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L'actualité de la santé tropicale Juillet 2002 | |
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Programmes de vaccination des pays d’Afrique : Affinement des capacités de gestion - Le soleil - Sénégal - 12/07/02 | ||
Des
techniciens de 18 pays africains de Centre et de l’Ouest sont réunis, depuis
hier à Dakar, à l’initiative de l’UNICEF et du Bureau régional de l’OMS
pour l’Afrique, en collaboration avec l’organisme BASICS de l’USAID, pour
suivre un cours de formation en management de Programme élargi de vaccination
(PEV). Il s’agira, pour les quatre-vingts participants à cet atelier, de
se (re) mettre à niveau pendant les huit jours de travaux dans l’organisation
et la planification efficace des activités de routine, la gestion de la
logistique, la surveillance intégrée des maladies, les prévisions dans les
capacités de riposte en cas de flambées épidémiques subites, le suivi et
l’évaluation des prestations des services de vaccination et la communication
sociale pour le PEV. Dans leurs interventions, les représentants de l’UNICEF,
M. Ian Hopwood, et de l’OMS, le Dr Yankalbé, ont tous deux réaffirmé la
volonté de leurs organisations respectives à poursuivre leur appui à volonté
d’insuffler un nouveau souffle revigorant et durable dans la protection
sanitaire des enfants, domaine dans lequel la vaccination occupe une place
angulaire d’une grande importance. D’ailleurs, cette rencontre se tient
en prélude à la réunion du comité de pilotage chargé de préparer la grande
rencontre de l’Alliance Mondiale pour les Vaccins et la Vaccination (GAVI),
prévue en novembre prochain à Dakar. Le GAVI veut, à travers un fonds mondial
pour la vaccination, accroître de façon appréciable, voire rendre universel
à terme, l’accès aux vaccins par les enfants et particulièrement à ceux
pauvres. M. Yankalbé a fait état d’un plan stratégique visant à améliorer
la couverture vaccinale, accélérer l’éradication de la poliomyélite, éliminer
la rougeole et le tétanos néonatal et, enfin, introduire éventuellement
de nouveaux vaccins dans le PEV dans les pays africains, à travers le renforcement
du PEV, dans la période 2001–2005. Pour sa part, le Dr Fodé Diouf, représentant
le ministre de la Santé et de la Prévention du Sénégal, a indiqué qu’au
vu du tableau sanitaire (précaire) des pays africains, il y a une nécessité
de mettre en œuvre une riposte appropriée qui appelle un accroissement des
ressources, mais aussi une organisation rigoureuse et une gestion efficace
des moyens mis à la disposition du PEV. “Et pour ce faire, a-t-il dit, le
renforcement des capacités managériales des responsables du PEV est un impératif”.
FARA DIAW Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=15745&index__edition=9632 |
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Prise en charge des personnes vivant avec le VIH : L'expérience de St-Camille, un espoir - sidwaya - Burkina Faso - 11/07/02 | ||
Le
Centre d'information, de conseil et de documentation sur le Sida et la tuberculose
(CIC-DOC) a organisé le 26 juin 2002 au PNUD une conférence publique sur
"l'expérience du Centre médical St-Camille dans la prise en charge des personnes
infectées par le VIH". Animée par le Dr Joseph Sia, médecin chargé de la
phytothérapie à St-Camille, la conférence avait pour but de renforcer la
stratégie de prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). L'expérience
du Centre St-Camille, basée sur la phytothérapie, était au centre de cette
rencontre. Cette prise en charge à base des plantes vise à évaluer l'efficacité
des remèdes de la médecine traditionnelle sur le traitement du Sida. "C'est
dans l'optique de mobiliser toutes les possibilités thérapeutiques qu'il
s'avère nécessaire de recenser et d'évaluer des traitements proposés par
les tradithérapeutes", a indiqué le Dr Sia. L'unité de phytothérapie de
St-Camille initiée par le gouvernement burkinabè en avril 2000 vise à accentuer
la recherche d'un traitement du Sida. La cellule phytothérapie de St-Camille
dispose d'un laboratoire pour effectuer des analyses des CD4*, CD8,* CD3,*
la charge virale* ainsi que d'autres examens pour le suivi des PVVIH. Elle
collabore avec le laboratoire de pharmacognosie de l'Université de Ouagadougou
dans le contrôle de la qualité des médicaments proposés par les tradithérapeutes.
