L'actualité

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Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

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L'actualité de la santé en Afrique
Octobre 2004

CAMEG : Après la disponibilité, gagner la bataille de la qualité - sidwaya - Burkina Faso - 19/10/2004
La Centrale d'achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) a initié une tournée d'information sur ses activités. Débutée le 11 octobre dernier, la campagne vise d'une part, à présenter le marché du médicament au Burkina Faso, son circuit de distribution et d'autre part, à situer le rôle et la place de la CAMEG sur ce marché. La première sortie de terrain a conduit une quinzaine de journalistes dans l'Ouest du Burkina, notamment à Bobo-Dioulasso, Banfora, Nouna et Djibasso. La mission était conduite par le directeur ventes et marketing, le Dr Placide Zigani et la chargée de communication et des relations publiques, Mme Séraphine Sagnon. 
En cet après-midi du jeudi 14 octobre, la ville de Djibasso, située à près de 400 km de Ouagadougou connaît une animation particulière. C'est jour de marché et dans les rues grouillant de monde, des charrettes tractées par des chevaux essayent de se frayer un chemin. Lire la suite

Vaccination : Belle performance contre la polio à Vélingara - Le Soleil - Sénégal - 18/10/2004

Le district sanitaire de Vélingara a réalisé un taux de couverture vaccinale de 111,46 % dans le cadre du 1er passage (du 8 au 11/10/04) de la 7e édition des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite.
L’appel lancé par la Première dame du Sénégal, Mme Viviane Wade, qui a présidé la cérémonie officielle de lancement des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite à Diaobé, a été entendu par les populations du Fouladou/Pakao. Celles-ci ont affiché leur volonté de vaincre la polio dans la région de Kolda, en faisant vacciner à 100 % la population-cible : enfants de 0 à 5 ans. L’objectif principal est, à travers ces Jnv, de faire du Sénégal “Déclaré exempt de la poliomyélite sauvage”.
En outre, le district sanitaire de Vélingara peut s’enorgueillir d’avoir atteint voire dépassé les objectifs pour la 5e fois consécutive. Il se trouve ainsi en tête du peloton régional et national. Ce palmarès éloquent a valeur de symbole parce qu’il traduit, de manière nette, la détermination constante des populations du Fouladou-Pakao, tout comme les différents acteurs et partenaires sociaux, à relever tous les défis pour asseoir, note le Docteur Abdou Karim Diop, médecin-chef du district sanitaire de Vélingara, le bien-être des populations.
D’une manière générale, le bilan des Jnv, enregistré à l’issue du 1er passage (allant du 8 au 11 octobre 2004) se présente comme suit : sur une population cible de 39.642 enfants, il a été vacciné au total : 44.186 enfants soit un taux de couverture vaccinale de 111,46 % pour 15.954 ménages visités.
À noter que cette opération contre la polio a connu un franc succès. Le budget s’élevait à quelque 8 millions de Fcfa. La logistique se composait de 9 véhicules (tous terrains), une cinquante de motos et 135 vélos. Les populations ont réservé un bon accueil aux équipes sanitaires.
PAPA ATOUMANE DIOP
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=43022&index__edition=10317


