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Nouveau collège des économistes de la santé - Le soleil - Sénégal - 08/07/02
Les économistes de la santé, en formation à l’institut supérieur de Santé (ISS) du CESAG, ont maintenant leur collège à eux. Ils sont une centaine de diverses nationalités africaines à avoir décidé de s’unir dans la formation d’une association pour promouvoir leur profession, jusqu’aujourd’hui méconnue du public, voire, et chose bizarre, d’autorités sanitaires pourtant présumées “bien informés” et “averties”. Samedi matin, au cours d’une cérémonie au CESAG, le collège a mis en place son bureau devant leur parrain, le Dr Mo Mena, directeur de l’ISS, et en présence d’un de leur professeur, le Dr Farba Lamine Sall, qui était également chargé de présenter une conférence sur le rôle que sont appelés à jouer les économistes de la santé dans le développement sanitaire en Afrique, un continent de plus de 700 millions d’habitants qui se débat dans des problèmes sanitaires et sociaux, à première vue inextricables (voire article ci-dessous). Selon M. Farba Sall et le Dr Mo Mena, directeur de l’ISS du CESAG, “ il y a une voie de sortie qui se résume en des termes simples et qui sont, la planification et la gestion rationnelle des ressources, notamment humaines, matérielles et surtout financières, tant au niveau des structures (hôpitaux, centres et postes de santé), que des programmes de santé publique. Et là, précisent-ils, l’économiste de la santé peut être d’un grand concours pour les autorités sanitaires nationales, les institutions internationales (banques, agences de coopération bilatérale ou multilatérale), les hôpitaux, etc.”. Ils ont indiqué que l’économiste de la santé, qui est formé à devenir un cadre de haut niveau, peut aider à l’analyse financière et économique pouvant permettre la prise de décisions adaptées aux réalités des pays africains, à leurs contraintes budgétaires et à leur situation sanitaire, sur la base du binôme “coût–efficacité”. Pour le premier président du bureau ce nouveau collège des économistes de la santé, M. Charles Raymond Dotou (Sénégal), il s’agit d’œuvrer à travers cette association à promouvoir ses membres sur le plan professionnel, développer des échanges assidus sur des sujets d’intérêt commun entre anciens stagiaires de l’ISS en faveur de l’affinement de la formation et la recherche. “Les économistes de la santé constituent, a dit M. Dotou, un nouveau corps intéressant dans le secteur de la santé, et beaucoup de pays, ainsi que des institutions nationales ou internationales, l’ont compris en sollicitant leurs compétences à travers leurs équipes de réflexions stratégiques pour la planification de programmes de santé et leur financement”. A l’ISS du CESAG, les stagiaires font une formation de 16 mois en tout, au cours desquels ils étudient les systèmes de santé et les politiques de santé, les méthodes de planification en santé et de recherche, les statistiques, l’économétrie, l’évaluation économique, la micro et la macroéconomie de la santé, la démographie, le droit de la santé, l’anthropologie, l’Etat et la Santé, etc. Ce cursus est sanctionné au bout par un diplôme de d’Etudes supérieures spécialisées (DESS). FARA DIAW
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Développement sanitaire en Afrique : Des errements qui perdurent… - Le soleil - Sénégal - 08/07/02
La place que doit occuper l’économiste de la santé dans le développement de la santé en Afrique était, samedi matin, le thème de la conférence, choisi par les membres du nouveau collège des économistes de la santé de l’ISS du CESAG. Cette conférence a été présentée par le Dr Lamine Farba Sall, enseignant à l’ISS, expert et consultant en économie de la Santé, pour de nombreuses organisations internationales. Dans sa conférence, M. Lamine Farba Sall a dressé un tableau sombre des pratiques à l’aveuglette dans la gestion des systèmes de santé en cours en Afrique, où sévit, pourtant, une situation sanitaire des plus précaires dans le monde. Pour lui, l’idéal est que l’économiste de la santé travaille avec le médecin, car c’est un couple appelé à cohabiter pour le développement de la santé, surtout en Afrique, a, en d’autres termes, dit M. Sall, dans sa conférence. Pour reposer solidement son argumentaire en faveur de ce que peut être la contribution experte de l’économiste de la santé, M. Sall a clairement laissé entendre dans sa conférence : “à l’examen de la situation sanitaire, on note un emballement de la machinerie des systèmes de santé des pays africains du fait d’une planification à l’aveuglette, de la gestion non préparée de la quantité extraordinaire de ressources financières qui s’est déversée durant ces dernières années dans nombre de nos pays de la part des agences et pays donateurs”. D’ailleurs, leur geste de “coopération” n’est impulsé que par la responsabilité morale devant la gravité de la situation sanitaire, sans un étayage solide de certains préalables de planification des priorités. En d’autres termes plus simple, c’est comme un chauffeur qui fonce sur un mur en klaxonnant, en espérant que l’obstacle sortira de son chemin… “Il y a une gestion à l’aveuglette, alors que les ressources sont faibles, voire s’affaiblissent inexorablement de jour en jour, devant la demande en soins de plus en plus grande”. M. Farba Sall a indiqué, par ailleurs, que l’on observe dans de nombreux pays développés