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Lutte contre la méningite - L'heure est à la mobilisation de onze millions d'euros pour le vaccin - sidwaya - Burkina Faso - 1/10/2002

Réunis depuis le 23 septembre à l'hôtel Silmandé, l'OMS et ses partenaires ont clos les concertations autour des stratégies de lutte contre les épidémies de méningite à méningocoque en Afrique jeudi 26 septembre 2002 dernier. Un appel est lancé pour mobiliser les fonds.
Quatre jours durant, des dizaines de spécialistes et des représentants des Etats de la "ceinture de la méningite" se sont penchés sur cette maladie qui endeuille chaque année de nombreuses communautés en Afrique subsaharienne et qui connaît une évolution significative depuis l'apparition en 2002 d'une souche, le sérogroupe W135. Il s'est agi pour les experts de réviser la stratégie proposée par l'OMS pour la lutte contre la méningite à méningocoque dans les pays à risque d'une part, d'autre part, de réviser le stade de préparation pour la saison épidémique de méningite 2002-2003, enfin de se pencher sur la question d'approvisionnement en vaccins. Au sortir des concertations, un réseau de chercheurs a été mis en place dans le sens de l'amélioration des connaissances relatives à la dynamique de la maladie et du perfectionnement des moyens de lutte. Le représentant de l'OMS, le Dr Mohamed-Mohamed Hacen a laissé entendre que "le fait que ce soit le laboratoire national de référence de Ouagadougou qui ait identifié dans les délais brefs, le sérogroupe W135 comme agent causal principal de l'épidémie de l'année 2002 constitue une preuve concrète des possibilités existant dans ce domaine".
Un plaidoyer de mobilisation de fonds a été lancé pour l'approvisionnement des vaccins car les négociations pour ramener le prix de la dose à 1 dollar US n'ont pas encore abouti. Une stratégie d'appel est donc de réunir environ 11 millions d'euros pour la prochaine épidémie.
Le ministre de la santé, M. Alain Yoda a formulé le vœu que les pays fortement concernés par ces maladies puissent s'engager à mener des actions adaptées pour permettre la détection et la notification précoces des épidémies tout en permettant l'accessibilité aux vaccins.
Ismaël BICABA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_10_01/sidwaya.htm

Lutte contre la méningite - L'espoir est permis - Observateur paalga - Burkina Faso - 1/10/2002

La réunion technique de consultation sur la stratégie de l'OMS pour la lutte contre les épidémies à méningocoque en Afrique, et la huitième réunion du groupe international de coordination pour l'approvisionnement en vaccin contre la méningite ont pris fin le jeudi 26 septembre dernier à l'hôtel Silman.
Pendant quatre jours, les participants aux rencontres de Ouagadougou, venus des pays concernés par la méningite ont eu des échanges très riches, marqués par la contribution active de tous. Cela a permis d'obtenir un consensus sur les stratégies de préparation et de riposte les plus adaptées au profil actuel des épidémies de méningite. Il est prévu aussi de revoir le terme de référence en matière d'approvisionnement en vaccin qui mérite du reste des réflexions approfondies. Des discussions détaillées sur la surveillance épidémiologique ont permis d'envisager la recherche sous un angle beaucoup plus opérationnel.
Le ministre de la Santé, monsieur Alain Bédouma Yoda qui a présidé la cérémonie de clôture desdites réunions, a dit que les conclusions auxquelles les participants sont parvenus autorisaient l'espoir. Il a aussi formulé le vœu que les actions soient orientées dans le sens de résoudre l'épineuse question de l'accessibilité aux vaccins, médicaments et consommables. Il a terminé en assurant que les recommandations issues des rencontres seront prises en compte par le gouvernement du Burkina Faso.
Sur ce qu'il a pu retenir d'essentiel de ces rencontres, le représentant résident de l'OMS, docteur Mohamed Mahmoud Hacen, a répondu : "Ce qui a le plus
retenu mon attention, c'est la nécessité pour l'Afrique et les responsables de se mobiliser pour que les producteurs de vaccin, les grands décideurs internationaux s'engagent afin que la méningite soit contrôlée, que le nombre de cas de méningite diminue radicalement dans les régions touchées et que le nombre
de décès dus à cette maladie diminue sensiblement etc...".
Au nombre des participants aux rencontres de Ouagadougou, M. Daouda Traoré, directeur général du Laboratoire national de référence. Nous lui avons posé la question de savoir quelle sera la contribution de son institution à la lutte contre la méningite, et voici sa réponse: "Nous avons des missions traditionnelles dans le cadre de la protection de la population, des missions notamment d'information, d'éducation, de communication, d'identification des risques, des contributions au déplacement des alertes, lorsque nous sommes devant des situations de crise sanitaire. Dans le cas spécifique de la méningite, nous allons jouer notre rôle de laboratoire national de référence. Et à ce titre, nous allons contribuer à la surveillance sanitaire notamment par le diagnostic de laboratoire, le suivi pour pouvoir déterminer par exemple quel est le type de méningocoque qui est en jeu dans une situation d'épidémie et contribuer à la caractérisation d'une situation pour voir si elle est épidémique ou pas. Et aussi contribuer au suivi des patients.
En raison de notre rôle de laboratoire de référence, nous superviserons le réseau de laboratoires qui va être mis en place, pour pouvoir effectivement veiller au respect des bonnes pratiques sur le terrain.
Agnan Kayorgo
Lire l'article original : http://www.lobservateur.bf/debq.htm

