Actualités de la santé
en Afrique
Juin 2005

Au sommaire de cette semaine :

Bénin :
© Lutte contre l’usage de la chloroquine au Nigeria

Burkina Faso :
© Diagnostic, traitement et prise de décision sur les maladies prioritaires

Côte d'Ivoire :
© Carences en vitamines et sels minéraux : 31 % des enfants affectés
© Propagation de l'hépatite B : Le coût du traitement curatif s'élève à 3,804 millions de Fcfa

Madagascar :
© Santé de la reproduction - La planification familiale renforcée
© Santé pour tous - Soins gratuits aux personnes vulnérables
© Lutte contre les maladies transmissibles - Des centres et stations de transfusion sanguine érigés bientôt
© Les médicaments de plus en plus inaccessibles

Sénégal :
© Le Sida a fait plus de 5 millions d’orphelins : L’Afrique subsaharienne paye le lourd tribut
© ENTRETIEN AVEC… Dr Suzanne Diku, gynécologue vivant en Italie : Les césariennes plus fréquentes chez les clandestines
© Choléra dans la région de Diourbel : Des chiffres en forte régression et une situation sous contrôle
© Thies : L’hôpital régional se dote d’un scanner
© Appareillage orthopédique : La formation des professionnels pour des soins de qualité

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Santé Tropicale



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Santé de la reproduction - La planification familiale renforcée - L'express - Madagascar - 29/06/2005
Miser sur la planification familiale pour réduire les mortalités infantile et maternelle.
Ambitieuse, la nouvelle stratégie de planification familiale l'est. Elle consiste à augmenter la prévalence contraceptive de 18 à 28 % d'ici 2009. L'objectif étant de réduire le taux de mortalité maternelle liée à la naissance et le taux de mortalité infantile, respectivement de 498 pour 100 000 naissances vivantes et de 159 pour 1 000 naissances vivantes.
C'est ce qui a été annoncé, hier, au cours de l’ouverture de la réunion de suivi trimestriel des activités de santé de la reproduction, qui se tient à l'espace Tsiky Ivandry jusqu'au 1er juillet.
Cette nouvelle stratégie comporte trois volets : accroître la demande en planification familiale (PF), améliorer l'offre de services, créer un environnement favorable à la PF aussi bien sur le plan social que politique. Dans ce cadre, l'accent est mis sur l'augmentation du taux de couverture contraceptive, sans oublier la lutte contre le sida.
“ Nous entendons élargir la gamme de méthodes contraceptives pour qu'il y ait une meilleure disponibilité des produits correspondant au choix des utilisateurs d'une part, et développer des alternatifs de prestations de services de planification familiale pour une meilleure couverture des demandes ”, souligne Dr Perline Rahantanirina, directeur de la santé de la famille au ministère de la Santé et du planning familial.
La réunion sur la santé de la reproduction consiste à faire le suivi des activités de santé de la reproduction, à apprécier l'état d'avancement des activités dans ce domaine, à déterminer les perspectives pour le troisième trimestre 2005, à actualiser les outils de suivi utilisés, à rappeler les instructions et les directives de mise en œuvre des interventions. Elle voit la participation du ministère de la Santé et du planning familial, du Fnuap et du Saf Fjkm.
“ Ce sera une occasion pour tous les intervenants de renforcer la décentralisation, de partager des informations. L'objectif étant de parvenir à la gestion efficace des activités en santé de la reproduction afin de réduire la mortalité maternelle et infantile et de renforcer la lutte contre le sida ”, explique Dr Perline Rahantanirina.
Au programme figurent la présentation des travaux de groupe pour la définition des activités à réaliser durant le troisième trimestre et le plan de travail pour y arriver. A cela s'ajoute la démonstration des outils de suivi et de supervision de la santé de la reproduction. Henintsoa Andriamiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=33405&r=13&d=2005-06-29