comme les Etats-Unis, la France et du reste de l’Europe, des gouvernements qui s’échinent à maîtriser les dépenses en santé, par des campagnes de prévention ardues de la maladie, des mesures sur la facturation, des directives sur la prescription, la promotion des génériques, etc. “Pendant ce temps, a-t-il asséné, on observe une gestion à l’aveuglette avec des aberrations dans la répartition des ressources qui ne tiennent, parfois, même pas compte des besoins réels de la population, si elles ne sont pas guidées par le vouloir des médecins”. Il a indiqué la nécessité de déterminer de nouveaux paradigmes sanitaires. Il a fait remarquer l’importance de la carte sanitaire, qui est une planification des ressources humaines, financières et matérielles, sur la base des données démographiques, géographiques et sanitaires du terrain. “En somme, l’économiste de la santé doit aider à déterminer ce qu’il y a de mieux à faire, avec les ressources disponibles, pour la majorité de la population et de façon durable”, a déclaré le conférencier. “Même s’il y a de fortes rentrées d’argent issues d’un recouvrement des coûts rentables, on n’assiste pas à un remodelage à la baisse de la facturation des prestations de services”, a expliqué M. Sall. Pendant que l’argent est thésaurisé, les populations continuent de “casquer”… Il a fustigé la tarification sauvage des structures de santé et les abus dans les demandes en dotation en équipements, les examens dit complémentaires demandées par les médecins, les longues prescriptions pharmaceutiques, et tant d’autres maux du système “qui font qu’il faut tout faire pour ne pas tomber malade…” “En Afrique, a-t-il dit, seule une faible minorité jouit d’une couverture sociale et nombre de pays tentent de développer de nouvelles sources alternatives de financement des soins de santé, car l’Etat ne peut pas tout faire et la santé a un coût”. Et il faut, en vérité, que quelqu’un paye… FARA DIAW
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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP : La chirurgie sort de sa "virtualité" - Walfadjri - Sénégal - 06/07/02
Le département de Chirurgie de la faculté de Médecine de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar ne sera plus logé à l'hôpital Principal. Le représentant du recteur de l'Université Cheikh Anta aux XVIe journées chirurgicales de ce département en a fait la révélation hier. Ce geste satisfait ainsi une vieille revendication. Il permet en effet de "renforcer la visibilité" de cette structure, comme l'a souhaité dans son allocution son chef Mouhamadou Ndiaye. Le représentant du recteur n'a cependant donné aucune date pour la mise en place de ce centre d'accueil. En plus de cette mesure, le département de Chirurgie pourrait voir une autre revendication de taille satisfaite. Le représentant du Pr Abdel Kader Boye indique que la "requête pour la création de nouveaux postes d'assistants a été entendue". Elle a été, selon lui, présentée au recteur et le sera au ministre de l'Education nationale. A en croire Mouhamadou Ndiaye, chef du département de Chirurgie, sa structure fait face à un "déficit d'encadrement des étudiants" du fait de "l'insuffisance du personnel enseignant". C'est ainsi que "les enseignants de rang magistral sont plus nombreux que les assistants". Et beaucoup de spécialités sont sans assistants. Par conséquent, souligne-t-il, "il est urgent de trouver de nouveaux assistants". Mouhamadou Ndiaye s'est, en outre, élevé contre la situation des étudiants dans les hôpitaux. Il estime que "la charge est très lourde" concernant "l'encadrement des étudiants à l'hôpital". Ils sont obligés d'exécuter plusieurs tâches à la fois. Aussi, souligne-t-il, "leur prise en compte doit-elle être assurée". Le chef du département de Chirurgie souhaite aussi une meilleure "implication" de l'université et des facultés dans le fonctionnement des comités médicaux, tel que préconisé par la réforme hospitalière qui prône "une meilleure collaboration entre hôpitaux et universités". Les journées du département de Chirurgie sont une rencontre annuelle. Elles ont été instituées dans le but de "permettre aux enseignants d'échanger leur expérience". En un mot, il s'agit pour cette communauté de faire "l'état de la science" dans le domaine où ils évoluent. D'après Mouhamadou Ndiaye, ces journées ont atteint leur objectif. Pour preuve, depuis qu'elles ont été instituées en 1985, le nombre d'enseignants a triplé et celui des enseignants a progressé, relève le chef du département de Chirurgie. Le thème de la présente édition porte sur les urgences chirurgicales. Ce terme désigne "les états pathologiques dont le traitement doit se faire sans délai". Au Sénégal, la prise en charge des urgences chirurgicales peut se faire dans les hôpitaux. Les sapeurs-pompiers et les cliniques privées concourent aussi au soulagement des patients. Le nombre d'urgences chirurgicales reste élevé au Sénégal. A encore ajouté Mouhamadou Ndiaye, le pays est "bien équipé" pour faire face à ces états pathologiques. Toutefois, "il y a des améliorations à apporter sur le plan des infrastructures". Amadou Samba GAYE
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Lutte contre le sida: Alerte rouge à Matam - Le soleil - Sénégal - 06/07/02

