Contactez_nous La_santé_tropicale_sur_internet L'actualité de la santé tropicale Juillet 2002
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Ensemble contre le Sida : Le MATD élabore son plan d'action - sidwaya - Burkina Faso - 04/07/02
Des secrétaires généraux des provinces et des agents de l'administration et du SP-CNLS-IST sont réunis à Nomgana du 24 au 28 juin 2002. Ils auront à restituer le rapport d'analyse de la situation et de la réponse au VIH-Sida-IST en vue d'élaborer le plan d'action de lutte contre le Sida du ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD). Avec 7,17% de séroprévalence le Burkina Faso est le 2e pays de l'Afrique de l'Ouest le plus touché par le Sida. De six cas notifiés de Sida en 1986, l'on est passé à 174 144 au 1er semestre de l'année 2001. Ce chiffre est en-dessous de la réalité du fait de la sous-notification. Toute chose qui a amené le gouvernement burkinabè à s'engager dans un processus de planification stratégique impliquant les acteurs de tous les secteurs d'activités. La présente session s'inscrit en droite ligne dans la politique d'implication de tous les secteurs d'activités à la lutte contre le Sida au Burkina Faso. Le rapport d'analyse de la situation et de la réponse aux VIH-Sida-IST est le résultat d'enquêtes menées par un conseil au niveau de l'administration centrale de MATD (directeurs, agents), ainsi que les élèves-fonctionnaires de l'Ecole nationale d'administration et de magistrature. "Ce rapport qui a déjà fait l'objet d'amendement de la part du comité ministériel, est soumis aujourd'hui à l'examen des participants pour être adopté en vue de l'élaboration de notre plan d'action", a souligné le directeur des Ressources humaines du MATD, M. Jean Tapsoba. Indiquant le rôle que doivent jouer les agents du MATD dans la lutte contre le Sida, le ministre Moumouni Fabré dira : "l'importance de votre mission de conception et d'élaboration d'une lutte efficace contre le virus au sein de notre département n'est pas à démontrer. Nul doute que le choix de votre personne est loin d'être le fait du hasard". En effet, en tant que premiers responsables managériaux des activités administratives et gestionnaires des ressources de leur localité, ils sont les mieux placés pour jeter les bases de l'analyse de la situation et la réponse au VIH-Sida-IST et pour élaborer le plan d'action global de lutte du MATD. C'est pourquoi le ministre Fabré a exhorté les participants à s'investir pleinement aux travaux pour répondre au slogan "Ensemble contre le Sida". Du reste, le secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST, M. Joseph André Tiendrébéogo soulignera que "votre département est l'un des ministères les plus représentatifs du point de vue répartition géographique à travers le territoire national". Ce qui signifie pour vous, une vaste couverture quant à la diffusion des messages et des directives relatifs à la lutte contre le Sida dans notre pays. Il les a, par conséquent, invités à s'engager à lever les obstacles à la lutte en définissant des actions originales et adaptées à la particularité de leur département. Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid04_07_02/société_3.htm
Une mission d’investigation sur la fièvre hémorragique Ebola à Mbomo (région de la Cuvette ouest) - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 04/07/02
Une équipe mixte OMS-gouvernement du Congo vient de rentrer de Mbomo, dans la Cuvette ouest, où elle a réalisé une investigation sur l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola. Cette mission s’était assignée comme objectifs de confirmer l’existence de la flambée épidémique et le diagnostic Ebola, d’identifier les cas et les sujets, ainsi que la source probable de l’infection et de renforcer les mesures préventives. Selon le rapport dressé par cette équipe, le pangolin et le chimpanzé sont à l’origine du virus Ebola. Le foyer de l’épidémie est la localité d’Olloba, un village situé à quelques kilomètres du chef-lieu de district de Mbomo, tous les malades ayant été contaminés à partir de ce village. S’agissant de la situation épidémiologique, la mission a notifié qu’il y a à ce jour 6 malades, 5 décès, 3 cas suspects et 84 cas recensés. Pour la prise en charge des personnes atteintes du virus, un bâtiment du centre de santé intégré de Mbomo a été rendu disponible. Le matériel de protection fourni par l’OMS est disponible en quantité suffisante. La mise en évidence du virus n’a pu être faite par la mission faute de volontaires pour accepter des prélèvements de sang. Signalons que la nouvelle épidémie de fièvre Ebola a été découverte le 17 mai dernier.
