L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

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L'actualité de la santé en Afrique
Septembre 2003

Médical International - L'express - Madagascar - 17/09/2003
Trois journées axées sur le principe de la trilogie de la formation, de la prévention et de la cure sont organisées par la société de distribution d'équipements médicaux "Médical International", se tiennent à partir de ce jour et jusqu'au vendredi 19 septembre à l'hôtel Colbert, à Antananarivo. Ces journées consacrées à la santé publique revêtent une importance particulière, a souligné le directeur-gérant de "Médical International", Pierre Mondy, car il s'agit de mettre en avant le professionalisme d'une collaboration et d'un travail d'équipe en partenariat avec des fournisseurs étrangers, dans l'optique de satisfaire aux besoins d'une clientèle tant nationale qu'international. Un partenariat effectif et concret qui se rapproche de la politique du gouvernement dite des "3P" (partenariat-public-privé) dans le domaine de l'amélioration constante, régulière et durable de la santé publique à Madagascar. Organisées sur les thèmes de "L'imagerie, le sida, le laboratoire et les équipements médicaux", ces journées sont voulues par cette société pour démontrer ses compétences et son efficacité pour l'établissement d'un diagnostic précis des besoins en équipements médicaux indispensables avant intervention chirurgicale; pour démontrer que la lutte contre le sida est l'affaire de tous, sans exception, et donc que "Médical International" doit aussi y contribuer avec la contribution de l'Institut Pasteur de Madagascar et du Comité national de lutte contre le sida (Cnls). Entre exposants et participants, ces journées seront une plateforme d'échanges pour plus d'information à la fois sur les besoins, aujourd'hui parfaitement connus, et les possibilités offertes par "Médical International", avec la collaboration de la société "Inter Equipement",fabricant d'instrumentations chirurgicales et exportateur de matériel médical, qui travaille étroitement avec "Médical International". Selon Alain Taris, responsables de "Inter Equipement", les relations se sont continuellement renforcées avec Madagascar depuis 1995, avec des réalisations comme le démarrage de l'unité de production de solutés massifs (Uprosol) et la modernisation du Cenhosoa. Cette collaboration s'étend également à des projets vers d'autres pays de l'océan Indien, comme la réhabilitation des trois principaux hôpitaux des Comores, financée par la Banque mondiale. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15370&r=4&d=2003-09-17

Dr Pierre Sopngwi : Les pharmaciens gagnent à s'engager dans le générique. Spécialisé dans la distribution du médicament, il revient sur la promotion de ce type de médicament au Cameroun - Mutations - Cameroun - 17/09/2003
Lire l'interview

Transmission mère enfant du VIH : Le bilan de la prévention à Alépé et Bonoua - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 16/09/2003
La névirapine administrée en début de travail à la femme enceinte et dans les 48 heures qui suivent à l'enfant qui naît réduit le risque de transmission du virus du sida de la première à sa progéniture : c'est l'un des protocoles de la Prévention de la Transmission Mère Enfant du vih ou PTME. Dans les hôpitaux généraux de Bonoua et d'Alépé la PTME(prévention de la transmission mère enfant du vih) avec ce protocole est mise en œuvre depuis le début de cette année , avec des relais dans les centres Don Orione de Bonua et d'Education des Sœurs Dorothée d'Alépé (CESDA).Et ce grâce au projet OMS-Italie de lutte contre le sida pour une durée de deux ans. L'évaluation de ce projet à mi-parcours révèle que 153 femmes séropositives ayant accouchées et 153 nouveaux-nés ont reçu la névirapine dans ces deux structures. Mais pour ne pas que ces enfants rattrapent avec l'allaitement ce à quoi ils ont pu échapper durant la grossesse et pendant l'accouchement, il faut qu'il leurs soit donnés une alimentation artificielle. Dans le cadre du projet qui a pris en compte 101 enfants dans les deux hôpitaux, ce sont 98 enfants qui ont été mis sous allaitement artificiel. Les mères qui optent pour ce choix alimentaire reçoivent biberon, lait en poudre et autres ustensiles à cet effet. Sur ces 98 enfants, six ont été découverts séropositifs et 26 sont décédés. Ce sont là quelques uns des résultats présentés hier à l'atelier d'évaluation à mi-parcours du projet PTME OMS-Italie,hier au Novotel. Un atelier qui a été ouvert par l'ambassadeur de l'Italie en Côte d'Ivoire et le ministre en charge de la lutte contre le sida. Avec un budget de 522.383 dollars us soit environ 313 429 8OO F CFA, le projet PTME OMS-Italie a été exécuté à 69,37 %. Sur seize activités planifiées, six ont été presque exécutées. Soumis aux regards extérieures du domaine de la PTME,ce projet a été l'objet de remarques qui devront l'aider à améliorer ses activités de meilleurs résultats. Le projet PTME OMS-Italie qui pourrait s'étendre à tout le sud comoé à travers les hôpitaux de Gd Bassam, Aboisso, Adiaké est le tout premier du genre en zone péri-urbaine. D'où toutes les difficultés et remarques égrenées hier au Novotel. B.Zéguéla
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=23532