Paludisme : des essais prometteurs. Un candidat-vaccin contre la forme la plus grave du paludisme a donné des résultats encourageants au Mozambique - Cameroon tribune - Cameroun - 18/10/2004
La lutte contre le paludisme en Afrique vient de marquer quelques points. Et c’est du Mozambique que vient la note d’espoir pour les milliers de malades africains. Selon une étude parue dans la revue médicale britannique Lancet samedi dernier, un vaccin candidat a donné des résultats satisfaisants lors d’un essai mené sur des jeunes enfants au Mozambique. A titre de rappel, le paludisme tue plus d’un million de personnes par an dans le monde. 90 % des décès sont enregistrés sur le continent africain. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le paludisme est responsable de la mortalité des enfants de moins de cinq ans en Afrique. Des scientifiques ayant participé à l’essai organisé par GSK Biologicals, une unité du groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline et le centre de recherche en santé du district de Manhica, dans le sud du Mozambique estiment que ces résultats montrent que le développement d’un vaccin efficace contre le paludisme est faisable.
Tout en saluant ces résultats, des experts français, Philippe Van de Perre et Jean-Pierre Dedet de l’université de Montpellier affirment que la route reste " longue et chaotique " avant d’aboutir, vers 2010 au meilleur des cas à un vaccin " sûr , efficace et utilisable à grande échelle". Avant ce nouvel essai sur environ 2000 enfants de un à quatre ans, au Mozambique, entre avril 2003 et mai 2004, le candidat-vaccin RTS,S/AS02A avait déjà été testé en Gambie sur des adultes. Les auteurs de l’essai ont donné des assurances que le " vaccin est sûr, bien toléré, et capable de susciter une réaction immunitaire. Au Mozambique, un premier contingent de 1.490 enfants a montré une efficacité de 30% du candidat-vaccin. La surprise de cette opération vient de la réduction de 58% de la fréquence des graves crises de paludisme parmi les enfants de moins de deux ans. Un autre essai effectué sur environ 400 enfants a montré que le taux d’efficacité du vaccin pour prévenir une infection a été évalué à 45%. En Gambie, un taux d’efficacité de 34% avait été constaté après trois injections et un taux de 47% après un rappel un an après. Selon un responsable des essais chez GSK, pour assurer une véritable immunité, un vaccin attaquant le parasite à ce stade de l’infection doit être efficace à 100%.
Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j19102004&idart=19826&olarch=j18102004

Santé, consultations et médicaments gratuits - L'essor - Mali - 18/10/2004
Les consultations médicales gratuites en faveur des couches défavorisées, notamment des personnes âgées, deviennent une tradition dans notre pays.
Mais que celles-ci soient accompagnées de don de médicaments, est plutôt rare.
C'est ce "détail" qui fait la particularité des 2è journées de consultations gratuites de l'Association malienne des médecins généralistes (AMAMEG) qui ont commencé jeudi au centre de santé communautaire de Sénou. Au cours de ces journées, plus de 400 kg de médicaments de spécialités seront distribués.
La cérémonie de lancement de l'opération était présidée par le ministre de la Santé, Mme Maïga Zeïnab Mint Youba, et s'est déroulée en présence des responsables municipaux et des notabilités du quartier.
Organisées en partenariat avec l'association humanitaire française Mazanga, ces journées de consultations s'inscrivent dans le cadre de l'amélioration de la qualité des soins et de réduction du coût de la santé pour les pauvres.
Les populations ont convergé très tôt jeudi matin vers le centre de santé. Des médecins maliens et français (une bonne quinzaine) ont entrepris de les examiner et de poser un diagnostic sur chacun des 400 malades enregistrés.
Un retour en arrière s'impose pour comprendre le sens de cette initiative. La présidente de l'association Mazanga, Sylvie Ambard avait adopté en 1991 un enfant malien. Attachée à notre pays, elle s'intéresse aux pauvres écrasés par le coût de la santé. Elle noue des contacts avec l'AMAMEG et les premières consultations gratuites sont organisées l'année dernière. Plus de 4000 malades de la capitale en bénéficieront.
Au delà de la solidarité en faveur des couches défavorisées, a jugé le ministre de la Santé, ces deuxièmes journées de consultations gratuites contribuent à la lutte contre la pauvreté dans sa composante santé. Mme Maïga Zeïnab Mint Youba a, par conséquent, souhaité l'élargissement de l'initiative aux zones rurales, avant de rendre hommage à la présidente de l'association Mazanga.
Le Dr Harouna Sissoko rappellera que l'AMAMEG qu'il préside a été créée en juin 2003 sur le constat que 95% des cadres de la santé sont des médecins généralistes.
Ces consultations constituent une aubaine pour les plus démunis comme N'Golo Coulibaly. Âgé de 68 ans, celui-ci est victime de troubles de miction mais n'avait pas les moyens de se faire examiner. Il s'est présenté aux consultations gratuites qui ont décelé une affection sévère : une pollakiurie (il urine à intervalles très réduits) qui conduit l'adénome de la prostate.
Quelques instants après, le vieille homme ressort, muni d'un lot de médicaments, le visage rayonnant et souhaite de telles consultations au moins deux fois par an.
Les journées de consultations gratuites se poursuivront jusqu'au 25 octobre et concernent Kati, Sabalibougou, Baco-Djikoroni et Hamdallaye. B. DOUMBIA
Lire l'article original : http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=7977