Lire l'article original : www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=1123
Sida : Seuls 4 % des Africains malades ont accès aux médicaments - Le soleil - Sénégal - 03/07/02
C’est lundi prochain que débuteront les travaux de la 14ème Conférence internationale contre le SIDA à Barcelone, (Espagne). Dans la lutte contre le SIDA, l’écart se creuse entre pays riches et pays pauvres du Sud, notamment en ce qui concerne l’accès aux médicaments. Seulement quatre pour cent (4 %) des personnes atteintes dans le monde en développement ont accès à un traitement antirétroviral contre la moitié des personnes touchées en Amérique du Nord. Comme lors des treize précédentes éditions, des milliers de participants provenant quasiment de tous les pays de la planète se retrouveront à Barcelone pour assister, une fois de plus, à des échanges scientifiques feutrés dans d’innombrables salles de conférences ou d’expositions de milliers de posters, fruits de recherches de plus en plus nombreuses et compliquées. Ils y représenteront divers intérêts socio-économiques, financiers, professionnels, raciaux, nationaux et continentaux, entre autres. Une fois de plus, on s’y retrouvera difficilement dans ce show médiatico-scientifique. On peut même se demander, avant qu’il ne débute, qui y parlera au nom des malades anonymes et pauvres des zones rurales et des banlieues défavorisées de Lagos, Johannesburg, Soweto, Nairobi, Rio de Janeiro, Bangkok, Ho-Chi-Minh Ville, Sao Paulo, Paris, New York, Santiago du Chili, Ouagadougou, Abidjan, etc. Il est vrai aussi, comme pour les précédentes éditions, qu’il y aura sûrement des manifestations bruyantes, voire des échanges vifs au cours desquels des activistes “purs et durs” d’ONG comme “ActUp” crieront encore les mêmes slogans comme : “Silence = mort”. Comme à Florence, Montréal, Durban et dans d’autres capitales qui ont déjà abrité cette “méga-messe” médicale et surtout pharmaceutique, ils s’en prendront aux firmes et aux Etats riches qui ne voient pas - ou feignent de ne pas deviner - que la situation de la pandémie risque de déraper et s’approcher de plus en plus du point “de non-retour”. Des pays risquent de passer tout leur temps à enterrer à des victimes du SIDA. D’ailleurs, c’est le cas déjà dans certaines capitales africaines où l’on cherche actuellement à aménager de nouveaux cimetières. L’année dernière, 3 millions de personnes sont mortes du SIDA dont 2,2 % en Afrique, selon le rapport de l’ONUSIDA présenté, hier, par le Dr Peter Piot, directeur exécutif de cette institution à la session 2002 du Conseil économique et social des Nations Unies. C’est un record face au paludisme et à la tuberculose. Depuis sa découverte, en 1981, le SIDA a tué 20 millions d’individus dans le monde. L’ONUSIDA insiste sur la gravité de la situation. Selon cet organisme international chargé de coordonner la lutte contre la pandémie dans le monde : “le sida menace toute une génération en Afrique et déstabilise tout le continent. En Afrique sub-saharienne, 28,5 millions de personnes sont infectées par le VIH ou affectées par la maladie du SIDA, soit 70 % des cas dans le monde. Neuf pour cent des adultes de 15 à 49 ans y sont touchés, selon le rapport de l'Onusida, contre 8,6 %, il y a deux ans. Au Zimbabwe, un tiers des adultes est infecté contre un quart en 1999. Au Bostwana, pays qui connaît les taux d'infection à VIH les plus élevés au monde, 39 % des adultes vivent aujourd'hui avec le virus contre 36 %, il y a deux ans. A cause du SIDA, l'espérance de vie y est descendue en dessous de 40 ans pour la première fois depuis 1950. La maladie progresse également et rapidement en Extrême-Orient et en Europe de l'Est où le nombre de personnes infectées a doublé en deux ans pour atteindre un million dans chacune de ces régions”. “La dévastation sans précédent, provoquée par l'épidémie de VIH/SIDA au cours des vingt dernières années, va se multiplier plusieurs fois dans les décennies à venir, si le combat contre cette maladie n'est pas considérablement intensifié", a déclaré le Dr Piot en présentant hier le rapport. Le fonds mondial pour la santé, destiné à la lutte contre le SIDA, le paludisme et la tuberculose, tarde à se mettre en place. 