Actualités de la santé
en Afrique
Juillet 2005

Au sommaire de cette semaine :

Burkina Faso :
© Prise en charge des enfants infectés par le VIH/Sida / Le 1er hôpital de l’Afrique de l’Ouest sera à Bobo-Dioulasso
© Médecine traditionnelle : Les tradithérapeutes burkinabè invités à breveter leurs innovations médicinales

Cameroun :
© Ophtalmologie : l’arrière-pays voit flou
© Pneumo-phtisiologie : difficile de souffler
© Certaines spécialités de la médecine, connues ou développées dans d’autres régions du monde, tardent à s’installer au Cameroun
© Neurologie : d’abord le nerf de la guerre
© Le médecin spécialiste au bout du chemin de croix
© Les maux de l'hôpital au Cameroun
© Une nouvelle cuvée de médecins sur le terrain : 211 professionnels sortis de la Faculté de médecine ont reçu leurs diplômes hier à Yaoundé
© Palu : comment combattre les résistances

RD Congo :
© Le Docteur Nseka vient de publier « Rein et Santé ; les maladies des reins en Afrique noire »

Sénégal :
© Épidémie du cholera : Le vibrion toujours invaincu
© Le Directeur du SAMU de Marseille à Dakar : Projet d’un diplôme d’enseignement de la Médecine d’urgence
© Traitement des plaies et de la cicatrisation : Casse-tête des praticiens
© Cinq antigènes en une dose : Le vaccin pentavalent remplace le DTC
© Kolda - prise en charge des besoins de santé communautaire : La médecine traditionnelle peut bien cohabiter avec la médecine modernes

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Santé Tropicale



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Ophtalmologie : l’arrière-pays voit flou - Cameroon tribune - Cameroun - 12/07/2005
Faute de matériel, les hôpitaux provinciaux sont dépourvus de spécialistes de l’œil.
L’ophtalmologie s’occupe de l’œil et de ses annexes (paupières, orbite, et globe oculaire). Le spécialiste effectue un traitement de l’œil, de l’extérieur vers l’intérieur pour lequel il a besoin d’un matériel très spécialisé. Par exemple un réfractomètre automatique qui sert à trouver les formules optiques pour la prescription des lunettes ; un tonomètre à jets d’air qui permet de déceler le chiffre de tension de l’œil des patients (la tension normale se situant entre 10 et 22). 2600 francs c’est le prix d’une consultation par l’ophtalmologue dans les hôpitaux. Un examen de réfraction coûte 2000 FCfa, celui de tonométrie, 1500 F et l’opération chirurgicale, 45000 F." Je peux qualifier ces services de gratuits, car le matériel d’un ophtalmologue coûte extrêmement cher ! " pense le Dr. Didier Owono, ophtalmologue.
" Toutes les maladies de l’organisme ont une répercussion dans l’œil " commente ensuite le spécialiste. De quoi alerter sur l’aspect délicat des soins de l’œil. En effet, l’œil nécessite des soins médicaux (possibilité de déceler d’autres maladies chez un patient) ; des soins chirurgicaux ; et des soins optiques. Tout le monde ne peut malheureusement s’offrir ces soins, car la trentaine de spécialistes qui existe au Cameroun est " mal répartie ". D’après le Dr. Owono, la plupart des ophtalmologues travaillent dans les grandes villes, pour la simple raison que les différents hôpitaux provinciaux ne disposent pas de matériel pour pouvoir exercer. Penser à une meilleure répartition des ophtalmologues dans les différentes provinces, surtout en songeant aux personnes du troisième age, est donc le premier défi ici. Judith KAMDEM
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Prise en charge des enfants infectés par le VIH/Sida / Le 1er hôpital de l’Afrique de l’Ouest sera à Bobo-Dioulasso - Sidwaya - Burkina Faso - 12/07/2005
Bobo-Dioulasso va abriter bientôt le premier centre de soins pédiatriques d’excellence de toute l’Afrique de l’Ouest.
L’annonce a été faite le 2 juillet dernier dans la capitale économique par le gouvernement burkinabè et deux partenaires qui sont Bristol-Myers Squibb et le Baylor College of Medicine de Houston aux Etats-Unis. L’ouverture de cet hôpital, qui va assurer la prise en charge et le traitement des enfants porteurs du VIH/Sida, interviendra en juin 2006. 
Le ministre de la Santé, Bédouma Alain Yoda, qui a signé une convention avec les deux partenaires à cet effet à Bobo-Dioulasso, s’est réjoui de la construction prochaine de «ce centre de référence au profit de la sous-région Ouest-africaine» et a salué «ce geste, un exemple concret de partenariat Nord-Sud en matière de coopération scientifique, technique et médicale». La création de ce nouvel établissement s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme qui vise à mieux traiter les enfants atteints par le Sida en Afrique.
Il prévoit également la création du premier corps de pédiatres volontaires spécialisés dans le traitement du Sida.
Au cours de la première année du programme, 50 médecins seront recrutés et formés pour traiter les enfants atteints de Sida. Enfin, pour appuyer ce programme conjoint, Bristol-Myers Squibb (BMS) a décidé de baisser les prix de ses médicaments anti-rétroviraux pour enfants dans les pays les moins développés.
Dans les cinq prochaines années cette initiative espère traiter environ 80 000 enfants et former 250 médecins spécialisés. Outre, le centre du Burkina Faso, trois autres nouveaux établissements pédiatriques seront construits dans les pays d’Afrique australe.
Selon les estimations de l’ONUSIDA et de l’OMS, 1,9 million des 2,2 millions d’enfants séropositifs vivent en Afrique subsaharienne.
L’UNICEF souligne que «La grande majorité des enfants séropositifs meurent avant l’âge de cinq ans en l’absence de traitement. A l’échelle mondiale, 3% des décès d’enfants de moins de cinq ans sont actuellement dus au Sida. Dans les pays les plus touchés, ce fléau cause plus d’un tiers des décès d’enfants».  Sources : Communiqué de presse  Bristol-Meyers Squibb/Baylor College of Medecine
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2005_12_07/sidwaya.htm

