Décembre 2002 |
Sida
et développement en Afrique : Un facteur d’aggravation de la pauvreté
- Le Soleil -
Sénégal - 18/12/2002 |
Le développement ahurissant de l’épidémie du sida
en Afrique apparaît comme un condensé de l’impasse actuelle de lutte
contre le sida. La situation ne fait qu’empirer. Selon les chiffres
révélés ces derniers temps par l’ONUSIDA, en Afrique subsaharienne,
29,4 millions de personnes vivent avec le vih/sida. Lire
la suite
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Gnagna
: Journée de réflexion sur la santé de la reproduction - sidwaya
- Burkina Faso - 18/12/2002 |
A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre
le Sida, l'équipe-cadre du district sanitaire de Bogandé a organisé
dimanche 1er décembre 2002 à Bogandé, une journée de réflexion sur
les aspects- clés de la santé de la reproduction.
Cette journée de réflexion a regroupé des leaders
d'opinion, pour les sensibiliser sur divers thèmes se rapportant
à la lutte contre le Sida, la maternité à moindre risque et faire
connaissance avec le Projet BKF/05/01/04. Selon le gestionnaire
du district sanitaire de Bogandé, M. Clément Konkobo, le Projet
BKF/05/01/04 "Appui aux activités de la santé de la reproduction
intervient au niveau de la Gnagna dans quatre formations sanitaires
et une structure de référence que sont les CSPS de Botou, Samou,
Tangaye, Thion et le CMA de Bogandé avec une population-cible de
112 317 habitants. Son intervention est axée sur les volets suivants:
renforcement des compétences, l'IEC en matière de santé de la reproduction
et l'offre du paquet minimum de qualité adapté aux besoins des groupes-cibles.
Les acquis de ce projet se traduisent entre autres, par l'acquisition
de logistiques pour le district sanitaire et les CSPS concernés,
la dotation en médicaments, la réalisation de causeries-débats dans
les villages et l'appui financier à la mise en place d'un mécanisme
de partage de coûts déjà existants. Le projet entend mettre en place
des services à base communautaire dans les villages concernés et
les doter de matériels médico-techniques. La communication portant
sur la maternité à moindre risque a été développée par Mademoiselle
Pauline Ouattara, sage-femme d'Etat à la maternité de Bogandé. Cet
exposé a permis aux participants de comprendre davantage l'importance
de la surveillance de la grossesse par les consultations prénatales,
l'assistance de la femme lors de son accouchement, les soins obstétricaux
essentiels et la planification familiale. Abordant le thème relatif
à la vulnérabilité des femmes face au VIH/Sida, le docteur Seydou
Belemviré a dit que le contexte actuel du Sida, le faible pouvoir
de décision des femmes au sein des ménages sur leurs relations sexuelles
et leur soumission totale aux pratiques coutumières quel que soit
le risque encouru, font qu'elles sont plus vulnérables que les hommes
au VIH/Sida. Tout en rappelant la situation de la pandémie du Sida
et les conséquences néfastes sur l'économie de nos Etats, le docteur
Belemviré a invité les leaders d'opinion présents à cette journée
de réflexion à jouer pleinement leur rôle de sensibilisation dans
leurs communautés respectives en vue de les protéger contre la menace
du Sida. Ceci passe nécessairement par l'introduction ou la promotion
au sein des communautés des comportements tendant à réduire le risque
de contamination de la maladie.
Moussa LANKOANDE AIB/Gnagna
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_18_12/sidwaya.htm
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Recherche
médicale : Appel au legs de corps - Le
Soleil - Sénégal - 18/12/2002 |
Un éminent médecin du Centre hospitalo- universitaire
de Korle-Bu, au Ghana, a lancé un appel à ses compatriotes, leur
demandant de léguer leur corps aux écoles de médecine, afin d'aider
l'enseignement et la recherche.