7 à 10 milliards de dollars sont nécessaires pour renforcer la prévention de l’infection et la prise en charge des patients dans les pays pauvres durant ces cinq prochaines années. Seulement quatre pour cent des personnes atteintes dans le monde en développement ont accès à un traitement antirétroviral contre la moitié des personnes touchées en Amérique du Nord. Dans les pays riches, où 500.000 personnes ont reçu des médicaments antirétroviraux (ARV), 25.000 personnes sont mortes du sida l'année dernière. En Afrique, où seulement 30.000 malades ont bénéficié du traitement, 2,2 millions de personnes sont mortes. A Genève, le slogan qui avait été retenu était : “réduire l’écart entre les pays pauvres et riches” (bridging the gap). L’écart est toujours là… FARA DIAW
Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=15402&index__edition=9624
Centre hospitalier régional de Ouahigouya : Les ambitions de Koroutoumou Ouattara - sidwaya - Burkina Faso - 03/07/02
Mme Koroutoumou Ouattara, ancienne directrice générale de l'hôpital de l'amitié de Koudougou, a été nommée à la tête du Centre hospitalier régional de Ouahigouya en novembre 2001. C'est à un moment où la direction générale et les structures syndicales ne parlaient plus le même langage. Le centre hospitalier était dans une sorte de léthargie. Le boycott des activités, le refus d'engranger des recettes ... étaient devenus le menu quotidien. Aujourd'hui, la situation s'est apaisée, les services techniques ont repris du service. La nouvelle directrice générale explique comment le dialogue a été réinstauré. Elle aborde aussi des contraintes et ses ambitions qui sont entre autres, la délocalisation du Centre hospitalier de Ouahigouya. Lire
Ulcère de buruli : Un centre international de prise en charge prévu à Bingerville - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 03/07/02
30 ha de terrain dans le jardin botanique de Bingerville ont été cédés par la municipalité pour la construction d’un complexe hospitalier et d’un laboratoire de recherche au profit des malades de l’ulcère de Buruli. Cette maladie qui “bouffe” la chair, surtout celles des morts de 15 ans et qui se manifeste par des grosses plaies difficilement guérissables et aux causes encore mal connues. Hier, le député de Bingerville, Mme Ago Marthe, vice-présidente de l’Assemblée nationale, a procédé à la pose de la 1ère pierre de cet édifice, une initiative de l’Association internationale pour la lutte contre l’ulcère de Buruli (AILUB), dirigée par Mme Diop Awa, enseignante et fondatrice d’écoles. Une non professionnelle de la santé, mais qui, ayant été confrontée aux réalités du mal dans sa région à Séguéla, a décidé avec des partenaires français et américains de contribuer au resserrement de “l’étau autour de l’ulcère de Buruli” avec la construction de ce centre. Qui comprendra outre un complexe hospitalier (sur 7000 m2) et un laboratoire de recherche, une structure de formation des infirmiers et infirmières spécialistes de l’ulcère de Buruli, des écoles primaire et maternelle pour permettre à tous ces enfants déscolarisés ou jamais scolarisés de pouvoir aller à l’école lors de leur hospitalisation, vu que le traitement est long. Un centre d’hébergement des parents et du personnel est aussi prévu sur le site de 30 ha. Mme la vice-présidente de l’Assemblée nationale, sensibilisée à la maladie lors d’une soutenance de thèse, a décidé de soutenir le projet de l’AILUB d’un coût estimatif de 10 milliards (sans les logements) selon M. Koffy Gaudens, architecte chargé de l’étude depuis plus d’un mois. La première pierre du centre international de prise en charge et de recherche sur l’ulcère de Buruli a été bénie par l’adjoint au chef de village de Bingerville, M. Aké Jérôme, et Mgr Joseph Aké, archevêque auxiliaire d’Abidjan. B. ZEGUELA
