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L'actualité de la santé en Afrique
Mai 2004 |
Ouverture
aujourd'hui des Journées des sciences de la santé de Bobo-Dioulasso
- Sidwaya
- Burkina Faso - 04/05/2004 |
Les Journées des sciences de la santé de Bobo-Dioulasso
tiennent leur 12e édition du 4 mai au 7 mai 2004. Comme à l'accoutumée,
depuis leur création en 1992 un thème est retenu : "Pauvreté, santé
de la mère et de l'enfant". Un thème qui laisse transparaître une
question fondamentale : comment, dans un contexte de pauvreté, faire
en sorte que le système sanitaire et tout ce dont il dispose puisse
répondre aux nécessités pour un mieux-être de la population, notamment
la plus vulnérable que constitue la mère et l'enfant. Nombreux sont
les sous-thèmes qui feront l'objet de communications. A l'ordre
du jour, "Hygiène et environnement", "Gestion des services de santé",
"Hygiène de l'adolescent", "Prévention des mères, de l'enfant",
"Femmes/Sida", "Mortalité maternelle", "Utilisation des services
de santé maternelle et infantile". Les thèmes sont nombreux. Ils
ne pourront certainement pas être épluchés de façon exhaustive en
deux jours. Mais à entendre les organisateurs, l'essentiel est de
réussir à regrouper des acteurs de la santé de spécialités et d'horizon
divers, y compris la population, pour créer le rapprochement, à
travers des échanges utiles pour chaque catégorie participante.
On dit et on répète que ces journées ne sont donc pas l'affaire
des seuls spécialistes. Elles interpellent le monde. En cette 12e
édition des Journées des sciences de la santé, le comité d'organisation
compte tenir une assemblée générale qui fera des J.S.S. une association
désormais autonome. Une table ronde est aussi prévue sur "La politique
d'accès aux ARV pour les malades du Burkina Faso". On attend cette
année la présence de huit pays d'Afrique de l'Ouest. Environ 200
participants prennent part à ces journées. Jean-Luc BONKIAN
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_04_05/sidwaya.htm
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Adzopé
: Plus de 50 % d'écoliers sont atteints de la bilharziose -
Fraternité
matin - Côte d'Ivoire - 04/05/2004 |
Le responsable du Centre de santé scolaire
et universitaire, Docteur Djé Bi Tah Ludovic a, au cours d'une conférence
donnée vendredi 30 avril, indiqué que le taux de bilharziose en milieu
scolaire est de plus de 50%. Une étude réalisée dans quatre grands
groupes scolaires de la Commune d'Adzopé l'atteste. Adzopé, au dire
du conférencier, demeure une région fortement endémique en Côte d'Ivoire.
Aussi, dans un langage accessible aux élèves et parents d'élèves qui
ont pris d'assaut la cour de l'école primaire de Bécoukuiffin, le
docteur Djé Bi Tah a expliqué l'évolution de la maladie, ses conséquences
et les mesures de prévention. Au niveau des mesures de prévention,
point sur lequel l'orateur a essentiellement insisté, il a conseillé
la construction et l'utilisation de latrines loin des points d'eau,
le port de bottes par ceux qui traversent ou travaillent dans les
sites marécageux. Il a surtout recommandé aux enfants d'éviter de
se baigner dans les rivières. Pour M. Kouadio Kra, conseiller pédagogique,
représentant l'inspecteur, c'est la sensibilisation qui pourra briser
l'évolution de cette parasitose. Adou Felix
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=VW3a5fVM5Se
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Tétanos
: Le ministre Urbain Olanguena Awono a procédé au lancement hier 03
mai de la campagne de vaccination contre le tétanos maternel et néonatal
- Mutations
- Cameroun - 04/05/2004 |
Le ministre Urbain Olanguena Awono a procédé au
lancement hier 03 mai de la campagne de vaccination contre le tétanos
maternel et néonatal. L'opération sera lancée aujourd'hui dans le
département du Mbéré, province de d'Adamaoua. Pour le ministre de
la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, il s'agit de vacciner
toutes les femmes en âge de procréer. Maladie infectieuse et non
transmissible, le tétanos résulte de l'action d'un microbe qui se
développe dans les tissus souillés tels que les plaies ou encore
le cordon ombilical, si l'accouchement s'est déroulé dans de mauvaises
conditions d'hygiène. Il se caractérise par la contracture des muscles
de la mâchoire, avec apparition de la raideur de la nuque, des difficultés
à avaler. Aujourd'hui dans le monde, chaque année, plus de 40.000
femmes contractent le tétanos pendant la grossesse ou l'accouchement.