L'hôpital d'Ourossogui, situé dans la région de Matam dépiste chaque semaine 4 nouvelles personnes infectées par le VIH. Ceci montre l’acuité de l’épidémie dans cette zone. Depuis quelques années, l'infection à VIH/Sida constitue un véritable problème de santé publique. Selon les chiffres recueillis au niveau des structures sanitaires, la situation est alarmante dans la nouvelle région de Matam, une zone qui ne semble pas jusqu’à aujourd’hui touchée par les multiples campagnes de sensibilisation. Lire

14ème conférence sur le sida a Barcelone : Le rendez-vous du triste bilan de la lutte - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 06/07/02
“Connaissances et engagement” est le thème de la 14e conférence internationale sur le Sida qui s’ouvre ce dimanche après-midi à Barcelone en Espagne. La rencontre de Barcelone au chevet des ravages de l’épidémie du Sida est une occasion de faire le bilan de la lutte dans le monde. Un bilan triste si on s’en tient au rapport publié par l’ONUSIDA en prélude à la conférence de Barcelone. Un bilan fait à partir de constats: “moins de 4% des personnes atteintes dans le monde en développement ont accès au traitement antiretroviral à la fin de 2001. Ainsi 500.000 personnes dans les pays à revenu élevé contre 30.000 en Afrique ont bénéficié de l’un de ces traitements. Résultats : 25.000 décès du sida en 2001 dans les pays développés contre 2,2 millions en Afrique. Mais Barcelone selon l’ONUSIDA peut être le renforcement du début de la nouvelle ère amorcée dans la lutte contre le sida avec l’accroissement de l’engagement politique. Mais hélas un engagement politique souffrant pour l’instant l’insuffisance d’actions et de ressources. Ce fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme n’a-t-il pas reçu que deux milliards de dollars (1400 milliards de FCA environ)de promesse? Le nouveau rapport publié par le programme commun des Nations-Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA) est alarmiste, puisqu’il projette qu’en l’absence d’actions de prévention et de traitement massivement élargies, 68 millions de personnes mourronts du Sida dans les 45 pays les plus touchés entre 2000 et 2020. Outre l’Afrique déjà très touchée par cette pandémie, l’Asie fait son entrée dans la tourmente du Sida. Les taux d’infection à VIH dans l’ensemble du pays ont grimpé de près de 70% dans les six premiers de 2001 seulement. A ce rendez-vous du bilan et également d’échanges sur les bonnes pratiques en matière de lutte contre le Sida, la Côte d’Ivoire qui ne connaît une meilleure situation face à cette pandémie est représentée par une délégation conduite par le ministre Assana Sangaré. Qui a tenu à organiser une rencontre avec les membres de la délégation qu’elle va conduire du 7 au 14 juillet, afin de savoir qui va faire quoi. Les exposés à faire à Barcelone ont été quelque peu résumés à Mme Assana pour qui toutes ces présentations devront concourir à un bon plaidoyer en faveur de la lutte contre le sida en Côte d’Ivoire. Et c’est dans le sens de ce plaidoyer que Mme Assana Sangaré était le lundi dernier au domicile de son excellence Mme Rosa Boceta, ambassadeur d’Espagne en Côte d’Ivoire pour évoquer les opportunités de rencontres à Barcelone . Ces membres de la délégation ivoirienne parmi lesquels le Professeur Dedy Séry, conseiller spécial du 1er ministre, sont pris en charge par l’Etat de Côte d’Ivoire, le RETROCI et le PNUD. B.ZEGUELA
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Journées de la chirurgie : Besoins urgents en assistants et en nouvelles chaires - Le soleil - Sénégal - 06/07/02

Les 16èmes Journées annuelles de la chirurgie de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie (FMPO) de l’UCAD se sont ouvertes hier matin, à Dakar, sur le thème des urgences chirurgicales, avec comme sujet focal d’une table ronde, les traumatismes par agression. Le domaine des urgences chirurgicales, face à la nette progression, depuis quelques années, des traumatismes résultant d’agressions violentes, qui font donc grimper les sollicitations des services d’urgences hospitalières chirurgicales et médicales, nécessite des hommes qualifiés et en nombre suffisant, mais des structures équipées, une logistique et une bonne information du public. Lire

Lutte contre le VIH et les MST - Notre voie - Côte d'Ivoire - 05/07/02
35 agents de Filtisac formés à la sensibilisation La société Filtisac du groupe IPS (WA), dans sa lutte contre le sida, a organisé, le samedi 29 juin dernier, sur le terrain de football de ladite entreprise, une kermesse. Cette initiative, dénommée “Kermesse Filtisac vacances” et qui est à sa 5ème édition, a été organisée par la cellule de santé de lutte contre le sida et les MST. Cette manifestation qui a vu la participation du maire Youssouf Sylla d’Adjamé et de M. François de Chassey, PDG de Filtisac, était à la fois sportive, commerciale et culturelle. Ainsi, sur le plan sportif, les participants ont assisté à un match de football. Au plan commercial, les stands tenus par des entreprises de la place ont permis aux visiteurs de faire du shopping grâce aux prix relativement bas. Adama Dahico a, grâce à son humour, égayé l’assistance. Les membres de la cellule de santé de Filtisac qui luttent contre les MST et le sida et dirigée par la docteur Kémé, ont été récompensés. Le maire Youssouf Sylla et M. François de Chassey, qui sont montés sur l’esplanade des allocutions, se sont réjouis du travail de sensibilisation fait par la cellule santé. Le premier cité a remercié les entreprises pour leur implication dans la lutte contre le sida. Il est bon de savoir que Filtisac, qui est la plus ancienne des sociétés du groupe IPS (WA), s’est résolument engagé dans la lutte contre le sida. Dans ce cadre, elle s’est dotée d’une cellule santé qui, depuis 10 ans, poursuit avec persévérance le combat contre le sida. Composée essentiellement d’employés de Filtisac, cette cellule sensibilise les travailleurs et leur famille. Toujours dans ce cadre, il faut noter que 35 travailleurs de cette entreprise ont été formés et seront des relais dans leur environnement, aussi bien au travail que dans leur famille. En outre, chaque année, pendant les vacances, une kermesse est organisée pour présenter le travail fait par la cellule santé et continuer la sensibilisation. Koné Modeste