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11890
Prise en charge des personnes vivant avec le VIH/Sida : Des associations s'impliquent au niveau communautaire - sidwaya - Burkina Faso - 03/07/02
La prise en charge des personnes vivant avec le VIH/Sida au niveau communautaire, constitue actuellement un volet très important dans la lutte contre la pandémie du Sida. Si plusieurs associations et ONG s'impliquent de plus en plus dans cette prise en charge, elles ont souvent besoin de formation pour jouer pleinement leur rôle sur le terrain. C'est le cas de dix associations engagées dans la lutte contre le Sida à Dédougou et Koudougou dont les membres ont été formés par le Groupe d'appui en santé, communication et développement (GASCODE) avec le soutien financier de la GTZ. Lire
Alerte, une épidémie de choléra s’est déclarée: déjà 34 cas dont 2 morts - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 03/07/02
Aboisso et Abobo sont les localités les plus touchées pour l’instant. Avec respectivement 26 cas déclarés dont 2 décès ; sept victimes et aucun décès. A Duékoué on note un cas qui a eu la chance de survivre. Le professeur Andoh, président du comité de crise contre le choléra installé depuis l’année dernière, appelle la population à la vigilance. Il rappelle que face au choléra, des mesures d’hygiène s’imposent à chaque personne, à côté de la grande campagne de sensibilisation que le ministère va lancer à travers ce comité de crise. Ces mesures d’hygiène relèvent de gestes très simples, mais utiles pour préserver la santé. Ainsi, il convient de se laver les mains au savon avant chaque repas et après les selles. Les fruits et légumes à consommer doivent également être lavés au savon, quand les aliments doivent être correctement cuits. Il ne faut boire que de l’eau potable, à défaut, faire bouillir l’eau avant de la consommer. Le professeur Andoh conseille également d’ajouter 5 gouttes d’eau de javel dans un litre d’eau à consommer si on considère que l’origine peut être douteuse. L’eau de puits doit être impérativement traitée avant d’être utilisée. Enfin il est conseillé à toute personne faisant une diarrhée aiguë, accompagnée de vomissements de se présenter au centre de santé le plus proche. Au cours d’une rencontre qu’il a eue avec les représentants de la société civile, des experts et des agents du ministère de la Santé, des maires, il a expliqué la nécessité d’une grande mobilisation de tous face à l’épidémie. Aux maires notamment, le professeur Andoh a demandé d’assainir l’environnement dans lequel vit la population pour éviter le pire. Pour la prise en charge des malades, il a rappelé qu’elle est gratuite et qu’elle se fait immédiatement dans le centre de santé le plus proche. JOSETTE BARRY
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Journées Nationales Micro-nutriments : Mieux lutter contre les carences alimentaires - sidwaya - Burkina Faso - 02/07/02
Houndé, chef-lieu de la province du Tuy a abrité le 25 Juin dernier, la cérémonie de lancement officiel des Journées micro-nutriments. La cérémonie a été présidée par le ministre de la Santé, Monsieur Bédouma Alain YODA, qui avait à ses côtés, ses homologues de l'Action sociale et de la Solidarité nationale, de l'Environnement et du Cadre de vie, des Autorités politiques et Administratives de la province hôte, des directeurs et chefs de service du ministère de la Santé. Des Partenaires au Développement ayant fait le déplacement de Houndé, on notait la présence de l'UNICEF, de l'OMS, de Hellen Keller International, de Save the children (Pays Bas, USA, United Kingdom ). Une foule nombreuse a pris d'assaut le Centre médical de Houndé où s'est déroulée la cérémonie. Madame Odette ZIBA, haut commissaire de la province du Tuy a dans son mot de bienvenue, souligné que les populations de Tuy souffrent souvent de pathologies infectieuses que viennent aggraver des maladies dues aux carences nutritionnelles. C'est pourquoi, elle a insisté sur la nécessité de mettre en place des