Pneumo-phtisiologie : difficile de souffler - Cameroon tribune - Cameroun - 12/07/2005
Les cinq spécialistes de cette branche consacrée aux poumons et à la tuberculose sont submergés par la demande.
Poumons et tuberculose. Dit comme ça, le profane comprend tout de suite de quoi s’occupe la pneumo-phtisiologie, spécialité médicale. Les affections respiratoires et la tuberculose touchent en effet de nombreuses personnes sous nos cieux et les choses se compliquent avec le sida, devenu " le lit de la tuberculose ". Connue depuis 1000 ans, la tuberculose, à l’époque, contaminait massivement. Aujourd’hui, les personnes infectées par le VIH sont plus vulnérables alors que, bien portantes, elles avaient les moyens de résister à la tuberculose. Malheureusement si l’on peut dire, le Cameroun ne compte que cinq spécialistes en pneumo-phtisiologie. Un à Douala, quatre à Yaoundé. Les patients se plaignent très souvent de la difficulté à rencontrer les spécialistes, souvent dépassés par la demande ou partagés entre diverses autres occupations. Pire encore, l’un d’entre eux, basé à Yaoundé, n’a plus l’occasion d’exercer puisqu’il occupe des fonctions qui l’en empêchent objectivement.
Ceux qui aimeraient se rendre à l’hôpital pour consulter doivent savoir que les soins commencent d’abord par un diagnostic (radio, examen de crachat, examen de sang). Des prélèvements peuvent également être effectués à l’intérieur des bronches (fibroscopie bronchique). Divers autres examens sont possibles pour déceler toutes les autres pathologies respiratoires telles les cancers. A Yaoundé en particulier, la consultation coûte 600 francs à l’hôpital Jamot et 3000 francs à l’hôpital général. Marthe BASSOMO BIKOE
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Épidémie du cholera : Le vibrion toujours invaincu - Le sud - Sénégal - 12/07/2005
Le choléra est toujours présent à Dakar et dans les autres villes du Sénégal.
En dépit des mesures prises pour réduire le nombre de cas le choléra continue à faire des victimes. Les derniers relevés épidémiologiques montrent ainsi que la maladie est toujours invaincue. Si des régions comme Matam, Kolda, Ziguinchor ont enregistré zéro cas, d’autres par contre, montrent que des personnes affectées par l’épidémie le sont à cause de leurs mains sales.
60 nouveaux cas ont été enregistrés officiellement sur l’ensemble du pays, à la date du relevé de dimanche 10 juillet, selon le relevé épidémiologique établi à cette date. Le même relevé effectué par le ministère de la Santé et de la prévention médicale qui nous est parvenu hier, signale toutefois qu'aucun cas de décès n'a été enregistré durant la même période.
Les régions de Kolda, Matam et Ziguinchor n’ont pas enregistré de nouveau cas, alors que Saint-Louis se place en tête avec 16 nouveaux cas. La vieille ville est suivie par Fatick qui a enregistré 14 cas de choléra, alors que Diourbel occupe la troisième place avec 11 personnes touchées par l’épidémie et Thiès ne totalise que 7 cas. Quant à la région de Dakar, elle n’aurait enregistré que 3 cas, contre deux Kaolack, et 2 à Tambacounda. CH. T.MBENGUE
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/social.php

