L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

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L'actualité de la santé en Afrique
Avril 2004

Thèse sur la Santé de la reproduction : Le Dr Cheikh Bâ met en évidence les faiblesses de la région de Fatick - Le Soleil - Sénégal - 27/04/2004

L'étudiant Cheikh Bâ du département de géographie vient de soutenir avec brio, le samedi 17 avril dernier, une thèse de doctorat de troisième cycle sur le thème "Santé de la reproduction dans les communes de la région de Fatick : Approche géographique". Le travail a été sanctionné par une mention Très Bien avec Félicitations du Jury composé du président, le Pr. Alioune Kane, l'encadreur, le Pr. Cheikh Bâ, Mme Aminata Niang Diène, maître-assistante et Amadou Diop, maître-assistant. Selon Moussa Bâ, cette étude a permis de "mieux connaître les structures de l'espace urbain de la région". Les résultats mettent en évidence "un déficit en santé de la reproduction, exception faite de la ville de Foundiougne". Le passif étant de "une à deux sages-femmes" a indiqué le Dr. Bâ. Selon Cheikh Bâ, l'analyse relative aux états nutritionnels dans la région montre que "l'IMC (indice de masse corporelle) est partout supérieure à 20, la moyenne communale étant de 23.65". De même, la prévalence des maladies diarrhéiques est "importante (19 %)". Cette prévalence connaît une certaine variation spatiale. "Elle est de 35 % à Fatick contre 4 % seulement à Diofior" indique-t-il. Il poursuit que la réflexion faite sur l'état civil met en exergue sa "mauvaise qualité". Dans cette étude, le Dr Bâ signale que les "niveaux de mortalité sont élevés". Il en est de même des taux de natalité qui sont également "importants". L'amplitude la plus élevée de ces différents taux est constatée à Foundiougne, soit "77,47 %" alors qu'elle est de "26,75 %" à Fatick. Il a été aussi constater, note le Dr Bâ que c'est "pendant la saison sèche que l'on enregistre les 86.79 des naissances contre 13.21 % en saison des pluies". Selon M. Bâ c'est que cette saison sèche est "relativement plus longue et le pic est enregistré en décembre et janvier ". Faiblesse du recours aux méthodes de la planification familiale En plus de la variation spatiale dans l'accès aux services de planification familiale, les résultats de l'étude, souligne, M. Bâ montrent une "certaine faiblesse du recours aux méthodes de la planification familiale". Cependant, "le taux de couverture vaccinale qui est de 68 % est acceptable comparé à la moyenne nationale de 44 %" explique le chercheur. Le taux d'utilisation des services CNP (consultation prénatale) de "78 %" est aussi acceptable. Par ailleurs, l'enquête socio-sanitaire révèle que le choix du lieu de recours et la décision de consulter dépendent beaucoup plus de la "proximité des services santé de la reproduction et de la qualité des prestations fournies". En outre, les résultats de l'enquête indiquent que "46 %" des dépenses de santé sont orientées vers les services en santé reproductive. L'essentiel de cette somme "75 %" est consacré à "l'achat des médicaments" souligne le chercheur. Dans sa conclusion, le Dr Bâ indique que les résultats de ses travaux ont permis d'identifier "cinq besoins prioritaires chez les femmes". Il s'agit de la "réduction du coût des médicaments, de la lutte contre le paludisme, de l'amélioration de l'accueil et de la qualité des prestations des services en santé reproductive, de l'augmentation du personnel de santé reproductive et du relèvement du niveau d'instruction des femmes" note-t-il. DAOUDA MANE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=37068