Le Pr. Aaron Lawson, chef du département d'anatomie
de l'Ecole de médecine d'Accra, a affirmé que si la pratique du
legs des corps n'est pas populaire au Ghana et dans les autres parties
de l'Afrique, elle est cependant très bénéfique. "Le fait de léguer
son corps à l'Ecole de médecine comporte de nombreux avantages,
dont le principal est que vous contribuez à faire avancer les connaissances
et la recherche et aussi à réduire le coût élevé des funérailles",
a-t-il affirmé. Le Pr. Lawson a aussi expliqué que les corps utilisés
dans les études de l'anatomie au Ghana proviennent de la morgue.
"Les corps non réclamés sont parfois embaumés et utilisés pour les
besoins de l'enseignement. Cependant, compte tenu du nombre de plus
en plus important des étudiants, la morgue n'est plus en mesure
de satisfaire les besoins", a-t-il déclaré. L'anatomie est un sujet
qui touche à la structure et aux fonctions du corps humain, a-t-il
expliqué, ajoutant que dans le monde occidental, le legs de corps
à la médecine constitue un des moyens, pour la recherche, de trouver
des matériaux de travail. Il a également expliqué que la personne
qui offre son corps à l'Ecole peut revenir par la suite sur sa décision,
tout en précisant que l'Ecole de médecine n'est soumise à aucune
obligation d'offrir une compensation financière ou autre à la famille
ou aux parents de la personne décédée. Néanmoins, le Dr Lawson a
précisé qu'il n'est pas possible aux personnes souffrant de certaines
affections comme le SIDA, la tuberculose et d'autres maladies infectieuses,
de léguer leur corps à la recherche médicale.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.CFM?articles__id=21293
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Kourwéogo
: Dépistage de la cataracte à Nakamtenga - sidwaya
- Burkina Faso - 18/12/2002 |
L'Association burkinabè pour le développement rural
(ABDR), en partenariat avec le projet réadaptation à base communautaire
des aveugles et autres handicapés avec l'appui financier et technique
de l'hôpital de Bakou (Ghana), a organisé à son siège à Nakamtenga
dans le département de Sourgoubila les 13 et 14 décembre 2002, une
opération de dépistage de la cataracte au profit des populations.
Lire la suite
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BIGNONA
: Une maladie mystérieuse fait 12 morts à Diannah - Le
Sud - Sénégal - 17/12/2002 |
Les populations de Diannah, localité située à 5
kilomètres de Kafountine, dans la communauté rurale du même nom,
sont sur le qui-vive.
Et pour cause, depuis quelques jours, une maladie
mystérieuse a fait irruption dans leur village semant la panique
dans les foyers. Cette maladie, jusque-là inconnue des populations,
a déjà fait sept(7) morts, il y un près de deux semaines, au tout
début du mois de décembre 2002. Le week-end dernier, ce sont treize(13)autres
personnes qui ont attrapé cette terrible maladie. Venant ainsi allonger
la liste des victimes d’une surprenante maladie. Il s’agit de 10
femmes et 3 hommes qui ont été évacués depuis le samedi 14 décembre
2002 par les autorités médicales du district sanitaire de Bignona,
vers l’hôpital silence de Ziguinchor où ils sont en observation.
Du côté des autorités médicales, on ne parvient pas encore à déterminer
les causes exactes de la maladie, encore moins à l’identifier. Toujours
est-il que le médecin chef de région, le Docteur Mame Demba Sy,
estime que les malades souffrent de maux de tête, de troubles de
coordination, de vomissements et entendraient à peine(à moitié sourds).