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Spécialités rares : Certaines spécialités de la médecine, connues ou développées dans d’autres régions du monde, tardent à s’installer au Cameroun - Cameroon tribune - Cameroun - 12/07/2005
Citons par exemple la cytogénétique humaine, encore appelée génétique chromosomique, une discipline apparue en 1956 dans le sillage de la détermination du nombre exact de chromosomes chez l’homme. La spécialité permet par exemple, à travers un examen prénatal, l’analyse du liquide céphalo-rachidien du foetus, à douze semaines, de déterminer si oui ou non le futur bébé sera drépanocytaire. La loi en France prévoit notamment que les fœtus drépanocytaires soient éliminés avec l’accord des parents. Autre spécialité rare, la radio intervention dans laquelle les radiologues ne se contentent plus d’interpréter des clichés. Ils vont plus loin aujourd’hui puisqu’ils peuvent traiter certaines affections telles les anévrismes. Citons également la gériatrie, spécialisée dans les maladies des personnes du troisième âge. Ou la rhumatologie qui s’occupe des affections des articulations et des os. Dans cette dernière discipline, le Cameroun compte une spécialiste à l’hôpital central de Yaoundé. Marthe BASSOMO BIKOE
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Neurologie : d’abord le nerf de la guerre - Cameroon tribune - Cameroun - 12/07/2005
Le besoin est réel, mais les praticiens sont rares et le traitement coûteux.
Le sida peut être détecté très tôt par le neurologue. C'est Daniel Charles Ndo Belinga, spécialiste depuis 1986, qui l'assure. " L’une des premières manifestations de la maladie est une encéphalite ", inflammation du cerveau qui provoque notamment des maux de tête. Pour ceux qui pensent que le neurologue s'occupe des nerfs et qu'on peut le consulter si on est énervé ou angoissé, les explications du Dr. Ndo Belinga, également neurochirurgien, ont de quoi surprendre. Le neurologue s'occupe du cerveau, "organe de l'esprit" — comme l'œil est celui de la vision —, qui peut être victime d'un traumatisme, avoir une hémorragie, etc. comme les autres parties du corps. Sauf que les problèmes du cerveau, plus précisément du système nerveux, ont des répercussions sur le reste du corps…
La spécialité, qui comprend également la neuro-pédiatrie et la géronto-neurologie, est jugée "rarissime" au Cameroun par le Dr. Ndo Belinga. Il le déplore, d’ailleurs : " On en a énormément besoin ". Où en trouver donc ? Notre spécialiste a ouvert une clinique à Yaoundé. L’Hôpital central et le Chu de Yaoundé ont chacun un neurologue — l’Hôpital général, lui, compte un neurochirurgien.
Soigner les problèmes neurologiques nécessite pas mal d’argent. Un spécialiste rencontré par CT reconnaît que " le traitement est généralement long et coûteux ". Dans le privé, la consultation revient à 10 000 francs — comme pour tout spécialiste. Pour le reste, " Ça revient à des millions de francs, mais étalés sur des années ". Sur un autre plan, le matériel doit être performant et le moins destructeur possible : le système nerveux ne se régénère pas. Alliance NYOBIA
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Le médecin spécialiste au bout du chemin de croix - Cameroon tribune - Cameroun - 12/07/2005
Pour bénéficier des interventions pointues, les malades doivent faire preuve de patience. Et avoir un bon porte-monnaie.
Pour le malade qui sollicite un rendez-vous chez un spécialiste, l’accueil peut parfois faire l’effet d’une véritable douche froide. S’entendre répondre par la secrétaire de l’ophtalmologue : " Est-ce que vous pouvez supporter jusqu’en novembre ? " alors qu’on est en août et que les yeux picotent et larmoient depuis des jours, voilà ce qu’ont déjà vécu plusieurs patients ayant sollicité les services d’un spécialiste. Et souvent, ils n’ont pas le choix. Sinon celui de faire le tour des hôpitaux de la ville pour voir si les quelques autres ophtalmologues, neurologues ou cardiologues peuvent donner un rendez-vous moins éloigné.
Mais la réalité est qu’il faut parfois attendre des mois pour avoir la " chance " d’être consulté dans certaines spécialités. En fonction du nombre de praticiens disponibles, l’affaire sera un chemin de croix ou relativement aisée, comme avec les pédiatres. Mais dans tous les cas, il vaut mieux savoir que ça coûte plus cher. Aussi bien dans le secteur public que dans les cliniques privées. De manière globale, le problème de l’accès aux médecins spécialistes se pose sous deux formes : la rareté de ces médecins et le coût de leurs prestations. Car, si le Cameroun dispose d’un bon nombre de spécialités parmi les plus pointues de la médecine moderne, on retrouve souvent un seul ou deux représentants dans chaque branche. Ils sont généralement basés à Yaoundé ou à Douala, officient dans un hôpital public, mais aussi en privé.
Cette situation peut les rendre plus commerçants qu’autre chose. Elle présente des risques de surmenage pour les médecins et rend les spécialistes difficiles à voir. Cela est vrai pour les habitants des villes. Mais les cas de malades vivant en zone rurale sont encore plus pathétiques. Pour ceux-là, il faut ajouter au coût du traitement, celui du transport. Et ils sont loin d’être les plus nantis.
Du côté des formateurs, le problème préoccupe, puisque la Faculté de médecine de l’université de Yaoundé I forme des spécialistes depuis quelques années déjà. La dernière cuvée sortie la semaine dernière comptait en effet une trentaine de spécialistes. Mais d’ici à ce qu’on parvienne à une répartition équitable des spécialités les plus demandées sur l’ensemble du territoire, il faut du temps. Car comme tous les autres travailleurs du service public, les médecins préfèrent exercer en ville. Là où ils sont sûrs d’avoir beaucoup de patients. Là où ils ont la possibilité d’amortir leurs investissements en équipements et consommables. Sur ce plan-là, on peut les comprendre. La réforme hospitalière devrait largement en tenir compte. Car, à quoi ça sert d’avoir fait de longues études dans une spécialité où des dizaines de malades meurent chaque année, faute d’accès au docteur ? Yves ATANGA
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Les maux de l'hôpital au Cameroun - Cameroon tribune - Cameroun - 11/07/2005
Plusieurs patients à leur arrivée dans une structure sanitaire se plaignent des attitudes peu avenantes des infirmiers et des lenteurs.
Ce n’est un secret pour personne, l’accueil dans les services hospitaliers camerounais est malade. Le premier contact du patient avec l’hôpital ne se passe pas toujours dans de bonnes conditions. Les visages crispés des infirmières et des comportements faisan le mépris sont servis la plupart du temps aux malades. Ce qui entraîne des désagréments divers et des éclats de voix de patients frustrés. A l’hôpital central de Yaoundé, les urgences sont la porte d’entrée et le centre de tri des personnes souffrantes. Ici, ce sont les lenteurs et les procédures qui alourdissent le processus de prise en charge des malades. Plusieurs malades s’y plaignent du peu d’intérêt manifesté à leur égard lorsqu’ils arrivent. Certains sont ainsi obligés d’aller à la recherche d’une infirmière dont la courtoisie n’est pas garantie. Lire la suite