Lutte contre la lèpre - L'express - Madagascar - 16/09/2003
Des équipes sanitaires mobiles seront fonctionnelles à partir de ce mois de septembre en vue de sensibiliser et d'informer la population village par village sur la lutte contre la lèpre. "Etre atteint de la lèpre ne doit plus être une honte et que les malades de la lèpre ne doivent pas être exclus de la société", a lancé le ministre de la Santé Andry Rasamindrakotroka, et à cet effet, une campagne d'information sera entreprise pour faire sortir des cas dissimulés de la lèpre à Madagascar. Cette devise a fait l'objet de sa rencontre avec une forte délégation conduite par le directeur régional de l'Oms en Afrique, le Dr Samba hier, à Ambohidahy. Il a été souligné qu'un agent spécialisé en lèpre fera partie de chaque équipe, la lèpre étant une priorité au même titre que la vaccination et le planning familial. Ainsi, les équipes essaieront de convaincre les familles des malades de la lèpre à ne plus les cacher et leur permettre de recevoir les soins et traitements nécessaires. La polychimiothérapie, un médicament pour le traitement de la lèpre, est déjà disponible dans tous les centres de santé et est offert gracieusement. Le premier responsable de la santé a profité de cette occasion d'exprimer la détermination de Madagascar d'éliminer la lèpre, en citant les efforts entrepris et à entreprendre par le gouvernement à savoir le nettoyage des registres en lèpre à Madagascar, ramenant le cas de 6,84 pour 10.000 habitants en 2002 à 3 cas actuellement; la remise à niveau des agents de santé ainsi que la mise en place d'un réseau informatisé pour une meilleure communication entre le niveau central intermédiaire et les formations sanitaires. Par ailleurs, le directeur régional de l'Oms n'a pas hésité à manifester sa volonté d'aider les Malgaches à lutter contre les maladies de la pauvreté dont la lèpre. Le président de la fondation Nippone/Sasakawa Health Memorial Foundation, Yohei Sasakawa, a annoncé que sa visite permettra de voir de près les réalités à Madagascar et de soutenir l'engagement du Président de la République pour l'élimination de la lèpre. Quant au président de l'association française Raoul Follereau, Michel Récipon, il a tenu à souligner que l'Afrf restera toujours le partenaire de Madagascar dans l'élimination de la lèpre car elle est considérée comme une maladie curable. Notons que la délégation se rendra ce jour à Toamasina. La délégation conjointe conduite par le directeur régional de l'Oms en Afrique, le Dr Ebrahim Malick Samba, a été également reçue hier, par le ministre des Affaires étrangères le général Marcel Ranjeva, le Premier ministre Jacques Sylla et le Président de la République Marc Ravalomanana. Une visite qui s'inscrit dans le cadre du programme d'élimination de la lèpre à Madagascar. Au programme de sa visite figurera également la réunion de concertation avec les chefs d'agences du système des Nations Unies, la visite de certaines formations sanitaires du pays dans le cadre de leurs activités de prise en charge des malades de la lèpre. Cette visite s'achèvera par une conférence de presse conjointe avec le ministre de la Santé et les autres partenaires. De nationalité gambienne, le Dr Samba a rejoint l'Oms en 1980, en tant que directeur du programme de lutte contre l'onchocercose en Afrique de l'Ouest. Il a conduit cet important dossier avec succès jusqu'en 1994, permettant l'éradication de cette maladie dans 11 pays Ouest africains, qui en étaient sévèrement frappés. Il s'est personnellement investi dans les activités d'amélioration du niveau de santé des populations africaines. Le Dr Samba fait de la lutte contre la pauvreté son cheval de bataille et appuie les pays dans la réorganisation des systèmes de santé, la lutte contre la maladie et plus particulièrement l'éradication et l'élimination de certaines maladies transmissibles dont la lèpre qui l'a conduit à visiter Madagascar. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15349&r=13&d=2003-09-16

Fruit du partenariat entre les USA et le Bénin : 240 millions de médicaments pour la CAME - Le républicain - Bénin - 16/09/2003
La centrale d'achat des médicaments essentiels et consommables médicaux (CAME - dépôt de Parakou) a réceptionné dans ses locaux hier lundi 15 septembre un important lot de médicaments.
Ce don de médicaments s'inscrit dans le cadre du partenariat entre le gouvernement du Bénin et celui des Etats Unis d'Amérique agissant par l'USAID, en vue d'accroître l'utilisation des services de santé et les mesures préventives relatives à la réalisation de l'objectif stratégique de la santé familiale. A en croire les donateurs, cet important lot de médicaments représente l'appui de l'USAID à la mise en œuvre effective du processus de décentralisation du système de santé publique au Bénin et permettra d'améliorer l'accès des populations des départements du Borgou et de l'Alibori aux médicaments essentiels. D'une valeur de 400 mille dollars soit environ 240 millions de francs CFA, ce lot de médicaments est composé de comprimés, d'injectables, de sirop à usage interne et de consommables médicaux. De l'avis de Wayne E. Neill, ambassadeur des Etats Unis d'Amérique près le Bénin, " ce don vient en appui aux efforts du gouvernement du Bénin, notamment du ministère de la santé publique de satisfaire les besoins de plus en plus croissants des Béninois des départements du Borgou et de l'Alibori, des poumons de l'économie du Bénin, donc importants dans le développement et la croissance économique du pays. " Présente à cette cérémonie de remise officielle des médicaments, la ministre de la Santé publique, Céline Seignon Kandissounon a apprécié à sa juste valeur ce geste humanitaire et prié les donateurs d'accepter l'expression de la gratitude des populations bénéficiaires. Pour elle, ce don de médicaments à la CAME paraît essentiel dès lors que l'institution a acquis ses lettres de noblesse. En effet, affirme Mme Seignon Kandissounon, la CAME " ….est un important outil de la politique pharmaceutique nationale. A ce titre, elle a largement contribué à l'amélioration de l'état de santé des populations. Grâce à cette institution, l'approvisionnement en médicaments essentiels a conquis son droit de cité au rang des composantes des soins de santé primaires dans notre pays. " La cérémonie de remise officielle des médicaments a eu lieu en présence du directeur de l'USAID au Bénin, Harry Lightfoot, des autorités politico-administratives et des notables de la ville de Parakou. Le dépôt de la CAME de Parakou est devenu une réalité depuis décembre 2002. Il dessert actuellement, en dehors des formations sanitaires publiques et privées à but non lucratif du Borgou / Alibori, celles de l'Atacora / Donga et des Collines. Louis - Marie ABALOUFEY (D/R - Parakou)
Lire l'article original : http://www.lerepublicain.org/societe/socio1609031