Le germe pathogène de la maladie n’ayant pu être déterminé, des
prélèvements sanguins ont ainsi été effectués et envoyés à Dakar
pour un diagnostic beaucoup plus approfondi. C’est seulement à partir
des résultats de ces analyses qu’ils pourront être édifiés sur la
maladie, ses origines et ses causes exactes. Mais d’ores et déjà,
les autorités sanitaires disent avoir pris les mesures nécessaires
pour éviter une propagation de la maladie. Les populations et parents
des victimes en particulier, bénéficient d’un suivi particulier
de la part du médecin-chef du district sanitaire de Bignona. Des
mesures sanitaires ont ainsi été prises dans la localité afin de
mettre en sécurité les personnes saines au cas où la maladie serait
contagieuse. Au niveau du village de Diannah et dans les localités
avoisinantes, la psychose a gagné les populations qui redoutent
une propagation de la maladie qui, selon certains, a des allures
de phénomène cyclique. Car à en croire des accompagnateurs de patients,
la maladie apparaîtrait à la fin de chaque hivernage. Ils déclarent
ainsi qu’à la même période de l’année dernière, la maladie avait
fait son apparition. Elle avait alors entraîné la mort de cinq(5)
personnes. Son apparition donc cette année vient porter à douze(12)
le nombre de personnes qui ont succombé suite à la maladie. En plus
de ces 12 morts, treize(13) autres patients, la plupart épuisés
par les vomissements, se débattent pour échapper à la mort. A noter
par ailleurs qu’il y a un peu plus de deux semaines, vers la fin
du mois de ramadan, quatre(4) personnes avaient trouvé la mort à
Djimbéring, non loin du Cap Skirring, dans le département d’Oussouye,
à la suite d’une intoxication alimentaire. Ces victimes appartenant
à une même famille de six(6) personnes avaient trouvé la mort après
avoir consommé la veille, à l’heure du "xëdd", de la bouillie de
mil.
Landing DIEME - Le Sud - Sénégal
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/17122002.htm
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TIASSALE
: L’hôpital attend du matériel - Fraternité
matin - Côte d'Ivoire - 17/12/2002 |
Il y a des misères sur la terre qui saisissent
le cœur… ”.
Cet extrait d’un texte de La Bruyère, sied au spectacle
révoltant qui s’est récemment offert à M. Aimé Theron, président
de l’ONG française Coup de pouce de la ville de Bobigny, après sa
visite guidée de l’hôpital général de Tiassalé par le maire Yapi
Lambert. Pour Theron, cet établissement hospitalier dépourvu d’ambulance
est plutôt “ un mouroir ” malheureusement très sollicité à cause
de sa situation de ville-carrefour. Il a également visité le centre
de santé et l’EPP Plateau de N’Douci ainsi qu ‘une ferme avicole.
Ce qui lui a permis de vivre les réalités du terrain. Très ému,
il a décidé de créer un partenariat afin que Tiassalé puisse bénéficier
d’un équipement en matériel médical et de médicaments de sorte à
améliorer les conditions de vie et de santé des populations. Il
convient de noter que Coup de pouce est une association de solidarité
urbaine née en 2000 et compte plus de 120 adhérents et partenaires.
Cette ONG dorénavant présente en Côte d’Ivoire avec l’ouverture
cette année d’une antenne à Abidjan, a déjà posé plusieurs actes
touchant à la vie sociale.
VANIE PROSPER Correspondant local - Fraternité Matin - Côte
d'Ivoire
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=15796
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Lutte contre le Sida : L’Eveil en route pour le
conseil et le dépistage - Observateur
Paalga - Burkina Faso - 17/12/2002
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Les forces chaque jour se mobilisent contre le
Sida dans notre pays. Dans ce cadre a eu lieu le mardi 10 décembre
2002 à 10h au centre Oasis (Ouidi), le lancement officiel de «l’Eveil»,
une structure de conseil et de dépistage du VIH/Sida.