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Le Docteur Nseka vient de publier « Rein et Santé ; les maladies des reins en Afrique noire » - Digitalcongo - RD Congo - 11/07/2005
Le Professeur Docteur Nseka des Cliniques Universitaires de Kinshasa a écrit un important ouvrage au sujet de la fonction des reins et des maladies des reins en Afrique noire. Ce travail scientifique de haute valeur scientifique a été porté sur les fonts baptismaux le samedi 9 juillet dernier à la Paroisse Notre Dame de Fatima à Kinshasa Gombe
Samedi 9 juillet dernier a eu lieu en la Salle Notre-Dame de Fatima, la cérémonie de baptême de l’ouvrage du Prof. Dr. Nseka Mangani Nazaire intitulé : « Rein et Santé, les maladies des reins en Afrique noire ».
Plusieurs personnalités du monde politique, scientifique et des affaires ont rehaussé de leur présence cette manifestation agrémentée par la Chorale Mgr Luc Gillon du Mont Amba qui a émerveillé l’assistance.
Il est à rappeler que cette cérémonie a été organisée à l’initiative de l’asbl Solidarité d’Inkisi/Kisantu, Solinki en sigle, qui a tenu par ce geste à honorer en la personne du Prof. Dr. Nseka l’un de ses éminents membres.
Le programme du jour prévoyait notamment des interventions de deux orateurs, en l’occurrence l’honorable Thomas Makamu, ami d’enfance du Dr. Nseka, et Dr Nkondi qui a suivi ce dernier depuis l’université jusque dans ses débuts dans la profession médicale. Les deux personnalités ont relevé bien à propos les qualités intellectuelles et humaines de ce médecin spécialiste en maladies des reins.
Ayant été formé dans des meilleures écoles, depuis le collège de Mbansa-Mboma, l’Université Catholique de Louvain, le Dr. Nseka, qui non seulement est professeur à l’Université de Kinshasa et Directeur général adjoint des Cliniques universitaires, mais aussi dirige le service de Néphrologie en Rdc, fait preuve dans son travail d’un grand professionnalisme et d’une compétence éprouvée. Il n’est pas à sa première publication, puisqu’il a déjà, après quelques articles dans les revues scientifiques et les journaux, publié sur le sujet une plaquette qui préfigurait l’ouvrage qui vient d’être mis à jour.
Ce livre de 231 pages fait de l’auteur tour à tour anthropologue, néphrologue, économiste planificateur et psychologue.
Il aborde le sujet en situant d’abord la place et le rôle du rein dans nos sociétés, souvent assimilé au dos au point qu’il est réduit au rôle de rein-organe de puissance créatrice. En tant que spécialiste, l’auteur le situe ensuite dans le corps humain, dissèque sa structure, analyse ses fonctions et examine les mécanismes de son fonctionnement avant d’en exposer les défaillances et les maladies.
Il s’inquiète par la suite du coût excessivement élevé des soins de dialyse et de transplantation rénale aussi bien pour le foyer, la famille au sens large que pour l’Etat, surtout que la progression des maladies des reins, plus fréquentes chez les noirs que chez les autres peuples, est rapide dans nos pays en panne de ressources financières. Il propose ainsi des pistes intéressantes à explorer pour la prise en charge des malades par la communauté.
Dans le dernier chapitre très émouvant, il examine toutes les facettes des frustrations que vivent les malades atteints d’insuffisance rénale, leur entourage et même le personnel soignant souvent réduit à l’impuissance faute de moyens financiers et matériels pour intervenir.
Les orateurs du jour ont relevé par ailleurs les qualités humaines du Dr. Nseka marquées surtout par la simplicité et l’humilité dans son foyer comme dans sa vie publique.
Le président de Solinki, M. Charles Mbaki, qui a félicité le Dr. Nseka, et profité de l’occasion pour présenter l’association ainsi que ses objectifs avant d’inviter le parrain, M. Mankenda Voka, choisi expressément puisqu’il est resté le modèle de tous ceux qui sont passés par l’Ecole primaire Ste Famille de Kisantu, à baptiser l’ouvrage.
Après le baptême du livre, le Dr. Nseka a remercié les organisateurs de la manifestation, et les jeunes gens de la Chorale Mgr Luc Gillon pour leur prestation.
Un cri de détresse pour soutenir
Il s’est passé, au cours de cette cérémonie, un intermède qui a ému l’assistance. Il s’agit du mot du Comité de soutien à Eugénie Mbembe. En effet, sur initiative du Dr. Nseka avec l’accord des organisateurs, les étudiants en médecine qui ont formé un comité de soutien en faveur de Mlle Eugénie Mbembe ont présenté cette dernière à l’assistance. Cette petite fille de 11 ans, issue d’une famille modeste dont le père est policier à Kenge, est atteinte d’insuffisance rénale et hospitalisée aux Cliniques universitaires de Kinshasa depuis une année. Les besoins en produits de dialyse se chiffrent mensuellement à 2.500 $. Au moment où on la présentait, elle n’avait plus de produits en stock sur le champ, le président de la Solinki lui a fait don, au nom de l’association, d’un carton des produits pour tenir pendant quarante heures.
L’assemblée a été attristée d’apprendre qu’un dossier de demande de visa pour l’évacuation de la petite Eugénie est en souffrance à l’ambassade de Belgique alors qu’elle a été adoptée par un Congolais de nationalité belge désireux de la secourir. Un appel pressant a été lancé en vue de maintenir cette fille en vie avant qu’elle quitte le pays pour une prise en charge appropriée. Luc-Roger Mbala Bemba | L’Observateur
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=55320