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INSTITUT D'ODONTO-STOMATOLOGIE DE L’UCAD : Les étudiants lèvent leur mot d'ordre de grève - Walfadjri - Sénégal - 05/07/02
Cinq jours après être descendus sur le sentier de la grève, les étudiants de l'Institut d'odonto-stomatologie de l'Ucad ont levé, hier, leur mot d'ordre de grève. C’est lors de leur assemblée générale tenue hier dans l’une des salles de leur institut que les futurs chirurgiens-dentistes ont décidé d'enterrer la hache de guerre. Mettant ainsi un terme à un bras de fer qui les oppose depuis samedi dernier à l'administration de leur établissement. Cette décision a été motivée par le recul de l'administration et la volonté manifeste de l'Etat de régler les problèmes posés par les étudiants. Ces derniers étaient, en effet, outrés de ne recevoir qu'un enseignement théorique, "alors que la formation sanitaire s'accompagne forcément d'un enseignement pratique", précise Serigne Dieng, membre du collectif des délégués. D'où leur décision d'entrer en conflit ouvert avec leur administration. D'ailleurs, entre l'administration de l'institut et les étudiants, le feu couvait depuis deux ans. Depuis que ces derniers ont constaté que "les fauteuils de chirurgie dentaire ne fonctionnaient plus. En plus, on a noté des problèmes au niveau de la tuyauterie", explique Massamba Diouf, un des délégués étudiants. "Même que l'année dernière, le chef du département nous promettait le règlement rapide de tous ces problèmes. Mais depuis, rien n'a été fait", ajoute M. Diouf. Et il a fallu attendre l'entré en grève des futurs chirurgiens-dentistes pour que leur chef de département leur annonce "qu'un nouveau matériel demeure bloqué au port et qui doit remplacer le vieux matériel de l'institut". C'est avant-hier seulement qu'un groupe de quatre de leurs délégués a été reçu d'abord par le Pr Moustapha Sourang, ministre de l'Education, et ensuite par le doyen de la faculté de Médecine en compagnie du chef de département de l'Institut d'odonto-stomatologie et du corps enseignant. Au cours de cette rencontre, signale-t-on, Moustapha Sourang a indiqué qu'il n'a été saisi de cette affaire que tardivement, tout en rassurant les étudiants que tous les efforts seront consentis pour que le matériel soit sorti du port. Le Pr Sourang a aussi réussi à sauver l'année, car les enseignants ont fini par accepter de se sacrifier jusqu'à la fin novembre pour assister les étudiants dans leurs travaux pratiques et cliniques. Cette pratique qu'on refusait jusque-là aux étudiants, va démarrer ce 8 juillet puisque, désormais, "vingt-deux fauteuils sont fonctionnels", se réjouit Massamba Diouf. Mais puisqu'on n’est jamais trop prudent, les étudiants ont mis sur pied une commission de suivi et de contrôle pour savoir la suite qui sera donnée aux accords conclus avec l'Etat et les autorités de l'institut. En outre, les étudiants ont réussi à arracher un nouveau découpage de l'année. Ce qui va leur permettre de poursuivre la pratique pendant toute la période hivernale. Et comme mesure d'accompagnement, le ministre et le recteur ont promis de prendre langue avec la direction du Coud pour l'hébergement et la restauration des étudiants pendant l'hivernage. Aussi, du 24 au 31 juillet prochains, l'administration sera obligée d'organiser les examens dans tout l'établissement. Et si, de l'avis des délégués des étudiants, beaucoup ont qualifié cette grève de sortie tardive, eux estiment toutefois que cela a porté ses fruits. Même s'ils étaient eux aussi obligés, pour respecter la dynamique de concession, de lever le mot d'ordre de grève en ne décrétant qu'un mot d'ordre de 24 heures non-renouvelable, tout en mettant en veilleuse (pour le moment ?) leur volonté de débarquer le chef du département. Ce dernier est coupable, selon les délégués des étudiants, de laxisme et d'inefficacité, et qui mise toujours sur le pourrissement des problèmes. Abraham EHEMBA
Lire l'article original : www.walf.sn/archives/article2.CFM?articles__num=10587&unelocale__edition=3091
Cotiser moins pour les funérailles et plus pour la santé - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 05/07/02
De nombreuses cotisations faites chaque semaine pour venir en aide aux Ivoiriens vivant en France lorsqu’ils perdent leurs parents en Côte d’Ivoire ont amené la Confédération des associations des Ivoiriens à penser à la prévention. Et la mutuelle Medirex France est née. Lire
Commune de biscuiterie (Dakar) : Le maire offre des médicaments au comité de santé - Le soleil - Sénégal - 05/07/02