Le Sida a fait plus de 5 millions d’orphelins : L’Afrique subsaharienne paye le lourd tribut - Le quotidien - Sénégal - 28/06/2005
La santé de la reproduction ne se limite pas seulement à la santé de la mère et de l’enfant, ni à réaliser des objectifs démographiques. Ce concept spécifique englobe tous les besoins en service de santé des différentes composantes de la population. Il n’en reste pas moins que les adolescents et les jeunes, qui représentent 57 % de la population sénégalaise, constituent les franges les plus exposées aux problèmes de pauvreté, d’insertion sociale, d’éducation et surtout de santé. Lire la suite

ENTRETIEN AVEC… Dr Suzanne Diku, gynécologue vivant en Italie : Les césariennes plus fréquentes chez les clandestines - Le quotidien - Sénégal - 28/06/2005
Vous dirigez un service de Santé à Rome pour les femmes immigrées, comment en êtes-vous venus à la création de cette structure ?
Il y a le fait que pour que les femmes immigrées puissent accéder au service public, il faut avoir une assurance-maladie et pour l’avoir, il faut détenir un permis de séjour. Du coup, il y a eu toute une catégorie d’immigrées qu’on appelle les «irrégulières» qui ne pouvaient pas accéder au service public, et le privé social. L’Ong Caritas et des associations laïques ont alors mis sur pied des structures pour répondre aux besoins les plus urgents de la population immigrée «irrégulière» : les problèmes de maternité et puis l’assistance aux mineurs... Lire la suite

Lutte contre l’usage de la chloroquine au Nigeria - Fraternité - Bénin - 27/06/2005
Et si la Direction des pharmacies du Bénin se penchait sur la question !
Au cours d’une conférence-débat organisée par l’Ong Junior achievement et tenue dans la salle de conférence de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin, l’Ambassadeur de la République fédérale du Nigeria, son Excellence Ezekiel Oladeji annonçait dans son message pour vanter les mérites de son pays, que la Chloroquine et tous les médicaments contenant de la Chloroquine ne sont plus d’usage au Nigeria ou du moins, sont en train d’être interdit de la vente. Mais aujourd’hui, force est de constater que rien n’est fait dans ce sens dans notre pays, le Bénin. Son Excellence Ezekiel Oladeji est allé même jusqu’à dire qu’on n’en trouvera même plus sur le marché nigérian d’ici la fin de l’année 2005 ; tout simplement parce que ce médicament ne répond plus aux normes de la santé. Il n’est plus d’aucun doute pour personne que le Nigeria constitue une source d’approvisionnement en médicaments illicites pour la plupart des trafiquants en la matière au Bénin. Egalement, il n’est plus un secret pour personne que beaucoup de Béninois préfèrent consommer ces médicaments illicites vendus un peu partout sur les marchés locaux. Alors, il devient urgent que quelque chose soit faite pour clarifier la situation. Attendre pour que les trafiquants des médicaments de qualité douteuse continuent de submerger notre pays avec ces déchets, ressemblerait à donner la mort à ses propres enfants. Le peuple attend des démarches des autorités, et particulièrement de la Direction des pharmacies du Bénin. Karim Oscar ANONRIN
Lire l'article original : http://ludovic.tairou.free.fr/frater_v_2.0/article.php3?id_article=1458

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Santé pour tous - Soins gratuits aux personnes vulnérables - L'express - Madagascar - 27/06/2005
Chose promise, chose due. La gratuité des soins pour les plus démunis, qui constituent 80 % des Malgaches, est désormais effective.
L'inauguration du bloc opératoire du centre hospitalier de district niveau II (CHD II) de Manjakandriana, samedi, fut l'occasion pour le président Marc Ravalomanana de l'annoncer officiellement. Lire la suite

Choléra dans la région de Diourbel : Des chiffres en forte régression et une situation sous contrôle - Le Soleil - Sénégal - 27/06/2005
Le choléra n’est pas encore parti de la région de Diourbel, mais il est pour le moment sous le contrôle des autorités sanitaires qui suivent quotidiennement son évolution. Notre équipe de reportage y est descendue vendredi dernier pour voir sur place la situation avec les autorités sanitaires locales. Lire la suite