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Le Directeur du SAMU de Marseille à Dakar : Projet d’un diplôme d’enseignement de la Médecine d’urgence - Le Soleil - Sénégal - 09/07/2005
Un diplôme d’enseignement de la Médecine d’urgence devrait voir le jour au Sénégal. Cela a été l’objet de la visite que vient d’effectuer au Sénégal Le Pr Jean-Pierre Auffray directeur du SAMU de Marseille, accompagné du Docteur Philippe Garry, qui a rencontré les responsables médicaux universitaires et les spécialistes des hôpitaux Principal et Aristide le Dantec, ainsi que du groupement des Sapeurs pompiers.
La visite du Professeur AUFFRAY entre dans le cadre d’un partenariat entre les facultés de médecine de Marseille et de Dakar et l’Hôpital Principal pour l’élaboration d’un projet de diplôme de médecine d’urgence.
Coordonnateur de l’enseignement de la médecine d’urgence à Marseille, le Pr Auffray a rencontré les responsables universitaires, dont le Pr Doudou THIAM, Doyen de la faculté mixte de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie de l’UCAD et le Pr Bineta SALL, chef du département d’Anesthésie-Réanimation du Centre hospitalier universitaire Aristide Le Dantec de Dakar. Ces entrevues devraient permettre de mettre en commun les expériences en vue de l’élaboration d’un diplôme inter-universitaire d’enseignement de la médecine d’urgence. L’aboutissement du projet d’instauration d’un diplôme universitaire de médecine d’urgence permettra de disposer d’un nombre suffisant de praticiens qualifiés pour structurer l’accueil et la prise en charge des urgences des villes du Sénégal. Sous la conduite du Pr Bakary Diatta, le Pr Auffray a visité des services médicaux spécifiques à l’urgence dont notamment ceux du Groupement national des Sapeurs Pompiers et des principaux hôpitaux de la ville de Dakar.
A l’Hôpital Principal, il a pu, sous la conduite par le Médecin général Francis Klotz, constater l’important dispositif de prise en charge des urgences de l’institution et visiter la nouvelle structure d’accueil des urgences ainsi que le département d’anesthésie-réanimation. Ce dernier est déjà un terrain de stage important pour la formation des « médecins juniors » et des personnels paramédicaux qui se destinent à cette spécialité.
La médecine d’urgence, très importante en matière de santé publique, est une spécialité en phase de structuration au Sénégal aussi bien dans le secteur public que privé. F.D.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=764