stratégies, en vue d'améliorer de manière qualitative, la situation sanitaire des populations du Burkina de façon globale et de celles du Tuy de façon spécifique. La province compte vingt formations sanitaires dont un Centre médical avec antenne chirurgicale. L'intervention de Madame la Représentante de l'UNICEF au Burkina a porté sur les efforts consentis par le Burkina dans la lutte contre les maladies et plus particulièrement, contre les carences nutritionnelles. Elle a dit en substance qu'il faut "saluer la grande performance du Burkina Faso qui a réussi une couverture annuelle adéquate en vitamine A aux enfants d'âge préscolaire grâce aux journées nationales de vaccination et aux journées micro nutriments". Ceci permet a-t-elle souligné, de sauver la vie d'environ 11000 enfants de 6 à 59 mois, par an au Burkina Faso. Madame Johan FRENCH a achevé son allocution en invitant les décideurs, les partenaires au développement, les populations et les communautés, à redoubler d'efforts, pour assurer à tous, la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Le ministre de la Santé, M. Bédouma Alain Yoda a dans son discours, relevé que la situation alimentaire et nutritionnelle dans notre pays reste très préoccupante car "elle est caractérisée par l'insécurité alimentaire, la malnutrition aiguë à tous les stades de gravité" Cette malnutrition touche particulièrement, la tranche d'âge préscolaire (37%) et les femmes en âge de procréer (13%). Evoquant les carences spécifiques en fer, en iode et en vitamine A, le ministre Yoda a laissé entendre qu'en absence d'enquêtes nationales sur la situation, des données parcellaires montrent qu'environ 90% des enfants sont anémiés. Par ailleurs, la prévalence en goître varie entre 46 à 60% au sein de nos populations. Quant à la cécité nocturne, la prévalence chez les enfants de 2 à 10 ans est de 3,4%. C'est un problème de santé publique que nous vivons dans ces conditions, a poursuivi le ministre YODA. Pour lui l'institutionnalisation des Journées nationales micro-nutriments devront permettre le renforcement des stratégies qui prennent en compte, I'intervention de masse en faveur de communautés. De façon concrète, pour les présentes journées, il sera administré aux enfants de 6 à 11 mois, une dose de vitamine A (1 million Ul) et aux enfants de 12 à 59 mois une dose de vitamine A (2 millions Ul). Les attentes du ministère de la Santé sont que nous arrivions à une réduction de 23% de la mortalité des enfants de 0 à 59 mois. Avant de terminer son discours le ministre de la Santé a vivement remercié tous les partenaires au développement qui ont contribué pour la tenue effective des présentes journées micro-nutriments. Jean-Bernard ZONGO DCPM/Santé
Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid02_07_02/société_5.htm
Dame Aka, médecin à la retraite assassinée chez elle - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 02/07/02
Le corps de dame Aka Akouba Angèle, 62 ans, médecin à la retraite, a été découvert, aux environs de 21 h, gisant dans une mare de sang à son domicile. Situé à la Riviera Golfe, au 8ème étage de l’immeuble Zambèze, appartement n° 352. C’était dans la nuit du 28 au 29 juin 2002. Les enquêteurs de la police judiciaire et l’officier de permanence du district de Cocody ont trouvé l’appartement mis à sac. Le corps de la victime était étendu au salon la tête enfoncée comme si elle avait été assommée. En réalité, dame Aka Angèle a été égorgée. Elle portait son sac à main en bandoulière sur l’épaule gauche. Des renseignements recueillis par la police auprès du sieur N’Gatta Zégoua Regis né le 12 juin 1965 à Kiev, enseignant, domicilié aux Deux-Plateaux, il ressort qu’il est passé tout juste informer sa mère du décès de son père le 27 juin 2002, en compagnie de son frère Zégoua Vincent lorsqu’il a constaté que la maison a été entièrement saccagée. Pris de panique, il a alerté la police. C’est en présence des agents des forces de l’ordre que le fils a découvert la dépouille de sa mère. CISSE MAMADOU