Lutte contre le paludisme : une semaine rurale à Thiénéba - Le soleil - Sénégal - 2/10/2002
THIES - En partenariat avec l'UNICEF, le programme national de lutte contre le paludisme (PNL), la région médicale et le district sanitaire de Khombole, l'association islamique "Sop Mohamed -PSL" (AISM) vient de boucler son programme d'activités qui s'inscrit dans le cadre de la semaine rurale de lutte contre le paludisme qui en est à sa deuxième édition.
Une semaine durant, le président de l'association, El Hadj Diop, et les membres du comité d'organisation ont sillonné les 26 villages polarisant les comités pour procéder à des actions de nettoiement, de lutte contre les gîtes larvaires. C'est ainsi qu'on a noté une forte mobilisation des jeunes et des femmes qui n'ont rien laissé au hasard en se débarrassant de tout ce qui pouvait constituer une porte d'entrée au paludisme et aux maladies hydriques.
L'AISM compte présentement 520 membres. Elle a formé huit femmes dans le domaine de l'utilisation des moustiquaires imprégnées. A la clôture de la semaine rurale de lutte contre le paludisme, Serigne Mohamedou Seck, représentant le khalife général de Thiénéba, Serigne Ousseynou Khar Seck, et le sous-préfet Alioune Diop ont, tour à tour, loué le bel exemple qui
vient d'être donné par l'AISM. Ils ont exhorté les autres communautés rurales à s'inspirer de cette expérience.
Abdourahamane Sarr Gonzales

Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=18557
SIDA - Prendre le taureau par les cornes - Cameroon info - Cameroun - 2/10/2002
C'est à Limbé, dans le Sud-ouest que le ministre de la santé publique, Urbain Olanguéna Awono a réuni experts et partenaires de son département pour finaliser le programme d'action sectoriel de lutte contre la pandémie du VIH sida.
Chaque partie y participe avec des tâches bien déterminées. C'est dans ce cadre que le ministre de la santé publique va jouer un rôle primordial. Toute la stratégie nationale présentée à l'an 2000 par le Premier ministre, Peter Mafany Musongue va être revue afin de se concrétiser.Le plan de lutte est essentiellement basé sur le dépistage volontaire, la prévention de la transmission de la mère à l'enfant et autres types de transmissions, la lutte contre les maladies sexuellement transmissibles, le renforcement des capacités de prises en charge, le renforcement des moyens et de la promotion de la recherche, l'association de tous les partenaires possibles, telles des organisations internationales (Oms, onusida …) et les organisations non gouvernementales ainsi que les tradi-praticiens, à tous efforts pour lutter contre cette pandémie qui progresse à pas de géant au Cameroun.Semant la mort partout, le VIH sida avance à pas de géant ; Sa vitesse de contamination et ses ravages augure un frein pour le développement économique et social. A cette allure, si les dispositions ne sont pas prises d'urgence, bon nombre de jeunes ne vont pas atteindre 40 ans.
Le taux de prévalence du Sida au Cameroun est passé de 0,5% en 1997 à 11 % en 2000. l'an dernier, on parlait de 12% de malades, avec des zones plus touchées que d'autres ; face à cela, une action urgente a d'ores et déjà été prise. L'accès au traitement est facile ici ; le traitement est à la portée de toutes les bourses.