Bilan des journées nationales de vaccination contre la polio - Mabri Toikeusse : "370.000 enfants supplémentaires ont été vaccinés" - Le libéral - Côte d'Ivoire - 27/04/2004
Vendredi dernier, à son cabinet au Plateau, le ministre d'Etat, ministre de la Santé et de la Population, Dr Mabri Toikeusse a animé un point de presse pour faire le bilan des dernières journées de vaccination contre la poliomyélite organisées sur le territoire national. Selon lui, le taux de couverture est de 92 % pour le premier passage et 104 % pour le second qui a enregistré 4 597 504 enfants vaccinés. "Entre les deux passages, 370 000 enfants supplémentaires ont été vaccinés" soutient-il. Par rapport à l'engouement, le ministre a indiqué que les trois districts les plus dynamiques à l'occasion du deuxième passage ont été Abidjan-Ouest avec 134 % de couverture, Odienné avec 125 % et Bocanda 120 %. Quant aux trois districts les moins performants, ce sont Danané 56 %, Agnibilékro (67,7 %) et Abidjan-Est (69 %). En ce qui concerne les enfants zéro dose (en âge d'être vaccinés mais qui ne le sont pas), Mabri Toikeusse a révélé que les taux les plus élevés ont été constatés à Vavoua (8295 enfants), Daloa, Odienné (3315) et Soubré (2325) tandis que Toumodi, Jacqueville et Abidjan-Nord enregistrent les taux les moins élevés avec successivement 5,20 et 35 enfants zéro dose. Selon le ministre, lors du premier passage en février, 376 764 enfants n'avaient jamais été vaccinés. Pendant les deux passages, il a fait le constat de ce que pour la première fois, 478 000 enfants recevaient pour la première fois une dose de vaccination contre la poliomyélite. Par ailleurs, le Dr Toikeusse a soutenu que lors de la campagne, quatre cas de polio ont été découverts à Duékoué, Divo et dans le Sud-Ouest du pays. "Ce sont des cas importés" a-t-il dit. Au titre des informations, le ministre a souligné que l'objectif d'éradication de la polio a été reporté à l'an 2008 et que son ministère envisage organiser les Huitièmes journées nationales de vaccination en octobre et novembre prochains. Pour l'organisation des récentes journées, il a noté plusieurs difficultés, dont l'insuffisance du porte-à-porte, la faible mobilisation dans certains districts et l'insuffisance de formation. Bamba Idrissa
Lire l'article original : http://www.leliberal.info/ll01.asp?action=lire&rname=Société&id=2962

Lutte contre le paludisme : Le Fonds Mondial offre 240.000 moustiquaires au PNLP - Le Matinal - Bénin - 27/04/2004
Les festivités marquant la commémoration de la quatrième journée africaine de paludisme se sont poursuivies hier lundi 26 avril 2004 à Cotonou. Au quartier Ladji dans le sixième arrondissement, le Fonds mondial pour le sida, la tuberculose et le Paludisme a offert au ministère de la santé publique 240.000 moustiquaires et 3.000 litres de produits d'imprégnation.
"Toutes les trente secondes, un enfant africain meurt du paludisme. Le paludisme est donc devenu l'un des fléaux qui, autant que le sida, paralysent l'économie en rendant inapte des bras valides pour le développement. " Et, c'est conscient du ravage qu'occasionne le paludisme au Bénin que le Fonds mondial pour le sida, la tuberculose et le paludisme a doté le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) d'un important lot de moustiquaires imprégnées et de produits de ré- imprégnation. D'un montant global de 340.951.340 francs, ce don est composé de 240.000 moustiquaires (une place, deux places et trois places) et 3.000 litres de produits de ré- imprégnation et est entièrement financé par le Fonds Mondial. Ce don vise à renforcer les mesures de protection des populations vulnérables que sont les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans et à appuyer les actions du Msp dans le cadre de la lutte contre le paludisme. Pour le Ministre de la santé publique, " avec cet appui, davantage d'enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes dormiront sous moustiquaires imprégnées d'ici l'année 2005." Grâce à ce don, les 84 centres de ré-imprégnation, dont la plupart sont non fonctionnels par manque de produits d'imprégnation pourront reprendre du service. En remettant le lot de moustiquaires et de produits au Msp, M. Moustapha Soumaré, représentant du système des Nations Unies au Bénin, a mis l'accent sur l'assainissement de l'environnement en vue d'accompagner les nombreuses actions déjà entreprises dans le cadre de la lutte contre le paludisme. Il a invité la population de Ladji à lutter contre les gîtes larvaires en ce début de saison de grande saison de pluie. Eugène ABALLO
Lire l'article original : http://www.lematinalonline.com/lmo_article.cfm?article_num=16545

La médecine traditionnelle clarifie sa communication - L'essor - Mali - 27/04/2004
Le débat sur les vertus thérapeutiques de la médecine traditionnelle, est dépassé. Cette pratique ancienne et bien acceptée par le grand public, doit maintenant intégrer notre système national de santé. C'est le constat dressé par un atelier d'élaboration du plan de communication sur la médecine traditionnelle tenu du 19 au 23 avril à Mopti, sous la présidence de Mamadou Namory Traoré, le directeur régional de la Santé. Les échanges entre professionnels de la communication, médecins et tradithérapeutes ont clarifié les grandes orientations du plan de communication. Celui-ci s'appuiera sur l'organisation et le renforcement des associations de tradithérapeutes, l'organisation et la coordination de la lutte contre la publicité, la diffusion des textes régissant la médecine traditionnelle. Le plaidoyer pour l'augmentation du budget de recherche de la médecine traditionnelle, l'harmonisation des concepts et des appellations en la matière et la promotion des médicaments traditionnels améliorés (MTA) seront aussi pris en compte. Le plan s'exécutera avec, entre autres, les médias, le personnel socio-sanitaire, les acteurs de la médecine traditionnelle et la communication interpersonnelle. Durant les discussions, notre confrère Boubacar Diallo de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a expliqué aux participants les objectifs qui ont prévalu dans l'élaboration du plan de communication. La médecine traditionnelle, relèvera-t-il, dispose aujourd'hui d'un énorme potentiel insuffisamment exploité. Les responsables du Centre régional de médecine traditionnelle (CRMT) de Bandiagara et du département de médecine traditionnelle de l'Institut national de recherche en santé publique (INRSP), ont fait l'état des lieux de cette médecine dans notre pays. La médecine traditionnelle, dans une vision globale, englobe beaucoup de choses comme en atteste la définition qui en est donnée par l'OMS : elle est l'ensemble des connaissances et pratiques explicables ou non permettant de diagnostiquer, de prévenir ou d'éliminer un déséquilibre physique, mental ou social en s'appuyant sur l'expérience et l'observation transmise de génération en génération oralement ou par écrit. Le directeur régional de la santé de Mopti a salué l'organisation d'un atelier qui dénote d'un grand intérêt pour une médecine traditionnelle qui peut constituer un pilier important de notre système de santé. B. DOUMBIA
Lire l'article original : http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=6693