Epidémie de conjonctivite à Dakar - Le soleil - Sénégal - 16/09/2003
On assiste actuellement à une épidémie de conjonctivite dans la capitale. Et comme la contamination se fait très rapidement à travers les contacts humains, il est fréquent de voir dans les bureaux ou entreprises, les transports en commun et au sein des familles, des comportements de méfiance, enrobés de malice chez ceux qui sont (temporairement) indemnes, envers tous ceux qui portent subitement des lunettes teintées ou qui ont les yeux rouges. Certaines victimes préfèrent donner très vite l'information à leurs collègues de bureau ou voisins sur "la santé de leurs yeux", pour ne pes éveiller les susceptibilités, quand ils optent de ne pas serrer les mains. D'autres choisissent de disparaître de la circulation, le temps d'achever leur traitement médical. En fait, c'est la période de la conjonctivite ou "Apollo" (*), qui surgit fréquemment aux abords de l'hivernage et pendant cette période. Selon le Dr Diallo du centre de santé des Parcelles Assainies : "c'est une épidémie de conjonctivite virale ou d'origine allergique et de nombreux malades affluent actuellement dans les structures de santé dakaroises". Le médecin avoue que 40% de ces patients qui viennent en consultation sont atteints de conjonctivite. Le traitement est simple. Il suffit d'un nettoyage de l'œil et de ses abords sans utilisation de produits corrosifs directement sur l'œil. Les médecins recommandent une utilisation de collyres ne contenant toutefois pas de corticoïdes et coûtant aux environs de 1500 à 2500 Fcfa. Les mains étant la principale source de contamination, il s'agit donc de les laver fréquemment. FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=30567

Vaccination - L'express - Madagascar - 15/09/2003
En visite officielle à Madagascar, le docteur Toré Godal, secrétaire exécutif de Gavi (Global alliance for vaccines and immunization) a encouragé le gouvernement à poursuivre les objectifs de vaccination qui ne sont pas encore atteints dans le pays. Cette déclaration a été faite hier après-midi à l'Hjra lors d'une rencontre avec les responsables de l'Unicef, de l'Oms et du ministère de la Santé. A cette occasion, une somme de plus de 107 milliards Fmg offerte par Gavi, sera consacrée au vaccin contre l'hépatite B pour une durée de 5 ans. Ayant rencontré de hauts responsables malgaches, le Docteur Godal a félicité le président Ravalomanana pour son engagement en faveur de l'immunisation des enfants. Il a exprimé son vif souhait que Madagascar intensifie ses efforts pour que tous les enfants de moins de un an reçoivent les 7 vaccins recommandés par l'Oms et l'Unicef contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, la rougeole, la tuberculose et l"hépatite B. Le gouvernement a fixé comme objectif 80% de couverture vaccinale, or, à peine la moitié (48%) des enfants malgaches de 0 à 11 mois étaient protégés contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite en 2001, contre 60% des enfants d'Afrique sub-saharienne. Gavi, une alliance mondiale public-privée dont le secrétariat est basé à Genève, soutient Madagascar depuis 2000. Il fournit les vaccins du Pev (programme élargi de vaccination) et soutient l'introduction de nouveaux vaccins. F. R.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15314&r=4&d=2003-09-15

L'Espace Médical fête ses 10 ans - L'express - Madagascar - 13/09/2003
Un centre de santé privé le plus grand à Madagascar avec 300 employés, 5 antennes à Tana, des antennes à Toamasina, Mahajanga et Antsiranana, 227.000 patients consultés par an et 60.000 personnes assurées pour la couverture-santé. En 10 années d'existence, l'Espace Médical n'a pas cessé d'améliorer ses infrastructures en matière de médecine en introduisant, entre autres, la fibroscopie, la médecine d'entreprise, le service médical à domicile, SOS médecins, la formation du personnel, et bientôt, l'acquisition de nouvelles ambulances très modernes facilitant la réanimation, l'ouverture d'une clinique spécialisée dans le dépistage précoce à Ambatobe en 2004, un centre de bilan à Antsakaviro et de nouveaux centres de santé à Antsirabe, Nosy Be et Sainte-Marie. C'est dans cette optique que l'Espace Médical a choisi son logo "une médecine d'avance" pour l'amélioration du paysage médical à Madagascar selon les explications des docteurs Henriette Rambelo et Eric Ratsaravola de la Direction générale. Le médecin fondateur, le Docteur Harilaza Razafimahaleo, retenu à l'extérieur, n'a pu assister au début des manifestations officielles. Le lancement de cette commémoration a débuté hier matin, à Antsakaviro en présence de nombreuses invités, dont le représentant du ministère de la Santé. Une visite des lieux a montré que l' Espace Médical est à la hauteur de la médecine moderne, avec ses nouveaux matériels. Pour ces dix années d'existence, plusieurs manifestations seront programmées jusqu'en décembre. Le plus important est la tenue de 10 séries de conférences sur l'enseignement post-universitaire assurées par des médecins-spécialistes. F. R.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15271&r=4&d=2003-09-13

Vaccination : deux hôpitaux primés - Cameroon Tribune - Cameroun - 12/09/2003

L'hôpital de district de la Cité Verte et le centre hospitalier de la CNPS de Yaoundé se sont distingués. Voici une ONG qui a décidé de faire de la santé des enfants, le credo de son action. L'initiative pour l'augmentation du taux de couverture vaccinale au Cameroun (ATAVAC), encourage en effet les Camerounaises à se tourner résolument vers les formations sanitaires, pour améliorer le taux de couverture vaccinale sur toute l'étendue du territoire. Selon la coordonnatrice de cette ONG, le Dr Anne Njom Nlend, les enfants commencent à se faire vacciner dès la naissance, mais à leur sortie des formations sanitaires, les mères ne les ramènent plus pour recevoir les vaccins appropriés. Résultat, malgré les efforts du ministère de la Santé publique à travers le programme élargi de vaccination, le taux de couverture vaccinale reste bas, et la mortalité infantile dresse son lit sur le terrain fertile des préjugés de divers ordres, qui éloignent les mamans des formations sanitaires. Pour inciter les parents à reprendre le chemin des centres de vaccination, les membres de l'initiative ATAVAC travaillent depuis 18 mois, avec cinq formations sanitaires. Les prestations sont les mêmes que lors des campagnes de vaccination officielles. L'originalité étant que cette structure encourage les parents par des primes à ramener leurs enfants à tous les rendez-vous. Dans chaque site, pour tout enfant qui a suivi correctement son calendrier de vaccination, les parents reçoivent un certificat ATAVAC. A ce jour, 12000 certificats ont été distribués dans les formations sanitaires partenaires. C'est donc pour encourager ses partenaires que l'initiative ATAVAC remis deux prix mercredi dernier, à l'hôtel Hilton de Yaoundé. Ainsi l'hôpital de district de la Cité Verte a reçu " le prix ATAVAC " et le centre hospitalier d'Essos a reçu " le prix ATAVAC plus ". Les prix sont en réalité des réfrigérateurs pour la conservation des vaccins. Dans ce combat contre les maladies infantiles, l'initiative est soutenue par Synergies africaines contre le sida et les souffrances. Dans son intervention de circonstance, le secrétaire exécutif, Jean Stéphane Biatcha, a assuré la coordonnatrice de l'initiative ATAVAC, du soutien de la présidente fondatrice de Synergies africaines contre le sida et les souffrances, Chantal Biya, dans " son effort d'accroître le taux de couverture vaccinale et de réduire le taux de mortalité infantile ". Deux objectifs qui cadrent avec l'action de la présidente de Synergies, dans sa perspective d'améliorer la santé de la mère et de l'enfant. Après cette remise des prix, les membres de l'initiative ATAVAC souhaitent faire de toutes les mamans, " des ambassadrices ATAVAC ". Mais attention, ce titre ne sera attribué qu'aux mères qui vont respecter le calendrier des vaccinations à la lettre. Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j15092003&idart=10700&olarch=j12092003