Le Cameroun est l'un des rares pays en Afrique qui offre des possibilités de traitement à tout malade.

Benoît BALLA

Lire l'article original : http://www.cameroon-info.net/cmi_show_news.php?id=12068
Lutte contre le VIH/Sida - Le PNUD remet 80 millions aux communautés - Observateur paalga - Burkina Faso - 1/10/2002

La presse nationale a été conviée ce jeudi 26 septembre 2002 à la signature d'une convention entre le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Réseau pour une grande implication des personnes vivant avec le VIH dans la lutte contre le VIH/Sida (REGIPIV-PF). A l'issue de cette signature, 80 millions de FCFA ont été remis au réseau pour la mise en œuvre de ses différents plans d'actions. Lire

Lutte contre les IST/VIH/SIDA : des parlementaires africains en quête d'harmonisation des législations - Le soleil - Sénégal - 2/10/2002

Une trentaine de parlementaires d'Afrique de l'Ouest et du Centre ont décidé, vendredi dernier, à Ouagadougou, au Burkina Faso, d'enclencher le processus d'élaboration et d'adoption de propositions de loi pour la lutte contre les IST/VIH/SIDA dans leur pays. Ils ont également décidé, d'une part, de redynamiser les réseaux nationaux de parlementaires sur la population et le développement, de les doter de plans d'action et, d'autre part, de bâtir de forts partenariats avec les partenaires au développement ainsi qu'avec les organisations de la société civile et les institutions publiques et privées.
Ces recommandations sont issues de l'atelier régional de renforcement de l'engagement et du rôle du parlementaire dans la lutte contre les IST/VIH/SIDA qui s'est tenu, du 23 au 27 septembre 2002, à Ouagadougou. Les participants envisagent de se retrouver dans un an, à l'occasion d'un atelier régional, pour évaluer les acquis obtenus par chaque réseau de parlementaires dans le processus d'élaboration d'un projet de loi sur les IST/VIH/SIDA. Lire

Concertation autour du cancer, une maladie et non pas une malédiction - Sud Quotidien - Sénégal - 2/10/2002
Le samedi 28 septembre 2002, a démarré à Saly -Portudal sous la direction du docteur cancérologue Abdoul Aziz Kassé un atelier de mise à niveau pour les membres su conseil d'administration de la ligue sénégalaise contre le cancer. Interrogé, il a affirmé que la rencontre convoquée vise un double objectif. D'une part elle cherche à assurer une formation et d'autre part, elle envisage une large diffusion des informations liées au cancer. Au cours des travaux d'importantes précisions ont été faites concernant le cancer. De l'avis du docteur Kassé le cancer est une maladie et non une malédiction. Il a affirmé qu'il faut désormais parler des cancers et non, du cancer ; car il existe plus d'une centaine de maladies cancéreuses.
La documentation mise à profit montre que parmi les différents types de cancer, le cancer du poumon est la forme la plus fréquente chez l'homme (17 %), suivie du cancer colorectal (13 %). Chez la femme, le cancer du sein représente 30 % des cancers suivis du cancer colorectal (16 %). Il a affirmé que le cancer est une maladie curable. Il a été fait état que les malades du cancer ou les cancéreux sont plus nombreux dans les pays en développement que dans les pays développés. Parlant de l'épidémiologie de la maladie il est noté chaque année 9 millions de nouveaux cas de cancer sont enregistrés.
Revenant sur les causes du cancer le tabagisme est ciblé. " le tabac cause également certains cancers de la bouche, de la gorge, de l'estomac ,de la vessie, et même du col utérin .Son effet nocif est souvent augmenté par d'autres facteurs comme l'alcool. Selon des sources de l'organisation mondiale de la santé le tabac est une drogue cause de vingt-cinq maladies graves. Et depuis 1950 il est la cause de 60 millions de décès. Chaque année il est enregistré 3,5 millions de décès soit un adulte sur dix dus au cancer. Sur le milliard et demi de fumeurs que compte le monde, les pays en voie de développement en ont 800 millions.
Samba Niébé BA

Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/Rubriques%20Infos/Actualité/actualite2-02102002.htm
Le Ghana envisage de produire des médicaments anti-sida - Sud Quotidien - Sénégal - 2/10/2002


Pana-Le Ghana a annoncé lundi qu'il allait commencer à produire, dès le mois de mars 2003, les trois médicaments anti-rétroviraux tombés dans le domaine public, pour la prise en charge du VIH/sida. Ces médicaments seront disponibles auprès de différents centres de traitement tels que Korle Bu et l'Hôpital universitaire de Komfo Anokye (Kath), a affirmé Kwaku Yeboah, directeur du Programme national de Lutte contre le Sida (Nacp). Il a déclaré que les médicaments n'ont pas d'effets curatifs, mais ils vont tout simplement traiter les symptômes et les maladies opportunistes pour prolonger la vie des patients. Yeboah a également relevé que le gouvernement organise des concertations sur l'achat des anti-rétroviraux à l'étranger, ajoutant que les lignes directrices concernant la qualité, la livraison et le stockage des médicaments importés sont en voie de finalisation.
Toujours selon M. Yeboah, il faut noter que certains médicaments anti-sida ont déjà été mis sur le marché par le secteur privé, tandis que quelques personnes infectées par le virus à VIH ayant des parents à l'étranger réussissent à se procurer quelques-uns des médicaments. M. Yeboah a indiqué que les directives devant rationaliser et réglementer la production ou l'achat de médicaments contre le sida dans les secteurs privé et public sont également sur le point d'être finalisés afin de garantir l'ordre et la sécurité. Il a mis l'accent sur la nécessité d'adapter les textes pour éviter toute violation sur les droits exclusifs d'exploitation.
En ce qui concerne les prix, M. Yeboah a affirmé que les médicaments seront à un prix abordable. Il a toutefois regretté qu'il n'existe aucune politique de recouvrement de coût en ce qui concerne les médicaments anti-Sida que le gouvernement met à disposition. Les pharmaciens privés ont révélé qu'à l'heure actuelle, les prix des médicaments anti-rétroviraux sont hors de portée des moyens des patients. L'un de ces médicaments revient à environ 2,2 millions de Cedis par mois, tandis qu'un autre revient à 3,5 millions. Ces montants sont beaucoup trop élevés même pour les salaires mensuels des plus hauts cadres de l'administration (8.300 cedis= 1 dollar US).
M. Yeboah a expliqué que les stratégies nationales contre le VIH/sida sont orientées vers la prévention et le soutien, ce qui implique une prise en charge institutionnelle et en milieu familial. Il a insisté sur la nécessité de penser tout d'abord à mettre en place des structures et infrastructures de base pour gérer la pandémie, notamment par l'acquisition des consommables, des kits de dépistage, des médicaments et la mise à disposition du personnel de formation au niveau des soins cliniques et médicaux ainsi que des services de counselling. Yeboah a annoncé qu'un programme pilote sur la gestion de la maladie est actuellement en cours, avec l'appui de Family Health International (Fhi) à Manya-Krobo, dans la Région orientale du Ghana.
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/Rubriques%20Infos/Cadreunejournal02102002.htm

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