L'actualité de la santé en Afrique
Septembre 2003 |
Médical
International - L'express
- Madagascar - 17/09/2003 |
Trois journées axées sur
le principe de la trilogie de la formation, de la prévention et de
la cure sont organisées par la société de distribution d'équipements
médicaux "Médical International", se tiennent à partir de ce jour
et jusqu'au vendredi 19 septembre à l'hôtel Colbert, à Antananarivo.
Ces journées consacrées à la santé publique revêtent une importance
particulière, a souligné le directeur-gérant de "Médical International",
Pierre Mondy, car il s'agit de mettre en avant le professionalisme
d'une collaboration et d'un travail d'équipe en partenariat avec des
fournisseurs étrangers, dans l'optique de satisfaire aux besoins d'une
clientèle tant nationale qu'international. Un partenariat effectif
et concret qui se rapproche de la politique du gouvernement dite des
"3P" (partenariat-public-privé) dans le domaine de l'amélioration
constante, régulière et durable de la santé publique à Madagascar.
Organisées sur les thèmes de "L'imagerie, le sida, le laboratoire
et les équipements médicaux", ces journées sont voulues par cette
société pour démontrer ses compétences et son efficacité pour l'établissement
d'un diagnostic précis des besoins en équipements médicaux indispensables
avant intervention chirurgicale; pour démontrer que la lutte contre
le sida est l'affaire de tous, sans exception, et donc que "Médical
International" doit aussi y contribuer avec la contribution de l'Institut
Pasteur de Madagascar et du Comité national de lutte contre le sida
(Cnls). Entre exposants et participants, ces journées seront une plateforme
d'échanges pour plus d'information à la fois sur les besoins, aujourd'hui
parfaitement connus, et les possibilités offertes par "Médical International",
avec la collaboration de la société "Inter Equipement",fabricant d'instrumentations
chirurgicales et exportateur de matériel médical, qui travaille étroitement
avec "Médical International". Selon Alain Taris, responsables de "Inter
Equipement", les relations se sont continuellement renforcées avec
Madagascar depuis 1995, avec des réalisations comme le démarrage de
l'unité de production de solutés massifs (Uprosol) et la modernisation
du Cenhosoa. Cette collaboration s'étend également à des projets vers
d'autres pays de l'océan Indien, comme la réhabilitation des trois
principaux hôpitaux des Comores, financée par la Banque mondiale.
Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15370&r=4&d=2003-09-17
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Dr
Pierre Sopngwi : Les pharmaciens gagnent à s'engager dans le générique.
Spécialisé dans la distribution du médicament, il revient sur la promotion
de ce type de médicament au Cameroun - Mutations
- Cameroun - 17/09/2003 |
Lire l'interview
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Transmission
mère enfant du VIH : Le bilan de la prévention à Alépé et Bonoua
- Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 16/09/2003 |
La névirapine administrée en début de
travail à la femme enceinte et dans les 48 heures qui suivent à l'enfant
qui naît réduit le risque de transmission du virus du sida de la première
à sa progéniture : c'est l'un des protocoles de la Prévention de la
Transmission Mère Enfant du vih ou PTME. Dans les hôpitaux généraux
de Bonoua et d'Alépé la PTME(prévention de la transmission mère enfant
du vih) avec ce protocole est mise en œuvre depuis le début de cette
année , avec des relais dans les centres Don Orione de Bonua et d'Education
des Sœurs Dorothée d'Alépé (CESDA).Et ce grâce au projet OMS-Italie
de lutte contre le sida pour une durée de deux ans. L'évaluation de
ce projet à mi-parcours révèle que 153 femmes séropositives ayant
accouchées et 153 nouveaux-nés ont reçu la névirapine dans ces deux
structures. Mais pour ne pas que ces enfants rattrapent avec l'allaitement
ce à quoi ils ont pu échapper durant la grossesse et pendant l'accouchement,
il faut qu'il leurs soit donnés une alimentation artificielle. Dans
le cadre du projet qui a pris en compte 101 enfants dans les deux
hôpitaux, ce sont 98 enfants qui ont été mis sous allaitement artificiel.