Contrefaçon d'antipaludéens au Cameroun : Quand l'automédication fait des ravages - Le quotidien - Sénégal - 26/04/2004

Le paludisme est devenu une des maladies les plus graves et les plus mortelles du continent africain : il tue un enfant toutes les trente secondes et représente 10 % de la charge totale de morbidité du continent. Aux facteurs de mal nutrition qui affaiblissent les organismes, s'ajoutent les difficultés économiques que rencontrent les populations touchées pour se procurer les médicaments adéquats (seuls des pays comme l'Afrique du Sud, la Namibie, le Botswana, Djibouti et le Swaziland garantissent la gratuité du traitement contre le paludisme). Ces dernières ont favorisé l'émergence d'un marché parallèle de médicaments contrefaits et fait de l'Afrique la dernière étape de leur circuit de distribution. Lire la suite


Lutte contre le paludisme : Des médicaments efficaces mais trop chers - Walfadjri - Sénégal - 25/04/2004

Hier, le Sénégal s'est mobilisé pour une des multiples "journées mondiales" célébrées chaque année. Mais sans doute une des plus importantes, quand on sait que le paludisme tue quelque 500 millions de personnes chaque année. A Bakel, par exemple, 18 877 cas ont été enregistrés l'année dernière. Les médicaments existent pour ramener les risques de mortalité à presque zéro, mais ils coûtent cher. Lire la suite


Journée africaine de lutte contre le paludisme : la maladie continue d'être la première cause de mortalité. Les traitements les plus efficaces sont hors de portée des populations des pays d'Afrique - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 25/04/2004
La 4ème journée africaine de lutte contre le paludisme a été l'occasion pour le directeur départemental de la santé d'Agboville, Dr Solange Hien, de faire des révélations sur cette maladie. Selon le Dr. Solange Hien, en 2003, sur les 30.366 cas de paludisme enregistrés dans les services du district sanitaire d'Agboville, 12.207 étaient des enfants de moins de cinq ans. De même, sur 32 décès d'enfants, 16 étaient dus au paludisme. 12.207 cas de maladie du paludisme par an à Agboville, voici le chiffre effarent que le Dr Solange Hien a annoncé, hier dimanche 25 avril, lors des manifestations marquant la 4ème journée africaine de lutte contre le paludisme. Ces chiffres sont en deçà de la réalité compte tenu de la faible accessibilité des populations aux soins modernes. Lesquelles préfèrent s'orienter vers l'automédication et la pharmacopée, a fait remarquer le directeur départemental de la Santé d'Agboville. Cette année, Agboville a été choisie pour abriter la cérémonie officielle de la 4ème journée de lutte contre le paludisme. Dans son allocution, le premier responsable du district sanitaire d'Agboville a invité les enfants, premières victimes du paludisme, à prendre leur avenir en main par l'adoption de nouveaux comportements intégrant l'hygiène de l'environnement, l'utilisation des moustiquaires imprégnées, d'insecticides, le traitement correct de tout accès de paludisme, pour garantir un avenir sans paludisme. "Les enfants font reculer le paludisme", a été le thème de cette 4ème journée africaine de lutte contre le paludisme. Notons que le paludisme demeure la première cause de mortalité en Afrique, largement devant le SIDA, considéré à tort comme le fléau du siècle. L'Afrique, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), reste le premier foyer au monde de cette maladie. Des pays comme l'Inde qui en souffraient au même titre que ceux d'Afrique, les décennies dernières, ont pu sortir de la zone rouge grâce à des traitements plus efficaces. Lesquels traitements restent hors de portée des populations des pays d'Afrique. Toute chose qui indique que le paludisme à encore de beaux jours devant lui, en Afrique. David YA
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=zOH0d0785IE

