L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

Si vous souhaitiez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir suivre le lien afin de récupérer le document original et vous conseillons d'en informer les responsables.

Nous vous souhaitons d'agréables moments sur SantéTropicale.com

 

Santetropicale.com

Page d'accueil de Santetropicale.com La Bibliothèque de Santé tropicale Le Kiosque des revues médicales africaines Dictionnaire Internet Africain des Médicaments Web médical africain Annuaire de la santé en Afrique Qui contacter ?

Abonnez vous gratuitement à l'édition numérique de Médecine d'Afrique Noire
3767 abonnés - 111 nouveaux abonnés cette semaine !

L'actualité de la santé en Afrique
Mai 2004

Ouverture aujourd'hui des Journées des sciences de la santé de Bobo-Dioulasso - Sidwaya - Burkina Faso - 04/05/2004

Les Journées des sciences de la santé de Bobo-Dioulasso tiennent leur 12e édition du 4 mai au 7 mai 2004. Comme à l'accoutumée, depuis leur création en 1992 un thème est retenu : "Pauvreté, santé de la mère et de l'enfant". Un thème qui laisse transparaître une question fondamentale : comment, dans un contexte de pauvreté, faire en sorte que le système sanitaire et tout ce dont il dispose puisse répondre aux nécessités pour un mieux-être de la population, notamment la plus vulnérable que constitue la mère et l'enfant. Nombreux sont les sous-thèmes qui feront l'objet de communications. A l'ordre du jour, "Hygiène et environnement", "Gestion des services de santé", "Hygiène de l'adolescent", "Prévention des mères, de l'enfant", "Femmes/Sida", "Mortalité maternelle", "Utilisation des services de santé maternelle et infantile". Les thèmes sont nombreux. Ils ne pourront certainement pas être épluchés de façon exhaustive en deux jours. Mais à entendre les organisateurs, l'essentiel est de réussir à regrouper des acteurs de la santé de spécialités et d'horizon divers, y compris la population, pour créer le rapprochement, à travers des échanges utiles pour chaque catégorie participante. On dit et on répète que ces journées ne sont donc pas l'affaire des seuls spécialistes. Elles interpellent le monde. En cette 12e édition des Journées des sciences de la santé, le comité d'organisation compte tenir une assemblée générale qui fera des J.S.S. une association désormais autonome. Une table ronde est aussi prévue sur "La politique d'accès aux ARV pour les malades du Burkina Faso". On attend cette année la présence de huit pays d'Afrique de l'Ouest. Environ 200 participants prennent part à ces journées. Jean-Luc BONKIAN
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_04_05/sidwaya.htm


Adzopé : Plus de 50 % d'écoliers sont atteints de la bilharziose - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 04/05/2004
Le responsable du Centre de santé scolaire et universitaire, Docteur Djé Bi Tah Ludovic a, au cours d'une conférence donnée vendredi 30 avril, indiqué que le taux de bilharziose en milieu scolaire est de plus de 50%. Une étude réalisée dans quatre grands groupes scolaires de la Commune d'Adzopé l'atteste. Adzopé, au dire du conférencier, demeure une région fortement endémique en Côte d'Ivoire. Aussi, dans un langage accessible aux élèves et parents d'élèves qui ont pris d'assaut la cour de l'école primaire de Bécoukuiffin, le docteur Djé Bi Tah a expliqué l'évolution de la maladie, ses conséquences et les mesures de prévention. Au niveau des mesures de prévention, point sur lequel l'orateur a essentiellement insisté, il a conseillé la construction et l'utilisation de latrines loin des points d'eau, le port de bottes par ceux qui traversent ou travaillent dans les sites marécageux. Il a surtout recommandé aux enfants d'éviter de se baigner dans les rivières. Pour M. Kouadio Kra, conseiller pédagogique, représentant l'inspecteur, c'est la sensibilisation qui pourra briser l'évolution de cette parasitose. Adou Felix
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=VW3a5fVM5Se

Tétanos : Le ministre Urbain Olanguena Awono a procédé au lancement hier 03 mai de la campagne de vaccination contre le tétanos maternel et néonatal - Mutations - Cameroun - 04/05/2004