La cérémonie a été rehaussée par la présence du
secrétaire permanent du CNLS-IST, M. Joseph André Tiendrébéogo qu’assistaient
des personnalités du corps diplomatique dont l’ambassadeur des Etats-Unis
au Burkina, M. J. Antony Ho En dépit des luttes multiformes, le
VIH/Sida gagne toujours du terrain. Les nouvelles infections à VIH
qui surviennent chaque jour dans le monde en 2002 sont de l’ordre
de 14 000 cas. L’Afrique au sud du Sahara est jusque-là une des
parties de la planète la plus touchée et le Burkina est malheureusement
concerné au plus haut point. Le Conseil de dépistage volontaire
et anonyme (CDVA) est très peu développé dans la région ouest-africaine,
ce qui est le signe d’une lacune. Les services de CDVA ne sont pas
suffisamment développés pour répondre aux besoins de prévention
et de prise en charge. Des obstacles au nombre desquels la rupture
fréquente de tests, la formation insuffisante des conseillers, le
manque de système de référence aux autres services de prévention
et de prise en charge, et surtout la méconnaissance par populations
de l’existence des centres de dépistage posent aussi des problèmes.
C’est donc en cela, a souligné M. Tiendrébéogo, que l’initiative
du PSI, spécialiste du marketing social, de planifier le renforcement
des capacités des services de conseil de dépistage volontaire et
anonyme à travers l’opération «l’Eveil» est salutaire. «L’Eveil»,
centre de conseil et de dépistage situé au secteur 11 à Ouidi, se
propose de rendre le dépistage accessible et attrayant pour le plus
grand nombre, entrant ainsi en droite ligne dans les domaines d’actions
prioritaires du Cadre stratégique de lutte contre le Sida et les
IST 2001-2005. Le PSI qui est financé par l’ambassade des Etats-Unis
et l’USAID est avec d’autres partenaires sur le front de la lutte
contre la pandémie. Avec le lancement de «l’Eveil», c’est une nouvelle
stratégie de lutte qui s’instaure et les populations, surtout la
frange jeune, sont invitées à se faire dépister pour, comme le dit
si bien le slogan du centre : «Prendre de l’avance sur l’avenir».
Avec 500 FCFA on peut désormais être situé sur sa sérologie dans
l’un des nombreux centres «l’Eveil»
à Ouaga Evariste Ouédraogo
Lire l'article original : http://www.lobservateur.bf/debq.htm
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La
détaxation des moustiquaires, ça marche… - Le
Soleil - Sénégal - 17/12/2002 |
Exonérer les moustiquaires de taxes et de droits
de douanes : l’idée est née voici quelques années en Afrique. Et
il s’avère, à l’expérience, qu’elle peut vraiment contribuer à la
lutte contre le paludisme sur le continent.
Le 25 avril 2000, lors d’un sommet organisé à Abuja
au Nigeria, 39 pays africains s’étaient engagés à diminuer ou supprimer
taxes et droits de douane sur tous les moyens de lutte antipaludique.
Depuis, plusieurs pays ont traduit ces bonnes intentions dans les
faits. Avec des résultats qui pour être préliminaires, n’en semblent
pas moins prometteurs. C’est en tout cas ce que montre une étude
réalisée par une équipe américaine dirigée par le Dr Jonathan Simon,
de Boston. D’après ce travail, la suppression des droits sur les
insecticides, et la diminution de 40% à 5% des taxes sur les matériaux
utilisés dans la fabrication des moustiquaires, devrait entraîner
une augmentation de 9% à 27% des ventes de ces dernières. Pour les
populations africaines, le prix est un obstacle réel à la prévention.
Aujourd’hui, seuls 10% des enfants à risque et des femmes enceintes
dorment sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide. Or d’après
l’OMS, cette technique est bien l’une des plus efficaces qui soient
pour lutter contre le paludisme. Elle permettrait notamment de réduire
de 17% la mortalité chez les enfants et, d’une manière générale,
de diminuer de moitié l’incidence des accès palustres.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=21243&index__edition=9764
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Journée
morte à l’hôpital régional de Tambacounda : Le personnel réclame des
spécialistes - Le
Soleil - Sénégal - 17/12/2002 |
Grande a été la surprise des malades référés ou
qui sont venus en consultation à l’hôpital régional de Tambacounda.
