Actualités de la santé
en Afrique
Juillet 2005

Au sommaire de cette semaine :

Cameroun :
© Scanner : A la recherche de la précision. En plus de cet appareil, le Cameroun gagnerait à s’équiper davantage
© Croisade contre la hernie à Ebolowa
© Les douze chantiers de la réforme hospitalière

Côte d'Ivoire :
© Mortalité maternelle en Côte d’Ivoire : Ces chiffres qui font peur

Madagascar :
© A cause des infections sexuellement transmissibles (IST), environ 15% des femmes enceintes présentent des grossesses extra-utérines dans cette région
© 3 554 médecins pour 17 millions d'habitants
© Santé publique - Retour aux médicaments génériques
© Hôpital des enfants : Deux bêtes noires
© Cancer à Madagascar : Plus de 1000 nouveaux cas par an

RD Congo :
© Lutte contre le Sida en RD Congo : la Pharmakina/Bukavu désormais productrice des anti-rétroviraux

Sénégal :
© Épidémie de cholera : 50 nouveaux cas à la date du 18 juillet
© Traitement du SIDA : Un mémento africain du bon usage des médicaments anti-rétroviraux
© Médecine : Former des spécialistes polyvalents pour une chirurgie de qualité
© Traitement de l’insuffisance rénale au Sénégal : Les limites de la prise en charge

Togo :
© L'ulcère de Buruli progresse

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Scanner : A la recherche de la précision. En plus de cet appareil, le Cameroun gagnerait à s’équiper davantage - Mutations - Cameroun - 20/07/2005
Voici environ un mois que Jean Jacques Atangana tousse bruyamment. Ce qu'il avait pris pour une grippe passagère s'est avéré beaucoup plus complexe que ça. Il est amaigri et faible. Dans la ville de Mbalmayo où il réside, des commentaires vont bon train. D'aucun le soupçonne d'avoir une maladie chronique. Pour être fixé sur son sort, il s'est rendu aux urgences de l'Hôpital central de Yaoundé.
Le Dr David Mekolo qui l'a consulté le lundi 4 juillet, pense qu'il s'agit d'une infection des alvéoles pulmonaires que seul un scanner thoracique pourrait préciser. Comme la centaine de patients venus des différents quartiers de la ville et des environs, le jeune homme de 32 ans a été dirigé au service de radiologie de l'Hôpital central de Yaoundé qui est pourvu de cet appareil, de haute technologie que les Français désignent par le terme tomodensitomètre. Par semaine, sept personnes sollicitent cet appareil pour des examens. Lire la suite

Épidémie de cholera : 50 nouveaux cas à la date du 18 juillet - Le sud - Sénégal - 20/07/2005
La « maladie des mains sales » continue de faire parler de lui dans les régions du Sénégal. A la date du 18 juillet, le ministère de la Santé et de la Prévention a rendu public un bilan qui fait état de 50 nouveaux dans 8 régions.
Le choléra appelé autrement la maladie des mains sales semble avoir élu domicile au Sénégal. En effet, cette maladie dont les premiers symptômes ont été décelés dans le pays depuis le mois de décembre 2004, continue toujours à se propager dans nos régions. À la date du 18 juillet, soit 8 mois après l’enregistrement de ses premiers signes, 50 nouveaux cas sont à nouveaux décelés dans 8 régions du pays au grand malheur des populations confrontées à de nombreux défis dont le premier est celui de la pauvreté. Et dans ce dernier bilan de l’épidémie rendu public hier par le ministère de la Santé et de la Prévention, la région de Saint-Louis détient la palme du plus important nombre de cas avec un total de 21 nouveaux cholériques mais sans aucun cas de décès signalé.
La région de Saint-Louis est suivie par celle de Diourbel avec 12 nouveaux cas. Il faut rappeler au passage que les premiers signes de la maladies avaient été enregistrés dans cette dernière région, notamment dans la ville sainte de Touba, où s’était rendue dès les mois de janvier-février, une mission de spécialistes de la maladie, qui a eu à alerter les autorités sur la présence du vibrion cholérique dans les prélèvements effectués sur les malades. Les régions infectées sont par ordre d’importance Thiès (08 nouveaux cas) ; Dakar et Fatick (03 nouveaux) ; Tambacounda, Kaolack ; Louga avec 01 nouveau cas dans chaque région. La situation du choléra qui commence à perdurer inquiète, à bien des égards, de nombreuses populations du pays qui parfois doutent de l’efficacité du dispositif mis en place pour arrêter la propagation de l’épidémie. Et dans le contexte actuel, marqué par une situation politique très complexe, il est à craindre, disent-elles, que les autorités perdent de vue l’ampleur du phénomène. Or ce n’est vraiment pas le moment de baisser les bras dans la lutte engagée contre cette terrible maladie. MML
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/social1.php