Le ministre Urbain Olanguena Awono a procédé au lancement hier 03 mai de la campagne de vaccination contre le tétanos maternel et néonatal. L'opération sera lancée aujourd'hui dans le département du Mbéré, province de d'Adamaoua. Pour le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, il s'agit de vacciner toutes les femmes en âge de procréer. Maladie infectieuse et non transmissible, le tétanos résulte de l'action d'un microbe qui se développe dans les tissus souillés tels que les plaies ou encore le cordon ombilical, si l'accouchement s'est déroulé dans de mauvaises conditions d'hygiène. Il se caractérise par la contracture des muscles de la mâchoire, avec apparition de la raideur de la nuque, des difficultés à avaler. Aujourd'hui dans le monde, chaque année, plus de 40.000 femmes contractent le tétanos pendant la grossesse ou l'accouchement. 450.000 nouveaux nés en meurent. Au Cameroun, sur 05 enfants atteints de la maladie, 04 décèdent. Malgré le faible taux enregistré en 2003, avec seulement 196 cas, contre 256 cas en 2002, beaucoup reste à faire pour chasser le tétanos hors de notre territoire. Nkoulou Mfoulou Parfait
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=all&id=1083663588


Le Dantec : Un déficit de matériel - Le Soleil - Sénégal - 04/05/2004

Le constat relevé, au fil des années, par les missionnaires de la Chaîne de l'Espoir, est que les salles d'opérations de la chirurgie pédiatrique de Le Dantec souffrent d'un déficit notoire de matériels techniques. "Nous avons réalisé de nombreuses anesthésies sur de petits-enfants et nous avons toujours agi avec le respect de la sécurité et du confort des patients en insistant particulièrement sur la limite de la douleur postopératoire afin de permettre aux patients de moins souffrir", affirme le Dr Jean François Egu. Le docteur Robert Elbaum met en relief ce qui paraît être, à ses yeux, la source du mal. "Le Dantec, apparemment, recrute beaucoup au niveau de la traumatologie des accidentés, et les jeunes chirurgiens ou assistants sont obligés d'opérer dans des conditions qui ne sont plus connues chez nous. Il leur manque un des matériels de base pour pouvoir opérer et réduire les fractures chez l'enfant. Et on sait à quel point une fracture mal réduite chez l'enfant peut entraîner des conséquences à long terme dramatiques. Ils sont donc obligés de réduire à vue et c'est comme si un pilote d'avion devait piloter sans radar". Pour cette dernière mission, la Chaîne de l'Espoir France a mis gracieusement un appareil d'anesthésie à la disposition de la chirurgie de Le Dantec qui a amélioré le travail des anesthésistes. "Nous avons fait venir avant la mission un appareil d'anesthésie qui nous a été fourni par la Chaîne de l'Espoir France et qui a pu être acheminé vers Dakar. Cet appareil restera à disposition du service", se réjouit le chef de mission. Son collègue, Jean François Egu, a également apprécié cette action de la chaîne de l'espoir de France. "Grâce au don de la chaîne de l'espoir France, nous avons pu mettre à l'essai une machine d'anesthésie qui est très robuste et qui va permettre de continuer le travail", indique-t-il. Un geste que la coordinatrice de la Chaîne de l'Espoir France au Sénégal, Mme Ndèye Khoudia Tall, a salué. Mme Tall s'est aussi réjouie de la venue de cette quatrième mission de chirurgiens au Sénégal. Grâce à ses interventions, ce sont près de 80 enfants qui vont désormais avoir une meilleure qualité de vie. "Je voudrais au nom des autorités, notamment le ministre de la Santé, les familles des enfants et les membres de la Chaîne de l'Espoir du Sénégal remercier les membres de la mission", a conclu Mme Ndèye Khoudia Tall.
A. MBODJ
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=37172&index__edition=10174


Réduire la mortalité maternelle et périnatale : un défi pour le Congo - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 30/04/2004
Organisée par l'Action Congolaise pour une Maternité sans Risque (ACMR) que préside le professeur Hervé Iloki, la première journée scientifique sur la "Maternité sans risque" s'est tenue hier à Brazzaville dans l'amphithéâtre le Phénotype. Gynécologues, obstétriciens, médecins, chercheurs, sages-femmes, infirmiers, brancardiers, épidémiologistes se sont réunis ensemble pour relever un défi commun : réduire la mortalité maternelle et périnatale dans notre pays. Cette première session s'est déroulée en présence du ministre de la Santé et de la population, Alain Moka, du recteur de l'Université Marien Ngouabi, du représentant de l'Unicef au Congo, le docteur Latifo Salami, et du directeur général du CHU de Brazzaville. Lire la suite