M. Lamine Dia, maire de la commune d'arrondissement de la Biscuiterie (Niary Tally, Ben-Tally et Grand Dakar), a remis jeudi, un lot de médicaments d'une valeur de 2 millions 600.000 FCFA au comité de santé de sa commune. Ces médicaments, qui sont destinés au district de santé de Bourguiba, permettront aux populations de cette localité de bénéficier d'une réduction du coût d'achat des tickets pour les soins de santé et l'acquisition de ces médicaments à un bas prix. Selon M. Dia, le comité de santé à l'obligation de bien gérer ce don dans la transparence, pour le seul bénéfice des populations. Il a annoncé aux populations de la commune de Biscuiterie qu'un hôpital d'une capacité de 40 lits, dont le financement, d'un montant de 150 millions de FCFA, est déjà acquis sera très bientôt construit sur le site, en face de la grande mosquée de Niary Tally. Il a aussi annoncé que le siège de la mairie de Biscuiterie sera construit sur un site jouxtant l'école Madièye Sall. Le nouveau maire de la commune d'arrondissement de Biscuiterie a également émis l'ambition de mettre en place un centre de métiers pour la formation des jeunes, une grande école de football communale dont les parrains seront les “Lions” de sa commune, dont Kalidou Cissokho, Pape Thiaw et Pape Malick Diop, tous natifs de la commune. M. Dia, qui s'est déclaré investi de sa mission d'édile par la volonté des populations de la commune (70.000 habitants), a exhorté ses différents conseillers et collaborateurs à mériter cette confiance et à être les vrais relais des pouvoirs publics dans la politique de développement définie par le chef de l'Etat, Me Abdoulaye Wade. La cérémonie de réception de dons de médicaments a noté la présence de M. Pape Massamba Mbodji, sous-préfet de Grand Dakar, du médecin chef du District Gaspard Camara, des Imams, chefs religieux et notables de la commune d'arrondissement de Biscuiterie.
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Sida en entreprise : 35 agents formés à la prise en charge - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 05/07/02
Depuis 1992 Filtisac possède cellule sa santé de lutte contre le SIDA et les MST en collaboration avec le programme national de lutte contre le SIDA (PNLS). Cette année, 35 travailleurs de l’entreprise ont été formés pour animer cette cellule. Présentés, samedi dernier, à l’ensemble du personnel, lors de la Kermesse organisée à la faveur des vacances scolaires, ces Dames et Messieurs, encadrés par le médecin-maison, le docteur Kémé, ont pour mission de sensibiliser leurs collègues et leurs familles au SIDA. Lutter contre le SIDA fait partie des impératifs actuels auxquels les responsables de Filtisac n’entendent pas se dérober. C’est en tout cas le pari que le PCA et PDG du Groupe IPS, M. François De Chassey a exprimé. Pour lui, comme pour les autres responsables, il s’agit de combiner le développement économique avec le social au sein du groupe. Cela présente d’autant une importance pour eux, que la santé du personnel fait partie des facteurs de réussite d’une entreprise. Le maire d’Adjamé Youssouf Sylla était à la cérémonie pour apporter son soutien à l’action de la direction générale de Filtisac. ALAKAGNI HALA
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Traitements anti-sida : Les (sérieuses) limites des médicaments - Le soleil - Sénégal - 05/07/02
Depuis six ans, les "cocktails" de médicaments anti-sida ont profondément changé la vie des malades, dans les pays riches. Mais ces médicaments ont des limites, et celles-ci deviennent de plus en plus visibles à mesure que les années passent. On sait, depuis longtemps, que l’optimisme affiché au milieu des années 90 face à l’AZT et à ses confrères médicaments antirétroviraux était exagéré : le virus du sida ne meurt pas vraiment ; il reste caché au plus profond de nos cellules, apparemment capable de se réveiller, bien des années plus tard. Qui plus est, la prise de ces médicaments se révèle souvent, pour le patient, une chose si complexe et si contraignante - à prendre à heures fixes, en grandes quantités, avec effets secondaires à la clef, etc. - que nombre de sidéens abandonnent le traitement en cours de route, par lassitude. Auquel cas tout est à recommencer... Seize médicaments anti-sida - généralement à avaler en grappes - sont maintenant approuvés par l’administration américaine des aliments et drogues. Ils ont effectivement conduit à une réduction significative du nombre de décès. Mais on se rend maintenant compte que non seulement le virus ne meurt pas, mais en plus, un traitement de choc pris trop hâtivement accroît les effets secondaires à tel point que, dans certains cas, il vaut mieux retarder le moment où le patient commence son traitement! Ces nouvelles limites aux traitements, et d’autres, sont au centre du XIVe Congrès international sur le sida, qui aura lieu du 7 au 12 juillet à Barcelone, en Espagne, après Durban, en Afrique du Sud, il y a deux ans, qui avait été le théâtre de cette fameuse controverse autour du président sud-africain qui refusait d’admettre que le sida soit une maladie transmissible sexuellement. Les pays pauvres seront aussi à l’ordre du jour. Car toutes ces questions restent fort vaseuses pour la majorité de la population de la planète, celle-ci n’ayant même pas les moyens nécessaires de s’acheter ces médicaments. En dépit de campagnes internationales - ce fut la création du Fonds global anti-sida des Nations Unies - et de gestes concrets de la part de compagnies pharmaceutiques et de