Lutte contre le Sida en RD Congo : la Pharmakina/Bukavu désormais productrice des anti-rétroviraux - Digitalcongo - RD Congo - 20/07/2005
La RDC vient de prendre un nouveau virage dans la lutte contre le Sida et le soulagement des malades qui en souffrent. Depuis le 11 juillet dernier, la Pharmakina/Bukavu a inauguré la production des anti-rétroviraux de marque Afri-Vir.
Le laboratoire de la PHARMAKINA, société agro-industrielle et pharmaceutique dont le siège est établi à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu (à l’Est de la République Démocratique du Congo) a lancé la production des anti-rétroviraux de marque AFRI-VIR dont l’inauguration du site a eu lieu le lundi 11 juillet 2005, au cours d’une cérémonie présidée au nom du Chef de l’Etat, par le ministre de la Santé, Emile Bongeli. Le nouveau produit anti-rétroviral de la PHARMAKINA est composé de trois anti-rétroviraux à savoir la Stavudine, 30 mg, la Lamivudine, 150 mg, et la névirapine, 200 mg ; une combinaison de dose fixe qui présente les avantages thérapeutiques indéniables, a dit le pharmacien Dr. Martial Kanyonyo dans sa présentation de la partie technique du médicament. Le produit simplifie le traitement, augmente l’adhésion du patient, réduit l’émergence de VIH résistant au médicament. Désigné du terme commercial AFRIVIR, le préfixe AFRI pour situer son origine continentale où le niveau de couverture en anti-rétroviraux est encore insignifiant et le suffixe VIR, pour designer sa classe thérapeutique. Lire la suite