Dr Henri Chenal, directeur du CIRBA : Contaminé au CHU, le chirurgien se consacre aux sidéens - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 30/04/2004
Consultation
De son engagement naîtra le CIRBA. Et son combat, c'est de faire avancer la lutte en améliorant le sort de ceux qui sont comme lui. Lire l'entretien

Quand l'insuffisance cardiaque attaque les plus démunis ! - Le Soleil - Sénégal - 29/04/2004

D'après une étude écossaise, les personnes les plus socialement défavorisées sont "significativement plus exposées" au risque d'insuffisance cardiaque. En plus, ces malades seraient également moins bien pris en charge par leur généraliste... Le Pr. John Murray et son équipe, à Glasgow, se sont penchés sur l'éventuelle relation entre le statut socio-économique d'un patient et le risque de le voir exposé à une insuffisance cardiaque. Publié dans la dernière livraison du British Medical Journal, leur travail fera référence. Car il a porté sur plus de 2 000 malades adultes. Résultat, par rapport à la population générale, les patients dont les ressources sont les plus maigres présentent un risque plus élevé de 44 % de souffrir d'insuffisance cardiaque au cours de leur vie. Ce n'est pas tout. Leurs chances de bénéficier d'une prise en charge efficace par leur médecin traitant seraient 23% moins importantes que celles des autres patients ! Des résultats certes affligeants... mais qui doivent être pris avec réserve. Il y a peu de chances a priori, pour que la même inégalité prévale aujourd'hui en France. Pour le moment du moins, la prise en charge des patients y est beaucoup plus complète qu'elle ne l'est pour les justiciables du National Health Service britannique où, depuis des années, la pénurie est de règle. Mais, de ce côté-ci du Channel, la pénurie est en train de s'installer.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=37146&index__edition=10173


Tétanos : La dose mortelle du Minsanté. La campagne de vaccination des femmes en âge de procréer sera lancée le 4 mai prochain - Mutations - Cameroun - 29/04/2004

Le Cameroun fait partie des 16 pays africains qui n'ont pas encore réussi à éliminer le tétanos. Conséquence: cette maladie dont le microbe rôde insidieusement autour des tables d'accouchement de nos hôpitaux et, surtout, au bout de tous les objets souillés, a tué 134 Camerounais en 2002, sur 256 cas déclarés. L'année dernière, 73 malades sur un total de 196 patients sont passés de vie à trépas, à cause du "clostridium tetanii", le microbe responsable de cette maladie infectieuse non contagieuse. Les raisons de la persistance de cette affection au Cameroun sont selon le ministère de la Santé publique, "l'insuffisance de la couverture en vaccin antitétanique (Vat) depuis quelques années; la faiblesse du taux d'accouchements assistés due au nombre limité, en quantité et qualité, du personnel pour un accouchement propre; et la carence d'informations au niveau des populations sur l'importance de la vaccination". Fort de ce que la frange de la population la plus exposée à cette maladie reste la femme enceinte ou en âge de procréer, le gouvernement camerounais, en collaboration avec l'Organisation Mondiale de la Santé (Oms), a lancé depuis 2002 des campagnes de vaccination contre le tétanos maternel et néo-natal. Rendue cette année à sa troisième phase, cette croisade contre la maladie dite de la terre souillée dont le coup d'envoi sera donné le 4 mai prochain à Meiganga, dans la province de l'Adamaoua, va concerner 22 districts de santé à haut risque. Il s'agit des aires de santé abritant les zones où la maladie est plus répandue. Cette campagne qui s'achève le 8 mai prochain est destinée à faire vacciner environ 715 000 femmes âgées de 15 à 49 ans. Un accent sera mis sur l'administration de la deuxième dose dudit vaccin dont le taux de réception n'est, jusqu'ici, que de 64%, alors que celui de la première dose avoisine 90%. En rappel, pour être complètement à l'abri de la maladie, il faut avoir reçu les cinq doses du vaccin. La première qui est administrée pendant l'enfance ne confère, selon le Dr. Emmanuel Nomo, secrétaire permanent du programme élargie de vaccination, "aucune protection". La seconde dose, poursuit-il, "qui doit être administrée 4 semaines après la première protège à 80%. Mais, il est nécessaire de prendre une 3ème dose après au moins 6 mois, pour bénéficier d'une immunité fiable à 95% pendant 5 ans. Les 4ème et 5ème doses devant être administrées au moins un ans après les précédentes confèrent une protection de 99%, pendant respectivement 10 et 30 ans. D'où la nécessité pour les bénéficiaires de la campagne qui commence le 4 mai prochain, de parfaire leur immunisation au cours des sessions permanentes du programme élargi de vaccination.
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=2&id=1083234195