Les mères qui optent pour ce choix alimentaire reçoivent biberon,
lait en poudre et autres ustensiles à cet effet. Sur ces 98 enfants,
six ont été découverts séropositifs et 26 sont décédés. Ce sont là
quelques uns des résultats présentés hier à l'atelier d'évaluation
à mi-parcours du projet PTME OMS-Italie,hier au Novotel. Un atelier
qui a été ouvert par l'ambassadeur de l'Italie en Côte d'Ivoire et
le ministre en charge de la lutte contre le sida. Avec un budget de
522.383 dollars us soit environ 313 429 8OO F CFA, le projet PTME
OMS-Italie a été exécuté à 69,37 %. Sur seize activités planifiées,
six ont été presque exécutées. Soumis aux regards extérieures du domaine
de la PTME,ce projet a été l'objet de remarques qui devront l'aider
à améliorer ses activités de meilleurs résultats. Le projet PTME OMS-Italie
qui pourrait s'étendre à tout le sud comoé à travers les hôpitaux
de Gd Bassam, Aboisso, Adiaké est le tout premier du genre en zone
péri-urbaine. D'où toutes les difficultés et remarques égrenées hier
au Novotel. B.Zéguéla
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=23532 |
Lutte
contre la lèpre - L'express
- Madagascar - 16/09/2003 |
Des équipes sanitaires mobiles seront
fonctionnelles à partir de ce mois de septembre en vue de sensibiliser
et d'informer la population village par village sur la lutte contre
la lèpre. "Etre atteint de la lèpre ne doit plus être une honte et
que les malades de la lèpre ne doivent pas être exclus de la société",
a lancé le ministre de la Santé Andry Rasamindrakotroka, et à cet
effet, une campagne d'information sera entreprise pour faire sortir
des cas dissimulés de la lèpre à Madagascar. Cette devise a fait l'objet
de sa rencontre avec une forte délégation conduite par le directeur
régional de l'Oms en Afrique, le Dr Samba hier, à Ambohidahy. Il a
été souligné qu'un agent spécialisé en lèpre fera partie de chaque
équipe, la lèpre étant une priorité au même titre que la vaccination
et le planning familial. Ainsi, les équipes essaieront de convaincre
les familles des malades de la lèpre à ne plus les cacher et leur
permettre de recevoir les soins et traitements nécessaires. La polychimiothérapie,
un médicament pour le traitement de la lèpre, est déjà disponible
dans tous les centres de santé et est offert gracieusement. Le premier
responsable de la santé a profité de cette occasion d'exprimer la
détermination de Madagascar d'éliminer la lèpre, en citant les efforts
entrepris et à entreprendre par le gouvernement à savoir le nettoyage
des registres en lèpre à Madagascar, ramenant le cas de 6,84 pour
10.000 habitants en 2002 à 3 cas actuellement; la remise à niveau
des agents de santé ainsi que la mise en place d'un réseau informatisé
pour une meilleure communication entre le niveau central intermédiaire
et les formations sanitaires. Par ailleurs, le directeur régional
de l'Oms n'a pas hésité à manifester sa volonté d'aider les Malgaches
à lutter contre les maladies de la pauvreté dont la lèpre. Le président
de la fondation Nippone/Sasakawa Health Memorial Foundation, Yohei
Sasakawa, a annoncé que sa visite permettra de voir de près les réalités
à Madagascar et de soutenir l'engagement du Président de la République
pour l'élimination de la lèpre. Quant au président de l'association
française Raoul Follereau, Michel Récipon, il a tenu à souligner que
l'Afrf restera toujours le partenaire de Madagascar dans l'élimination
de la lèpre car elle est considérée comme une maladie curable. Notons
que la délégation se rendra ce jour à Toamasina. La délégation conjointe
conduite par le directeur régional de l'Oms en Afrique, le Dr Ebrahim
Malick Samba, a été également reçue hier, par le ministre des Affaires
étrangères le général Marcel Ranjeva, le Premier ministre Jacques
Sylla et le Président de la République Marc Ravalomanana. Une visite
qui s'inscrit dans le cadre du programme d'élimination de la lèpre
à Madagascar. Au programme de sa visite figurera également la réunion