Santé de la reproduction : Le réseau des parlementaires sur le front de la lutte contre la mortalité maternelle - Le soleil - Sénégal - 12/09/2003
Au Sénégal, le taux de mortalité maternelle est estimé à 510 décès sur 100.000 naissances vivantes. Dans certaines régions, cette moyenne nationale est de loin dépassée. Une région comme Kolda a même doublé ce taux, car elle enregistre plus de 1000 décès maternels sur 100.000 naissances vivantes. Provoquer la baisse de la mortalité maternelle a ainsi justifié les diverses actions entreprises çà et là dans la recherche de solutions idoines à ce mal qui handicape la vie de beaucoup de femmes. Justement, c'est dans ce cadre que s'inscrit l'engagement du Réseau des parlementaires pour la population et le développement qui œuvre pour la réduction de la mortalité maternelle en particulier et, d'une manière générale, pour que la prise en considération des problèmes liés à la Santé de la reproduction (SR) soit une réalité. Et le Réseau des parlementaires ne mène pas ce combat seul. Il bénéficie, en effet, du soutien de la Division de la santé de la reproduction (DSR) du ministère de la Santé et de la Prévention ainsi que de celui de partenaires comme l'USAID notamment dans le cadre du Projet santé maternelle/Planification familiale (PSM/PF). La rencontre d'échanges sur les journées parlementaires initiée mercredi dernier était ainsi l'occasion pour ces différents partenaires de vivifier leurs relations concrétisées par la remise d'un don en matériel informatique offert au Réseau des parlementaires par la DSR et le PSM/PF. Touché par un tel geste de soutien aux activités du Réseau des parlementaires pour la population et le développement, Famara Sarr, coordonnateur de ladite structure, a indiqué que ce partenariat né d'une initiative conjointe est destiné à renforcer les capacités des Parlementaires en matière de lutte contre la mortalité maternelle et à promouvoir une maternité à moindre risque. Poursuivant son propos, M. Sarr a affirmé que cela s'est matérialisé par la diffusion du modèle " Reduce " complété par celui dit " Rapid-Islam " au profit des députés. Et le constat final au sortir de cette activité a été d'étendre ce mode d'intervention à l'ensemble des régions, a-t-il déclaré. À coup sûr, estime Famara Sarr, " l'appui logistique de l'USAID et de la DSR va faciliter le suivi de nos activités et la capitalisation de l'ensemble des acquis enregistrés ". Quant à Joseph Geering du PSM/PF, il a salué les efforts de plaidoyer et de sensibilisation en faveur de la santé maternelle au Sénégal. C'est pourquoi, il n'a pas manqué de manifester son engagement pour cette cause. De ce fait, il a déclaré : " Nous allons vous assister pour que vous puissiez à votre tour appuyer les dames ". Pour le Dr Bocar Dia, ministre chargé des relations avec les Institutions parlementaires nationales et internationales et de l'Union africaine qui a pris part à la rencontre, les femmes méritent bien un tel appui. Simplement parce qu'il a eu à constater en tant que médecin exerçant dans une collectivité que 2 femmes perdaient la vie par jour. " Ce qui est préoccupant ", lance-t-il avant de louer l'excellent travail accompli dans ce sens par le Réseau des Parlementaires qui, dit-il, a contribué à favoriser la prise de conscience des populations d'un problème aussi crucial que la mortalité maternelle. Dans les discussions qui ont suivi les allocutions, le projet de loi sur la Santé de la reproduction a été évoqué par Alé Diop, représentant régional du Projet Policy/Sahel. Selon lui, les Parlements de 4 pays qui ont pris cette initiative en 1999 ont voté des lois dans ce domaine alors que le Sénégal traîne encore le pas. Et Bocar Dia de le rassurer en ces termes : " Je prends l'engagement d'accélérer le processus, de poser le problème et je vais en parler à qui de droit ". De l'avis du ministre chargé des relations avec les Institutions parlementaires nationales et internationales et de l'Union africaine, le Sénégal ne peut ne pas aller vers la ratification ". Dans le même ordre d'idées, le Colonel Adama Ndoye, chef de la DSR, révèle que le projet est en avance. " On est dans la dernière ligne droite. Tous les correctifs ont été apportés ; d'ailleurs le projet est retourné au gouvernement ". Pour Alé Diop, il importe de pousser les parlementaires à s'engager pour le bon fonctionnement des structures sanitaires afin d'assurer une meilleure prise en charge de la compétence santé. À ce propos, indique Famara Sarr, il faut développer un programme ciblé qui aille jusqu'au niveau des collectivités locales. Mieux, il soutient qu'on va vers une journée de réflexion afin de pousser le gouvernement à mettre en place une structure pour assurer le suivi. Maïmouna GUEYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30473&index__edition=9984