Traitement des plaies et de la cicatrisation : Casse-tête des praticiens - Le quotidien - Sénégal - 08/07/2005
Les plaies et la cicatrisation constituent pour le corps scientifique une préoccupation de santé publique. D’autant que, souligne Mouhamadou Habib Sy, président du comité d’organisation des XIXèmes Journées annuelles de Chirurgie de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad), toute la difficulté résulte du fait que les praticiens sont confrontés non pas à une seule catégorie de plaies mais à plusieurs. Il y a les plaies dites obligatoires à savoir les incisions liées à l’acte chirurgical, les plaies accidentelles que sont les plaies traumatiques. Une liste non exhaustive puisque qu’il existe d’autres types de plaies comme celles liées à une tare vasculaire, à des affections comme la lèpre ou à un décubitus prolongé pour une affection médicale qui donne des escarres.
L’innovation, cette année, de ces journées est le symposium sur plaies et cicatrisation qui se veut un plateau d’enseignement post-universitaire pour réunir un panel de médicaux et paramédicaux derrière cette communication à valeur scientifique les 7 et 8 juillet à Dakar. D’ailleurs, à l’issue de cette rencontre mais de façon très pratique, les spécialistes entendent créer un groupe de médecins, même des non médicaux, pour réfléchir sur la problématique des plaies, «quand on sait aujourd’hui qu’il y a un arsenal de traitements innovants». Pour l’exemple, le miel est d’ores et déjà utilisé par d’autres pour traiter des plaies, c’est aussi le cas de la canne à sucre ou encore des larves. Néanmoins, l’absence de protocole scientifique pour l’utilisation du miel constitue une limite, «c’est donc ce futur groupe qui devra valider cela au plan scientifique, le mesurer et le quantifier».
Il n’en reste pas moins que les praticiens ont une mise à niveau à faire sur l’approche qu’ils devraient avoir par rapport à une plaie, savoir la reconnaître, savoir la qualifier et savoir la classer. «Ce n’est qu’après cela que l’on pourra s’acheminer vers des protocoles et des positions consensuelles par rapport à la prise en charge thérapeutique», note le président du comité d’organisation des XIXèmes Journées. M. Sy est d’avis que le processus de cicatrisation est un sujet à explorer, depuis la constitution de la plaie jusqu’à la cicatrice. Car entre les deux, remarque-t-il, se passe un certain nombre de choses aussi bien macroscopiques que microscopiques inhérentes au domaine de la recherche et de la biologie.
Actuellement, existent dans certains pays, des wound care center, c’est-à-dire des centres dont la vocation n’est de s’occuper que de plaies et de cicatrisations, parce que c’est un problème de santé publique et de «gouffre à argent». Car, étaye M. Sy, «la personne qui est en proche banlieue pour venir se faire soigner à Dakar est contrainte de payer deux à trois fois le prix et va payer son pansement. Finalement, le coût va lui revenir à douze milles francs Cfa par exemple. Alors que l’infirmier, dans son coin, s’il a suivi une formation solide et a un protocole rigoureux, pourrait parfaitement, à moindres frais, peut-être le dixième de ce qu’il aura dépensé, s’en charger». C’est cet ensemble de questions, entre autres, que le futur groupe «doit résoudre avec l’appui des pouvoirs publics et des ministères de tutelle».
Et, poursuit le praticien, au sortir de cette rencontre, «il ne faudrait pas que les conclusions, comme à l’accoutumée, tombent en désuétude mais qu’elles retournent aux populations». C’est en tout cas une sphère privilégiée pour échanger les connaissances entre chercheurs et praticiens, vulgariser les résultats des recherches et tenir compte des expériences de chacun. Guermia BOUBAAYA
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=26260&index_edition=759