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Thies : L’hôpital régional se dote d’un scanner - Le Soleil - Sénégal - 26/06/2005
Le Centre Hospitalier Régional (CHR) El Hadj Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès a fait une acquisition importante à travers un scanneur actuellement en service, d’un coût de 300 millions F.CFA.
Ce nouvel équipement a été présenté, mercredi dernier, au conseil d’administration de cette formation hospitalière. C’était en marge de la cérémonie de réception d’un don de matériel médico-chirurgical offert par la région de Toscane (Italie) à celle de Thiès.
Pour le Président du Conseil d’Administration (PCA) du CHR El Hadj Amadou Sakhir Ndiéguène, M. Serigne Babacar Diop, par ailleurs président du Conseil régional de Thiès : « le scanneur est une bonne acquisition dans la mesure où il participe au relèvement du plateau technique et constitue le franchissement d’un important pas dans la prise en charge des malades ».
Selon Serigne Babacar Diop : « le scanner est aujourd’hui une nécessité pour le bon fonctionnement de la structure hospitalière ».
C’est aussi la conviction de M. Victor Sagna, directeur du CHR El Hadj Amadou Ndiéguène, qui s’est empressé de souligner que : « les énormes charges financières nécessaires à l’acquisition du scanneur, tout comme les importantes sommes d’argent indispensables pour les besoins de la maintenance, ne permettront pas de faire du social au niveau de cette unité de traitement médical. En tout cas, le CHR de Thiès est parti pour avoir une dimension nationale ».
À en croire M. Victor Sagna, avec la mise en service prochaine du service de réanimation, presque toutes les opérations médicales pourront se faire dans la formation hospitalière la Cité du Rail.
S’agissant de la cérémonie de remise du don de matériel médico-chirurgical, M. Serigne Babacar Diop en a profité pour magnifier la coopération entre l’Italie et le Sénégal et appeler au renforcement de l’axe Toscane-Thiès. Le matériel offert comprend, entre autres, des lits à roulettes, des microperfuseurs, des seringues pour diabétiques, pour une valeur globale de 10 millions de F.CFA. CHEIKH ALIOU AMATH
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=299

Carences en vitamines et sels minéraux : 31 % des enfants affectés - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 25/06/2005
La Côte d’Ivoire a lancé, hier vendredi 24 juin, le projet national de fortification des aliments pour lutter contre les carences en vitamines et sels minéraux.
La carence en « vitamine A » affecte 31 % des enfants de moins de cinq ans du milieu rural pauvre et des zones périurbaines défavorisées de la Côte d’Ivoire. Si des actions appropriées ne sont pas menées pour le contrôle de la carence en vitamine A, ce sont plus de 50 000 enfants de moins de cinq ans qui mouront d’ici 2006. Soit 18 % de la mortalité dans cette tranche. C’est ce qui a justifié, hier, vendredi 24 juin, la signature d’une convention à Abidjan.
Entre l’Alliance nationale pour la fortification des aliments (ANF), l’Alliance globale pour l’amélioration de la nutrition (GAIN) et le ministère d’Etat, ministère de la Santé et de la population. Le représentant de GAIN, Françoise Chome, a indiqué que ce partenariat a pour objet de procurer en deux ans de l’huile végétale enrichie en vitamine A ; et en trois ans de la farine de blé enrichie en fer et en acide folique. « 80 % des consommateurs de Côte d’Ivoire, particulièrement, les populations pauvres, défavorisées et à risque, dans toutes les régions du pays, auront accès à ces aliments enrichis », a rassuré Madame Chome. Ce projet est, en grande partie, financé par (GAIN), à hauteur de 1,5 milliard de francs CFA. Auxquelles vont s’ajouter les contributions du secteur privé et du gouvernement ivoirien. Les fonds dégagés par GAIN, selon Françoise Chome, serviront à financer l’achat des pré-mélanges de vitamines et de minéraux durant la première année du projet. Et à couvrir, en partie, les charges de l’assistance technique auprès des trois fabricants d’huile dans le pays et des deux usines de l’unique producteur de farine. S’y ajoutent le renforcement des systèmes publics de contrôle de qualité des aliments, et l’appui à la campagne de sensibilisation pour amener les populations à consommer les produits alimentaires enrichis.
Le Directeur régional pour l’Afrique de HELEN KELLER International (HKI), SHAWN K. BAKER, exécuteur dudit projet, a exprimé sa reconnaissance à l’endroit des partenaires du système sanitaire. Il a signifié que l’engagement des différents partenaires, permettra de sauver la vie des milliers de personnes vulnérables. «(…) Nous ne devons pas décevoir les populations démunies, nous devons leur assurer le bien-être », a lancé M. BAKER. Quant au représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) en Côte d’Ivoire, représentant les agences de l’ONU, Youssouf Oomar, il a relevé que les carences en minéraux et vitamines sont une «urgence silencieuse», à laquelle tous les pays du tiers-monde sont confrontés. Pour lui, les moyens de lutte contre ces insuffisances sont connus. Il s’agit entre autres de la « supplémentation » au moyen de capsules ou de comprimés, des populations les plus à risque et de la fortification ou l’enrichissement des aliments de consommation courante. La promotion de la consommation d’aliments riches en vitamines et minéraux n’est pas négligée. Le ministre d’Etat, ministre de la Santé et de la Population, Docteur Albert Mabri Toikeusse, a exprimé sa gratitude à l’endroit de ses partenaires. Il a fait remarquer que les carences en vitamines et minéraux constituent un problème de santé publique en Côte d’Ivoire. «…Nous devons réaliser le succès et pérenniser les actions dans lesquelles les partenaires se sont engagés dans les trois prochaines années», a-t-il affirmé. Avant d’ajouter qu’il s’engagera toujours dans la recherche de solutions aux problèmes de carence en vitamines. Soulignons que la Côte d’Ivoire est le 6e pays à procéder au lancement du projet financé par GAIN, pour la promotion du programme national de fortification. Anzoumana Cissé
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=17994