450.000 nouveaux nés en meurent. Au Cameroun, sur 05 enfants atteints
de la maladie, 04 décèdent. Malgré le faible taux enregistré en
2003, avec seulement 196 cas, contre 256 cas en 2002, beaucoup reste
à faire pour chasser le tétanos hors de notre territoire. Nkoulou
Mfoulou Parfait
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=all&id=1083663588
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Le
Dantec : Un déficit de matériel - Le
Soleil - Sénégal - 04/05/2004 |
Le constat relevé, au fil des années, par les missionnaires
de la Chaîne de l'Espoir, est que les salles d'opérations de la
chirurgie pédiatrique de Le Dantec souffrent d'un déficit notoire
de matériels techniques. "Nous avons réalisé de nombreuses anesthésies
sur de petits-enfants et nous avons toujours agi avec le respect
de la sécurité et du confort des patients en insistant particulièrement
sur la limite de la douleur postopératoire afin de permettre aux
patients de moins souffrir", affirme le Dr Jean François Egu. Le
docteur Robert Elbaum met en relief ce qui paraît être, à ses yeux,
la source du mal. "Le Dantec, apparemment, recrute beaucoup au niveau
de la traumatologie des accidentés, et les jeunes chirurgiens ou
assistants sont obligés d'opérer dans des conditions qui ne sont
plus connues chez nous. Il leur manque un des matériels de base
pour pouvoir opérer et réduire les fractures chez l'enfant. Et on
sait à quel point une fracture mal réduite chez l'enfant peut entraîner
des conséquences à long terme dramatiques. Ils sont donc obligés
de réduire à vue et c'est comme si un pilote d'avion devait piloter
sans radar". Pour cette dernière mission, la Chaîne de l'Espoir
France a mis gracieusement un appareil d'anesthésie à la disposition
de la chirurgie de Le Dantec qui a amélioré le travail des anesthésistes.
"Nous avons fait venir avant la mission un appareil d'anesthésie
qui nous a été fourni par la Chaîne de l'Espoir France et qui a
pu être acheminé vers Dakar. Cet appareil restera à disposition
du service", se réjouit le chef de mission. Son collègue, Jean François
Egu, a également apprécié cette action de la chaîne de l'espoir
de France. "Grâce au don de la chaîne de l'espoir France, nous avons
pu mettre à l'essai une machine d'anesthésie qui est très robuste
et qui va permettre de continuer le travail", indique-t-il. Un geste
que la coordinatrice de la Chaîne de l'Espoir France au Sénégal,
Mme Ndèye Khoudia Tall, a salué. Mme Tall s'est aussi réjouie de
la venue de cette quatrième mission de chirurgiens au Sénégal. Grâce
à ses interventions, ce sont près de 80 enfants qui vont désormais
avoir une meilleure qualité de vie. "Je voudrais au nom des autorités,
notamment le ministre de la Santé, les familles des enfants et les
membres de la Chaîne de l'Espoir du Sénégal remercier les membres
de la mission", a conclu Mme Ndèye Khoudia Tall.
A. MBODJ
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=37172&index__edition=10174
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Réduire
la mortalité maternelle et périnatale : un défi pour le Congo
- Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 30/04/2004 |
Organisée par l'Action Congolaise pour
une Maternité sans Risque (ACMR) que préside le professeur Hervé Iloki,
la première journée scientifique sur la "Maternité sans risque" s'est
tenue hier à Brazzaville dans l'amphithéâtre le Phénotype. Gynécologues,
obstétriciens, médecins, chercheurs, sages-femmes, infirmiers, brancardiers,
épidémiologistes se sont réunis ensemble pour relever un défi commun
: réduire la mortalité maternelle et périnatale dans notre pays. Cette
première session s'est déroulée en présence du ministre de la Santé
et de la population, Alain Moka, du recteur de l'Université Marien
Ngouabi, du représentant de l'Unicef au Congo, le docteur Latifo Salami,
et du directeur général du CHU de Brazzaville. Lire
la suite |
Dr
Henri Chenal, directeur du CIRBA : Contaminé au CHU, le chirurgien
se consacre aux sidéens - Fraternité
matin - Côte d'Ivoire - 30/04/2004 |
Consultation
De son engagement naîtra le CIRBA. Et son combat, c'est de faire avancer
la lutte en améliorant le sort de ceux qui sont comme lui. Lire
l'entretien |
Quand
l'insuffisance cardiaque attaque les plus démunis ! - Le
Soleil - Sénégal - 29/04/2004 |
D'après une étude écossaise, les personnes les
plus socialement défavorisées sont "significativement plus exposées"
au risque d'insuffisance cardiaque. En plus, ces malades seraient
également moins bien pris en charge par leur généraliste... Le Pr.