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11864
Santé de la reproduction des adolescentes : Un projet en marche - sidwaya - Burkina Faso - 02/07/02
Le ministre de l'Action sociale et de la Solidarité nationale, Mme Mariam Lamizana, a procédé, vendredi 28 juin dernier, au lancement du projet "Renforcement des services sociaux et sanitaires pour satisfaire les besoins en santé sexuelle et de la reproduction des adolescentes". Au Burkina, les adolescentes, surtout en milieu rural, sont confrontées à des difficultés de plusieurs ordres dont les mariages précoces et forcés. Des études ont montré que 10% d'entre elles sont mariées à l'âge de 15 ans et 62% le sont à 18 ans. Les conséquences de cette situation sont les maternités précoces qui mettent cette frange de la population dans une situation sanitaire précaire. De nombreuses femmes perdent leur vie en mettant au monde précocement. "Une telle situation interpelle tout le monde : décideurs politiques, partenaires financiers et acteurs de terrain à se pencher sur la question de l'épanouissement des adolescentes en matière de santé de la reproduction," a affirmé le ministre de l'Action sociale et de la Solidarité nationale. Le projet lancé le vendredi dernier vise l'épanouissement des adolescentes en matière de santé de la reproduction. L'objectif est de mettre à la disposition des adolescentes, des services de santé de la reproduction de qualité et accessibles à même de les aider à faire des choix de vie positive. Le projet intervient dans le cadre du sous-programme santé de la reproduction, du programme de coopération entre le Burkina et le Fonds des Nations unies pour la population. Le projet dure deux ans et va couvrir deux provinces : le Bazèga (Kombissiri, Gaongo et Naafbaaka) et le Gourma (Fada, Koaré et Natiaboani). Placé sous la tutelle du ministère de l'Action sociale et de la Solidarité nationale, il sera exécuté de concert avec les ministères de la Santé, de l'Emploi, du Travail et de la Jeunesse et les partenaires en matière de santé de la reproduction dont particulièrement le FNUAP (Fonds des Nations unies pour la population) qui en assure le financement. La représentante, résidente de l'agence de l'ONU en matière de population, Mme Agniola Zinsou, a d'ailleurs relevé au cours de la cérémonie, que l'enjeu d'un tel projet est de taille, surtout pour un pays où la mortalité maternelle est élevée et imputable aux grossesses précoces et où l'écart entre les aspirations des femmes et leurs expériences en matière de procréation est grand. C'est pourquoi elle fonde l'espoir que les adolescentes des sites du projet auront acquis, à l'issue des deux ans de vie du projet, des compétences de base suffisantes pour répondre, faire face au défi de leur croissance et de leur évolution vers une vie d'adulte de manière responsable et consciente. Pour le ministre de l'Action sociale et de la Solidarité nationale Mariam Lamizana, la mise en œuvre d'un tel projet ne peut se faire sans l'engagement et la participation de toutes les structures impliquées. "A cet effet, je les invite à ne ménager aucun effort pour la mise en œuvre des activités du projet", a-t-elle indiqué. Etienne NASSA
Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid02_07_02/société_2.htm
Grève annoncée du collectif des syndicats - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 01/07/02
Le Collectif des syndicats des infirmiers, sages-femmes et techniciens supérieurs de la santé, menacent de se mettre en grève le 15 juillet prochain. Et cela pour protester contre le ministère de la Santé qui aurait tronqué les résolutions de l’atelier “Consensus sur la revalorisation des ressources humaines du secteur de la santé ” qui a eu lieu au mois de mai dernier. Ces résolutions, selon le Collectif, qui a tenu une assemblée générale extraordinaire samedi à l’INSP d’Adjamé, devaient permettre le bon fonctionnement des structures sanitaires, par la revalorisation des conditions de travail des agents et de leur cadre de