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Lutte contre les maladies transmissibles - Des centres et stations de transfusion sanguine érigés bientôt - L'express - Madagascar - 24/06/2005
Il faut sécuriser les transfusions et les dons de sang.
Bonne nouvelle pour la santé publique. Un centre national et six centres provinciaux de transfusion sanguine seront construits pour lutter contre les maladies transmissibles, telles que le Vih/sida, la tuberculose, la syphilis, l'hépatite et la malaria. La mise en place de ces infrastructures se fera avec le Fonds de l'Opep pour le développement international relatif au Projet d'appui à la lutte contre les maladies transmissibles (VIH/sida, Tuberculose). Ayant déjà obtenu l'approbation de l'Assemblée nationale, le projet de loi autorisant la ratification de l'accord de crédit, conclu le 12 janvier 2005 entre la République de Madagascar et cette institution financière internationale, a été voté par la majorité des sénateurs, hier. Cet accord prévoit également l'implantation de stations de transfusion sanguine dans 32 districts, la réhabilitation de 20 centres de santé et la construction de six autres.
Toujours dans le cadre de la santé publique, les sénateurs ont approuvé à l'unanimité le projet de loi autorisant la ratification de la convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POPs). Cette convention couvre 12 substances, dont neuf sont des pesticides, le plus connu étant le DDT. Sa ratification démontre la disposition du gouvernement à respecter ses engagements dans la préservation de l'environnement. Exposant devant les sénateurs l'importance de cette convention, le ministre de l'Environnement, des eaux et forêts, Charles Sylvain Rabotoarison, affirme que “depuis 1990, plusieurs chercheurs ont montré que le niveau de concentration des POPs dans l'environnement ne cesse d'augmenter et une action internationale est nécessaire pour le réduire”. Ce projet de loi a également été entériné à l'unanimité à l'Assemblée nationale.
La session plénière de la Chambre basse d'hier a également examiné le projet de loi autorisant la ratification de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants. Ce texte a été adopté par le sénat avec une abstention. Basée sur la Déclaration universelle des Droits de l'homme et composée de 33 articles, cette convention préconise l'interdiction d'infliger intentionnellement des traitements cruels sous toutes ses formes et quels qu'en soient les motifs. Elle définit la torture comme “tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins d'obtenir d'elle ou d'une tierce personne des renseignements ou des aveux...”. Teholy Martin
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=33266&r=13&d=2005-06-24