Lutte contre le paludisme : Les bons points du Sénégal - Le Soleil - Sénégal - 24/04/2004

La journée africaine de lutte contre le paludisme a été instituée, en avril 2000, à l'issue du Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement qui s'était tenu à Abuja, au Nigeria. Durant ce sommet, les leaders africains ont ratifié la Déclaration d'Abuja. Ils se sont également engagés à intensifier leurs efforts pour réduire de moitié le fardeau du paludisme d'ici à 2010 et définir des objectifs intermédiaires en 2005. Demain, dimanche 25 avril 2004, notre pays célèbre la Journée africaine de lutte contre le paludisme à Bokidiawé, localité située à une cinquantaine de kilomètres de Matam. Pour l'édition 2004, le Sénégal a été choisi par la communauté internationale comme "pays leader".
Fort leadership
Qu'est-ce qui explique ce choix ? Pour le Pr. Awa Marie Coll : "on choisit des pays parce qu'on y a mené des expériences intéressantes". En ce qui concerne le Sénégal, il a avancé six points pour justifier le choix porté sur notre pays. Premièrement, il y a l'existence d'un plan stratégique 2002-2007. Ensuite, le gouvernement a détaxé les moustiquaires. "Pas plus de 15 pays l'ont fait", souligne la secrétaire exécutive de "Faire reculer le paludisme". Le Pr. Coll a également mis le fort leadership politique observé qui a fait de la lutte contre le paludisme une priorité du gouvernement. L'organisation envisagée d'un conseil présidentiel sur cette maladie est une bonne illustration de ce leadership, précise-t-elle. Le Sénégal, en organisant, en 2003, un téléthon sur le paludisme, est parvenu à mobiliser des ressources nationales (un peu plus d'un demi-milliard de francs CFA). De l'avis du Pr. Awa Marie Coll, le téléthon est une expérience de mobilisation de ressources internes dont beaucoup de pays comptent s'inspirer. Enfin, les deux derniers critères de choix du Sénégal évoqués par la secrétaire exécutive de "Faire reculer le paludisme" sont relatifs au marketing social pour la promotion des moustiquaires imprégnées et la distribution de celles-ci pour motiver les groupes vulnérables. Il s'agit des enfants complètement vaccinés et des femmes enceintes ayant respecté les quatre consultations prénatales recommandées. 2005, c'est dans quelques mois. Il faudra vérifier si les objectifs intermédiaires contenus dans la Déclaration d'Abuja ont été atteints. A ce sujet, le Pr. Awa Marie Coll constate que "beaucoup de choses ont été réalisées, mais l'échéance de 2005 arrive". Pour elle, 2004 devrait être "une année d'accélération et de passage à l'échelle de toutes les stratégies ayant fait leur preuve". EL BACHIR SOW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=36967&index__edition=10169


Ravages du paludisme en Afrique : 3000 enfants tués chaque jour - Le libéral - Côte d'Ivoire - 24/04/2004
A l'initiative de l'OMS (Organisation mondiale de la santé), la quatrième journée africaine de lutte contre le paludisme est célébrée aujourd'hui. Cette maladie qui demeure la première cause de mortalité infantile en Afrique, donne encore du fil à retordre à la médecine sur le continent noir. Quatre ans après les résolutions d'Abuja, le bilan de la lutte antipaludique n'est guère reluisant. Etat des lieux. Lire la suite