John Murray et son équipe, à Glasgow, se sont penchés sur l'éventuelle
relation entre le statut socio-économique d'un patient et le risque
de le voir exposé à une insuffisance cardiaque. Publié dans la dernière
livraison du British Medical Journal, leur travail fera référence.
Car il a porté sur plus de 2 000 malades adultes. Résultat, par
rapport à la population générale, les patients dont les ressources
sont les plus maigres présentent un risque plus élevé de 44 % de
souffrir d'insuffisance cardiaque au cours de leur vie. Ce n'est
pas tout. Leurs chances de bénéficier d'une prise en charge efficace
par leur médecin traitant seraient 23% moins importantes que celles
des autres patients ! Des résultats certes affligeants... mais qui
doivent être pris avec réserve. Il y a peu de chances a priori,
pour que la même inégalité prévale aujourd'hui en France. Pour le
moment du moins, la prise en charge des patients y est beaucoup
plus complète qu'elle ne l'est pour les justiciables du National
Health Service britannique où, depuis des années, la pénurie est
de règle. Mais, de ce côté-ci du Channel, la pénurie est en train
de s'installer.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=37146&index__edition=10173
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Tétanos
: La dose mortelle du Minsanté. La campagne de vaccination des femmes
en âge de procréer sera lancée le 4 mai prochain - Mutations
- Cameroun - 29/04/2004 |
Le Cameroun fait partie des 16 pays africains qui
n'ont pas encore réussi à éliminer le tétanos. Conséquence: cette
maladie dont le microbe rôde insidieusement autour des tables d'accouchement
de nos hôpitaux et, surtout, au bout de tous les objets souillés,
a tué 134 Camerounais en 2002, sur 256 cas déclarés. L'année dernière,
73 malades sur un total de 196 patients sont passés de vie à trépas,
à cause du "clostridium tetanii", le microbe responsable de cette
maladie infectieuse non contagieuse. Les raisons de la persistance
de cette affection au Cameroun sont selon le ministère de la Santé
publique, "l'insuffisance de la couverture en vaccin antitétanique
(Vat) depuis quelques années; la faiblesse du taux d'accouchements
assistés due au nombre limité, en quantité et qualité, du personnel
pour un accouchement propre; et la carence d'informations au niveau
des populations sur l'importance de la vaccination". Fort de ce
que la frange de la population la plus exposée à cette maladie reste
la femme enceinte ou en âge de procréer, le gouvernement camerounais,
en collaboration avec l'Organisation Mondiale de la Santé (Oms),
a lancé depuis 2002 des campagnes de vaccination contre le tétanos
maternel et néo-natal. Rendue cette année à sa troisième phase,
cette croisade contre la maladie dite de la terre souillée dont
le coup d'envoi sera donné le 4 mai prochain à Meiganga, dans la
province de l'Adamaoua, va concerner 22 districts de santé à haut
risque. Il s'agit des aires de santé abritant les zones où la maladie
est plus répandue. Cette campagne qui s'achève le 8 mai prochain
est destinée à faire vacciner environ 715 000 femmes âgées de 15
à 49 ans. Un accent sera mis sur l'administration de la deuxième
dose dudit vaccin dont le taux de réception n'est, jusqu'ici, que
de 64%, alors que celui de la première dose avoisine 90%. En rappel,
pour être complètement à l'abri de la maladie, il faut avoir reçu
les cinq doses du vaccin. La première qui est administrée pendant
l'enfance ne confère, selon le Dr. Emmanuel Nomo, secrétaire permanent
du programme élargie de vaccination, "aucune protection". La seconde
dose, poursuit-il, "qui doit être administrée 4 semaines après la
première protège à 80%. Mais, il est nécessaire de prendre une 3ème
dose après au moins 6 mois, pour bénéficier d'une immunité fiable
à 95% pendant 5 ans. Les 4ème et 5ème doses devant être administrées
au moins un ans après les précédentes confèrent une protection de
99%, pendant respectivement 10 et 30 ans. D'où la nécessité pour
les bénéficiaires de la campagne qui commence le 4 mai prochain,
de parfaire leur immunisation au cours des sessions permanentes
du programme élargi de vaccination.