Les médicaments de plus en plus inaccessibles - L'express - Madagascar - 24/06/2005
La saison hivernale favorise les affections diverses.
La santé est une richesse. Cet adage prend tout son sens en cette période hivernale, où la santé, déjà mise à rude épreuve, requiert des espèces de plus en plus sonnantes et trébuchantes. Les médicaments qui traitent la grippe, l'asthme, le rhumatisme, l'estomac, etc, sont très demandés auprès des pharmacies. Mais ces derniers temps, les prix affichés sur les produits importés ne cessent pas d'augmenter. Pour les deux derniers mois, une hausse des prix de 5 à 10% est remarquée chez les pharmaciens. C'est sans doute pourquoi les Malgaches n'arrivent plus à se soigner correctement.
Les prix des produits locaux sont plutôt stables, car ils ne subissent pas trop les fluctuations de la monnaie.
“Je viens d'acheter du paracétamol pour mon fils qui a la grippe, raconte une dame qui sort d'une pharmacie. Du paracétamol puisque son prix est plus abordable que les autres marques”.
“Les prix des médicaments importés suivent le cours de la monnaie”, invoque un responsable commercial d'un grossiste en médicaments. “Depuis deux mois, aucune hausse des prix n'a été enregistrée. Au contraire, nos prix baissent”, ajoute-t-il.
Malgré cette déclaration, on ne remarque pourtant pas la baisse des prix au niveau des pharmacies. “Nous suivons les tarifs des grossistes, appliquant seulement la marge légale de 35%”, explique Besoa Aristide, vendeur à la Pharmacie de la Croix-du-Sud à Analakely. “La baisse des prix actuelle auprès des grossistes n'influe pas directement sur nos prix. En fait, nos tarifs dépendent de nos stocks, c'est-à-dire des prix auxquels on les a achetés”.
La distinction entre les produits génériques et les produits spécialisés est essentielle du fait que les premiers sont moins chers, étant la simple reproduction de produits spécialisés.
Il faut préciser qu'à part les lourdes dépenses dans l'importation des médicaments, la taxe pèse également beaucoup sur l'opération de vente.
Entre se soigner et dépérir, la marge des patients est bien mince. Quid des plantes médicinales. Olivia Velonjanahary
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=33268&r=13&d=2005-06-24

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Diagnostic, traitement et prise de décision sur les maladies prioritaires - Sidwaya - Burkina Faso - 24/06/2005
Il s’est tenu à Banfora du lundi 6 au vendredi 10 juin 2005, un atelier de formation sur le thème : «Cours de diagnostic, traitement et prise de décision sur les maladies prioritaires du 1er échelon» à l’intention des infirmiers-chefs de postes des 41 formations sanitaires du district de Banfora. Organisée par le projet An Ka Hereso (UNIEDEA-Mouvement laïc Amérique latine MLAZ), cette formation avait pour objet, l’amélioration de la qualité des soins au niveau des CSPS
Permettre aux participants d’attribuer correctement une valeur (un pouvoir) aux arguments cliniques pour une maladie donnée, de prendre une décision sur la base des arguments dont on dispose (traiter ou rejeter l’hypothèse rechercher d’autres arguments ? ) et enfin, leur permettre d’évaluer les principaux symptômes et signes cliniques chez l’enfant et le nourrisson et prendre des décisions appropriées. Voilà succinctement entre autres les objectifs que se sont fixés en venant dans la capitale de la Cité du Paysan Noir, le Professeur Jef Van Den Ende, chef de département des sciences cliniques, Institut de médecine tropicale «Prince Léopold» Anvers (Belgique) et le docteur Bisofi Zeno, chef de clinique, Centre pour les maladies tropicales, hôpital «S. Cuore», Negrar, Vèrome (Italie ).Cinq jours durant, la quarantaine d’infirmiers et chefs de poste venus de Norkama, Noumoutiédougou, Mangodara, Ouo, Sramandougou ... etc, avec l’appui et l’assistance des formateurs à travers une méthode interactive ( peu de rôle, travaux de groupe, discussion en plénière) se sont appropriés le Guide de diagnostic et de traitement (GDT) des affections prioritaires pour le premier échelon. En somme, ce cadre d’échange a permis aux participants d’acquérir des compétences qui vont leur permettre d’améliorer la prise en charge des populations de leurs aires sanitaires. Au cours de la cérémonie qui a sanctionné la fin des travaux du présent atelier, la directrice régionale de la Santé des Cascades, Yemdam Bengagné a remercié sincèrement le projet An ka Hereso (UNIDEA-MLAL), initiateur de cette formation et tous les formateurs, mais particulièrement le professeur Jef et le docteur Zeno qui ont bravé la distance pour venir assuré cette formation. Aussi Yenmdame Bengagné a rassuré les partenaires que le district sanitaire et la région avec l’appui des acteurs terrain du Mouvement Laïc Amérique latine (MLAL) suivront la mise en œuvre des connaissances acquises au cours de cette formation. Mamadou YERE - AIB/Banfora
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2005_24_06/sidwaya.htm