Traitement du SIDA : Un mémento africain du bon usage des médicaments anti-rétroviraux - Le Soleil - Sénégal - 19/07/2005
Le premier mémento thérapeutique du VIH/SIDA en Afrique a été lancé, vendredi dernier, au cours d’une cérémonie scientifique à Dakar. Une première scientifique, pour les praticiens africains, dans le traitement du VIH/SIDA et les autres affections associées.
Ce mémento (en français) est un guide à l’intention de tous les praticiens africains s’occupant de traitement des malades atteints du SIDA, mais aussi des infections opportunistes que ces derniers redoutent le plus. Cet événement historique dans la lutte contre le VIH/SIDA, sous l’égide du Réseau africain des praticiens assurant la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH/SIDA (RESAPCI) et couvert par la presse de quatre pays africains (Côte d’ivoire, Mali, Burkina Faso et Sénégal), consacre ainsi une réalisation tant attendue dans le milieu médical et, surtout, par les médecins, les paramédicaux (sages-femmes, infirmiers et travailleurs sociaux) qui officient respectivement dans la prescription et le suivi des thérapies anti-rétrovirales.
Après donc le mémento français destiné aux praticiens français, les Africains ont maintenant le leur. Il n’y avait rien de tel en Afrique, continent où l’on retrouve pourtant près de 80 % des 42 millions de personnes infectées par le VIH, mais aussi la présence de deux virus (VIH1 et VIH2) ainsi qu’une plus grande circulation de sous-types. Par ailleurs, avec des taux de prévalence pouvant atteindre 30 à 40% dans certains pays, l’Afrique « comptabilise » 80% des décès dus au Sida et 95% des orphelins dus toujours au SIDA.
Ce mémento de 250 pages, dont l’édition à 4ooo exemplaires est effectuée par l’institut de Médecine et d’Epidémiologie Appliquée (IMEA) de la Fondation Internationale Léon Mba et les éditions Doin de Paris, avec l’appui de la firme pharmaceutique Bristol Myers Squibb (BMS), a été présenté par le Pr Serge Paul Eholié (Côte d’Ivoire) et a été réalisé par des experts du VIH des quatre pays africains sus-cités, avec le soutien d’experts français.
On note dans cette équipe ses coordonnateurs, le Pr Serge Paul Eholié du CHU de Treichville (Côte d’Ivoire) et le Pr Pierre-Marie Girard de l’hôpital Saint Antoine de Paris. Il y a aussi les membres du comité de rédaction composé du Pr Emmanuel Bissagnene du Chu de Treichville, du Dr Jean-Michel Dariosecq de Paris (France), du Pr Joseph Drabo du Chu national Yagaldo Ouédrago de Ouagadougou (Burkina Faso), le Dr André Inwoley de l’UFR des sciences pharmaceutiques d’Abidjan, du Pr Papa Salif Sow du Centre national Hospitalier de Fann, du Dr Anne Marie Taburet de l’hôpital Bicêtre de Paris (France) et du Pr Hamar Alassane Traoré de l’hôpital Point G de Bamako (Mali).
Pour les différents orateurs, notamment le représentant du ministre de la Santé et de la Prévention Médicale, le Dr Abdoulaye Ly, le Président du RESAPCI, le Pr Papa Salif Sow, le parrain scientifique de l’ouvrage, le Pr Kadio Auguste (Côté d’Ivoire), le Pr Serge Paul Eholié et le représentant du projet anti-sida dit « Sécuriser le futur » ont tous fait remarquer l’importance de la survenue de ce manuel dans le développement des stratégies de soins en faveur des personnes vivant avec le VIH en Afrique.
Selon eux, « c’est un guide (consensuel) qui permettra à tous les agents de santé de mieux comprendre les traitements anti-rétroviraux et de pouvoir répondre à toutes les situations thérapeutiques, notamment en ce qui concerne l’arsenal des médicaments sur le marché, les effets indésirables, l’état général du malade, etc.
Pour le Pr Eholié, « l’élaboration de ce mémento s’inscrit dans le cadre de la recherche d’outils de gestion rationnelle des médicaments et d’un bon usage des anti-rétroviraux ». Il a également précisé que « cette politique devrait devenir une priorité dans tous les systèmes africains de santé ». Fara Diaw
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=1031

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Croisade contre la hernie à Ebolowa - Mutations - Cameroun - 18/07/2005
La commune rurale d'Ebolowa, en partenariat avec l'hôpital provincial de la même ville, a décidé de soigner les personnes souffrant de la hernie.
La commune rurale d'Ebolowa, en partenariat avec l'hôpital provincial de la même ville, a décidé de soigner les personnes souffrant de la hernie. Cinquante d'entre elles ont été sélectionnées dans les villages de la commune. Les interventions chirurgicales débuteront le 25 juillet prochain, sous la conduite du directeur de l'hôpital provincial d'Ebolowa, le Dr Jean Fernand Ekobo. Dans les termes du partenariat, la commune prend en charge tous les frais, tandis que l'hôpital s'occupera de l'aspect technique de l'opération. Les interventions se dérouleront les lundi et mardi, sur une période de deux semaines. Les autres jours, les patients seront en observation.
Pour le maire de la commune rurale d'Ebolowa, Raymond Ezo'o, il s'agit d'une "initiative humanitaire qui vient pallier les difficultés économiques auxquellest font face les populations pour se faire prendre médicalement en charge". D'après les responsables de l'hôpital, les coûts de ces interventions ont été revus à la baisse "au nom du partenariat". Toutefois, il est demandé aux familles d'apporter leurs contributions en assistant physiquement et matériellement les malades.
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1121637206