de concertation avec les chefs d'agences du système des Nations Unies,
la visite de certaines formations sanitaires du pays dans le cadre
de leurs activités de prise en charge des malades de la lèpre. Cette
visite s'achèvera par une conférence de presse conjointe avec le ministre
de la Santé et les autres partenaires. De nationalité gambienne, le
Dr Samba a rejoint l'Oms en 1980, en tant que directeur du programme
de lutte contre l'onchocercose en Afrique de l'Ouest. Il a conduit
cet important dossier avec succès jusqu'en 1994, permettant l'éradication
de cette maladie dans 11 pays Ouest africains, qui en étaient sévèrement
frappés. Il s'est personnellement investi dans les activités d'amélioration
du niveau de santé des populations africaines. Le Dr Samba fait de
la lutte contre la pauvreté son cheval de bataille et appuie les pays
dans la réorganisation des systèmes de santé, la lutte contre la maladie
et plus particulièrement l'éradication et l'élimination de certaines
maladies transmissibles dont la lèpre qui l'a conduit à visiter Madagascar.
Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15349&r=13&d=2003-09-16
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Fruit
du partenariat entre les USA et le Bénin : 240 millions de médicaments
pour la CAME - Le
républicain - Bénin - 16/09/2003 |
La centrale d'achat des médicaments essentiels
et consommables médicaux (CAME - dépôt de Parakou) a réceptionné dans
ses locaux hier lundi 15 septembre un important lot de médicaments.
Ce don de médicaments s'inscrit dans le cadre du partenariat entre
le gouvernement du Bénin et celui des Etats Unis d'Amérique agissant
par l'USAID, en vue d'accroître l'utilisation des services de santé
et les mesures préventives relatives à la réalisation de l'objectif
stratégique de la santé familiale. A en croire les donateurs, cet
important lot de médicaments représente l'appui de l'USAID à la mise
en œuvre effective du processus de décentralisation du système de
santé publique au Bénin et permettra d'améliorer l'accès des populations
des départements du Borgou et de l'Alibori aux médicaments essentiels.
D'une valeur de 400 mille dollars soit environ 240 millions de francs
CFA, ce lot de médicaments est composé de comprimés, d'injectables,
de sirop à usage interne et de consommables médicaux. De l'avis de
Wayne E. Neill, ambassadeur des Etats Unis d'Amérique près le Bénin,
" ce don vient en appui aux efforts du gouvernement du Bénin, notamment
du ministère de la santé publique de satisfaire les besoins de plus
en plus croissants des Béninois des départements du Borgou et de l'Alibori,
des poumons de l'économie du Bénin, donc importants dans le développement
et la croissance économique du pays. " Présente à cette cérémonie
de remise officielle des médicaments, la ministre de la Santé publique,
Céline Seignon Kandissounon a apprécié à sa juste valeur ce geste
humanitaire et prié les donateurs d'accepter l'expression de la gratitude
des populations bénéficiaires. Pour elle, ce don de médicaments à
la CAME paraît essentiel dès lors que l'institution a acquis ses lettres
de noblesse. En effet, affirme Mme Seignon Kandissounon, la CAME "
….est un important outil de la politique pharmaceutique nationale.
A ce titre, elle a largement contribué à l'amélioration de l'état
de santé des populations. Grâce à cette institution, l'approvisionnement
en médicaments essentiels a conquis son droit de cité au rang des
composantes des soins de santé primaires dans notre pays. " La cérémonie
de remise officielle des médicaments a eu lieu en présence du directeur
de l'USAID au Bénin, Harry Lightfoot, des autorités politico-administratives
et des notables de la ville de Parakou. Le dépôt de la CAME de Parakou
est devenu une réalité depuis décembre 2002. Il dessert actuellement,
en dehors des formations sanitaires publiques et privées à but non
lucratif du Borgou / Alibori, celles de l'Atacora / Donga et des Collines.