Premières césariennes à Mbour : Le centre de santé étrenne son bloc opératoire - Le Soleil - Sénégal - 16/10/2004

La population de la commune de Mbour et des villages environnants vient d’étrenner un nouveau bloc opératoire. Cette structure va permettre maintenant aux femmes enceintes, en situation de complication, de subir sur place la césarienne, au lieu d’être évacuées, comme par le passé, vers Thiès ou Dakar.
Mbour avait réclamé son bloc opératoire à travers les femmes qui avaient battu le macadam, il y a de cela quelques mois. C'est maintenant chose faite. Depuis le 4 octobre dernier, le centre de Santé a connu ses premières césariennes.
C'est le colonel Gorgui Diaw, gynécologue-obstétricien et son homologue Mansour Sy qui ont mené les opérations. « Pour le moment, nous a informé le médecin-colonel Gorgui Diaw, seules les césariennes vont être effectuées ». C’est suffisant pour les parturientes de Mbour qui n'y croient pas leurs yeux. Elles étaient obligées d’aller à Thiès ou à Dakar pour subir cette opération pourtant très simple.
Les trois opérations ont eu lieu au début de l'après-midi et la quatrième aux environs de minuit. Toutes les césariennes se sont bien déroulées et les bébés nés bien portants.
Selon le Dr Mansour Sy, gynécologue, « l'attente a été longue, mais mieux vaut tard que jamais ». « Il ne reste qu'à souhaiter qu’il n’y ait plus de rupture pour que cesse les évacuations vers Thiès ou Dakar », a dit le médecin.
Pour le moment, un peu d’inquiétude plane sur le fait que l'équipe qui fonctionne dans le nouveau bloc opératoire est très réduite et les autorités médicales de la Petite Côte, tout comme les populations attendent la réaction du Ministère de la Santé pour renforcer le personnel.
D’ores et déjà, une note de satisfaction se lit sur les visages des femmes qui se sentent ainsi soulagées d'avoir dans leur commune un bloc. Toutefois, les populations devraient, après cette action sanitaire en leur faveur, se mobiliser autour de leur banque de sang pour lui permettre de disposer de stock permanent de ce précieux liquide.
AMATH SIGUI NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=42980&index__edition=10316


Les Burkinabè doivent compter sur la médecine traditionnelle... - sidwaya - Burkina Faso - 16/10/2004
La stratégie d'opérationnalisation du plan de développement de l'infrastructure nationale d'information et de communication. La politique nationale en matière de médecine et de pharmacopée traditionnelle. Et la loi portant code général des collectivités territoriales, ont constitué le menu du 20e point de presse du gouvernement.
Animé par les ministres Adama Fofana, Moumouni Fabré, Alain Bédouma Yoda et le délégué général à l'informatique, ce point de presse a été le lieu d'une analyse critique des délibérations du dernier conseil des ministres. Lire la suite