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Médecine traditionnelle : Les tradithérapeutes burkinabè invités à breveter leurs innovations médicinales - Sidwaya - Burkina Faso - 08/07/2005
Les 27 et 28 juin, l'Hôtel Pacific a abrité un séminaire ayant permis aux tradipraticiens venus des différentes régions du Burkina de s'informer sur la nécessité de faire breveter les innovations de leurs recettes médicales pour se conformer aux normes de l'OMC et éviter de voir leur savoir usurpé par les multinationales pharmaceutiques au fait de ces exigences du commerce mondial.  
Le directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires, Mahamoudou Compaoré, a invité le 28 juin à Ouagadougou, les tradithérapeutes burkinabé à faire breveter leurs innovations médicinales.
M. Compaoré a adressé cette invite aux guérisseurs burkinabé lors de la clôture d'un atelier tenu les 27 et 28 juin à Ouagadougou autour du thème «Propriété intellectuelle et valorisation des médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle».
«Faire breveter les innovations médicinales des tradithérapeutes, c'est éviter l'usurpation de cette connaissance par des firmes multinationales œuvrant dans le domaine du médicament», a dit le représentant du ministère de la Santé du Burkina.
Le directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires a assuré les guérisseurs ayant pris part au séminaire, que le ministère de la Santé est prêt à répondre et à «accompagner» toute initiative visant à faire breveter une innovation médicinale, car, a-t-il expliqué, cétte étape contribue à l'amélioration de la santé des populations burkinabé.
Six communications données par des experts de l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), des spécialistes du ministère de la Santé et des chercheurs burkinabé ont permis aux séminaristes de percevoir les enjeux, les contraintes et les opportunités liés à la nécessité de faire breveter un produit.
Outre les tradipraticiens, la présence des chercheurs et des spécialistes du commerce a permis aux séminaristes d'engranger un lot d'informations leur permettant désormais de mieux protéger le patrimoine médical burkinabé contre l'usurpation et le piratage, révèlent certains participants.
Le séminaire, indique-t-on, a été organisé par le projet français «Pharmacopée valorisée (PHA V A»> sur financement du ministère français des Affaires étrangères.
L'atelier de Ouagadougou se veut le démarrage de la deuxième phase dudit projet qui a intervenu aux côtés des tradipraticiens burkinabé dans l'Ouest du pays de 1999 à 2001. La deuxième phase court jusqu'en 2008, révèle Olivier Marc, le coordonnateur du projet "PHAVA". Ayant axé son intervention lors de sa phase pilote, dans le grand Ouest du Burkina sous forme d'appui aux tradithérapeutes de la zone, Phava II élargit son action en renforçant les acquis des activités dans l'Ouest du Burkina et en s'étendant vers le plateau central (Gourcy et Ziniaré) dont les guérisseurs bénéficieront de formations visant l'acquisition d'une bonne gestion et d'un meilleur traitement des recettes, précise le coordonnateur.  Oumarou Saïdou CAMARA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2005_08_07/sidwaya.htm

Cinq antigènes en une dose : Le vaccin pentavalent remplace le DTC - Le Soleil - Sénégal - 07/07/2005
Pour avoir atteint un taux de couverture vaccinale de 91 %, la ville de Rufisque, à travers son district sanitaire, a abrité hier le lancement officiel de la campagne de vaccination du « Pentavalent » ou « cinq antigènes en une dose ». Un nouveau vaccin pour les enfants de 0 à 11 mois qui remplace le DTC (Diphtérie, Tétanos et Coqueluche).
Désormais le « pentavalent » remplace le très connu ‘’DTC’’ (Diphtérie, Tétanos et Coqueluche). Contenant cinq antigènes en une seule dose, le pentavalent protège contre cinq maladies dont notamment la Diphtérie, le Tétanos, la Coqueluche, l’Hépatite B et l’Infection à Haemophilus influenzae B (HIB) dans le cadre du Programme élargi de vaccination (PEV). Lire la suite