Hypertension : plus de 20 millions d'Africains touchés - Le soleil - Sénégal - 12/09/2003
Depuis quelques années, les médecins soulignent avec inquiétude la fréquence et la gravité de l'hypertension artérielle en Afrique subsaharienne. On estime qu'elle touche entre 10 et 15 % de la population générale, et jusqu'à une personne sur quatre en Afrique du Sud. On parle d'hypertension artérielle quand les chiffres atteignent ou dépassent 140/90. Le chiffre le plus élevé, appelé pression systolique, est atteint lorsque le cœur se contracte. Entre les contractions, le cœur est au repos ; on obtient alors la pression diastolique, qui correspond au chiffre inférieur. Le danger de l'hypertension est qu'à la longue, la force trop importante exercée par le sang sur les vaisseaux entraîne des lésions. Celles-ci peuvent atteindre les artères et les organes internes délicats comme les reins, le cœur, le cerveau ou certaines parties de l'œil. Une tension trop élevée sollicite également le cœur à l'excès et peut l'endommager. Les maladies cardiovasculaires, qui sont souvent favorisées par l'hypertension, figurent parmi les principales causes de décès en Afrique. Dans la très large majorité des cas (95 %), l'origine d'une tension trop élevée reste inconnue. Par contre, une multitude de facteurs sont susceptible de la favoriser. L'âge : en vieillissant, les artères perdent de leur souplesse, d'où une augmentation du chiffre supérieur de la tension. L'hérédité : le fait d'avoir des parents hypertendus augmente le risque pour soi-même. De même, les populations noires sont plus souvent hypertendues que les autres. Le surpoids ou l'obésité, la sédentarité, une alimentation trop salée, des excitants comme l'alcool, le tabac, la noix de cola ou la réglisse facilitent le développement d'une hypertension ou l'entretiennent quand elle existe. Le plus souvent, l'hypertension ne provoque aucun symptôme, ce qui lui vaut l'appellation de "tueur silencieux". Le seul moyen de savoir si on est hypertendu consiste à faire mesurer sa pression artérielle régulièrement, une fois par an. Si l'on diagnostique une tension trop élevée, des mesures d'hygiène et de diététique peuvent suffire à retrouver des chiffres tensionnels normaux. Ainsi, il a été démontré que la réduction de la consommation de sel (cubes de bouillon, poisson séché, conserves...) et, en cas de surpoids, une perte de 5 % à 10 % de son poids et une activité physique régulière (3 x 30 minutes par semaine) pouvaient suffire à contrôler une hypertension légère. Dans les autres cas, un traitement médicamenteux toujours associé à des mesures diététiques devra être suivi. L'observance du traitement est souvent faible, à en croire une très récente étude de l'OMS qui relève qu'en Gambie par exemple, seuls 27 % des hypertendus suivent bien le traitement prescrit. Deux raisons à cela : la difficulté d'admettre la nécessité de se traiter toute la vie en l'absence de symptômes évidents et le coût de certains médicaments. Actuellement, on estime qu'à peine 20 % des hypertendus vivant en Afrique subsaharienne sont traités, alors même que la maladie connaît une progression régulière. CLAIRE VIOGNIER
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30495&index__edition=9984

MST : traitements de choc - Cameroon Tribune - Cameroun - 12/09/2003

Au quartier, les recettes sont nombreuses et originales.
Les IST chez les garçons, c'est comme les " retards " chez les filles ; tout le monde, ou presque, connaît un petit truc contre la " chaude pisse ", les morpions, les démangeaisons, etc. Les thérapies vont des décoctions à base de plantes, aux graisses et autres mélanges compliqués, en passant par des scarifications chez une grand-mère experte… D'ailleurs, elles sont carrément devenues l'objet de toute une industrie pharmaceutique dans les quartiers et sur les rues. La vedette incontestée c'est assurément la blennorragie gonococcique, plus couramment appelée " chaude-pisse ". Dans certains cercles des quartiers, elle est tellement courante qu'elle est considérée par certains comme le passage obligé pour devenir " un vrai homme ". Chaque garçon a son expérience à raconter, ou sa " potion magique " à prescrire. C'est même avec un peu de fierté qu'on va se référer à l'expertise d'un " ancien ", un peu comme pour montrer qu'on a enfin fait le pas. Le médecin pourra toujours attendre… Dans tous les cas, par honte ou par vanité, c'est souvent auprès des amis qu'on recherche premièrement la solution. Et ce ne sont pas les conseils qui manquent. Ici, c'est un mélange de feuilles gluantes : tiges de " Nkui " et d'autres herbes moins bien connues. Quelqu'un d'autre vous dira toutes les vertus du pétrole lampant ou du crésyl ; ailleurs, le vendeur de médicaments du coin de rue vous prescrira genta, indo, tétra… Dans certaines contrées, chaque village a son experte en la matière. Certaines vous conseilleront même la piqûre, sur le gland, d'une espèce de fourmi, dont le venin est particulièrement efficace pour arrêter les écoulements. Dans tous les cas, une recette qui a marché pour un ami, un cousin, un patient ou pour soi-même. Pour les autres infections, les potions sont tout aussi originales. On vous conseillera du gasoil, de l'essence ordinaire ou tout simplement un insecticide, pour tuer vos parasites. La seule chose qui risque souvent de brûler c'est bien la peau très fragile des endroits affectés. Depuis un certain temps, des médecins "soigne-tout" proposent une gamme de décoctions variées, à base d'écorces, de plantes et de poudres " naturelles ". Même les infections les plus compliquées trouvent ici des propositions de thérapies. Le résultat, difficile d'en juger. Comment exposer ses plaies, lorsqu'on a couvé des chlamydia pendant des mois ? C'est tout le problème de ces personnes qui se réfugient derrière leur honte, au risque de jouer leur vie, sur le conseil d'un ami pas moins embarrassé et incertain qu'eux même. Serges Olivier OKOLE
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j15092003&idart=10690&olarch=j12092003


