'avoir donner du sang”.
Il va sans dire que la quantité collectée est loin d'être suffisante. Néanmoins, les responsables du Centre de transfusion affirment qu'elle arrive à satisfaire les besoins, sauf en cas d'urgence quand le groupe sanguin est incompatible avec la personne nécessiteuse.
“Dans ce cadre, les hôpitaux font appel à des donneurs familiaux étant donné que la transfusion sanguine est d'une importance capitale dans bien des cas”, explique le docteur Jaonaharindimby Andrianavalona, chef du Centre national de transfusion sanguine.
Insuffisant
“Près de 19 000 poches de sang ont été collectées en 2004, soit 3 063 donneurs bénévoles et 15 821 donneurs familiaux”, poursuit le chef de centre. Le nombre des donneurs réguliers est encore insuffisant. Les familles sont les plus nombreuses à donner du sang pour sauver les leurs.
“Cette tendance mérite d'être inversée”, apprend-on. Le nombre des donneurs bénévoles doit être revu à la hausse car leur sang est plus sûr dans la mesure où ils font l'objet d'un suivi médical régulier.
Pour commencer, il s'agit d'augmenter de 20 % leur taux, actuellement de 16 %, et de réduire celui des donneurs familiaux, qui est de 84 %. Dans le long terme, l'objectif est d'inverser complètement la situation, c'est-à-dire porter le taux de donneurs bénévoles à 84 % contre 16 % pour les donneurs réguliers.
Ainsi, les responsables du centre et les autorités ont saisi l'occasion pour sensibiliser le public sur l'importance vitale du sang et la nécessité de recruter des donneurs. Le don de sang est ouvert à tout individu âgé de 18 à 60 ans, après un examen clinique.
La quantité prélevée dépend de la santé physique du donneur. Elle est de 350 ml pour une personne dont le poids varie de 50 à 55 kg, de 400 ml pour celle qui pèse entre 55 à 60 kg, et de 450 ml quand le poids est supérieur à 60 kg. Deux mois minimum doivent s'écouler entre deux prélèvements de sang et quatre prélèvements par an au maximum sont autorisés.
Plus de 80 millions d'unités de sang sont collectées chaque année à travers le monde, mais seules 39 % le sont dans les pays en développement qui abritent 82 % de la population mondiale.
Témoignage
Pour revenir à la célébration de la Journée mondiale du don de sang, elle a été consacrée au témoignage de personnes dont la vie a été sauvée par un don de sang. Parmi ces dernières figurent un petit garçon dénommé Johary Ranaivoson.
Agé de 12 ans, Johary est un élève de sixième au collège Saint-Joseph à Ivato. Souffrant d'une anémie depuis la naissance, il requiert une transfusion sanguine tous les mois, sans quoi il en pâtira. Deux poches de sang sont nécessaires à chaque transfusion tous les trente jours.
“Je remercie les donneurs qui m'ont sauvé la vie depuis la naissance et qui me permettent d'être toujours de ce monde”, confie-t-il.
Le don de sang volontaire non rémunéré, constitue la pierre angulaire de la disponibilité de sang sûr. Henintsoa Andriamiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=32974&r=4&d=2005-06-15

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