Propagation de l'hépatite B : Le coût du traitement curatif s'élève à 3,804 millions de Fcfa - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 23/06/2005
L'hépatite B est une maladie due à un virus. 9 % de la population ivoirienne est infectée.
L'hépatite virale (VHB) est une maladie de santé publique en Côte d'Ivoire. 9 % de la population ivoirienne est infectée par cette maladie. Le traitement curatif, selon le professeur Marie- Jeanne Lohoues Kacou spécialiste en gastro-entérologie au CHU de Cocody, est très onéreux. Le coût s'élève à 3, 804 millions Fcfa pour les six mois de traitement avec de l'Interféron Pegylé. Et 7.600 millions Fcfa pour les douze mois de traitement. "Non seulement le traitement est cher. Mais vous n'avez la guérison garantie seulement qu'environ 40 % dans le meilleur des cas", a déploré le Professeur Lohoues, le mercredi dernier. Lors d'une séance de formation avec les journalistes, à "Aventis Pasteur" (Abidjan). Elle a ajouté que les médicaments ont beaucoup d'effets secondaires sur le patient. La spécialiste a fait remarquer que le virus de l'hépatite B tue plus, que le VIH. "L'alcool et l'eau de javel tuent rapidement le virus du SIDA, mais ne tuent pas le virus de l'hépatite", a-t-elle précisé. Le réservoir de l'hépatite virale "B" est l'homme. L'organe infecté est le foie. La maladie détruit des cellules du foie, entraînant ainsi une cirrhose, qui va provoquer à la longue un cancer de foie. L'hépatite B est la première cause des maladies du foie, a affirmé Dr. Lohoues. Cette maladie se transmet par voie parentérale (sang) et sexuelle (sécrétions sexuelles). S'y ajoute la transmission verticale de la mère à l'enfant ou par l'allaitement.
Forme aiguë commune de l'hépatite B
Le patient atteint de l'hépatite B fait un pseudo palustre ou pseudo grippal. Il contracte une fièvre terrible. Et souvent des céphalées et l'asthénie. L'incubation dure entre quatre et six semaines. Un patient, qui souffre de cette forme d'hépatite B, a 80 % de chance d'être guérit. Par contre l'hépatite aïguë grave est très dangereuse. Elle entraîne la mort rapide du patient si le foie n'est pas "greffé".
Traitement préventif
"Le traitement préventif doit être privilégié", a préconisé le Docteur Elia Aka Gilbernair de Aventis Pasteur. Il a indiqué que la vaccination est le moyen le plus efficace pour lutter contre l'hépatite B. Selon lui, la vaccination permet de prévenir la maladie sous sa forme aiguë. Donc de prévenir l'hépatite chronique. Elle réduit également la transmission du virus de l'hépatite (VHB). Le schéma de la vaccination hépatite B classique comprend trois doses (trois injections) : deux injections doivent être faites dans un intervalle d'un mois. Et le troisième intervient six mois après. En ce qui concerne le second schéma, il est constitué de quatre doses. Ce schéma est pratiqué lorsqu'une immunité doit être rapidement acquise (trois doses d'intervalle de trois mois. Et la dernière dose intervient dans le 12e mois). Soulignons que l'Afrique subsaharienne est une zone de forte endémicité. Anzoumana Cissé
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=17924