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=2&id=1083234195
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Cécité
: La cataracte voit flou. Plusieurs actions concertées sont entreprises
pour barrer la voie à ce fléau - Mutations
- Cameroun - 29/04/2004 |
La cécité persiste au Cameroun. On estime aujourd'hui
à 1% le taux de prévalence de la maladie, soit prêt de 500.000 aveugles
recensés dans le pays. Voilà qui explique en partie le choix de
Yaoundé comme terre d'accueil du séminaire de formation des jeunes
leaders des associations des aveugles d'Afrique francophone. Dès
mercredi prochain en effet, pendant une semaine, l'occasion sera
donnée aux différents participants à cette rencontre, de présenter
le bilan des activités de leurs structures respectives et d'échanger
des expériences visant à faciliter l'intégration de cette tranche
de la population dans la société. Car la perte de la vue est un
problème de santé publique et socio-économique au Cameroun, elle
occasionne d'énormes souffrances pour les personnes touchées et
leurs familles. Lire la suite
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Koung-Khi
: Le paludisme traité grâce aux plantes - Cameroon
tribune - Cameroun - 29/04/2004 |
Bandjoun (Koung-Khi) - Comme dans le
reste du pays et même au-delà de nos frontières, le paludisme demeure
la principale cause de mortalité dans le Koung-Khi. De source sanitaire,
l'année dernière, près du quart de la population du département a
souffert de cette maladie parasitaire. Livré à lui-même et du fait
des souches de résistance que son organisme développe, le malade du
paludisme n'a pas trouvé le salut dans les médicaments dérivés de
la quinine. Oublié des centres de décision, il ne sait même pas ce
que c'est que la moustiquaire imprégnée. La bithérapie reste encore
un concept abstrait pour lui. Même si le fansidar, la maloxine ou
les autres médicaments pharmaceutiques permettant de prévenir le mal
chez la femme enceinte existent dans les établissements hospitaliers
et pharmacies de la localité, le malade du paludisme a trouvé mieux
de se retourner vers la médecine traditionnelle. Pour lui, l'utilisation
des plantes médicinales lui procure une réelle satisfaction : "Une
décoction de feuilles de manguier, de papayer, de corossolier, est
plus efficace ; c'est plus sain et moins coûteux qu'une tablette de
médicaments chimiques aux effets indésirables parfois redoutables,
plus coûteux et au final pas du tout efficaces", disent quelques personnes
qui ont été malades du paludisme. Malgré le rejet de la thérapie moderne
pour des raisons ci-dessus évoquées, en dépit du désaveu des pharmaciens
ambulants, le Koung-Khi souhaiterait aussi marquer un temps d'arrêt
sur la prochaine journée internationale de lutte contre le paludisme
et pourquoi pas essayer la bithérapie. Flore MOUATCHA DDC
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j04052004&idart=16040&olarch=j29042004 |
Matam
: Lomboul étrenne son poste de santé - Le
Soleil - Sénégal - 28/04/2004 |
Lomboul Samba Abdoul est un village situé à 62
kilomètres au sud de Matam sur la route de Ranérou. Le poste de
santé le plus proche du village est à 35 kilomètres. Grâce au programme
d'infrastructures rurales, Loumboul dispose désormais d'un poste
de santé. Les plus satisfaites par cette réalisation sont les femmes
qui, naguère, accouchaient dans des conditions très difficiles.
Désormais, elles donneront la vie avec l'assistance d'un personnel
qualifié. Les populations du village de Lomboul Samba Abdoul ont
étrenné leur poste de santé. L'inauguration de cette structure de
santé a eu lieu jeudi dernier en marge du lancement des activités
de la Journée africaine de lutte contre le paludisme. Cette réalisation
est le fruit du partenariat entre la Communauté rurale et le programme
national d'infrastructures rurales (PNIR). Sur la piste de Ranérou,
la délégation des autorités, conduite par le gouverneur de la région,
M. Mamadou Moustapha Ndao, a fait un crochet à Loumboul. L'accueil
des populations a été chaleureux. A cause de l'enclavement de leur
localité, les habitants de Loumboul Samba Abdoul éprouvaient d'énormes
difficultés pour accéder aux autres postes de santé de la zone.