Les employés, réunis autour de l’Intersyndicale
SUSTAS-CNTS-SYNTA et le Collectif du personnel non syndiqué, ont
simplement décidé de squatter dans la cour en blouse pour observer
le mot d’ordre de grève. Des évacuations de malades venus de Linkéry,
de la localité, de la région et de la sous-région, ont été obligés
d’observer le climat d’attente imposé. Seulement, les services d’accueil,
tenus par le personnel militaire, reçoivent et s’occupent des premiers
soins, et ça s’arrête là. Dans les autres services, certains malades
ont quitté le sommet de la pyramide sanitaire régionale pour aller
dans le district sanitaire pris d’assaut. Pour Youssou Sagna, le
secrétaire général de l’Union régionale du SUSTAS, un manque de
coordination, de communication et de co-gestion qui a fait déborder
le vase est à l’origine de ce mouvement. De par sa position géographique,
Tamba, selon M. Sagna, joue un rôle important, car recevant les
malades de Kolda, de la Guinée-Bissau, de la Guinée, du Mali et
de la Gambie. Une séance de travail, qui a réuni les autorités de
l’hôpital, les délégués du personnel, le médecin chef de la région,
le commandant Lamine Diawara, et le vice-président du Conseil régional,
M. Kabiné Kaba Diakité, a permis de diagnostiquer les maux dont
souffre l’hôpital régional de Tambacounda et de dégager des perspectives
en vue de préconiser des solutions de sortie de crise à moyen et
long termes. Les deux parties sont tombées d’accord pour se retrouver
en commission de suivi pour finaliser les stratégies à mettre en
œuvre en vue de résoudre tous les problèmes soulevés. A la suite
de cette réunion, les travailleurs ont alors décidé de reprendre
le travail.
PAPE DEMBA SIDIBE - Le Soleil - Sénégal
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=21246&index__edition=9764
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Bazèga
: Lutte contre la filariose lymphatique - sidwaya
- Burkina Faso - 16/12/2002 |
La Filariose lymphatique est une maladie "mystérieuse"
pour nos populations mais l'OMS l'estime éliminable à l'instar de
cinq autres comme la poliomyélite.
Pour lutter contre ce fléau, le Programme national
pour l'élimination de la filariose lymphatique (PNEFL) a été conçu.
Son lancement officiel pour la région sanitaire du Centre-sud (Manga)
a eu lieu ce lundi 09 décembre 2002 à Toécé dans la province du
Bazèga sous la présidence de M. Armand Ouattara, secrétaire général
de la province représentant le haut-commissaire. La filariose constitue
un problème de santé publique. Selon l'OMS, 120 millions de personnes
dont 1/3 en Afrique souffre de cette maladie avec cinq millions
de morts par an. Le Burkina Faso est classé "zone à transmission".
En 2000, sur 104 villages enquêtés, un seul était exempt de transmission.
L'acuité de la situation est évidente. D'où le PNEFL 2001-2005 adopté
depuis 2001. Sa mise en œuvre concerne les régions du Centre-Sud,
du Centre-Est et du district de Koudougou en attendant sa généralisation
en 2004. La filariose reste cependant mal connue. Elle a des traits
communs avec le paludisme et le Sida. Avec le paludisme, elle partage
le même vecteur de transmission : le moustique. Avec le Sida, elle
partage la longue période d'incubation : 4 à 6 ans. Elle se manifeste
de deux façons selon les spécialistes. De façon aiguë, elle se caractérise
par l'inflammation de certaines parties comme les bras, les pieds,
le pénis, etc. De façon chronique, elle se traduit par l'enflement
appelé lympho-œdem des parties sus-citées. Si 5 millions d'individus,
selon l'OMS en meurent chaque année, il ne faut pas perdre de vue
les conséquences socioéconomiques et les conflits conjugaux. La
filariose est un facteur de pauvreté qu'il convient d'éradiquer.