Données épidémiologiques sur l’hypertension artérielle et les autres facteurs de risque cardiovasculaire des Brazzavillois - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 15/10/2004
L’hypertension artérielle et les facteurs de risque cardiovasculaire ont figuré au centre d’une session de travail qui s’est tenue le 14 octobre dans la salle de conférence de l’hôtel Méridien. Elle était présidée par le ministre de la Santé et de la population, Alain Moka. Les résultats d’une enquête sur la maladie menée au Congo ont été communiqués aux responsables administratifs, médecins chefs de services, directeurs des hôpitaux, directeurs départementaux de la santé, ainsi qu’au directeur général de la santé.
Le gouvernement de la République a adhéré au système de surveillance des maladies non transmissibles (MNT) selon l’approche de l’OMS. Il apparaît que les maladies non transmissibles et leurs facteurs de risque (FDR) sont également responsables d’une morbi-mortalité importante en Afrique où la prévalence hospitalière de l’hypertension artérielle (HTA) se situe entre 20 et 30 %. Au Congo, elle était de 14,9 % en milieu rural et récemment de 45 % au CHU de Brazzaville.
C’est ainsi qu’une enquête portant sur l’HTA et les autres FDR a été réalisée dans les sept arrondissements de Brazzaville du 4 au 22 mai 2004, selon la méthodologie de l’OMS standardisée pour le STEP. L’échantillon était de 2 100 personnes âgées de 25 à 65 ans. Les trois niveaux recommandés par l’OMS (données démographiques, mesures comportementales, physiques et biochimiques) ont été retenus. Cependant, pour des raisons de coût, le dosage du cholestérol n’a pas été effectué, celui de la glycémie n’a été possible que chez les enquêtés à risque de diabète ou à antécédents d’accouchement de gros bébés pour les femmes.
Selon le recensement de la population de l’année, on trouve à Brazzaville un taux de prévalence de l’HTA de 32,5 %. Elle augmente avec l’âge (19,3 % entre 25 et 34 ans ; 52 % entre 45 et 54 ans ; 68,2 % entre 55 et 64 ans).
Les enquêteurs ont découvert qu’il y a une relation entre l’hypertension et le niveau d’instruction des malades. Plus de la moitié (57,3 %) des personnes sans aucun niveau d’instruction sont hypertendues.
De même, un facteur de risque a été observé entre l’hypertension artérielle et l’activité professionnelle. Et, là aussi, la différence est statistiquement significative. 67 % des chômeurs sont hypertendus, contre 42,4 % des fonctionnaires. Les ménagères ne sont pas épargnées non plus par cette affection : 30,5 % d’entre elles sont hypertendues. Enfin, plus du quart des retraités présentent une HPT.
En ce qui concerne le diabète, la prévalence est de 7 %. La maladie concerne pratiquement autant les hommes (7,6 %) que les femmes (6,7 %). La moitié des diabétiques se retrouvent dans le groupe de 55-64 ans (50,1 %).
L’obésité concerne 8,6 % des enquêtés, alors que 18,5 % ont un surpoids et 25,5 % sont maigres. L’obésité et le surpoids s’observent surtout chez les 45-54 ans (25,5 % et 17,1 % respectivement) ; l’obésité est abdominale chez 5 % des enquêtés.
La consommation de tabac concerne 14,4% des Brazzavillois. Plus de la moitié des fumeurs (54,5 %) le font quotidiennement. Les jeunes Brazzavillois (53,2 %) fument plus que le reste de la population.
Plus de la moitié des Brazzavillois (62,4 %) consomment de l’alcool. Il s’agit surtout des 25-34 ans sans que la différence soit statistiquement significative : 10,2 % des personnes qui consomment l’alcool le font plus de 5 jours par semaine.
Les consommateurs de fruits ne représentent que 33,5 %. En revanche, plus de la moitié des Brazzavillois (62,5 %) consomment régulièrement les légumes.
Moins d’un quart (20,4 %) des enquêtés pratiquent une activité physique intense.
Soulignons que cette enquête est l’une des premières de ce type menée en Afrique. Elle servira de modèle pour d’autres pays. En outre, ce travail permettra d’avertir les décideurs sur les problèmes émergeant à Brazzaville afin qu’ils envisagent de mener une enquête similaire à plus large échelle, la formation du personnel pour la lutte contre les facteurs de risque, la sensibilisation de la population et la mise en place d’un système national de surveillance des maladies cardiovasculaires.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=7049