Neuf médicaments sont actuellement testés à St-Camille. Le Dr Sia a toutefois
précisé que "nous avons sélectionné les produits de neuf tradithérapeutes
dans un premier temps..." Depuis l'ouverture de l'unité jusqu'en décembre
2001, elle a reçu 763 patients dont 82 ont effectué fidèlement trois évaluations
successives de la charge virale et quatre évaluations des CD4, CD8, CD3.
Vingt-deux patients de l'échantillon de quatre vingt-deux (82) PVVIH sont
décédées et seize (16) ont été perdues de vue. Les résultats des évaluations
ont montré une augmentation nette des CD4 pour soixante- deux (62) patients,
leur diminution significative pour neuf. Les CD4 sont restés stationnaires
pour onze patients. Quant à la charge virale, elle a diminué de façon appréciable
chez cinquante six (56) patients. Elle est restée stationnaire ou en augementation
chez vinft-six-(26) patients. Cinquante-deux PVVIH présentent à la fois
une charge virale qui diminue et une augmentation significative des CD4.
"Ces derniers patients ont signalé une nette amélioration de leur condition
de vie", soulignera le conférencier. Parmi ces cinquante-deux (52) patients,
il importe de signaler que l'un d'entre eux présente actuellement une charge
virale indétectable. Le Dr Sia soutient que les vingt-deux patients décédés
sont arrivés dans un état grabataire avec un taux de CD4 inférieur à 100
par microlitre. Selon lui la tendance générale des résultats montre que
les médicaments traditionnels sont à déconseiller chez les patients en phase
terminale ou qui ont un taux de CD4 inférieur à 200 par microlitre. M. Joseph
Sia conclut que les résultats de l'unité phytothérapie montrent que les
médicaments traditionnels peuvent avoir une incidence positive sur le désordre
biologique lié au VIH-Sida. Il a ajouté que "des évaluations à venir vont
probablement consolider ce constat qui ouvre une perspective en matière
de l'élargissement de l'offre thérapeutique". L'expérience de l'unité laisse
entrevoir des lueurs d'espoir dans la lutte contre le VIH-Sida. "Nombre
de ces PVVIH qui étaient déprimées psychologiquement et physiquement au
moment de leur arrivée dans ce centre ont retrouvé la joie de vivre et l'espérance
d'une stabilité sanitaire et au-delà, l'espoir d'une guérison", notera-t-il.
Le public a voulu savoir un peu plus en posant la question de savoir si
les PVVIH qui sont suivies à l'unité prenaient en même temps des ARV. Le
Dr Sia a répondu que ses patients suivent uniquement un traitement à base
de plantes. Il a été question de savoir aussi les résultats d'Immuboost,
qui avait été confié à l'unité phytothérapie par le SP/CNLS pour contrôle.
Le Dr Sia affirme que ce produit qui est un complément nutritionnel est
actuellement utilisé par son unité en même temps que les médicaments traditionnels.
Charles OUEDRAOGO Lire l'article original : www.sidwaya.bf/sid11_07_02/société_1.htm |
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14ème Conférence sur le Sida : “Sans argent, pas de discussion” - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 11/07/02 | ||
La
communauté de personnes infectées et affectées par le Vih appelée communément
“ activistes du sida ” a encore manifesté mardi pour exprimer son mécontentement.
En plus des graffiti tracés un peu partout et après la ministre espagnole
de la Santé, c’est le secrétaire d’Etat à la Santé des Etats-Unis qui a
essuyé leur colère. M. Tommy G. Thompson a été empêché de prendre la parole
à la conférence de presse qu’il devait co-animer avec le docteur Richard
Feachem, directeur exécutif du Fonds global de lutte contre le sida, la
tuberculose et le paludisme. Les activistes du sida en ont décidé ainsi
parce que les USA ne feraient pas assez financièrement pour la lutte contre
cette pandémie par rapport à leurs possibilités. “ USA, où sont les dix
milliards de $ USA… des millions de vie dépendent de votre leadership… arrêtez
de faire les discours et agissez, etc.”. A la création du Fonds dix milliards
devaient être mobilisés. Mais jusque-là ce sont des promesses de mobilisation
d’environ deux milliards qui ont été faites. Les USA ont promis 450 millions
de dollars. Mais selon M. Tommy G. Thompson, ce pays ne peut pas tout faire
seul. C’est pourquoi il en appelle aux nations européennes afin qu’elles
améliorent leur contribution. Mais les activistes du sida n’entendent pas
les choses de cette oreille. “Sans l’argent promis, tout autre discussion
au sujet de l’amélioration de l’accès est purement académique… ” Selon l’Onusida,
45 millions de nouvelles infections à Vih pourraient se produire d’ici la
fin de cette décennie si des interventions urgentes ne sont pas mises en
place. Interventions qui, s’accordent les spécialistes, doivent combiner
prévention et traitement. Mais le coût estimé de ces interventions est de
8,4 milliards par an, alors que le Fonds global tarde à mobiliser de l’argent.
