Dakar, 8 avr (APS) – Le Sénégal comptait, en 2019, 38 spécialistes de la santé mentale répartis dans 13 structures au niveau national, indiquait un rapport du ministère de la Santé et de l’action sociale.

"Le Sénégal comptait 38 psychiatres au cours de l’année 2019, soit une augmentation de 03 psychiatres. Nous notons qu’il y a une prédominance des psychiatres de l’adulte et une faible représentativité de neuropsychiatre et neuroanatomiste", peut-on lire dans ce document consulté par l’APS.

Selon ce rapport, "05 des psychiatres dépendent du ministère des Forces armées" alors que "le nombre de lits fonctionnels était de 296".

La même source déplore "une faible proportion de cellules d’isolement au nombre de 13 lits", une explication aux difficultés que ”les structures rencontrent pour admettre les malades mentaux errants’’.

Le rapport indique que "43 lits d’observation ont été aménagés pour l’hospitalisation de jour et la surveillance courte pour certains patients".

Cependant, "le nombre de patients hospitalisé est en baisse avec une augmentation de la durée moyenne de séjour", a précisé le document.

D’après le rapport, les différentes structures de prise en charge des malades mentaux fonctionnelles au Sénégal en 2019 sont le service de psychiatrie de l’hôpital national de Fann, le Centre de prise en charge intégré des addictions de Dakar (Cepiad). Et le service de pédopsychiatrie de CHNU Fann (Keur Xaleyi), tous logés au sein dudit hôpital.

A Dakar, toujours, il y a le pavillon France de l’hôpital Principal de Dakar et l’hôpital psychiatrique de Thiaroye avec son service de pédopsychiatrie, le service de pédopsychiatrie de l’hôpital d’enfants de Diamniadio.

A Thiès, il y a le centre psychiatrique de Dalal Xël.

Le rapport cite également le centre psychiatrique Émile Badiane de Ziguinchor, le centre psychiatrique de Tambacounda ex Djinkoré, le centre psychiatrique Dalal Xël de Fatick, le centre d’encadrement et de traitement des malades mentaux de Kaolack, le service de psychiatrie de l’hôpital régional de Louga et le service de psychiatrie de l’hôpital régional de Saint Louis.

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