A cause des infections sexuellement transmissibles (IST), environ 15% des femmes enceintes présentent des grossesses extra-utérines dans cette région - Midi-Madagasikara - Madagascar - 18/07/2005
La syphilis sévit à Vatomandry
Pseudo- asthme, hypertension artérielle, Ist (syphilis, gonococcie) et dysenterie pour les traitements médicaux, grossesse extra- utérine, hernie, hydrocèle, appendicites pour les interventions chirurgicales. Ce sont globalement les maladies qui frappent les habitants de la commune de Vatomandry et des communes environnantes, d'après les données fournies par le médecin-chef du CHD II, le Dr Haja Ratovoson. Et ce, sans parler naturellement du paludisme qui sévit à l'état endémique.
Le pseudo- asthme se manifeste par des problèmes respiratoires. Ils ont pour origine l'humidité du climat ainsi que les pollens des nombreux arbres et arbustes dans la région. Les fruits de mer (laoka) consommés à longueur d'année par les habitants constituent aussi une cause des allergies sans que la population s'en rende compte. Cette sensibilité aux crustacés touche toutes les catégories d'âge.
Dose homéopathique
Cependant, la situation n'est pas catastrophique. Il suffirait d'une dose homéopathique de communication, de sensibilisation et de changement comportemental pour renverser la tendance. La carence en vitamine B1 provoquée par la surconsommation d'alcool (frelaté ou non) pourrait être combattue par un rééquilibrage de l'alimentation. Ce penchant pour les bouteilles serait également à l'origine de l'augmentation de l'incidence de l'hypertension artérielle chez les adultes.
La Vit B1 étant en quantité suffisante dans le riz, une augmentation de la consommation de cette denrée fera disparaître les effets de cette carence. Par ailleurs, d'après le médecin-chef, le CHD II de Vatomandry est bien approvisionné en médicaments y compris le sérum.
Polygamie
Mais l'ampleur des IST inquiète le Dr Haja Ratovoson. Près de 70% des individus en âge de procréer (plus de 13 ans) sont atteints de la syphilis et de la gonococcie. Hommes et femmes sont concernés. Les causes sont connues : polygamie répandue, traitements à sens unique pour les malades atteints. Grossesses extra- utérines (qui touchent actuellement près de 15% des femmes enceintes) et parfois stérilité en sont les conséquences. Le coût du traitement des IST reste pourtant à la portée de tous : 10 000 Ar pendant la durée du traitement. Généralement, les hommes restent plus réticents que les femmes à suivre le traitement. Pour l'heure, aucun cas de séropositivité n'est à signaler dans ce district.
Manou
Deux ans après le passage du cyclone Manou (sept 03), le CHD II de Vatomandry retrouve son rythme normal. Et ce, même si son médecin-chef affirme que les séquelles laissées par ce cyclone seront encore ressenties dans les cinq ans à venir. Notamment au niveau de l'insuffisance alimentaire. Avec ce retour à la normale, des malades issus de toutes les régions du Faritany de Toamasina affluent à Vatomandry (Vavatenina, Fenoarivo, Marolambo…). La prise en charge y est beaucoup plus rapide (moins de 24 h pour les hospitalisations) et le coût relativement modeste. Ne voulant pas se contenter de ce redressement spectaculaire, fruit de la coopération de plusieurs entités, le CHD II de Vatomandry programme le mois prochain une série de manifestations pour consolider ses acquis. Vola A.
Lire l'article original : http://www.midi-madagasikara.mg/textes/cu050718.htm#cul1