Paludisme : Les défis de l'après chloroquine - Le Soleil - Sénégal - 24/04/2004

Face à la résistance à la chloroquine observée dans certaines régions, le Sénégal a adopté une nouvelle association de médicaments pour lutter plus efficacement contre le paludisme. Sur 46 pays africains touchés par cette maladie, ils sont quatorze à avoir opéré ce virage qui n'est pas sans poser des problèmes d'application. Au Sénégal, 35 % des motifs de consultations sont relatifs au paludisme. Chaque année, 8.000 à 10.000 décès ont pour cause cette maladie. Les enfants et les femmes enceintes sont les groupes les plus vulnérables. Il s'y ajoute qu'on observe de plus en plus des résistances à la chloroquine qui était jusque-là le médicament le moins cher et le plus accessible pour combattre le paludisme. Des études ont montré qu'il y avait, dans certaines régions du pays, jusqu'à 25 % de résistance à la chloroquine. En janvier dernier, le ministère de la Santé et de Prévention a adopté une nouvelle association de médicaments pour soigner cette maladie. "Pour le moment, ils sont quatorze sur 46 pays africains à avoir déjà changé de politique. La liste ne cesse de s'allonger", précise la secrétaire exécutive de "Faire reculer le paludisme". Evidemment, un changement de politique ne se fait pas du jour au lendemain. Il a plusieurs étapes à franchir. Une de ces étapes est de veiller à ce que la nouvelle association de médicaments adoptée soit accessible géographiquement et financièrement. En effet, ce nouveau cocktail de médicaments est, pour le moment, dix fois plus cher que la chloroquine. En outre, il ne peut être administré dans une structure de santé. Tout cela constitue évidemment des défis à relever quand on sait que la chloroquine était un médicament pas cher, disponible dans presque toutes les familles, contrairement à la nouvelle association de médicament qui, pour le moment, ne peut être gérée que par un personnel qualifié. Le rôle de "Faire reculer le paludisme", déclare le Pr. Marie Awa Coll, "est de parler à l'industrie pharmaceutique et de lui exprimer nos besoins". Elle ajoute : "l'argent est en partie disponible au Fonds Mondial pour le Sida, le paludisme et la tuberculose. Les ressources de ce fonds allouées au paludisme serviront à faire baisser le coût de la nouvelle association de médicaments. Nous sommes en train de travailler avec le Fonds Mondial pour que les Etats africains fassent des achats groupés. S'ils sont d'accord, les prix baisseront."
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=36968&index__edition=10169


Moustiquaire imprégnée pendant 4 ans - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 23/04/2004
Le Programme National de lutte contre le Paludisme (PNLP) dispose désormais de deux sortes de moustiquaires imprégnées. L'une est à réimprégner tous les six mois et coûte 3500F (c'est la traditionnelle) et une qui a une durée de vie tout en étant imprégnée sur 4 ans. Elle a été fabriquée avec du coton déjà imprégné à l'insecticide. Et avec ce mode d'imprégnation, cette moustiquaire résiste à 21 lavages selon le docteur Memain du PNLP. Sa durée d'action est de 4 ans et son prix de vente de 6.500F. Ce qui est tout de même élevé. Mais le directeur du programme palu fait un calcul rapide pour dire que la moustiquaire imprégnée longue durée est plus économique. En effet la traditionnelle moustiquaire est à réimprégner à 500F tous les six mois. Ce qui fait 4000F pendant 4ans. Ajouter au prix d'achat qui est de 3500F, cela fait 7500F. Il y a donc 1000 F à gagner.
La résistance à la chloroquine
Depuis cinquante ans, le principal traitement contre le paludisme était la chloroquine. Un médicament sûr, peu cher et efficace. L'efficacité était autour de 98%. Mais son utilisation excessive a fait développer des parasites résistants à la chloroquine. Et aujourd'hui, le taux d'échec est autour de 50%. Dans le nouveau protocole, c'est l'amodiaquine qui prend sa place. Parce que là où la nivaquine a connu un échec de 24%, l'amodiaquine, lui, fait 9%. Cependant ce médicament reste toujours utilisé parce qu'il a un coût abordable. Zéguéla BAKAYOKO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=ccvBK38eAHl

L'hôpital régional de Saint-Louis : Les conditions d'accueil des patients améliorées - Le Soleil - Sénégal - 23/04/2004

La réforme hospitalière de 1998 s'articule essentiellement autour de l'autonomie de gestion des hôpitaux. Le centre hospitalier régional de Saint-Louis a en profité pour transformer profondément son environnement socio-sanitaire. Les conditions de séjour des patients ont été améliorées. C'est en 1822 que l'hôpital régional de Saint-Louis a été construit. D'une capacité théorique de 400 lits dont 222 installés et fonctionnels, ce centre hospitalier, l'un des plus importants du pays, a fait l'objet de plusieurs rénovations entre 1927 et 1993. Cet hôpital, qui porte le nom du médecin Lieutenant-Colonel Mamadou Diouf, depuis le 29 août 1983, a été le premier hôpital du pays à voir son projet d'établissement validé en 2001. Lire la suite