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Appareillage orthopédique : La formation des professionnels pour des soins de qualité - Le Soleil - Sénégal - 22/06/2005
Améliorer la qualité de la prise en charge des personnes handicapées. Tel est l’objectif poursuivi par les acteurs impliqués dans ce secteur à travers l’organisation d’une rencontre regroupant différents partenaires en provenance d’Afrique et d’ailleurs. Ainsi, ces défenseurs des droits fondamentaux des personnes handicapées en conclave à Saly vont-ils plancher pendant une semaine (20-25 juin 2005) sur le thème : « Formation continue des équipes de consultation orthopédique sur les outils de gestion dans le cadre d’une meilleure pérennité et d’une équité des soins ».
La formation continue des professionnels de l’appareillage orthopédique se justifie par le fait qu’elle constitue un problème en Afrique. D’autant qu’elle ne figure nullement dans les priorités des gouvernements africains. Du manque de mise à niveau des connaissances reçues, à l’insuffisance des techniciens formés, les difficultés sont partout les mêmes dans les centres d’appareillage et de rééducation fonctionnelle en Afrique de l’Ouest et du Centre.
C’est pour combler les lacunes dues au fait que les Etats ne parviennent pas à assurer des formations continues adéquates aux professionnels de la réadaptation que des associations se sont investies. Parmi celles-ci, figurent Handicap-International et l’Institut suédois du handicap en collaboration avec la Fédération Africaine des Techniciens Orthoprothésistes (FATO) qui ont entrepris une série de formations pour les professionnels du handicap en Afrique de l’Ouest.
La session qui se tient depuis lundi au Sénégal boucle ainsi une trilogie après les séminaires de formation qui ont eu lieu au Niger en 2002 et au Togo en 2004.
Responsabilisation des professionnels
Au Sénégal, il est beaucoup plus question de responsabilisation des acteurs pour une prise en charge de qualité des personnes handicapées. Cette formation continue basée sur le concept d’équipe de consultation réunissant à la fois médecin rééducateur et/ou chirurgien, technicien orthoprothésiste, kinésithérapeute et gestionnaire est l’occasion d’informer et de sensibiliser les autorités gouvernementales et le public sur les métiers de la réadaptation fonctionnelle.
Pour Masse Niang, président de la FATO, « l’orthoprothésiste doit être responsabilisé, impliqué et donc plus dynamique ». Cela dans un contexte africain où les professionnels de l’orthopédie souffrent d’un manque de reconnaissance et sont peu valorisés. Poursuivant, le président de la FATO indique que travailler sur la formation continue est nécessaire. Sinon on peut arriver, un jour ou l’autre, à la disparition du métier de professionnel de l’appareillage orthopédique. Pour une meilleure implication des professionnels, Masse Niang pense qu’il importe dorénavant de renverser la tendance en les formant sur place, mais avec l’appui des experts occidentaux.
Dans le même sillage, déclare Abdou Dieng, qui a représenté le ministre de la Santé et de la Prévention médicale à la cérémonie d’ouverture de ce séminaire : « la formation continue est une opportunité pour la recherche et la promotion de nouvelles technologies adaptées aux réalités africaines ». Selon lui : « œuvrer pour la réadaptation fonctionnelle des personnes handicapées, c’est participer au développement de l’humanité. Occupant un pourcentage de 10 % de la population mondiale, il est évident que les personnes handicapées occupent une place de choix dans le développement économique des pays ».
Au Sénégal, malgré les nombreux efforts consentis dans la couverture effective du pays en orthopédistes, il reste encore des pas à franchir. Et c’est conscient de cette situation qu’Abdou Dieng, affirme : « le gouvernement du Sénégal se servira de vos conclusions pour bien réussir sa politique de réadaptation fonctionnelle. Mieux, les résultats de vos travaux seront sans nul doute de nouveaux acquis pour l’amélioration et la pertinence des activités de nos structures dont leur objectif est de promouvoir les personnes handicapées ». MAÏMOUNA GUEYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=169

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