Aussi, pour les activistes, des pays nantis comme les USA n’ont plus droit
à la parole mais à l’action. D’ailleurs la série de rencontres des politiques
qui a donné lieu à des déclarations et des engagements en faveur de la mobilisation
de fonds pour soutenir la lutte contre le sida, est appelée “ la soupe des
bonnes intentions ”. Et les bonnes intentions, ce sont : les sommets du
G8 à Okinawa en juillet 2000, la réunion de la Commission européenne de
septembre 2000, le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement africains
d’Abuja en avril 2000 et la session spéciale de l’Assemblée générale des
Nations unies en juin 2001 à New York ”. Le directeur exécutif du Fonds
global dont le faible niveau d’approvisionnement suscite des manifestations,
se veut optimiste. Le docteur Richard Feachem a même pris des engagements
à Barcelone, tels maximiser les ressources mobilisées et accorder la part
du lion dans ce fonds à la prévention et au traitement du sida. ·En attendant
la nouvelle génération Des vaccins qui réduisent la transmission du Vih,
retardent l’apparition des symptômes. C’est l’approche nouvelle qui est
en train d’être développée en ce moment contre la pandémie du siècle. Le
docteur Lawrence Corey de l’Université de Washington, coordonnateur de 27
essais à l’échelle mondiale, a fait cette annonce hier (mardi) matin à la
session plénière. Avec cette nouvelle approche prometteuse selon le docteur
Corey, la communauté scientifique est sur la bonne voie. Mais il a tenu
à ce que les chercheurs gardent encore un optimisme prudent et fassent preuve
de plus de solidarité. Car dira-t-il, “le développement des vaccins n’est
pas une course de vitesse. Il ne s’agit pas de battre qui que ce soit ”.
Les vaccins dits de la nouvelle génération, agiront à partir des cellules
qui défendent l’organisme, “ cellules T ”. Le docteur Corey a aussi interpellé
la communauté à ne pas baisser la garde s’agissant de la prévention et du
traitement. A cette même communauté il a été demandé d’éduquer ses membres
dans le sens d’une participation aux essais cliniques sur la nouvelle génération
de vaccins du Vih. B. ZEGUELA ENVOYEE SPECIALE Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=12099 |
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MlNISTERE DE LA SANTE : Alain Yoda rencontre les syndicats, partenaires sociaux du ministère - sidwaya - Burkina Faso - 11/07/02 | ||
Le 17 Juin 2002, le ministre Bédouma Alain Yoda prenait les reines du ministère de la Santé, en remplacement de M. Pierre Joseph Emmanuel Tapsoba. La Cérémonie officielle d'installation du nouveau locataire du département de la Santé s'est déroulée à la Direction des études et de la planification (DEP3 et a été présidée par Mme la Secrétaire générale du gouvernement et du Conseil des ministres. Lire |
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Programme mondial pour la vaccination : Réunion préparatoire vendredi à Dakar - Le soleil - Sénégal - 11/07/02 | ||
Le
ministère de la Santé et de la Prévention organise, en collaboration avec
l’UNICEF, une importante rencontre du comité pilotage de la réunion des
partenaires (organismes internationaux, fondations et entreprises privées,
institutions scientifiques, pays donateurs et bénéficiaires), autour du
GAVI (Global Alliance for Vaccine and Immunization) ou Alliance Mondiale
pour les Vaccins et la Vaccination, prévue en novembre prochain à Dakar,
selon un communiqué de presse du ministère de la Santé et de la Prévention.
Ce comité de pilotage, qui regroupe des experts de l’UNICEF, de l’OMS, de
l’Institut Pasteur et d’autres organismes spécialisés se réunira donc, le
vendredi 12 juillet 2000 à partir de 9h 30, au complexe hôtelier du Méridien-Président
de Dakar, sous la présidence de Mme le ministre de la Santé et de la Prévention,
le Pr. Awa Marie Coll Seck, pour, indique le communiqué, asseoir les bases
d’une bonne organisation de cette rencontre stratégique en faveur de la
santé des populations, notamment dans le développement de la protection
par la vaccination, maillon essentiel dans la prévention de la maladie.