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Une nouvelle cuvée de médecins sur le terrain : 211 professionnels sortis de la Faculté de médecine ont reçu leurs diplômes hier à Yaoundé - Cameroon tribune - Cameroun - 07/07/2005
La grande famille de la santé vient de recevoir du sang neuf. Elle doit cet appui en ressources humaines à la sortie de la 30e promotion des médecins.
Après plusieurs reports, la cérémonie de remise des diplômes de la Faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’université de Yaoundé I s’est déroulée hier avec faste et solennité. L’événement était couru. De nombreux parents, visiblement soulagés par ce happy end, ont pris d’assaut l’amphi 700. Côté officiel, Urbain Olanguena Awono, le ministre de la Santé publique est encore parti recevoir le " transfert de compétence " des mains de son collègue de l’Enseignement supérieur, le Pr. Jacques Fame Ndongo. Le haut Commissaire du Nigeria au Cameroun a également fait le déplacement. Ces personnalités ont tenu, comme le doyen de la faculté de médecine, le Pr. Peter Ndoumbe, à accompagner les promus aux portes de la vie professionnelle.
Dans le détail, 86 médecins généralistes, 33 médecins spécialistes, 9 techniciens supérieurs en santé et pour la première fois 71 licenciés en sciences biomédicales et 12 diplômés en médecines d’urgence ont reçu leurs parchemins. Bien avant, l’école a tenu à stimuler l’excellence en décernant des prix à ses meilleurs étudiants. Le personnel d’appui a aussi reçu les attentions du doyen. Les médecins fêtés hier ont pratiquement été envoyés en mission. Leur désormais ancien doyen leur a demandé d’être les ambassadeurs de leur école auprès des populations qu’ils vont servir. Urbain Olanguena Awono n’a pas dit autre chose quand il a invité les lauréats à " travailler dur parce qu’il n’y aura pas d’état de grâce. "
En souhaitant la bienvenue au ministère de la Santé publique à ces jeunes professionnels, le Minsanté a promis d’apporter une solution au statut des résidents dans les hôpitaux. Mais entre temps, les nouveaux médecins ont été invités à faire montre de rigueur dans le comportement vis-à-vis des malades. Des malades dont le secret médical devra être jalousement gardé. Le Dr Pierre Sende de l’Ordre des médecins l’a conseillé à ses jeunes confrères. La prestation du serment d’Hippocrate a engagé les médecins à se dévouer pour son malade avec humanisme. Immédiatement après cette phase, les médecins spécialistes ont également été accueillis au sein de leurs différentes confréries. Toute cette élite de la santé a reçu les félicitations de la nation par l’entremise du chancelier des ordres académiques. Le Pr. Jacques Fame Ndongo a ainsi exhorté les lauréats à accomplir leur tâche avec " compétence et passion pour faire reculer la mort et faire triompher la vie. " En ce qui concerne les doléances de la Faculté de médecine, le Minesup a donné des assurances que le gouvernement mettra tout en œuvre pour aider cet établissement à accomplir ses missions. Armand ESSOGO
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Kolda - prise en charge des besoins de santé communautaire : La médecine traditionnelle peut bien cohabiter avec la médecine modernes - Le Soleil - Sénégal - 06/07/2005
Le projet Fankanta GTZ et le Programme Casamance donne la preuve que la mise en synergie de la médecine traditionnelle et de la médecine moderne est une option pertinente pour mieux prendre en charge les besoins de santé des populations de la communauté rurale de Tankanto Escale, dans le département de Kolda.
Tout est parti de l’initiative de l’infirmier chef de poste, Aliou Badara Baldé, qui avait réussi à créer un cadre de collaboration avec 17 tradipraticiens de la communauté rurale de Tankanto Escale. Informées de cette belle initiative, les autorités sanitaires du district de Kolda, appuyées par le projet Fankanta GTZ et le programme d’appui au développement socio-économique pour la paix en Casamance (PROCAS), ont décidé de renforcer les capacités de ces 17 tradipraticiens afin d’en faire des relais sûrs dans la prise en charge des besoins de santé des populations. Ils ont ainsi été formés à diagnostiquer les maladies à potentialité épidémique. Ces 17 tradipraticiens sont aujourd’hui capables de prendre en charge les personnes affectées par les infections sexuellement transmissibles et le Sida. Sur toute l’étendue du territoire de la communauté rurale et même au-delà, dans les autres communautés rurales limitrophes et en Guinée-Bissau, ces auxiliaires de la santé interviennent et offrent aux populations des conseils en matière de prévention des maladies. Ils sont capables d’administrer du fer aux femmes enceintes.
En plus, ils ont la technicité qu’il faut pour aider les femmes à pratiquer la contraception. Ces 17 tradipraticiens interviennent dans le cadre de la nutrition. Ils prennent en charge les enfants mal nourris et les cas de malnutrition sévère sont référés en urgence à l’infirmier chef de poste.
C’est pour les aider à mieux intervenir dans les communautés que le projet Fankanta et le PROCAS viennent de les équiper en vélos et en radios cassettes. Les vélos leur permettront d’élargir leur zone d’intervention à d’autres populations très éloignées des postes et cases de santé. Les radios cassettes ont également une grande utilité pour ces tradipraticiens car ils pourront écouter les messages relayés par les radios de la place et les partager avec les populations dans le cadre de la mission de sensibilisation qu’ils jouent auprès de ces dernières. Un animateur a été recruté pour assurer la coordination de leurs activités. Cet animateur a reçu une moto toute neuve qui lui permettra de mieux jouer son rôle d’appui auprès des tradipraticiens. Le district sanitaire de Kolda trouve ainsi la réponse à une contrainte majeure, liée au manque de personnel, qui l’empêchait de répondre comme il se doit aux besoins de santé des populations à la base. Ces tradipraticiens sont d’ailleurs plus facilement acceptés par les populations qui font souvent recours à leurs services avant de se rendre dans les cases ou postes de santé.
Les autorités sanitaires ont décidé de les utiliser même dans l’exécution des programmes élargis de vaccination. La mise en synergie de la médecine traditionnelle et de la médecine moderne est une option pertinente qui réalise des résultats dans la communauté rurale de Tankanto Escale. Il faut simplement souhaiter que d’autres partenaires viennent appuyer le district sanitaire de Kolda afin de l’aider à élargir cette expérience dans les autres communautés rurales. Ibrahima MANE
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Palu : comment combattre les résistances - Cameroon tribune - Cameroun - 06/07/2005
Un diagnostic correct et un traitement suivi peuvent permettre d’éviter les mutations du parasite.
Des statistiques qui donnent un froid dans le dos, et invitent à renforcer la lutte contre le moustique : en Afrique, le paludisme tue plus d’un million de personnes par an ; toutes les quinze secondes, un malade en meurt. Chez les enfants, plus vulnérables, cette maladie fait au moins deux millions de victimes chaque jour. Au Cameroun, on classe le paludisme au premier rang des causes de consultation. Ses ravages atteignent des proportions inquiétantes, en raison des résistances qui ont conduit, ces dernières années, à une réorientation des politiques de prise en charge. Sur ce plan, le Cameroun a dépassé le seuil de 25 % fixé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), surtout en ce qui concerne les traitements à la chloroquine. Lire la suite

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