Traitement du paludisme : De nouvelles directives - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 12/09/2003
La chloroquine n'est plus le médicament de référence de première intention dans le traitement du paludisme. Elle n'intervient plus également dans la chimioprophylaxie de la femme enceinte, qui devait en prendre chaque jour ou chaque semaine. Et l'enfant, qui ne doit d'ailleurs plus subir un traitement préventif, mais plutôt présomptif, n'est plus à mettre sous chloroquine dès sa naissance. Le médicament de référence de première intention en Côte d'Ivoire est désormais l'amodiaquine (flavoquine, camoquin, etc.). A utiliser également chez l'enfant lorsque l'on soupçonne un paludisme (différent de la prévention qui était systématiquement de rigueur dès la naissance) et chez tous les enfants souffrant de paludisme simple. Avec la femme enceinte, c'est désormais un traitement préventif dit intermittent avec la combinaison sulfadoxine pyriméthanine (fansidar et autres maloxine) au 2ème et 3ème trimestres. Ce sont quelques-unes des informations importantes en matière de santé publique, que le programme national de paludisme a tenu à mettre à la disposition de la presse mercredi au Centre des métiers de l'électricité. Ces nouvelles directives ont été retenues par les experts au sortir de l'atelier de révision de la politique de traitement antipaludique qui s'est tenu du 20 au 31 juillet dernier à Bingerville. Le Dr Joseph Niangué, directeur coordonnateur du programme national de paludisme, et le Pr Henri Dié Kacou de l'UFR des Sciences médicales ont expliqué aux journalistes que ce changement de protocole est intervenu parce qu'en Côte d'Ivoire la surveillance thérapeutique faite à partir de 75 postes sentinelles (les résultats de 25 ont suffi), a montré une défaillance de la chloroquine. Et le taux d'échec est au-dessus de 25%. Ce qui, selon les directives de l'OMS nécessite un changement de politique de traitement. Une nouvelle politique qui conseille que la monothérapie, celle qui consiste à utiliser une seule molécule comme l'amodiaquine, doit être l'exception. La règle étant la combinaison de molécules à l'instar de celle utilisée pour le traitement préventif intermittent chez la femme enceinte et également en vigueur en première intention en cas d'échec de l'amodiaquine. Le paludisme ne dispose que de peu de médicaments comparé à d'autres maladies. Aussi, le Pr Dié Kacou lancera-t-il cet appel : " Si on continue d'utiliser l'amodiaquine seul, on risque de connaître le problème de la chloroquine. Donc la tendance est d'utiliser les combinaisons médicamenteuses." Des combinaisons conseillées en première intention en cas d'échec de l'amodiaquine avec sulfadoxine-pyriméthanine. Ou encore en deuxième intention avec le coater (association artemether-lumefantrine). Aux expatriés et aux non-résidents, les nouvelles directives conseillent la méfloquine ou l'association chloroquine-proguanil. Le programme paludisme compte faire une large diffusion de ces nouvelles directives et organiser une formation des professionnels de la santé. B. ZEGUELA
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=23407

La résurgence du choléra au Kasaï Oriental fait craindre le pire - Digitalcongo - RD Congo - 11/09/2003
Le choléra est en train de sévir sévèrement au Kasaï Oriental. Si l'on n'y prend pas garde, toute la province risque d'être atteinte vu que cette maladie peut se transmettre par l'eau. La partie qui est actuellement atteinte couvre les contrées de Kabeya Kamwanga, Tshisimbi, Ngandajika, Kasansa, Tshilenge, Mwene-Ditu ; ce qui est une partie non négligeable de la province. Les nouvelles qui nous parviennent de la province du Kasaï Oriental sont des plus alarmantes en ce qui concerne le choléra. La maladie fait actuellement rage au point que par jour, il y a au moins une personne qui en meurt. Tandis que sur les 600 personnes malades de choléra au moins 355 sont déjà décédées. Il nous revient à cet effet que l'extension que connaît cette maladie au niveau de toute la province, fait craindre le pire. Kabeya Kamwanga, Tshishimbi, Ngandajika, Kasansa, Tshilenge, Mwene-Ditu, qui sont cités comme les centres les plus touches, constituent une partie non négligeable de cette province diamantifère. Selon un rapport fait à Mbuji-Mayi par un spécialiste sur la situation épidémiologique de cette province, un certain nombre de dispositions méritent d'être prises aux fins d'endiguer cette situation périlleuse. Il faut recenser tous les malades du choléra selon un système de surveillance bien planifié. Ces malades ainsi repérés, doivent être, non seulement isolés, mais internés dans des centres de santé, spécialisés et aménagés pour y recevoir que cela demande de gros moyens du gouvernement pour venir en aide à tous ces compatriotes en péril. Dans un premier temps, il est question de freiner la propagation de la maladie vers les centres ou les villages où elle ne fait pas rage. Il s'agit de la ville de Mbuji-Mayi, de Kabinda, de Luputa, Katanda, Lodja, etc. Mais il y a un travail à faire au niveau de chaque individu qui doit assurer sa propre hygiène. Dans ce chapitre, il sied de déplorer les conditions hygiéniques très peu recommandables dans lesquelles vivent les creuseurs aux alentours des puits du diamant. Le plus généralement, ces creuseurs boivent n'importe quelle eau, notamment l'eau stagnante et/ou celle des puits, s'exposant ainsi à toutes sortes de maladies.
Le choléra, qu'est-ce ?
Le choléra est une maladie infectieuse épidémique, causée par un microbe spécial dénommé bacille Hansen, dit bacille virgule. Quant aux symptômes, l'incubation est de 3 ou 4 jours. Puis, c'est la diarrhée (prémonitoire) bilieuse, sérieuse. Les selles changent de nature. Elles sont liquides, incolores, peu adorantes à flacons grisâtres (selles miziformes). Ce n'est pas tout. Le choléra s'accompagne de vomissements, de crampes, de soif ardente et de refroidissement périphérique (période algide). Les yeux sont creusés, le nez pointu et le ventre affaisse. La peau plissée et la voix éteinte. De cette maladie, ou on meurt, ou on recouvre la santé et ce entre 2 à 30 heures. La convalescence est très longue.
Traitement
D'abord, c'est la prophylaxie sociale concrétisée par la mise en quarantaine. Là, il ne faut pas avoir pitié du patient. Il faut également pratiquer la désinfection des vaisseaux, des passagers et des bagages. Ensuite, la prophylaxie est personnelle, notamment par la purification de l'eau. Il faut éviter tout écart de régime. User d'eau bouillie pour ma toilette, et aussi d'eau acidulée pour celle de la bouche. Se laver les mains au savon avant de manger. Porter une ceinture de flanelle, pratiquer des frictions au gant à l'alcool, désinfecter les installations hygiéniques, etc. Le Palmarès | J.J. Mbuyamba
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=28425

Boukari Zongnaba, DG sortant : "Les médecins évitent le CHR de Koudougou" - Le pays - Burkina Faso - 11/09/2003

Le pays : Quel bilan peut-on faire de votre séjour au CHR de Koudougou ?