groupes privés, seule une infime fraction des malades de ces pays peut voir la couleur de ces pilules. Quelque 90% des 40 millions de personnes infectées par le VIH dans le monde entier se trouvent, depuis des années, dans les pays pauvres dont la majorité en Afrique. Des dizaines de millions de personnes sont condamnées, alors que si elles avaient vécu dans des pays du Nord, elles auraient survécu. Plusieurs gouvernements ont été lents à réagir, reproche cette semaine la revue américaine Science, et des disputes ont éclaté sur la manière la plus efficace d’allouer les fonds, par exemple ceux des Nations Unies. Quant au fonds que tente de mettre sur pied le secrétaire général des Nations Unies, il a péniblement recueilli 2 milliards, depuis deux ans... sur les sept à dix annoncés. "C’est presque un échec total", juge Peter Piot, directeur du programme conjoint des Nations Unies sur le sida (ONUSIDA). L’Organisation mondiale de la santé estime que les médicaments ont atteint environ 230.000 personnes... sur 6 millions d’habitants de ces pays pauvres. Et la moitié de ces 230.000 vivent au Brésil, le plus riche parmi ces pays pauvres. Evidemment, même pour ces 230.000, c’est déjà un immense progrès puisqu’elles auraient été aussi condamnées, à brève échéance, avant ces percées. La seule notion d’un accès aux médicaments pour moins cher était hérétique aux yeux des compagnies pharmaceutiques, il y a deux ans. Aujourd’hui, la pression de l’opinion publique est telle que ce sont ces compagnies qui apparaissent comme hérétiques si elles ne font pas un effort pour diminuer le coût d’un traitement —typiquement, de 10 000 dollars US par an par personne ! Mais même à 300 ou 400 dollars par an et par personne, cela reste encore trop cher pour la majorité des habitants de ces pays.
Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=15494&index__edition=9626
Lutte contre le VIH/Sida : les difficultés rencontrées par la jeunesse africaine - sidwaya - Burkina Faso - 04/07/02
Depuis plus de 20 ans, l'Afrique à l'instar des autres continents croule sous le poids d'une terrible et désastreuse maladie, le Sida, qui s'avère être jusqu'au jour d'aujourd'hui, incurable. Véritable pandémie, le Sida dans sa marche inexorable décime la population africaine surtout sa franche jeune. La jeunesse africaine malheureuse du fait de ce fléau planétaire a maintes fois démontré son intention de s'engager au-devant de la lutte contre le Sida. Parmi les actions menées, nous citons la procession qu'elle a organisée le 3 décembre 2001 à Ouagadougou. Mais devant cet engagement et cette motivation, se dresse un ensemble de problèmes qui handicapent fortement le dévouement de cette jeunesse africaine. De prime à bord, nombreux sont les jeunes africains qui ne connaissent ou ne savent pas parler du VIH/Sida. Ils ne savent pas, non parce qu'ils ne veulent pas, mais parce qu'ils n'y a pas de lieux où ils peuvent avoir des informations sur cette maladie, sur leur santé, sur leur statut sérologique. Même dans les endroits où ces lieux existent, les coûts sont tellement élevés qu'ils ne savent pas à quel saint se vouer. Et s'ils font le test et se rendaient compte qu'ils sont séropositifs, ils n'auront pas les moyens pour se procurer les médicaments. Ensuite, la jeunesse africaine manque d'un véritable partenariat à la hauteur de son dynamisme et de son engagement. En effet, l'engagement des leaders, chercheurs, pharmaciens des nations africaines à travailler avec les jeunes errant dans la nature est presque inexistant. Enfin, les jeunes africains manquent d'opportunités pour lutter efficacement contre le Sida. La jeunesse africaine ne saurait s'engager véritablement contre le VIH/Sida si des solutions rapides à ces problèmes ne sont pas trouvées. Et comme l'a si bien dit le coordonnateur du forum international des jeunes dans son discours à l'ouverture de la XIIe CISMA : "Chers parents, chers leaders, chercheurs, votre première obligation envers nous jeunes est : protégez-nous contre le Sida, aidez-nous à rester en bonne santé et en vie''. So Ousmane Etudiant en 2e année sociologie (Secrétaire général de l'Association monde sans Sida) Tél : 80-47-23
Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid04_07_02/société_5.htm
RAPPORT 2002 SUR LE SIDA : La catastrophe annoncée pour l’Afrique - Walfadjri - Sénégal - 04/07/02
Le rapport 2002 de l'Onusida prévoit une catastrophe pour le continent noir. Dans de nombreux pays africains en tout cas, la situation est grave, car on ne note aucune baisse, ni même un ralentissement du taux de prévalence du sida. Au Zimbabwe, par exemple, on est passé de 25 % de la population contaminée en 1997 à 33 % d'adultes Zimbabwéens séropositifs. La vérité des chiffres montre que le front du sida n'a pas reculé. La pandémie a plus que redoublé d'intensité, surtout en Afrique où l’on note 28,5 millions de personnes contaminées. Ce rapport de l’Onusida a au moins le mérite de réveiller des consciences. En effet, on assiste peut-être à la fin de l'indifférence de la communauté internationale face à l'ampleur du sida en Afrique. Le rapport rendu public avant-hier par l'Onusida sur la situation de la pandémie du sida dans le monde est plus qu'alarmant et dénote peut-être aussi de l'intérêt que l'Afrique commence à susciter au sein de l'opinion internationale. D’autant que l'institution onusienne, dans son rapport publié avant-hier, sonne le