A la fin de cette rencontre, poursuit-il, une conférence de presse sera
tenue, le même jour à 11 heures précises, sur le site du Méridien-Président,
à l’intention des médiats nationaux et étrangers, sur l’état d’avancement
des programmes soutenus par le GAVI. Le GAVI, rappelle-t-on, est un partenariat
public et privé, visant à élargir l’accès des enfants aux vaccinations dans
les pays pauvres, grâce à un fonds mondial pour les vaccins. Ce programme
mondial de grande envergure et auquel contribuent des organismes internationaux
comme l’UNICEF, l’Organisation Mondiale de la Santé et la Banque mondiale,
des institutions scientifiques de recherche et l’industrie pharmaceutique
spécialisée dans la fabrication de vaccin dont l’Institut Pasteur et le
Centre de Contrôle des Maladies Infectieuses (CDC) des Etats-Unis, des pays
industrialisés, des fondations parmi lesquelles la fondation “Bill & Mélinda
Gates” et la Fondation des Nations Unies, ainsi que des ONG, est donc appelé
à mettre en place des mécanismes novateurs pour relancer durablement la
vaccination à travers le monde, et particulièrement dans les pays en voie
de développement. Cette protection des populations, surtout des enfants,
est essentielle pour prétendre freiner l’incidence en termes de mortalité
et de morbidité de nombreuses maladies, voire d’éradiquer ces dernières.
En d’autres termes, le GAVI, dirigé par un conseil d’administration et qui
disposera d’un fonds mondial pour les vaccins destinés à 98% aux pays concernés,
doit aboutir à la mise en place de systèmes efficaces, aptes à assurer un
accès par tous aux vaccins, notamment ceux déjà existants ou à venir. C’est
donc une occasion historique pour les partenaires du GAVI d’unir leurs forces
pour arrêter le déclin de la vaccination, en première ligne dans la protection
de la vie des enfants. Les gouvernements de 74 pays les plus pauvres du
monde, c’est-à-dire qui ont un PNB inférieur à 1000 dollars US par habitant,
peuvent prétendre au fonds mondial pour les vaccins. Jusqu’à aujourd’hui,
66 pays ont présenté des requêtes, dont 54 d’entre elles ont été acceptées.
Et le fonds a ainsi pris des engagements de cinq ans, pour plus de 800 millions
de dollars US. FARA DIAW Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=15695&index__edition=9631 |
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Le Bassin du Congo, une réserve de plantes médicinales - Internetgabon - Gabon - 10/07/02 | ||
Déterminés
à moins dépendre du Nord pour le traitement des populations, de nombreux
États du Sud poursuivent, avec un relatif succès, des recherches en vue
de cerner les vertus des quelque 10.000 espèces qui composent la flore équatoriale.
De nombreux pays du Bassin du Congo disposent aujourd'hui d'une abondante
pharmacopée à base de produits natures. Au Gabon, par exemple, plus de 800
plantes forestières et de multiples espèces herbacées sont connues pour
leurs vertus médicinales. Les produits végétaux ont donc leur place dans
la pharmacopée moderne, y compris aux Etats-Unis où 38%, des prescriptions
médicales comprennent un ou plusieurs produits d'origine végétale. Plus
de la moitié des plantes qui servent à fabriquer des médicaments poussent
dans les forêts tropicales. Ces végétaux sont intéressants pour la pharmacopée
car ils ont dû s'adapter à un milieu foisonnant et hostile, en sécrétant
toute une gamme de substances chimiques, souvent complexes, afin de se protéger
contre les nombreux insectes et agents pathogènes qui prospèrent dans cet
environnement chaud et humide. Mais, les végétaux ne sont pas les seuls
éléments intéressants de la forêt. Entendu que ces animaux fabriquent des
venins dont les effets peuvent être curatifs ou toxiques selon la dose et
le mode d'administration, certaines populations utilisent des insectes,
des grenouilles, des serpents pour la fabrication de leurs médicaments.
Ce n'est donc pas un hasard si plusieurs mesures ont été envisagées pour
tenter de sauver les quelques forêts qui subsistent encore. La méthode de
la "prospection chimique" autorisé les sociétés commerciales à ramasser
les plantes et à déterminer celles susceptibles d'être utilisées en médecine.