Infection du VIH : Les ARV désormais disponibles dans la région des Lacs - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 15/10/2004
Prise en charge
La prise en charge médicale décentralisée est devenue une réalité à Yamoussoukro
Plus besoin, pour les personnes vivant avec le VIH/sida, de descendre absolument sur Abidjan pour avoir leurs médicaments. Pour les infectés de la région des Lacs, en tout cas, ce vœu est devenu réalité depuis lundi avec le lancement de la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH de la région des Lacs. Cinq mois après l’installation du comité régional de lutte contre le sida de la région des Lacs, la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire inaugure ainsi une phase importante dans la lutte contre cette pandémie.
La cérémonie a eu pour cadre le Centre hospitalier et régional. Elle était présidée par le ministre d’Etat, ministre de la Santé et de la Population, le Dr. Albert Mabri Toikeuse, qui avait à ses côtés son homologue de la Lutte contre le sida, le Dr. Christine Nebout Adjobi, ainsi que le représentant-résident du PNUD, M. Abdoulaye Mar Dièye. Elle a été suivie par les autorités politiques et administratives et coutumières de la région, au premier rang desquelles le préfet Ahipo Ori.
La prise en charge médicale des personnes vivant avec le sida, faut-il le rappeler, est un des volets de la proposition de la Côte d’Ivoire qui a bénéficié, en septembre 2003, d’une aide financière de plus de 9 milliards de francs CFA du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme dans l’optique de renforcer la réponse nationale face au VIH/sida. Entre autres objectifs, cette proposition vise l’accès aux anti-rétroviraux (ARV) et le suivi biologique pour les personnes vivant avec le VIH/sida. Il est ainsi prévu la prise en charge de 5000 nouveaux malades d’ici la fin de l’année 2004 et 5000 autres en 2005 pour la modique somme de 5 000 F CFA par trimestre.
Sur 126 000 personnes qui ont besoin de traitement sur une population totale de 770 000 séropositifs, 2 105 seulement, selon le ministre de la Santé et de la Population, ont pu bénéficier des anti-rétroviraux, de 1998 à juin 2004. “ C’est une véritable bouffée d’oxygène donc, dira-t-il, de voir le Fonds mondial mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire la possibilité de soigner jusqu’en 2005, 10 000 malades nouveaux ”.
Après Yamoussoukro, cette dotation du Fonds mondial géré par le PNUD permettra de doter neuf autres sites en ARV : Aboisso, Daloa, Bouaké, Man, Séguéla, Korhogo, Bondoukou, Odienné et Bouaflé.
Abengourou, il convient de le souligner, bénéfice des ARV depuis le mois d’août dernier, dans le cadre du PEPFAR.
ELVIS KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=h9Ao3S5RUk8