Le PNEFL avec le soutien des partenaires au développement est un
espoir. Son succès passera par la prise effective de l'Ivermectine
associé à l'Albendazol. Deux médicaments qui seront distribués gratuitement
pendant six ans à nos populations. Comme tout médicament, ils ont
des effets indésirables : les maux de têtes, les vomissements, la
fièvre ... Ces effets secondaires sont du reste la preuve de l'infection.
Une campagne d'information et de sensibilisation s'impose. Dans
ce cadre, les autorités administratives, religieuses et coutumières,
les services techniques ont tenu le 05 décembre une rencontre d'information.
La cérémonie de lancement a connu la participation effective des
populations et des autorités coutumières et religieuses.
Missa MILLOGO AIB/Kombissiri
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_16_12/sidwaya.htm
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La
secrétion de lait peut perturber le cycle mensuel, selon le Dr N’Guessan
Koffi Blaise - Fraternité
matin - Côte d'Ivoire - 14/12/2002 |
Les Hyperprolactinémies en Côte d'Ivoire ". C'est
le sujet de la thèse de Doctorat en Médecine, soumis à l'appréciation
du jury, le vendredi dernier par M. N'Guessan Koffi Blaise.
L'hyperprolactinémie, se définit comme étant la
manifestation clinique et biologique de la sécrétion excessive de
prolactine. L'objectif général du travail présenté, selon l'auteur,
est de faire le point sur les hyperprolactinémies en Côte d'Ivoire
et en déterminer les particularités. De façon spécifique, il s'agit
de décrire les aspects cliniques, épidémiologiques évolutifs et
thérapeutiques des hyper-prolactinémies et d'en définir l'étiologie.
L'étude a porté sur 94 cas d'hyperprolactinémies colligés entre
le 1er janvier 1986 et le 31 décembre 2000, à la consultation d'endocrinologie
et maladies métaboliques du CHU de Treichville. L'hyperprolactinémie
se révèle chez l'homme par une insuffisance gonadotrope avec impuissance
associée à une baisse de la libido, alors que chez la femme, le
principal motif de consultation est le syndrome aménorrhée-galactorrhée.
Au plan thérapeutique, l'hyperprolactinémie peut être traité au
plan médical, chirurgical et isotopique basé sur la radiothérapie.
L'impétrant a fait des recommandations aux malades, aux médecins,
aux autorités sanitaires, politiques et administratives, pour d'une
part diagnostiquer très tôt la maladie et d'autre part, créer les
conditions en vue d'une prise en charge effective des malades. M.
N'Guessan Koffi Blaise a été déclaré Docteur d'Etat en Médecine,
avec la mention très honorable. Son travail sera l'objet d'échange
avec les Facultés étrangères.
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=15728
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PHARMACOPEE
TRADIONNELLE : Un cadre réglementaire en chantier - Le
Sud - Sénégal - 14/12/2002 |
Pour permettre la disponibilité de médicaments
à base de plantes de qualité c’est-à-dire des médicaments efficaces,
surs à des prix abordables, des universitaires et des tradipraticiens
se réunissent depuis hier, vendredi 13 décembre et ce pour deux
jours au Novotel de Dakar. Cet atelier de consensus sur la pharmacopée
traditionnelle organisé grâce à l’Organisation mondiale de la santé
(Oms), va se pencher également sur le cadre réglementaire pharmaceutique
au Sénégal. Lire la suite
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Don
de Taiwan au Sénégal pour le PEV et contre la fièvre jaune - Le
Soleil - Sénégal - 14/12/2002 |
Le ministre de la Santé, de l’Hygiène et de la
Prévention, Mme Awa Marie Coll Seck, a reçu hier matin un nouvel
appui de la République de Chine destiné au programme élargi de vaccination
(PEV) et à la lutte contre l’épidémie de fièvre.