vie. Il était question notamment du reclassement de ce corps, logé en catégorie B, grade B2, en A2. C’est cette revendication qui est à l’origine de la grève qui a paralysé les centres de santé les 25 et 26 février dernier. “ En atelier, il a été adopté que cette revalorisation nous soit accordée et le ministère a produit un document contraire, dans lequel il propose un reclassement allant de la catégorie B1 à B7, cela n’est pas de notre goût ”, souligne M. Daha Alfred Didier, secrétaire général du Syndicat national des réparateurs et gestionnaires en pharmacie de Côte d’Ivoire. Il explique par ailleurs, que le Collectif a rencontré le ministre il y a un mois et lui a demandé de retirer du document tous ces avis contraires. Mais depuis, rien. En plus de l’amélioration du statut de ses membres, le Collectif des syndicats des infirmiers, sages-femmes et techniciens supérieurs de santé, fait aussi des revendications d’ordre salarial. “Nous souhaitons des indemnités spécifiques liées à notre fonction: les gardes, les risques et le logement ”. Le ministère, à ce propos, aurait émis un document qui stipule qu’une autre grille salariale est en cours d’élaboration. Ce à quoi les concernés n’adhèrent pas. Et menacent de faire la grève si jusqu’au 15 juillet rien n’est fait pour restituer les résolutions de l’atelier telles qu’elles ont été adoptées. Ils souhaitent aussi la signature d’un protocole d’accord pour l’application de ces résolutions, sur un délai déterminé. Le chargé de communication du ministère de la Santé que nous avons joint au téléphone, nous a confié qu’une réunion est prévue le mercredi 3 juillet à 16 heures au cabinet avec les responsables des commissions pour trouver une solution à la crise. MARIE-ADELE DJIDJE
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“Generations sans sida 2002” : Le collège Descartes vainqueur - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 01/07/02
105 établissements ont été sélectionnés cette année pour prendre part à la deuxième édition du jeu concours télévisé de sensibilisation, d’information et d’éducation des jeunes par les jeunes dénommé “Générations Sans Sida “(GSS). Le prix a été remporté par le collège moderne Renée Descartes de Marcory le vendredi dernier au palais de la culture de Treichville. La finale de GSS 2002 opposant le collège Renée Descartes de Marcory au lycée moderne II de Bouaké a servi de cadre à une cérémonie parrainée par Mme Simone Gbagbo. représentée par le docteur Walé Corinne. Qui avait à ses côtés le docteur Coulibaly Makan, le professeur Ahoussi Eba, représentant respectivement le ministres chargé de la lutte contre le sida et celui de la Santé publique. La troisième place de GSS 2002 est revenue au collège moderne d’Abengourou lors du match de classement contre le lycée de Grand-Bassam. Générations sans sida, jeu concours télévisé produit par le projet Retro-Ci, se veut selon le directeur adjoint de ce projet, un forum, un cadre de communication entre jeunes pour non seulement améliorer leur niveau de connaissances sur la pandémie, mais aussi et surtout les aider à adopter des comportements responsables. Le projet Retro-Ci, le soutien financier de cette autre campagne de sensibilisation, d’information et d’éducation en direction des jeunes par ce jeu concours télévisé, est sorti du cadre d’Abidjan et sa région, pour associer les établissements des villes de Bouaké, d’Abengourou et de San Pedro. Ainsi, des 105 établissements qui ont été sélectionnés à la suite des phases éliminatoires, 16 ont été retenus pour les huitièmes de finale. Les quatre qui, pour les quarts de finale, puis les deux meilleurs pour la demi-finale. Toutes ces rencontres ont eu pour cadre le palais de la culture de Treichville les mardi, jeudi, vendredi et samedi derniers avec l’arbitrage d’un jury de 6 membres venant des ONG de lutte contre le sida, des ministères de la Santé, de la lutte contre le sida et de l’Education nationale. B. ZEGUELA
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