Le poste le plus proche de la localité était à trente-cinq kilomètres
de Loumboul. Du fait de cette situation, la prise en charge des
malades posait de sérieuses difficultés. Selon les populations,
depuis plus d'un an, aucune évacuation n'a été faite dans le village
pour la bonne et simple raison que les conditions de voyage aggravent
l'état de santé des malades. Cela expliquerait le fort taux de mortalité
dans cette zone déserte où le paludisme fait des ravages, surtout
en période d'hivernage pendant laquelle les moustiques prolifèrent.
Contribution des populations
La collectivité locale du Ferlo a ainsi été retenue pour bénéficier
des premières réalisations du PNIR. Vingt-trois millions de nos
francs ont été dégagés. Les populations ont participé à hauteur
de quinze pour cent du financement et la Communauté rurale a complété
les cinq pour cent. Le PNIR a alors mobilisé le reste des fonds.
Plus de dix-huit mois après le début des travaux, le poste de santé
a été officiellement inauguré, jeudi, par le gouverneur de région
à la tête d'une importante délégation. Au nom des femmes de la Communauté
rurale, Mme Fatoumata Harouna Bâ estime que cette réalisation constitue
un grand motif de satisfaction pour les femmes qui, naguère, accouchaient
dans des conditions très difficiles sans l'assistance d'un personnel
qualifié. " Nous sommes heureuses de réceptionner ce poste de santé,
car tout le monde sait que la couverture sanitaire était loin d'être
assurée dans cette zone. Cela est à l'origine de nombreux décès,
surtout chez les femmes et les enfants. C'est pourquoi, aujourd'hui,
ce sont toutes les femmes qui jubilent ". M. Samba Bâ, chef de village
de Loumboul Samba Abdoul, a, lui, déclaré que l'ouverture du poste
de santé est un atout dans la lutte contre le paludisme qui constitue,
jusque-là, la plus grande cause de mortalité dans la zone. De son
côté, Pathé Doro Diallo, président de la communauté rurale, est
longuement revenu sur la difficulté liée à l'accès aux soins de
santé avant de saluer le partenariat avec le Programme national
d'Infrastructures rurales. Pour le coordonnateur régional du PNIR,
M. Alassane Dia, l'érection du poste de santé de Loumboul n'est
qu'un premier acte dans le cadre de l'amélioration des conditions
de vie des populations. ALY BANDEL NIANG
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=37094&index__edition=10172
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Ziguinchor
: 162 millions pour anéantir le Sida - Le
quotidien - Sénégal - 28/04/2004 |
Ziguinchor a adopté, les 23 et 24 avril derniers,
son plan d'action de lutte contre le Vih/Sida. C'était sous la supervision
du Dr Ibra Ndoye, secrétaire exécutif du Conseil national de lutte
contre le Sida et sous la présidence effective du gouverneur de
la région, M. Mame Biram Sarr. L'exécution de ce programme va nécessiter
la bagatelle de 162 millions de francs Cfa environ. Une somme répartie
entre les 7 plans sectoriels autour desquels le programme s'articule.
Il s'agit des secteurs de la santé avec 47 millions 403 500 francs,
de l'éducation (15 millions), du travail (environ 10 millions),
de la sécurité (11 millions 578 200 francs), de la famille (14 millions
997 000 francs), de la jeunesse (13 millions francs) et du plan
opérationnel de l'unité régionale de coordination qui s'adjuge 49
millions 397 960 francs Cfa. A ces différents secteurs, s'ajoutent
les 47 projets d'Ong sélectionnés dans la région. Lire
la suite
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La
santé souffre d'une approche trop sectorialisée - Walfadjri
- Sénégal - 28/04/2004 |
(…) Le dispositif institutionnel articulé autour
de la Direction de la Prévention doit permettre une efficience de
la mobilisation et de la gestion des ressources destinées à la mise
en œuvre des stratégies préventives. Cette évolution institutionnelle
doit se traduire aussi par le souci de réduire le risque de maladie
chronique (prévention primaire et secondaire) et par la prise de
conscience que les soins médicaux seuls ne contribuent guère à améliorer
les indicateurs sanitaires et beaucoup moins encore à promouvoir
un haut réseau de bien être. Lire la suite
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