Quand le diabète rend aveugle - Cameroon tribune - Cameroun - 14/10/2004
La rétinopathie diabétique auscultée à l’occasion de la 5e Journée mondiale de la vue.
L’on ne perçoit pas aisément. Le lien qui existe entre le diabète et les maladies de la vue. Il existe pourtant et se situe au niveau des complications de cette maladie. Parmi celles-ci, on cite la rétinopathie diabétique, la cataracte, les troubles oculo-moteurs, les atteintes du nerf optique, les oblitérations vasculaires, le glaucome, les infections, etc. D’après les spécialistes, la rétinopathie diabétique en est la principale. De l’avis du Pr. Ebana Mvogo Côme, c’est elle qui rend potentiellement le diabétique aveugle. Concrètement, explique l’ophtalmologiste-strabologue, en service à l’Hôpital général de Douala, c’est l’ensemble des lésions vasculaires et tissulaires, de nature exsudative, proliférative, puis dégénérative, provoquées par la capillaropathie diabétique au niveau de la rétine.
"En fait, le problème fondamental du diabète, indique le Pr. Ebana Mvogo Côme, est l’hyperglycémie prolongée, qui va provoquer des lésions au niveau des vaisseaux capillaires, notamment sur leur paroi". Normalement, ces vaisseaux sont imperméables. A cause des lésions, ils deviennent perméables. En d’autres termes, ils laissent passer le sang. Par l’effet de l’augmentation de la perméabilité des vaisseaux, la rétine gonfle et devient oedémateuse. Selon le spécialiste, il y a aussi des occlusions, qui se caractérisent soit par un ralentissement, soit par une dilatation des vaisseaux. Cette situation entraîne ce qu’on appelle l’ischémie, c’est-à-dire, le sang n’arrive pas dans le territoire concerné, les cellules sont en hypoxie ou absence d’oxygène. A son tour, celle-ci, précise le Pr. Ebana Mvogo, va provoquer la sécrétion des facteurs angiogéniques qui vont stimuler la prolifération des néo-vaisseaux. Ceux-ci sont mal structurés, très perméables et sont aussi accompagnés d’une prolifération fibreuse.
"Le diabétique peut perdre la vue, soit parce qu’il a fait une hémorragie massive dans le vitré (corps transparent, il devient opaque et la lumière ne passe plus), soit parce qu’il a fait un décollement de rétine par traction ou parce qu’il a développé un œdème rétinien important, notamment au niveau de la macula (région qui permet de voir, mesurant quelques microns). Les néo-vaisseaux vont se développer vers l’iris en avant et provoquer un glaucome néo-vasculaire", explique le. Pr. Ebana Mvogo.
On distingue deux types de rétinopathie diabétique : non proliférante et proliférante. L’une et l’autre sont classées en trois stades : minime, modéré et sévère. Il existe une troisième forme : la maculopathie diabétique. Celle-ci peut être soit oedémateuse, soit ischémique. C’était l’objet de la conférence animée hier, à la Faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’université de Yaoundé I, par le Pr. Ebana Mvogo, dans le cadre d’une série d’activités organisées par le Programme national de lutte contre la cécité, à l’occasion de la 5e Journée mondiale de la vue célébrée ce jour.
Raphaël MVOGO
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j18102004&idart=19748&olarch=j14102004

Sida : les zones d’ombre de la nouvelle tarification - Cameroon tribune - Cameroun - 14/10/2004
La mise en oeuvre des mesures gouvernementales a fait surgir d’autres préoccupations.
Il n’a pas fallu attendre deux semaines pour que les premières difficultés jaillissent sur le terrain. Depuis le 1er octobre dernier, les traitements ARV ne coûtent plus que 3000 F et 7000 F par mois, selon le type de protocole prescrit au malade. De même, les examens biologiques de suivi ont été ramenés à 18.000 F Cfa. Ces mesures, pour l’essentiel sont appliquées dans l’ensemble des centres de traitements du pays. Tout ne se passe pourtant pas toujours sans problème. Lire la suite

Tradipraticiens : Pour une loi contre les charlatans- Le quotidien - Sénégal - 13/10/2004
Les guérisseurs sénégalais, encadrés par l’Association pour la promotion de la médecine traditionnelle (Prometra), exigent le vote d’une loi au Parlement, qui autorisera et réglementera l’exercice de la profession au Sénégal. Selon Prometra, la profession de tradipraticien est déjà régie par une législation dans certains pays d’Afrique de l’ouest, comme le Mali et le Burkina Faso. «Seul le vote de cette loi peut nous aider à séparer les charlatans des véritables tradipraticiens. Les charlatans sont les personnes qui se disent tradipraticiens et qui vont à la radio pour dire qu’ils peuvent tout soigner et sont même capables de ressusciter un mort. Trop c’est trop», déclare à Ips, Adja Boury Niang, présidente de Prometra, une Organisation non gouvernementale (Ong) basée à Dakar. Lire la suite

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