clairon de la mobilisation. On y lit que le rythme de progression des contaminations continue à être fort élevé. Ainsi, note l'Onusida, en 2001, 5 millions de nouveaux cas ont été recensés dans le monde, dont 3,5 millions en Afrique subsaharienne. La carte de cette pandémie indique nettement que 40 millions de personnes sont infectées sur les cinq continents. Dans ce lot, l’Afrique regroupe toujours la majorité des porteurs du virus (28 millions), dont deux millions d’individus morts des suites de cette maladie. Au Sénégal, on estime à 27 000 adultes et enfants le nombre de personnes vivant avec le Vih/sida. Et le taux chez les adultes est de 0,5 %. Et ce sont les femmes qui payent le plus lourd tribut avec 14 000 cas recensés. A ce jour, le Sénégal compte 15 000 orphelins du sida, dont 2 500 décès dus à cette maladie. Le rapport note que cette tendance ne fait que confirmer les projections faites au début des années 1990 et qui se sont transformées en terribles réalités : 53 millions de personnes ont été infectées, depuis le début de l'épidémie, par le virus de l'immunodéficience humaine (Vih), 19 millions en sont déjà mortes. Et comme frappée par une malédiction, c'est encore l'Afrique subsaharienne qui paie le plus lourd tribut à la maladie, avec 28 millions de personnes touchées, et une large proportion des 2,6 millions de décès recensés en 1999. Ce n'était donc pas gratuit si la conférence internationale sur le sida s’est tenue pour la première fois sur le sol africain, à Durban (une des villes les plus touchées d'Afrique du Sud) du 9 au 14 juillet 2000. Mais ce qui apparaît comme une malédiction n'en est pas un. Personne n'est, en effet, à l'abri. Ni les Africains, encore moins les autres puisque, selon l'Onusida, la propagation du sida n’est plus du tout confinée à certains groupes comme les homosexuels ou les drogués. En Ukraine, par exemple, 20 % des nouveaux cas recensés chaque année font partie de la population hétérosexuelle. Et ce sont les jeunes qui sont les principales victimes de l’épidémie. La Chine qui comptait officiellement 850 000 porteurs du virus, est en train de faire face à une véritable explosion du nombre de contaminations. Ainsi que l’Indonésie, le quatrième pays le plus peuplé de la planète, qui est elle aussi dans une situation à peu près similaire. Outre que les pistes pour la recherche d'un vaccin, les traitements qui se perfectionnent, les connaissances qui avancent à un rythme incroyable pour un virus qui n'a pas vingt ans sont prometteurs. On remarque aussi que les Américains commencent à s'apitoyer sur le sort des Africains. L'exemple d’Aids, un organisme américain qui s'active dans l'assistance aux malades et la prévention en est l'illustration la plus éclatante. Les Etats-Unis ont fini par comprendre que l'indifférence des pays riches allait leur coûter plus cher, en termes de sécurité, de stabilité et de santé, que le financement de la lutte contre la maladie à l'étranger. L'impossibilité d'accéder aux traitements est aussi un facteur aggravant de la pandémie. Car, cela peut susciter une attitude "irresponsable" chez le malade qui ne prend plus de précautions destinées à ne pas contaminer les autres (rapports sexuels protégés, usage de seringues personnelles, etc.). Souvent aussi, cette pandémie suscite le rejet et la relégation des malades perçus comme «vecteurs» de l'épidémie. Ce qui se traduit, au plan politique, (l'étendue du désastre et le sentiment d'abandon ont même pu amener certains dirigeants dont le président sud-africain Thabo Mbeki, qui doit gérer un pays où 19,94 % des 15-49 ans sont séropositifs) à faire naître des polémiques para-scientifiques dommageables. "Nous sommes toujours au début de la pandémie, ni en son milieu ni à sa fin, rappelle Sandra Thurman, directrice du bureau de la présidence américaine pour la politique du sida. Nous savons avec certitude qu’avant que nous ne soyons en mesure de stopper la pandémie, des centaines de millions de personnes auront été infectées et en seront mortes, dans le scénario le plus favorable". Et ces centaines de millions seront à coup sûr des Africains qui hélas trinquent pour les autres. Comme toujours d'ailleurs. Abraham EHEMBA
Lire l'article original : www.walf.sn/archives/article2.CFM?articles__num=10563&unelocale__edition=3090
La Banque mondiale finance la lutte contre la pandémie du sida à Brazzaville - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 04/07/02
1,5 milliard de francs CFA : tel est le montant que la Banque mondiale vient d’accorder au Congo pour financer la lutte contre le VIH/SIDA à Brazzaville. Cette somme sera déduite de l’enveloppe de 29 milliards de francs CFA accordée au pays dans le cadre du projet d’urgence de réhabilitation des infrastructures et d’amélioration des conditions de vie des populations. Ce crédit permettra au Programme national de lutte contre le sida (PNLS) d’acquérir des médicaments, du matériel approprié pour mener des actions d’éducation et de sensibilisation des populations, mais aussi de construire deux centres de dépistage anonyme gratuit et un magasin de stockage de préservatifs. Notons que depuis près de cinq ans le PNLS ne recevait aucun crédit pouvant lui permettre de lutter efficacement contre la pandémie, mais que Conseil des ministres du 16 novembre 2001 avait fixé le principe d’une dépense annuelle de 584 millions de francs CFA pour le traitement de 1 000 malades.