Yamoussoukro : La MUGEFCI invite les médecins à des prestations de qualité - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 23/04/2004
Amener les médecins et les dentistes à prescrire dans leurs consultations quotidiennes, des médicaments de qualité et à moindre coût afin que le maximum de personnes puisse se soigner. Tel est l'objectif visé par les responsables de la mutuelle des fonctionnaires et agents de l'Etat qui viennent de mettre sur pied pour l'année 2004 un guide de prescription et de dispensation des produits pharmaceutiques remboursables par la MUGEF-CI. C'est donc pour former et informer largement les praticiens de la médecine qui en sont les premiers concernés que la MUGEF-CI organise depuis hier, à l'hôtel Président de Yamoussoukro, un séminaire qui réunit tous les médecins, pharmaciens et dentistes de Yamoussoukro, Toumodi, Tiébissou, Bouaflé, Sinfra et Oumé. Comme l'a expliqué clairement le directeur général de la MUGEF-CI, M. Yao Touré, l'objectif n'est pas de faire des bénéfices, mais de contribuer à la réduction de la pauvreté en permettant aux populations de se soigner par ces temps difficiles, à moindre coût. Car un médicament qui coûte cher n'est pas forcément celui qui est le plus efficace. D'où la notion du prix de référence (prix le plus bas) à laquelle les médecins et dentistes doivent désormais se conformer dans la délivrance des ordonnances médicales. "Sinon, que gagne un médecin qui prescrit des médicaments que le malade ne peut pas acheter" ? S'est-il interrogé. Cette invitation au changement d'habitude lancée par la MUGEFCI aux médecins (seuls garants du succès de cette politique) présente plusieurs avantages, au-delà de la réduction de la pauvreté. Car, elle permettra surtout de préserver la mutuelle des importants déficits qu'elle ne cesse d'enregistrer depuis quelques années. "Il ne s'agit pas comme le disent certaines personnes de faire la promotion des médicaments génériques qui sont, contrairement à des préjugés, tout aussi bons que les autres médicaments", a tenu à le préciser le Professeur Dié Kacou qui présentait le nouveau guide 2004 et ses avantages aux praticiens. "Malheureusement, on constate que bien que de bonne qualité et disponible dans les pharmacies, les génériques sont moins prescrits par les médecins, alors qu'ils coûtent moins cher aux malades", a-t-il révélé avant d'exhorter les participants à aider les malades à se soigner en s'inspirant au quotidien du guide 2004 qui leur offre de nombreux choix dans leur prescription, grâce à des listes de médicaments facile d'accès et à moindre coût. N'dri Celestin
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=tt1Ho5HQZ6p

Santé dans la zone des Forces Nouvelles - CHU de Bouaké : Consultations, actes chirurgicaux, médicaments... : Tout est gratuit - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 23/04/2004

Après environ 18 mois de guerre, une visite au CHU de Bouaké nous a permis d'avoir une vision de la réalité. Au-delà des prestations de services qui ont totalement repris, les consultations et interventions chirurgicales sont gratuites. Lire la suite


Lutte contre le paludisme au Bénin : Malanville mise sur les relais communautaires - Le Soleil - Sénégal - 23/04/2004

La maîtrise du paludisme est l'une des priorités inscrite au chapitre de la santé dans les objectifs du millénaire. Au Sénégal comme au Bénin, le Fonds mondial a débloqué d'importantes sommes pour financer les programmes nationaux de lutte contre le paludisme. Le Pnud est chargé de superviser l'allocation de ces fonds. Plus concrètement, des missions se rendent sur le terrain pour évaluer les réalisations, les besoins et les difficultés rencontrées dans les actions de lutte contre le paludisme. L'hôpital de Malanville, à la frontière nord du Bénin avec le Niger, a ainsi reçu la visite de l'une de ces missions pour faire le point sur les activités entreprises. Malanville fait partie des zones pilotes identifiées par le gouvernement béninois pour initier différentes actions, principalement préventives, dans la composante paludisme. Pour une plus grande adéquation des fonds et des besoins, une mission du Pnud est venue se rendre compte sur place de l'évolution de ces activités liées au Fonds mondial, et des problèmes liés à leur mise en œuvre. En 2001, l'hôpital a été approvisionné en moustiquaires. Par cette dotation, le ministère de la Santé a voulu promouvoir leur utilisation. Chaque lit occupé a ainsi une moustiquaire. Un agent sanitaire est chargé de les réimprégner régulièrement. Le seul problème qui se pose est celui du remplacement. Il faudrait un stock prévu à cet effet pour pallier les pertes de moustiquaires. Grâce au Fonds mondial et à l'appui d'ONG, de nouvelles activités ont pu être lancées, essentiellement dans le domaine de la sensibilisation. La formation d'enseignants et de relais communautaires est l'un des principaux axes d'action. Les premiers peuvent agir plus précisément sur les enfants, tandis que les autres bénéficient d'une reconnaissance dans le village qui facilite la communication. Outre l'aspect sensibilisation, cette politique permet de prendre en charge plus rapidement les cas suspects et de les acheminer vers les structures sanitaires adéquates. A l'heure actuelle, dix enseignants ont pu bénéficier d'une formation. Les relais communautaires, eux, sont des personnes ressources identifiées dans les villages accessibles. Très souvent, elles ont déjà été formées dans le cadre des journées nationales de vaccination ou des campagnes de sensibilisation contre le ver de Guinée. On leur met à disposition des moustiquaires, des médicaments et des supports de données, mais le problème majeur est celui du suivi financier pour gérer les recettes. Une autre difficulté, plus générale, concerne la tenue de rapports réguliers pour permettre un meilleur suivi de la situation. Mais ces quelques soucis de gestion n'entament pas la motivation des relais, selon le directeur de l'hôpital. La prochaine décentralisation prévue dans le système de santé béninois devrait permettre de résoudre ces problèmes et de faciliter les choses en supprimant des intermédiaires. Un dernier volet concerne la formation des mères qui n'est pour le moment pas assurée. Quant aux femmes enceintes, trop souvent, elles ne se protègent pas pendant leur grossesse par souci d'économie. Elles attendent d'arriver à terme, car l'hôpital de Malanville a décidé de donner une moustiquaire imprégnée à chaque femme qui accouche. LAURE BOUTIN (stagiaire)
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=36913&index__edition=10168