En échange, ces sociétés s'engagent à verser une rémunération appropriée
aux pays d'origine qui abritent ces espèces. Une stratégie similaire consiste
à mettre une partie de la forêt en réserve. Sur ces parcelles protégées,
les habitants peuvent ramasser et vendre de la résine, des noix, des feuilles
de marantacée, des palmistes et des plantes médicinales, pour peu qu'ils
ne mettent pas l'environnement en danger. Le Gabon possède déjà quelques
réserves de ce type. Et, le Fonds mondial pour la nature soutient un projet
identique dans le complexe de Gamba. Dans les villages, la population locale
a aidé des chercheurs à étudier les espèces végétales de la forêt environnante,
permettant ainsi de répertorier des centaines de remèdes à base de plantes.
De fait, plusieurs instituts s'intéressent à la valorisation de ces végétaux.
Le Centre national américain de recherches sur le cancer (NCI) effectue
des essais sur les plantes afin de mettre au point des traitements contre
le sida et le cancer. Pour sa part, le groupement écologique" conservation
international" a mis en place des réseaux avec des guérisseurs traditionnels.
Au Royaume-Uni, la société Biotic approvisionne déjà les plus grands groupes
pharmaceutiques en produits végétaux. Autant dire que les programmes de
soutien à ce type d'initiatives pourraient avoir des répercussions positives
sur l'environnement, le revenu national et la santé des populations. Source : Journal l'Union du 10/07/2002 Lire l'article original : www.internetafrica.com/gabon/actu/actu_10072002f.htm |
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14ème Conférence sur le sida à Barcelone : Tenir ses promesses et envisager de nouvelles approches - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 10/07/02 | ||
“Même
avec des antiviraux très efficaces, nous ne pourrons pas éradiquer le virus
avant au moins 73 ans ”. Cette déclaration du Pr Robert Siliciano, un des
plus hauts responsables des Instituts nationaux de la santé américains,
a jeté le froid lundi sur la 14ème conférence internationale sur le sida
ouverte la veille à Barcelone, en Espagne. Les propos du Pr Siliciano reposent
sur des projections mathématiques effectuées sur la diminution de la quantité
de virus présent dans le sang – la charge virale – mesurée chez les malades
actuellement traités dans les pays développés. Cette déclaration survient
alors même que deux laboratoires (l’un américain, l’autre suisse) sont venus
annoncer l’arrivée prochaine d’un nouveau médicament anti-sida, le T20,
qui devrait être disponible en Europe et en Amérique du Nord dans les mois
à venir. Selon l’agence des Nations unies chargée du programme sur le sida
dans le monde (Onusida), 40 millions d’êtres humains, dont 28,5 millions
d’Africains, sont actuellement infectés par le virus de l’immunodéficience
humaine (VIH). En l’absence d’actions de prévention et de traitement élargies,
projette l’Onusida dans son rapport annuel paru quelques jours avant l’ouverture
de la conférence, ce sont 68 millions de personnes qui mourront du sida
entre 2000 et 2020 dans les 45 pays les plus touchés, soit cinq fois plus
que le nombre de décès au cours des 20 dernières années. Quinze mille personnes
venues de tous les continents assistent à cette 14ème conférence internationale
sur le sida qui offre l’occasion de faire le bilan sur l’épidémie du sida.
Les discussions portent sur les stratégies de prévention à adopter pour
juguler la maladie, l’accès aux médicaments et sur les premières avancées
en matière de vaccin. La journée d’hier a été tout particulièrement consacrée
aux stratégies de prévention qui, estime la conférence, devraient être repensées.
“ Connaissances et engagements pour l’action ”, tel est le thème de cette
conférence qui, à l’ouverture dimanche, a mis chacun devant ses responsabilités.