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3 554 médecins pour 17 millions d'habitants - La Gazette - Madagascar - 15/07/2005
La Grande Ile compte actuellement 3 554 médecins, 7 057 paramédicaux et 158 dentistes
C'est la statistique avancée par le ministre de la Santé et de la Planification familiale, Jean Louis Robinson hier, lors de son passage à l'Assemblée nationale à Tsimbazaza. Ces personnels de santé sont répartis dans tout Madagascar et exercent dans le secteur public et privé.
Côté infrastructure, on a appris que les CSB (centre de santé de base) sont au nombre de 2 393 dont 129 nouvelles constructions. Ces derniers ont nécessité la mobilisation d'une somme de 6, 4 milliards ariary. 34 autres ont également été l'objet de réhabilitation qui ont coûté 755, 8 millions ariary. En matière d'équipements, 76 CSB l'ont été. Pour cela, il a fallu dépenser 68, 4 millions ariary, financement IPPTE. 978 autres ont également subi le même traitement et 4, 2 millions ariary du fonds d'appui à la politique nationale de la santé y ont été consacrés. 70 CHD (centre hospitalier de district) ont aussi été dénombrés dans toute l'île. 4 CHD I (Ambatolampy, Ankazobe, Manjakandriana et Ifanadiana) ont été transformés en CHD II. Ce qui a coûté 1,9 milliard ariary. Leur équipement a valu 704 millions ariary de l'IPPTE. Pour la rénovation des CSB, les travaux ont été financés par le projet CRESAN, le FID, le GTZ, l'IPPTE et quelques ONG. Il semble que les réalisations sont assez nombreuses mais il reste aussi tant de choses à faire dans un pays où la majeure partie de la population n'a pas encore accès à la santé.
Lire l'article original : http://www.lagazette-dgi.com/v2/pagefr.php?genre=news&id=31851

Médecine : Former des spécialistes polyvalents pour une chirurgie de qualité - Le Soleil - Sénégal - 15/07/2005
Le Département de Chirurgie et Spécialités chirurgicales de la Faculté de Médecine de l’UCAD a tenu les 7 et 8 juillet derniers, les 19èmes journées annuelles de Chirurgie. Une rencontre au cours de laquelle la formation de spécialistes chirurgicaux polyvalents a été au cœur des préoccupations.
« Qualité en chirurgie et Chirurgie mini-invasive ». Tels sont les thèmes centraux sur lesquels ont planché, la semaine dernière, les spécialistes de la Chirurgie à l’occasion des 19e Journées annuelles de Chirurgie. Des sujets d’actualité, estime Pr Mouhamadou Ndiaye, chef du département de Chirurgie et Spécialités chirurgicales, pour qui « sans qualité, la chirurgie mini-invasive (Ndlr : chirurgie à moindres frais) est impossible ». À son tour, la chirurgie mini-évasive doit participer de la démarche qualité en Médecine, fait-il remarquer. Et le chef du département de Chirurgie ne s’est pas empêché de donner l’exemple d’une maladie chronique comme le diabète, qui doit être pris en charge dans sa globalité. « Sans prise en charge des diabétiques dans tous les aspects de leur maladie, il n y a pas non plus de qualité », soutient-il. D’où tout l’intérêt d’une interrelation qui en dit long sur la nécessité d’aller, de plus en plus, vers une chirurgie de qualité.
Justement, pour réussir le pari de la qualité des soins, il faut nécessairement passer par la formation des chirurgiens. « La formation continue s’impose à nous, d’autant qu’elle est réclamée par les patients », soutient l’assesseur qui a représenté le doyen de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-Stomatologie à l’ouverture des journées scientifiques du Département de Chirurgie, présidée par Abdou Salam Sall, recteur de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD). Dans la même lancée, le représentant du doyen de la Faculté de Médecine souligne qu’il importe de relever le niveau de prestations des chirurgiens. Mouhamadou Ndiaye, chef du département de Chirurgie, de renchérir : « Nous avons besoin de former des spécialistes polyvalents pour mieux prendre en charge la santé des populations ». D’ailleurs, l’un des défis majeurs que veut relever le département de Chirurgie et Spécialités chirurgicales, c’est de réussir le pari de la formation de chirurgiens polyvalents, indique Pr Mouhamadou Ndiaye. Cela dans un contexte marqué par une pléthore d’étudiants qui subissent une formation dispensée de façon séparée.
C’est pourquoi, le chef du Département de Chirurgie fait de la formation un pilier central dans le dispositif d’enseignement. « La formation des plus jeunes d’entre nous nous préoccupe toujours. Un chirurgien est chirurgien avant d’être un spécialiste et devrait, de ce fait, être capable de prendre en charge les urgences chirurgicales », affirme-t-il. Les urgences bien qu’elles constituent un problème complexe sont primordiales. En ce sens que le service des urgences est la vitrine de l’hôpital. Pour cette raison, des moyens conséquents doivent être consentis pour le bon fonctionnement de cette unité de prise en charge première des malades, plaide l’assesseur, représentant le doyen de la Faculté de Médecine.
L’autre défi qui interpelle le département de Chirurgie et Spécialités chirurgicales est relatif à la réforme LMD (Licence -Master-Doctorat). À ce propos, estime le chef du département, « nous devons créer de nouveaux métiers en tant que chirurgiens, d’autant que les possibilités sont à notre portée ». Maïmouna GUEYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=968