Cécité : La cataracte voit flou. Plusieurs actions concertées sont entreprises pour barrer la voie à ce fléau - Mutations - Cameroun - 29/04/2004

La cécité persiste au Cameroun. On estime aujourd'hui à 1% le taux de prévalence de la maladie, soit prêt de 500.000 aveugles recensés dans le pays. Voilà qui explique en partie le choix de Yaoundé comme terre d'accueil du séminaire de formation des jeunes leaders des associations des aveugles d'Afrique francophone. Dès mercredi prochain en effet, pendant une semaine, l'occasion sera donnée aux différents participants à cette rencontre, de présenter le bilan des activités de leurs structures respectives et d'échanger des expériences visant à faciliter l'intégration de cette tranche de la population dans la société. Car la perte de la vue est un problème de santé publique et socio-économique au Cameroun, elle occasionne d'énormes souffrances pour les personnes touchées et leurs familles. Lire la suite


Koung-Khi : Le paludisme traité grâce aux plantes - Cameroon tribune - Cameroun - 29/04/2004
Bandjoun (Koung-Khi) - Comme dans le reste du pays et même au-delà de nos frontières, le paludisme demeure la principale cause de mortalité dans le Koung-Khi. De source sanitaire, l'année dernière, près du quart de la population du département a souffert de cette maladie parasitaire. Livré à lui-même et du fait des souches de résistance que son organisme développe, le malade du paludisme n'a pas trouvé le salut dans les médicaments dérivés de la quinine. Oublié des centres de décision, il ne sait même pas ce que c'est que la moustiquaire imprégnée. La bithérapie reste encore un concept abstrait pour lui. Même si le fansidar, la maloxine ou les autres médicaments pharmaceutiques permettant de prévenir le mal chez la femme enceinte existent dans les établissements hospitaliers et pharmacies de la localité, le malade du paludisme a trouvé mieux de se retourner vers la médecine traditionnelle. Pour lui, l'utilisation des plantes médicinales lui procure une réelle satisfaction : "Une décoction de feuilles de manguier, de papayer, de corossolier, est plus efficace ; c'est plus sain et moins coûteux qu'une tablette de médicaments chimiques aux effets indésirables parfois redoutables, plus coûteux et au final pas du tout efficaces", disent quelques personnes qui ont été malades du paludisme. Malgré le rejet de la thérapie moderne pour des raisons ci-dessus évoquées, en dépit du désaveu des pharmaciens ambulants, le Koung-Khi souhaiterait aussi marquer un temps d'arrêt sur la prochaine journée internationale de lutte contre le paludisme et pourquoi pas essayer la bithérapie. Flore MOUATCHA DDC
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j04052004&idart=16040&olarch=j29042004