Insuffisances rénales : Mort programmée à l'hôpital général. Un seul appareil de dialyse fonctionne à Yaoundé. Les cinq autres sont en panne. De nombreux décès enregistrés. Le musicien Ali Baba dans un état inquiétant. - Mutations - Cameroun - 23/04/2004

Hôpital général de Yaoundé
Pénurie d'appareils de dialyse
Les victimes d'insuffisance rénale peinent à recevoir les soins.

Certaines en meurent. Ali Baba va très mal. Interné depuis près d'une semaine à l'hôpital général de Yaoundé, très affaibli, la mine défaite, incapable de dire le moindre mot, l'artiste musicien n'est plus que l'ombre de lui même. Aux amis et connaissances venus l'encourager à tenir tête à cette insuffisance rénale qu'il traîne depuis des années, il ne peut même pas manifester sa gratitude. Terrible dégradation de l'état de quelqu'un qui allait bien mieux deux semaines plus tôt et annonçait même la sortie de son prochain album. Il n'avait certainement pas prévu la défectuosité des appareils de dialyse (machines destinées à épurer artificiellement le sang) de l'hôpital général de Yaoundé. La seule structure hospitalière de la ville, à part l'hôpital général de Douala, qui dispose d'un tel équipement. Pourtant, il ne faudrait que 16 millions de francs pour acquérir un de ces appareils, dont l'importance pour la vie des milliers de Camerounais n'est plus à démontrer. 16 millions de f Cfa, soit mille fois moins que le prix de l'avion que le président de la République vient de s'offrir. Question de priorité ? Lire la suite


Maintien du droit d'inscription à 12.000 F CFA : Vers l'échec des Médecins CES - Le libéral - Côte d'Ivoire - 22/04/2004
Les Médecins candidats à la spécialisation CES vont-ils jeter l'éponge après trois semaines de bras de fer avec les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur ? Si ce n'est pas le cas, ils n'en sont pas loin, tant on ne retrouve plus leur mobilisation des premiers jours. Seulement, une minorité s'affiche, visiblement, sans moyens pour combattre la décision de l'autorité qui fait passer le droit d'inscription de 15.000 à 125.000 F CFA. Hier, journée annoncée pour décisive, seule une trentaine de contestataires ont été reçus par le président de l'université de Cocody, M. Téha Gokou. Dans ces conditions, la moisson ne pouvait pas être bonne. D'ailleurs, il a fallu de peu qu'ils ne soient lynchés par la Fesci. "Je n'apprécie pas votre manière de me rendre visite. Vous auriez dû demander une audience", réagit M. Gokou qui tente d'intimider les étudiants CES. Par la suite, il n'a pas mâché ses mots... "Logiquement, vous devriez payer 600.000 F CFA pour votre formation au Certificat d'études spécialisées. Par magnanimité, nous fixons ce montant à 125.000 F CFA et vous vous plaignez. Par conséquent, vous gagnerez à saisir le ministère de la Santé. Cette tutelle va ordonner aux CHU de vous payer. Cet argent servira à payer votre droit d'inscription, la séance est levée". Assommés par ce langage cru, les plaignants quittent les lieux, refroidis. Ils se retrouvent par la suite à la Faculté de médecine pour méditer. "Nous sommes surpris par cette réaction du président de l'université. Puisque les étudiants au Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA) ont protesté pour ramener leur droit d'inscription à 50.000 F CFA. Comme par le passé", explique Dr. Kouabenan. En fin de compte, sans un engagement sérieux, les médecins CES finiront par abdiquer. Puisque l'immense majorité préfère faire fortune autrement et rapidement. Cela, en exerçant dans les cliniques. Koné Sibirinan
Lire l'article original : http://www.leliberal.info/ll01.asp?action=lire&rname=Société&id=2844