Des responsabilités qui commencent par le respect des promesses faites par
les uns et les autres. Aux politiques, le Dr Peter Piot, directeur de l’Onusida,
a rappelé leurs différentes déclarations. Depuis Monterro à New York en
passant par Abuja, le G8 ne s’est-il pas engagé à apporter assistance aux
pays moins nantis pour lutter contre le sida ? Les Chefs d’Etat africains
ne devraient-ils pas consacrer 15% du budget national à la santé ? Les scientifiques,
selon le Dr Piot, devraient tenir leur promesse de servir la communauté
et non de servir la cause de l’argent ou de leur gloire. Les laboratoires
pharmaceutiques, eux, ne devraient-ils pas mettre les médicaments du sida
à la disposition des malades du Sud, plus nombreux et plus démunis ? De
tous ces engagements, combien ont-ils été tenus ? Pour l’Onusida, cette
conférence n’est donc plus un lieu de renégociation, mais de concrétisation
des engagements. “ Je ne suis pas venu à Barcelone pour renégocier. Ils
ont promis, ils doivent tenir leurs promesses ”, a indiqué avec force le
directeur exécutif de l’Onusida. La Côte d’Ivoire, faut-il le rappeler,
est présente à cette conférence avec une délégation conduite par le ministre
chargé du sida, Mme Assana Sangaré. BAKAYOKO ZEGUELA ENVOYEE SPECIALE Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=12072 |
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Conseillers généraux : Urgence, le cholerat est à vos portes ! - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 10/07/02 | ||
Santé publique Urgence signalée: le choléra est là! C’est officiel. Le choléra est à nos portes. Dans certaines zones ou précisément certaines villes, on peut même dire que la maladie a franchi le seuil de la porte pour s’installer dans “ la maison ”. Lire | ||
Paludisme : Les médecins-chercheurs engagés dans la recherche opérationnelle - sidwaya - Burkina Faso - 09/07/02 | ||
Des
médecins-chercheurs sont réunis à l'hôtel Relax du 8 au 20 juillet 2002
sur le thème "Recherche opérationnelle ciblée sur la lutte contre le paludisme".
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de l'initiative "Faire reculer le
paludisme". Ils sont environ 40% de la population le mondiale, principalement
dans les pays les plus pauvres, à vivre dans des zones où le paludisme constitue
une menace pour la santé de l'homme. En effet, selon les estimations de
l'OMS, 90% des décès dus au paludisme surviennent en Afrique et concernent
tout particulièrement des enfants de zéro à cinq ans. Cette situation a
conduit la Banque mondiale, l'OMS, l'UNICEF et le PNUD à lancer en 1998,
l'initiative "Faire reculer le paludisme". La rencontre de Ouagadougou qui
regroupe 24 médecins-chercheurs venus de 11 pays d'Afrique francophone vise
à donner des compétences techniques aux participants leur permettant d'élaborer
des projets de recherche dans leurs pays respectifs pour faire avancer les
programmes nationaux de lutte contre ce fléau. Cette réunion est d'autant
plus nécessaire, a indiqué le Pr Tinga Robert Guiguemdé du Centre Muraz
qu'"en matière de paludisme, il y a encore des zones d'ombre concernant
les stratégies de lutte. Depuis longtemps, on lutte contre le paludisme
et malgré tout, il persiste. Cela veut dire qu'il y a certains aspects qui
ne sont toujours pas maîtrisés". C'est dans l'optique de mieux maîtriser
ces zones d'ombre que les 24 médecins-chercheurs affûtent leurs armes dans
la recherche opérationnelle ciblée sur la lutte contre le paludisme. Ainsi,
ils se pencheront sur les mécanismes permettant à l'homme de résister contre
cette maladie (explorant la piste par exemple d'un vaccin). Ils s'intéresseront
aussi au parasite et au vecteur du paludisme pour savoir pourquoi ils ont
développé des résistances de nos jours. Le représentant-résident de l'OMS
au Burkina, Mohamed Hacen reconnaissant l'importance de cette rencontre,
indiquera que "même si des outils de contrôle efficaces existent, ils doivent
constamment être améliorés et surtout adaptés au contexte épidémiologique,
économique, social et culturel de chaque pays, parfois de chaque zone géographique
à l'intérieur d'un même pays". Le secrétaire général du ministère de la
Santé, Jean Gabriel Ouango, en ouvrant les travaux de la rencontre a exhorté
les participants à faire des propositions adéquates pour des actions concrètes
afin que l'initiative "Faire reculer le paludisme" soit une réalité en Afrique.
Cette initiative sera officiellement lancée au Burkina Faso à Koupèla le
12 juillet 2002. Charles OUEDRAOGO Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sid09_07_02/société_1.htm |
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Médias et médecine : Combattre la tumeur et la rumeur - Le soleil - Sénégal - 09/07/02 | ||
M.