Boukari Zongnaba : Je vous remercie de m'avoir approché pour comprendre les difficultés que vit l'hôpital et éventuellement ce que j'ai pu faire pendant les 22 mois de service au CHR de Koudougou. Je peux dire que mon objectif n'est pas atteint parce que j'avais engagé un certain nombre d'activités qui sont actuellement en cours, palpables bien sûr, mais nous ne sommes pas allés jusqu'au bout. Pour l'année 2003, nous avons pu réaliser notre objectif à 80,90%. Des difficultés, nous en avons eues. Comme c'est un service à caractère social, les difficultés ne manquent pas et cela est tout à fait normal. Un service social, c'est toujours des difficultés dans la mesure où on ne peut pas satisfaire tout le monde avec le peu qu'on a comme ressources. Je pense donc que j'ai fait ce que je pouvais faire pour l'intérêt de la population. Lire l'interview


Enquête sur le sida : Le monde rural comme cible - Walfadjri - Sénégal - 10/09/2003

Neuf des vingt-cinq villages de la communauté rurale de Malicounda, sur la Petite Côte, sont en train d'être visités par deux équipes d'enquêteurs chargés de collecter des données sur l'état de la pandémie du sida dans cette zone touristique. Les personnes ciblées par les enquêteurs sont celles qui sont âgées de 15 à 45 ans. Correspondance) - Une enquête sur le sida a été lancée dans la communauté rurale de Malicounda, à l'initiative de l'Apaps. Elle vise à mesurer l'ampleur du phénomène du Vih sida et des Mst dans cette zone, explique Ibrahima Diop, directeur exécutif de l'Apaps. L'enquête a pour cible les personnes âgées de 15 à 45 ans dans neuf des vingt-cinq villages que compte la communauté rurale. Pendant 35 jours, les deux équipes d'enquêteurs mobilisés vont chercher à collecter sur le terrain le maximum de données sur l'état de ce fléau dans cette zone touristique. Le nombre de personnes-ressources de l'enquête est arrêté à mille personnes et elles seront composées de femmes considérées comme une couche vulnérable et de jeunes pour avoir une idée précise sur les nouvelles infections. Il s'agit, en fait, d'une enquête combinée, c'est-à-dire comportementale et biologique. L'enquête comportementale va servir à évaluer au niveau des populations s'il existe des comportements à risques. "L'enquête biologique va consister à étudier la prévalence de l'infection à Vih et des Mst dans la zone", explique Aïssatou Guèye Ndiaye, coordonnatrice du volet biologique du programme. A l'en croire, les deux méthodes permettront d'expliquer le pourquoi de la prévalence observée. D'après les techniciens, l'enquête va se baser sur les prélèvements de sang et d'urine. Après la phase-test qui se fera sur place, les échantillons seront envoyés à Dakar pour un examen plus approfondi. "Tout le travail se fera avec la collaboration du district sanitaire de Mbour", insiste le professeur Souleymane Mboup. Au Sénégal, il existe beaucoup de programmes de lutte contre le sida, mais ces programmes ont généralement pour cible la zone urbaine. "L'originalité de ce nouveau programme est qu'il a comme cible le monde rural", ajoute M. Mboup. Coût estimatif du projet : 350 millions de francs financés par le Stf/Bms. Sur la base des résultats de l'enquête, un plan d'action de lutte sera élaboré avec des séances de sensibilisation et d'Iec. La prise en charge sera aussi effective pour les personnes infectées. Et avant la fin du projet qui va durer deux ans, une évaluation sera faite. D'ailleurs, mercredi dernier, une délégation dirigée par Marième Kassambara Sow du Stf/Bms et comprenant le Pr Mboup a effectué une visite à Malicounda pour constater le niveau d'exécution du projet. Et lors d'un point de presse, le docteur Kassambara Sow s'est déclaré satisfaite de ce qu'elle a vu dans les centres où les équipes des enquêteurs sont en train de collecter des données. CENTRE DE TRAITEMENT AMBULATOIRE Désengorger Fann par la décentralisation Créé en 1998, le Centre de traitement ambulatoire de Fann a pour tâche principale la prise en charge des personnes atteintes du Vih/sida. A nos jours, le centre est débordé par le nombre de personnes qui viennent y trouver secours. Il accueille actuellement 1 385 personnes vivant avec le Vih qui sont suivies. Cinq cents parmi elles sont sous traitement antirétroviraux. Avec l'existence d'autres centres à Kaolack, à Thiès, à Ziguinchor et à Louga, les responsables de cet hôpital ambulatoire espèrent que le centre sera désengorgé. Le centre est, en fait, un hôpital ambulatoire où les malades ne passent pas la nuit. Ils passent la journée et, à partir de 16 h, ils retournent chez eux pour revenir le lendemain, explique le docteur Ndèye Fatou Ngom, médecin coordonnateur du centre. Sur place, les malades qui présentent des infections opportunistes majeures sont traités. L'autre aspect est la prise en charge conviviale : séance de sensibilisation, visite infra-hospitalier pour les malades hospitalisés. Le volet nutritionnel est au programme pour les personnes vivant avec le Vih. Avant, le centre recevait plus d'hommes que de femmes. Mais maintenant, Il y a inversion de la tendance et "l'on reçoit plus de femmes que d'hommes", explique la responsable du centre. Par : Karim. LO
Lire l'article original : http://www.walf.sn/economique/suite.php?rub=3&id_art=4392