Ce don consiste en un important lot de matériel
dont 30 réfrigérateurs destinés à la chaîne de froid pour la conservation
de vaccins, d’une valeur de 30 millions de Fcfa. Le ministre de
la Santé a également reçu un chèque de 232.000 dollars (151.000.000
de FCFA environ) pour l’achat de 400.000 doses de vaccins contre
la fièvre jaune. Selon M. Yun Cheh Huang, ambassadeur de la République
de Chine : “ ce don devrait contribuer à lutter contre la fièvre
jaune et à relancer le PEV”. “A travers ce geste, a-t-il dit, la
Chine entend témoigner au Sénégal son amitié et sa solidarité”.
Le ministre de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention, le Pr.
Awa Marie Coll Seck, entouré de ses collaborateurs dont le directeur
de la Prévention, a salué ce nouvel appui de la République amie
de Chine au secteur de la santé.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=21180&index__edition=9762
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Fin
du séminaire de Brazzaville sur le Vih /Sida et les droits humains
- Les
dépêches de Brazzaville - R.D.Congo - 13/12/2002 |
Après deux jours de travaux, le séminaire-atelier,
qui rassemblait des juristes, des administrateurs et des Ong, s’est
achevé hier sur une série de propositions concernant la lutte contre
la pandémie du sida.
Clôturant les travaux, le directeur de cabinet
du ministre de la Justice et des droits humains, Antoine Pesse,
a précisé : « La revue de notre législation, eu égard à la question
et aux thèmes retenus, a nécessairement renforcé vos capacités d’analyse
et d’appréciation afin de s’inscrire demain dans une synergie globale
de lutte contre la pandémie. Cependant, la diversité de vos origines
professionnelles et organisationnelles fera que les enseignements
tirés aideront à finaliser un travail de démystification. Car vos
conclusions seront exploitées comme des propositions pour l’élaboration
des futures mesures et projets de lois. »
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/
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Mortalité
infantile due aux carences en iode : Le Burkina prépare sa riposte
- sidwaya - Burkina
Faso - 13/12/2002 |
Un atelier de dialogue sur l'enrichissement des
aliments en micro-nutriments au Burkina Faso s'est ouvert jeudi
12 décembre 2002 dans l'enceinte de L'OMS. Oncho à Gounghin.
L'ouverture des travaux a été présidée par le docteur
Michel Sambié, représentant le ministre de la Santé. Cette rencontre,
organisée par le ministère de la Santé fait suite à une rencontre
du même type qui s'est tenue à Accra en octobre 2002. Elle s'inscrit
dans le cadre d'un vaste programme de lutte contre la malnutrition.
Cette rencontre vise à dégager les grandes lignes d'un plan quinquennal
ou triennal d'action sur l'enrichissement des aliments en micro-nutriments.
Les carences en iode, en vitamine A et en fer constituent les trois
carences en micro-nutriments ayant le plus d'incidence sur le plan
de la santé publique. Le taux de mortalité des enfants de moins
de cinq ans, s'élève à 198 pour mille naissances vivantes au Burkina
Faso. Ce pays occupe le 12e rang des pays affichant les plus forts
taux de mortalité infantile. Cela est attribuable en grande partie
aux carences en micro-nutriments." La carence en vitamine A serait
responsable de 20.000 décès d'enfants de moins de 5 ans, plus de
la moitié des femmes en âge de procréer et environ 2 enfants sur
3 souffrent d'anémie. La carence iodée, la plus importante cause
évitable de déficience mentale dans le monde, touche encore plusieurs
régions de ce pays " C'est ce qu'a souligné un des participants
à la rencontre de Ouagadougou, Mohamed Ag Bendche, représentant-
résident de l'ONG" Helen Keller International." Un certain nombre
de stratégies ont été mises en oeuvre en vue de lutter contre ces
carences nutritionnelles. A court terme, cette lutte consiste à
"fournir" en micro-nutriments aux sujets affectés. A moyen terme,
il est envisagé de promouvoir la production et la consommation des
aliments locaux riches en micro-nutriments comme le sucre, le beurre
de karité, l'huile, les farines de céréales, etc.
Mariam TARNAGDA (Stagiaire)
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_12_13/sidwaya.htm
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