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Mortalité maternelle en Côte d’Ivoire : Ces chiffres qui font peur - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 14/07/2005
Malgré l’évolution de la médecine moderne, l’accouchement demeure un «voyage» à haut risque en Côte d’Ivoire. Nombreuses sont les femmes qui ne reviennent pas de ce voyage.
La grossesse, cette grâce de Dieu, se termine souvent en drame pour certaines femmes et familles. Très vite, le rêve d’avoir un bébé se transforme en cauchemar. Beaucoup de femmes meurent sur le lit d’accouchement. Tout comme pour le VIH/SIDA, la Côte d’Ivoire a le taux le plus élevé de la mortalité maternelle en Afrique subsaharienne. En la matière, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Chaque année, plus de 200 femmes meurent suite à une grossesse ou à un accouchement dans les seuls centres hospitaliers et universitaires (CHU) d’Abidjan. En 2002, le CHU de Cocody à lui seul, est passé de 203 à 229 décès en 2004. Au niveau national, les statistiques sont encore plus évocatrices. 597 décès pour 10.000 naissances vivantes. Ces chiffres ne prennent pas en compte les décès qui ont lieu chaque jour dans les domiciles, villages et contrées du pays. Devant l’ampleur d’un tel phénomène, le premier constat que l’on fait est que la grossesse reste une aventure périlleuse qui engage la femme dans une épreuve entre la vie et la mort. Et beaucoup sont les femmes qui n’en sortent pas vivantes. Lire la suite