Ahmadou Mbaye Loum, journaliste à la Télévision (RTS) a invité, samedi matin,
les praticiens de la médecine et particulièrement les responsables de structures
sanitaires et les chefs de services hospitaliers à asseoir un partenariat
avec les médias. Invité “vedette” des Journées annuelles de chirurgie pour
une conférence sur le thème des relations entre la médecine et les médias,
M. Loum a profité d’abord de l’occasion pour expliquer aux nombreux membres
du corps professoral de la Faculté de médecine et de Pharmacie, internes
et étudiants présents à cette manifestation, “les différentes facettes des
médias (radio, télévision, presse écrite) et leurs disparités dans le paysage
médiatique, avant de leur indiquer qu’ils ont beaucoup à gagner d’un partenariat
avec les médias”. La médecine comme la profession des journalistes sont
régies par des codes formels d’éthique et de déontologie, qui ne devrait
en fait pas permettre des “incompréhensions ou malentendus regrettables
qui peuvent, parfois, causer des dégâts durables, comme celles dus aux rumeurs”.
D’ailleurs, rumeurs et tumeurs ont une même rime et elles ne sont pas fréquemment
bénignes… M. Loum a plaidé pour des rapports sains, transparents et éclairés,
entre les acteurs de la santé et les journalistes. “Ces rapports sont parfois
biaisés par les perdiems des nombreux séminaires et ateliers qui jalonnent
l’année, alors que des opportunités d’une fructueuse et bénéfique collaboration
en faveur du développement du secteur et surtout des usagers, sont laissées
de côté”, a dit M. Loum. Il a précisé que les médias peuvent relayer de
bonnes informations, dûment vérifiées et rassurantes, parce que venant d’une
source qualifiée de bien informée. Il ne faut pas se cloisonner dans son
corps professionnel et se contenter de démentis, quand les médias livrent
des informations qui “font mal”. “Ces mises au point peuvent aggraver la
situation et exacerber l’opinion publique”, a dit le journaliste. Il a ajouté
que les acteurs de la santé doivent communiquer. Les médecins qui s’occupent
de la santé des populations, un domaine donc extrêmement sensible, et les
journalistes qui œuvrent sur des informations qui, elles aussi, sont parfois
très sensibles, parce que pouvant susciter un impact très négatif, doivent
donc se rencontrer et travailler ensemble. A ce sujet, a relevé, M. Falilou
Diop, directeur de l’hôpital Aristides Le Dantec, beaucoup de structures
hospitalières ont engagé des conseillers en communication, pour pouvoir
prendre les devants ou, au cas échéant, gérer une situation de crise, et
nous-mêmes, nous sommes en train de mettre en place une cellule de communication”.
Le Pr. Pape Touré a plaidé, lui aussi, pour une collaboration rapprochée
et suivie avec les médias, car les populations ont besoin d’informations
qui, elles-mêmes, réduiraient de beaucoup les problèmes de santé auxquels
nos pays sont confrontés. C’est sur cette conférence que les journées de
chirurgie ont pris fin. Rendez-vous est donné pour juillet 2003, avec comme
thème principal : les tumeurs. FARA DIAW Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=15622&index__edition=9629 |
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Forces armées congolaises : clôture du séminaire sur le sida et les maladies sexuellement transmissibles - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 09/07/02 | ||
Dans
le cadre de la relance de la coopération militaire entre les Etats-Unis
et le Congo, le département américain de la Défense a consenti à la direction
centrale du service de santé des Forces armées congolaises un financement
pour la réalisation des activités de lutte contre le sida dans la force
publique. Un plan de lutte intitulé « Prévenir les IST et le VIH/SIDA dans
la force publique, initiative life » a été adopté permettant le lancement
de la 4° campagne de prévention de ces fléaux. Ce lancement a eu lieu le
8 mai dernier à Brazzaville. C’est dans ce cadre qu’un séminaire-atelier
consacré à l’information, l’éducation et la communication sur les IST et
le VIH/SIDA et destiné aux agents de la Zone autonome de Brazzaville et
des zones militaires n° 3 (Gamboma), n° 4 (Owando), n° 5 (Ouesso), n° 6
(Impfondo) et n° 7 (Ewo), s’est déroulé à Brazzaville du 26 juin au 6 Juillet.
Il visait à former des agents aux notions d’IST et de VIH/SIDA compétents,
dévoués et capables de mobiliser l’ensemble de la communauté militaire.