Matam : Lomboul étrenne son poste de santé - Le Soleil - Sénégal - 28/04/2004

Lomboul Samba Abdoul est un village situé à 62 kilomètres au sud de Matam sur la route de Ranérou. Le poste de santé le plus proche du village est à 35 kilomètres. Grâce au programme d'infrastructures rurales, Loumboul dispose désormais d'un poste de santé. Les plus satisfaites par cette réalisation sont les femmes qui, naguère, accouchaient dans des conditions très difficiles. Désormais, elles donneront la vie avec l'assistance d'un personnel qualifié. Les populations du village de Lomboul Samba Abdoul ont étrenné leur poste de santé. L'inauguration de cette structure de santé a eu lieu jeudi dernier en marge du lancement des activités de la Journée africaine de lutte contre le paludisme. Cette réalisation est le fruit du partenariat entre la Communauté rurale et le programme national d'infrastructures rurales (PNIR). Sur la piste de Ranérou, la délégation des autorités, conduite par le gouverneur de la région, M. Mamadou Moustapha Ndao, a fait un crochet à Loumboul. L'accueil des populations a été chaleureux. A cause de l'enclavement de leur localité, les habitants de Loumboul Samba Abdoul éprouvaient d'énormes difficultés pour accéder aux autres postes de santé de la zone. Le poste le plus proche de la localité était à trente-cinq kilomètres de Loumboul. Du fait de cette situation, la prise en charge des malades posait de sérieuses difficultés. Selon les populations, depuis plus d'un an, aucune évacuation n'a été faite dans le village pour la bonne et simple raison que les conditions de voyage aggravent l'état de santé des malades. Cela expliquerait le fort taux de mortalité dans cette zone déserte où le paludisme fait des ravages, surtout en période d'hivernage pendant laquelle les moustiques prolifèrent.
Contribution des populations
La collectivité locale du Ferlo a ainsi été retenue pour bénéficier des premières réalisations du PNIR. Vingt-trois millions de nos francs ont été dégagés. Les populations ont participé à hauteur de quinze pour cent du financement et la Communauté rurale a complété les cinq pour cent. Le PNIR a alors mobilisé le reste des fonds. Plus de dix-huit mois après le début des travaux, le poste de santé a été officiellement inauguré, jeudi, par le gouverneur de région à la tête d'une importante délégation. Au nom des femmes de la Communauté rurale, Mme Fatoumata Harouna Bâ estime que cette réalisation constitue un grand motif de satisfaction pour les femmes qui, naguère, accouchaient dans des conditions très difficiles sans l'assistance d'un personnel qualifié. " Nous sommes heureuses de réceptionner ce poste de santé, car tout le monde sait que la couverture sanitaire était loin d'être assurée dans cette zone. Cela est à l'origine de nombreux décès, surtout chez les femmes et les enfants. C'est pourquoi, aujourd'hui, ce sont toutes les femmes qui jubilent ". M. Samba Bâ, chef de village de Loumboul Samba Abdoul, a, lui, déclaré que l'ouverture du poste de santé est un atout dans la lutte contre le paludisme qui constitue, jusque-là, la plus grande cause de mortalité dans la zone. De son côté, Pathé Doro Diallo, président de la communauté rurale, est longuement revenu sur la difficulté liée à l'accès aux soins de santé avant de saluer le partenariat avec le Programme national d'Infrastructures rurales. Pour le coordonnateur régional du PNIR, M. Alassane Dia, l'érection du poste de santé de Loumboul n'est qu'un premier acte dans le cadre de l'amélioration des conditions de vie des populations. ALY BANDEL NIANG
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=37094&index__edition=10172


Ziguinchor : 162 millions pour anéantir le Sida - Le quotidien - Sénégal - 28/04/2004

Ziguinchor a adopté, les 23 et 24 avril derniers, son plan d'action de lutte contre le Vih/Sida. C'était sous la supervision du Dr Ibra Ndoye, secrétaire exécutif du Conseil national de lutte contre le Sida et sous la présidence effective du gouverneur de la région, M. Mame Biram Sarr. L'exécution de ce programme va nécessiter la bagatelle de 162 millions de francs Cfa environ. Une somme répartie entre les 7 plans sectoriels autour desquels le programme s'articule. Il s'agit des secteurs de la santé avec 47 millions 403 500 francs, de l'éducation (15 millions), du travail (environ 10 millions), de la sécurité (11 millions 578 200 francs), de la famille (14 millions 997 000 francs), de la jeunesse (13 millions francs) et du plan opérationnel de l'unité régionale de coordination qui s'adjuge 49 millions 397 960 francs Cfa. A ces différents secteurs, s'ajoutent les 47 projets d'Ong sélectionnés dans la région. Lire la suite


La santé souffre d'une approche trop sectorialisée - Walfadjri - Sénégal - 28/04/2004

(…) Le dispositif institutionnel articulé autour de la Direction de la Prévention doit permettre une efficience de la mobilisation et de la gestion des ressources destinées à la mise en œuvre des stratégies préventives. Cette évolution institutionnelle doit se traduire aussi par le souci de réduire le risque de maladie chronique (prévention primaire et secondaire) et par la prise de conscience que les soins médicaux seuls ne contribuent guère à améliorer les indicateurs sanitaires et beaucoup moins encore à promouvoir un haut réseau de bien être. Lire la suite



Page précédente Accueil actualités Page suivante

Copyright © 2004 NG COM Santé tropicale. Tous droits réservés. Site réalisé et developpé par NG COM Santé tropicale - Présentation du site