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Santé publique - Retour aux médicaments génériques - L'express - Madagascar - 14/07/2005
Les médicaments génériques sont un secours salutaires pour le patient
La famille des aspirines reprend toute sa valeur. Une politique nationale des médicaments génériques et essentiels est maintenant entrée en vigueur. “L'utilisation de médicaments génériques n'est pas mauvaise en soi”, explique Ronald Andriamihajamanana, directeur général de l'Organisation sanitaire tananarivienne inter-entreprises (Ostie), qui souligne que ces médicaments ne sont pas forcément de seconde qualité car contrôlés par une agence de médicaments.
Moins chers
Les patients d'aujourd'hui ont tendance à négliger ces médicaments qui sont à bon prix par rapport aux spécialisés. Quelques comparaisons montrent que l'aspirine, qui est un médicament générique, coûte 21 Fmg à l'origine contre 840 Fmg en aspégique qui est spécialisé.
Le prix du paracétamol est de 43 Fmg si le doliprane®, un médicament spécialisé coûte 922 Fmg. Une différence de prix existe alors que le principe actif est le même. “Une sensibilisation au niveau des consommateurs doit être effectuée pour revaloriser les médicaments génériques qui sont plus accessibles à la population”, explique Ronald Andriamihajamanana.
En ce qui concerne l'Ostie, elle reste bien approvisionnée en matière de médicaments et essaie d’en disposer toute une gamme. 40% des recettes de cotisation sont destinés à l'achat de médicaments en hausse permanente.
En 2002, plus de Ar 1,4 milliard du chiffre d'affaires de cette entreprise y ont été consacrés contre plus de Ar 1,8 milliard en 2003. “On est arrivé à Ar 2,4 milliards en 2004 pour faire fonctionner nos 22 centres”, rappelle son directeur général.
Les médicaments spécialisés sont des génériques sous licence, c'est pourquoi leur prix est exorbitant. Les génériques, eux, ne nécessitent pas de coût d'investissement de recherche. C’est pourquoi, la plupart des familles malgaches ont recours aux médicaments génériques d’autant plus qu'ils sont plus disponibles auprès des dispensaires, voire dans les épiceries.
Leur utilisation est généralement recommandée par les médecins. Fanja Saholiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=33812&r=4&d=2005-07-14

Traitement de l’insuffisance rénale au Sénégal : Les limites de la prise en charge - Le quotidien - Sénégal - 14/07/2005
Les reins sont des organes vitaux. Lorsqu’une maladie rénale apparaît, les reins ne peuvent plus assurer correctement leurs fonctions : purification des déchets, fabrication de certaines hormones. On parle d’insuffisance rénale. Les déchets s’accumulent, alors, dans le sang et peuvent provoquer des séquelles importantes. Une insuffisance rénale peut être provoquée par une anomalie génétique, par l’exposition à certaines substances chimiques découlant des effets secondaires de certaines maladies comme le diabète.
A l’origine de cette maladie, il y a également les infections urinaires fréquentes ou une tension artérielle trop élevée, la consommation d’anti-douleurs, des médicaments très dangereux pour les reins. Il y a encore quelques années de cela, tous ceux qui souffraient d’une insuffisance rénale étaient voués à une mort rapide et certaine. Les progrès de la médecine et de la technologie permettent maintenant de sauver la vie du patient et de mener une vie quasiment normale. L’insuffisance rénale reste, cependant, une maladie chronique, c’est-à-dire une maladie qui se développe lentement et dont on ne peut pas guérir. Dans le traitement de cette pathologie, les spécialistes ont mis au point une unité d’appareil appelée hémodialyse et qui permet une épuration du sang du malade. L’hémodialyse est un traitement médical qui permet d’éliminer les déchets toxiques du sang en faisant passer celui-ci par un filtre. Ce système est, également, connu sous le nom de rein artificiel. Le sang est pompé hors de l’organisme à l’aide d’une aiguille spéciale puis passe, ensuite, dans une machine munie d’un filtre spécialement étudié (le dialyseur) et revient dans le corps par une autre aiguille. Les molécules nocives qui ne sont plus éliminées par les reins et qui restent dans le sang sont capturées par le filtre et l’organisme est ainsi purifié. Ousmane Ibrahima DIA
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=26446&index_edition=764