CHR de Banfora : Les révélations du DG sortant - Le pays - Burkina Faso - 10/09/2003
M. Hassane Barry n'aura passé que 22 mois à la tête du CHR de Banfora. Un séjour où il dit avoir été l'objet de "pressions inimaginables". Et comme il fallait s'y attendre, ce dernier n'a pas manqué de saisir cette dernière occasion pour en parler. Selon lui, une semaine après sa prise de fonction, "il a découvert une situation de l'hôpital absolument catastrophique", marquée par un "désordre et un laisser-aller incroyable", poursuit-il. Au niveau des unités de soins, la gestion, selon le DG sortant aurait été scandaleuse ainsi que dans les dépôts pharmaceutiques. Il a noté une "gestion démagogique" du personnel avec distribution de bons d'essence et d'argent "comme en période électorale", précise-t-il. C'est dans ce tableau sombre que M. Barry révèle avoir découvert environ 147 millions d'impayés et plus de 100 millions de découverts sur le compte trésor du CHR. "J'ai alors commencé à comprendre pourquoi je n'étais pas le bienvenu pour certains", conclut-il, en faisant référence à sa cérémonie d'installation en octobre 2001. Que fallait-il faire entre se taire, essayer de boucher les trous sous le couvert de la continuité de l'administration et aller rapidement à l'échec ou faire le point, prendre les travailleurs à témoins, appeler ces différents acteurs à prendre leurs responsabilités pour saisir rapidement cette situation afin de pérenniser l'outil de travail ? Le DG sortant aurait décidé "de foncer" et d'avoir pour slogan "ça passe ou ça casse". Pour ce faire, l'équipe, à entendre M. Barry, a été engagée dans le combat dans plusieurs directions qui ont été entre autres, la dynamisation des services pour l'accueil des malades et qui s'est traduit par le redéploiement du personnel, la recherche des prestations de spécialistes et la transparence autour des activités de la direction générale. L'une des volontés de la direction, notamment améliorer les prestations, aura été l'organisation des journées hospitalières de la Comoé. Les résultats de ce combat, selon M. Barry, auront été que les indicateurs de fréquentation du CHR se soient améliorés. Les statistiques d'activités indiquent 12 000 consultations en 2000 et 15 000 en 2002. Par ailleurs, les interventions chirurgicales sont passées de 351 en 2000 à 1163 en 2002. Par ailleurs, les recettes propres ont doublé entre 2001 et 2002. Aussi, pour le service social, une prise en charge des indigents aurait été réalisée à hauteur de 2 millions de FCFA. Le DG sortant a remercié le ministre de la Santé, le président du Conseil d'administration, l'ensemble du personnel ainsi que les autorités locales pour les résultats obtenus. Il a invité les uns et les autres à apporter leur soutien au nouveau directeur. La directrice générale de la tutelle des hôpitaux publics qui a procédé à l'installation de M. Adama Compaoré nommé le 30 juillet 2003, a d'abord stigmatisé la confiance placée en M. Barry en le nommant à la tête du CHR de Koudougou. Elle a laissé entendre que le DG sortant, lors de l'assemblée générale des établissements publics de santé, a reçu les félicitations du ministre de la Santé pour les résultats atteints. A l'adresse de l'entrant, elle a souhaité que ce dernier puisse agir dans la consolidation des acquis. Si ce dernier a longtemps travaillé dans les hôpitaux, c'est la première fois qu'il assume une direction générale de CHR. Elle a aussi souhaité que M. Compaoré ne soit pas sur la braise comme son prédécesseur. A son tour, le nouveau DG a exhorté le personnel à donner plus qu'il ne l'a fait d'habitude afin de préserver l'éclat de la structure sanitaire, cela par la discipline au travail, le respect des règles et des procédures légales. Signalons que le personnel n'était pas en reste. Il a salué le DG sortant qui, grâce à "un travail efficient de management du personnel et des maigres ressources", disent-ils, l'établissement était hors de la zone de turbulence après un an de gestion. Le nouveau DG, tout en lui signifiant les difficultés existantes et liées aux deux sites du CHR, à l'insuffisance de moyens, au manque de matériel et à la rupture fréquente de consommables médicaux, ils ont averti que le personnel est regroupé dans un syndicat dynamique très exigeant dans la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs.
Lire l'article original : http://www.lepays.bf/quotidiens/select.asp?Numero=3462

EN KIOSQUE MEDECINE D'AFRIQUE NOIRE : Une revue pour soigner l'Afrique - Walfadjri - Sénégal - 10/09/2003

Elle existe depuis 1953, mais on dirait que son existence ne fait pas grand bruit au sein de la population africaine. La revue Médecine d'Afrique noire a été fondée par les professeurs Maurice Payet et Pierre Pène, premiers doyens des facultés de Médecine de Dakar et d'Abidjan. Elle est la plus importante revue médicale de l'Afrique de l'Ouest qui tente de faire connaître à la population africaine le parcours du combattant que mènent chaque jour ces personnalités dont le seul rôle est de sauver des vies. "Créée à l'ouverture de l'Ecole de médecine de Dakar, elle (la revue) fut, pendant plus de dix ans, la seule publication scientifique et médicale internationale des pays d'Afrique noire francophone. Aujourd'hui encore, après cinquante ans de parution ininterrompue, Médecine d'Afrique noire reste l'un des seuls titres traitant de santé tropicale". Ce qui fait son originalité et son importance. Chaque mois, des chercheurs africains produisent des travaux qui, associés à des articles parus dans la presse africaine, donnent une excellente vision de la santé africaine en général, et tropicale en particulier. "Outil de formation continue, cette revue permet au praticien africain une mise à jour permanente de ses connaissances en santé tropicale". Son comité de patronage est constitué de soixante-trois personnalités dont les noms font tilt dans les milieux sanitaires. Cent cinquante articles sont publiés chaque année par une moyenne de six cents auteurs et coauteurs. D'ailleurs, pour ses "forgerons", Médecine d'Afrique noire est la tribune africaine par excellence qui donne une audience mondiale aux pathologies spécifiques à Afrique subsaharienne. De périodicité mensuelle, elle produit, en moyenne, sept cents pages par an qui rassemblent une somme de connaissances indispensables au médecin d'aujourd'hui. Par : Abou KANE
Lire l'article original : http://www.walf.sn/culture/suite.php?rub=5&id_art=4404


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