Santé maternelle - L'express - Madagascar - 22/04/2004

A Madagascar, 8 femmes par jour perdent la vie au moment de l'accouchement. Au niveau mondial, le taux de mortalité maternelle (Tmm) lors des accouchements se situe à 488 sur 100.000 naissances vivantes. Compte tenu de ces faits lamentables, l'accouchement constitue l'une des principales causes de mortalité maternelle. C'est pourquoi, le ministère de la Santé et du planning familial s'attèle à l'élaboration d'une stratégie nationale pour pallier cette situation. "A l'instar de tous les pays du monde, l'objectif est de réduire ce Tmm mondial à 285 pour 100.000", affirme le directeur du Planning familial du Ministère de la Santé, Bakonirina Rakotoelina. Un atelier de deux jours, axé dans ce sens, a été clôturé hier à l'Espace "Vahy Iny" sis à Ambolonkandrina. Intitulé "Atelier national de dissémination de l'évaluation des besoins en soins obstétricaux et néonatals d'urgence à Madagascar", cette rencontre a permis aux responsables des 6 directions provinciales de santé, ceux des centres hospitaliers régionaux et des partenaires du ministère dans cette entreprise, de dégager les grandes lignes à transformer en actions. Parmi ces grandes lignes figurent l'introduction du partogramme dans le programme de formation initiale de la Faculté de médecine et de l'Institut de formation des paramédicaux, le renforcement des soins prénatals, et l'inventaire des recherches au niveau de la communauté pour les mobilisations communautaires et sociales. En constatant que l'insuffisance du personnel médical, notamment dans les zones reculées, les séminaristes sont tous convaincus que la collaboration avec les tradipraticiens est nécessaire. Les statistiques officielles (Eds 97) montrent que 39% des femmes viennent chez les matrones pour accoucher. Le secrétaire général du Ministère de la Santé et du planning familial Dieudonné Rasolomahefa qui a représenté le ministre de tutelle à la cérémonie, n'a pas manqué de remercier les partenaires, à savoir la Banque mondiale, l'Unicef, Unfpa et l'Oms, qui ont été présents pour leur appui conséquent à la réalisation de cette rencontre d'une part, et de l'autre pour l'amélioration de la santé de la population malgache. Il a pris l'exemple de la Banque mondiale à travers le projet Cresan qui va octroyer au ministère des ambulances et des radios Blu. L'équipement des Centres hospitaliers de district (ChdII) en matériels chirurgicaux figure également au programme de cette institution de Bretton Woods. Teholy Martin
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=20683&r=4&d=2004-04-22


Babacar Badiane, chef du service régional de l'éducation pour la santé : "La banalisation du paludisme retarde la prise en charge des malades" - Le Soleil - Sénégal - 22/04/2004

Dans la région de Matam, beaucoup de personnes se font encore une fausse représentation du paludisme qui peut se révéler dramatique au bout du compte. C'est la banalisation de la maladie qui retarde la prise en charge des malades. Ce qui contribue à augmenter le nombre des victimes du paludisme. La confidence est de l'adjudant Babacar Badiane, chef du service régional de l'Education pour la santé. Lire la suite


MUGEF-CI : 600 médicaments offerts aux prix les plus concurrentiels - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 21/04/2004
La Mutuelle Générale des Fonctionnaires de Côte d'Ivoire (MUGEF-CI) veut aider ses adhérents à avoir accès aux médicaments aux prix les meilleurs. Elle met pour cela à leur disposition dès le 1er juin prochain des prix de référence. C'est-à-dire une liste de médicaments avec des codes et les prix les plus bas pratiqués et selon lesquels elle va désormais conditionner ses remboursements. Cette particularité du 4ème guide thérapeutique de la MUGEF CI a été présentée lundi dernier à la presse par le directeur général de cette structure, M. Touré Albert qui avait à ses côtés l'un de ses conseillers médicaux, le professeur Dié Kacou, pharmacologue. La MUGEF CI rembourse au total 2800 médicaments, mais seuls 600 bénéficient de ce prix de référence. 600 produits pharmaceutiques que le mutualiste n'achètera plus au prix le plus élevé, puisqu'il aura devant lui dans un guide tous les prix publics pratiqués. En lui présentant toutes les opportunités, la MUGEF CI aide le mutualiste à se soigner beaucoup moins cher. Une réduction de prix qui ne joue nullement sur la qualité puisque le prix de référence, selon le professeur Dié Kacou est "le meilleur prix à qualité équivalente de médicament". Un meilleur prix pour des médicaments de même efficacité qu'ils soient génériques ou de spécialité. Un atelier se tient depuis ce matin à Yamoussoukro pour informer et sensibiliser les médecins au 4ème guide thérapeutique de la MUGEF CI avec sa nouvelle donne, le prix de référence. Car à la pratique du prix de référence, il doit avoir une entente entre le praticien et son patient lors de la prescription. Même si ce dernier peut avoir recours au droit de substitution une fois devant le pharmacien. Zéguéla BAKAYOKO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=wZGeLiVxeMO

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