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Hôpital des enfants : Deux bêtes noires - La Gazette - Madagascar - 14/07/2005
L'hôpital des enfants à Tsaralàlana figure parmi les hôpitaux pédiatriques pilotes. La technicité et le savoir-faire de son personnel médical sont palpables.
Néanmoins, durant le premier semestre 2005, sur plus de 450 enfants hospitalisés, 170 étaient atteints d'infections respiratoires aigues contre 123 au premier semestre de l'an dernier. Selon les explications du premier responsable de l'hôpital, " les narines des bébés atteints de la grippe doivent être bien nettoyées en utilisant le sérum physiologique ou une eau salée. En outre, durant l'hiver, les enfants devraient être bien couverts et bien nourris. "
Ils doivent manger du riz, du maïs, de la viande, du poisson, des œufs et du manioc. Ce dernier devrait être mélangé avec de la pistache, du haricot ou trempé d'huile. La deuxième maladie qui préoccupe le personnel médical est la diarrhée, surtout la déshydratation sévère. Entre le mois de décembre 2004 et le mois dernier, 136 enfants de 1 à 11 mois y ont été soignés pour déshydratation contre 162, l'an passé.
"Le fameux 1 et 8 (une petite cuillérée de sel et 8 petites cuillérées de sucre mélangées dans une eau distillée) donné aux enfants déshydratés est presque oublié par les mères. Elles peuvent néanmoins le remplacer par le " ranon'apango ", qui est riche en protéine et en amidon", a explicité le directeur. Il y a quelques mois, un cas rare s'est produit dans son lieu de travail : un enfant de 16 mois a été constaté diabétique et sera traité à vie. A titre informatif, le diabète, un trouble du métabolisme des glucides et caractérisé par un taux anormalement élevé de sucre dans le sang et dans les urines, est héréditaire. Tsiry R.
Lire l'article original : http://www.lagazette-dgi.com/v2/pagefr.php?genre=news&id=31828

Cancer à Madagascar : Plus de 1000 nouveaux cas par an - Madagascar-Tribune - Madagascar - 14/07/2005
Le cancer gagne du terrain dans la Grande Ile. Maladie connue depuis des années de par le monde comme étant grave, le cancer présente actuellement des risques inquiétants dans notre pays. Le taux de prévalence du cancer à Madagascar ne cesse d’augmenter.
Selon les derniers chiffres avancés par l’OMS, on enregistre 18.000 malades de cancer à Madagascar. Il n’existe qu’un seul service spécialiste en cancérologie à Madagascar qu’est le service oncologie à l’HJRA-Ampefiloha. D’après le Docteur Chuk Hen Shun Rabarijaona Léontine, médecin spécialiste en cancérologie, le service oncologie enregistre 1200 à 1300 nouveaux cas de cancer par an. Lire la suite

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Les douze chantiers de la réforme hospitalière - Cameroon tribune - Cameroun - 14/07/2005
Le ministre de la Santé publique Urbain Olanguena Awono esquisse les contours de l’hôpital de demain. Lire la suite

L'ulcère de Buruli progresse - Republicoftogo - Togo - 12/07/2005
Près de 1505 cas d’ulcère de Buruli sont recensés au Togo pour la seule année 2004, a-t-on appris lundi des responsables du programme national de lutte contre cette maladie ulcéreuse
 Pour la région des Plateaux, une région montagneuse et de quelques marécages du pays, il est recensé pour la même année 600 cas. 
 Les premiers cas d’ulcère de Buruli ont été révélés dans les années 1990 à l’issue d’une enquête épidémiologique dans la région Maritime, région du sud du Togo traversée par deux cours d’eaux Zio et Mono. Cette région dispose du plus grand lac avec assez de marécages dans les villages riverains. 
 Dans les villages, cette maladie ulcéreuse est perçue comme une maladie mystique et les patients sont pour la plupart des cas confiés à des féticheurs ou tradithérapeutes. Les cas s’aggravent et les victimes en meurent par ignorance et superstition.
 L’ulcère de Buruli (ou Infection à Mycobactérium ulcerans ou Maladie à M. ulcerans) est une infection cutanée humaine due à M. ulcerans. C’est la mycobactériose la plus fréquemment rencontrée actuellement en zone tropicale, après la tuberculose et la lèpre. L’OMS a lancé en 1998 l’Initiative mondiale contre l’ulcère de Buruli (Conférence de Yamoussoukro) : pour coordonner les activités de lutte et de recherche spécifiques à cette pathologie.
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