Lire l'article original : www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=1122
Ensemble contre le Sida - Signature de protocole d'accord : Sept (7) ministères reçoivent 568 634 000 FCFA - sidwaya - Burkina Faso - 04/07/02
Le Secrétariat permanent de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (SP-CNLS-IST) a signé, mercredi 3 juillet 2002, un protocole d'accord de financement des activités de lutte contre le Sida avec sept (7) ministères. D'un montant total de 568 634 055 FCFA, ce protocole d'accord soutient les activités de lutte contre le Sida et les IST de sept (7) ministères pour le dernier semestre de 2002. Il s'agit du ministère de l'Environnement et du Cadre de vie (MECV) pour un montant de 46 millions, du ministère de l'Agriculture, de l'Hydraulique et des Ressources halieutiques pour 115 millions, du ministère de la Défense pour 72 millions, du ministère de l'Enseignement de base pour 133, 6 millions, celui des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique pour 134, 6 millions. La promotion de la femme et le ministère des Ressources animales ont reçu respectivement 17 millions et 49 millions. "Nous sommes particulièrement heureux que le financement des activités de lutte contre le Sida des différents ministères puissent se concrétiser aujourd'hui afin de leur permettre de mener des actions concrètes sur le terrain" a noté M. Joseph André Tiendrebéogo dans son mot introductif. Ce protocole d'accord fait suite à la signature d'une convention entre le gouvernement et la Banque mondiale qui a accepté accorder un crédit de 16 milliards au Burkina dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Cette convention est gérée par le programme d'appui au projet national multisectoriel de lutte contre le Sida (PA-PMLS) qui prend en charge quatre composantes : le financement des comités sectoriels des ministères ; les provinces, les ONG et le renforcement de la coordination. D'autres ministères emboîteront bientôt le pas à ceux qui ont déjà reçu un début de financement de leurs activités. Cependant il faut souligner que le financement des activités des ministères est surtout conditionné par le plan d'action de lutte. Le représentant-résident de la Banque mondiale au Burkina, Jean Mazurelle a indiqué que "la cérémonie d'aujourd'hui prouve que tout le monde est engagé dans la lutte contre le Sida au Burkina". Il a exhorté les populations burkinabè à s'investir davantage dans la lutte contre la pandémie. Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid04_07_02/société_4.htm
Paludisme : Un traitement combiné contre les résistances - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 04/07/02
Le palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire a fait son plein de médecins, pharmaciens, infirmiers, vendeurs en pharmacie et autres curieux, le mardi dernier, accourus, tous, pour en savoir sur les nouvelles perspectives thérapeutiques contre le paludisme. Thème d’un symposium organisé par les laboratoires Mepha dont le PDG est le docteur Villiger. Mais de nouvelles thérapeutiques, il n’y a eu qu’une seule présentée au public. Qui n’a pas caché sa déception face au prix de ce nouveau produit présenté comme la solution aux résistances des souches de parasites responsables du paludisme. En effet, au prix de 5.000 F la boîte de traitement (3 blisters de deux comprimés chacun) du nouveau antipaludique fait d’association de deux antipaludiques déjà existants, le public n’a pu s’empêcher de murmurer. Même les explications sur le rapport coût efficacité de la présidente de séance, le Pr N’Dri Yoman Thérèse, doyenne de l’Ufr de médecine, n’y changera rien. Bref ! Composé de mefloquine et d’artunesate, Artequintest, ce nouveau antipaludéen, vient à bout des résistances. Et selon une étude menée à l’hôpital général d’Abobo en trois mois 12 jours et présentée par le Pr Koné Moussa, parasitologue, cette combinaison prise correctement (en 3 jours) élimine totalement le parasite dans le sang. Une telle élimination du falciparum est-elle nécessaire dans une zone d’endémie comme la nôtre, où nous avons déjà entendu dire de source autorisée qu’il vaut mieux entretenir dans l’organisme un seuil de parasitemie (taux de parasite) pour une meilleure défense de l’organisme ? Mardi dernier, au symposium de Mepha, il fallait comprendre que puisque nous sommes toujours piqués par les moustiques, nous ne sommes jamais des sujets neufs (sans aucun parasite) et que, par conséquent, nous n’avons pas besoin de maintenir un seuil de parasitemie. Le nouveau antipaludique combiné donne également la guérison à 100% du paludisme. En attendant d’autres études, il est pour l’instant conseillé qu’aux 30 à 55 kg/ Pour les laboratoires Mepha, l’avenir appartient à l’union si l’on veut vaincre le paludisme. Une union du genre de cette combinaison de ces deux antipaludiques qui a donné naissance au grand remède contre la résistance en matière de paludisme : artequin. B. ZEGUELA
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=11921
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