L’équipe de direction de ce séminaire qui regroupait 65 participants (militaires,
gendarmes, policiers et personnels civils de l’armée) était dirigée par
le médecin colonel Quentin Pena, chef de division technique à la direction
centrale du Service de santé des FAC. Treize conférences-débats ont abordé
les questions liées au thème général de la rencontre. A l’issue des travaux
les participants ont formulé des recommandations au commandement militaire
dans lesquelles ils préconisent : l’adoption de mesures draconiennes contre
tout agent des forces de l’ordre auteur de violences sexuelles sur les filles
ou sur les femmes, la prise en charge à moindre coût des militaires séropositifs,
la mise aux arrêts des agents de la force publique porteurs d’infections
sexuellement transmissibles pour infraction à la discipline militaire, la
dotation régulière en préservatifs des agents de la force publique en mission,
la mise à la disposition de la justice de tout agent de la force publique
qui commettrait un viol de femmes ou des filles, la réhabilitation des infirmeries
des zones militaires, la reprise du suivi médical de tous les militaire
avec visites médicales systématiques et campagnes de vaccination régulières
et systématiques, la création à court terme de deux laboratoires et de deux
centres de traitement spécifiques à l’armée pour la prise en charge des
patients vivant avec le VIH , l’annonce aux militaires infectés par le VIH
de leur séropositivité en vue d’une prise en charge adéquate. Les participants
ont pris par ailleurs l’engagement de s’impliquer avec détermination dans
la lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le sida. Le
séminaire a reçu la visite de deux hautes personnalités américaines : Brenda
Boxman, épouse de l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo et conseillère principale
des projets inter-agences des Nations-Unies concernant la lutte contre le
sida et sa prévention dans les écoles du Congo, et l’attaché de défense
à l’ambassade des Etats-Unis, le lieutenant-colonel Plummer Comer. La cérémonie
de clôture a été coprésidée par le colonel Mouani, chargé des Relations
internationales au ministère congolais de la Défense, l’attaché de défense
à l’ambassade des Etats-Unis et le médecin-colonel Pascal Ibata, directeur
central du Service de santé des Forces armées congolaises. Lire l'article original : www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=1143 |
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DON DE MEDICAMENTS : Mme Gbagbo reçoit le lot promis par l’ONG SUDS - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 09/07/02 | ||
M.
Frédéric Bard, président de l’ONG Suds international, a officiellement remis
hier à la Première dame, Mme Simone Ehivet Gbagbo, à son domicile à Cocody,
les deux tonnes et demie de médicaments collectées pour la Côte d’Ivoire,
lors du séjour qu’elle a effectué en Martinique du 11 au 18 mai dernier.
Suds est une association spécialisée dans le culturel humanitaire. Elle
est basée à Paris, et vise à travers ce don, selon M. Bard, à instaurer
“un rapprochement entre deux continents et deux peuples qui ont beaucoup
de choses en commun ”. Ces médicaments livrés sont composés d’antibiotiques,
d’antiparasitaires, de traitements pour maux de cœur et tension, de pathologies
liées au système nerveux, etc. Mme Gbagbo a reçu avec joie ces médicaments
et les a remis séance tenante au ministre de la Santé, M. Abouo N’Dori Raymond.
Ils sont destinés aux personnes nécessiteuses. Elle s’est aussi réjouie
de ce que ces médicaments soient arrivés à temps. Parce qu’ils ont permis
de soigner les personnes blessées lors des malheureux événements qui ont
précédé l’élection des conseils généraux à Daloa. Un autre lot de médicaments
de la même valeur est attendu pour le mois de janvier 2003. Et l’Ong promet
cette fois de mettre l’accent sur le sida. En plus du don en provenance
de la Martinique, Mme Simone Gbagbo a remis au ministre de la Santé publique
du matériel médical en provenance des Etats-Unis. Un don du Dr Ken et Judith
Mande de “ Byword et Mouth ministeries ”, une organisation chrétienne qui
a promis de soutenir la Première dame dans sa mission auprès du Chef de
l’Etat. Le conteneur présenté à la presse contient aussi du matériel de
chirurgie dentaire, des livres chrétiens et des chaussures offerts par une
chaîne de télévision chrétienne (Christian Broadcasting Network). En recevant
le lot de médicaments et de matériel médical, le ministre de la Santé publique
a indiqué que son département a besoin de dons de cette nature. Car son
budget n’est pas assez suffisant pour couvrir la Côte d’Ivoire en matière
de santé. Il a aussi promis à la Première dame que les médicaments iront
véritablement à leurs cibles. MARIE-ADELE DJIDJE Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=12049 |
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