Louis - Marie ABALOUFEY (D/R - Parakou)
Lire l'article original : http://www.lerepublicain.org/societe/socio1609031 |
Epidémie
de conjonctivite à Dakar - Le
soleil - Sénégal - 16/09/2003 |
On assiste actuellement
à une épidémie de conjonctivite dans la capitale. Et comme la contamination
se fait très rapidement à travers les contacts humains, il est fréquent
de voir dans les bureaux ou entreprises, les transports en commun
et au sein des familles, des comportements de méfiance, enrobés de
malice chez ceux qui sont (temporairement) indemnes, envers tous ceux
qui portent subitement des lunettes teintées ou qui ont les yeux rouges.
Certaines victimes préfèrent donner très vite l'information à leurs
collègues de bureau ou voisins sur "la santé de leurs yeux", pour
ne pes éveiller les susceptibilités, quand ils optent de ne pas serrer
les mains. D'autres choisissent de disparaître de la circulation,
le temps d'achever leur traitement médical. En fait, c'est la période
de la conjonctivite ou "Apollo" (*), qui surgit fréquemment aux abords
de l'hivernage et pendant cette période. Selon le Dr Diallo du centre
de santé des Parcelles Assainies : "c'est une épidémie de conjonctivite
virale ou d'origine allergique et de nombreux malades affluent actuellement
dans les structures de santé dakaroises". Le médecin avoue que 40%
de ces patients qui viennent en consultation sont atteints de conjonctivite.
Le traitement est simple. Il suffit d'un nettoyage de l'œil et de
ses abords sans utilisation de produits corrosifs directement sur
l'œil. Les médecins recommandent une utilisation de collyres ne contenant
toutefois pas de corticoïdes et coûtant aux environs de 1500 à 2500
Fcfa. Les mains étant la principale source de contamination, il s'agit
donc de les laver fréquemment. FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=30567 |
Vaccination
- L'express
- Madagascar - 15/09/2003 |
En visite officielle à Madagascar,
le docteur Toré Godal, secrétaire exécutif de Gavi (Global alliance
for vaccines and immunization) a encouragé le gouvernement à poursuivre
les objectifs de vaccination qui ne sont pas encore atteints dans
le pays. Cette déclaration a été faite hier après-midi à l'Hjra lors
d'une rencontre avec les responsables de l'Unicef, de l'Oms et du
ministère de la Santé. A cette occasion, une somme de plus de 107
milliards Fmg offerte par Gavi, sera consacrée au vaccin contre l'hépatite
B pour une durée de 5 ans. Ayant rencontré de hauts responsables malgaches,
le Docteur Godal a félicité le président Ravalomanana pour son engagement
en faveur de l'immunisation des enfants. Il a exprimé son vif souhait
que Madagascar intensifie ses efforts pour que tous les enfants de
moins de un an reçoivent les 7 vaccins recommandés par l'Oms et l'Unicef
contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, la
rougeole, la tuberculose et l"hépatite B. Le gouvernement a fixé comme
objectif 80% de couverture vaccinale, or, à peine la moitié (48%)
des enfants malgaches de 0 à 11 mois étaient protégés contre la diphtérie,
le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite en 2001, contre 60% des
enfants d'Afrique sub-saharienne. Gavi, une alliance mondiale public-privée
dont le secrétariat est basé à Genève, soutient Madagascar depuis
2000. Il fournit les vaccins du Pev (programme élargi de vaccination)
et soutient l'introduction de nouveaux vaccins. F. R.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15314&r=4&d=2003-09-15
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L'Espace
Médical fête ses 10 ans - L'express
- Madagascar - 13/09/2003 |
Un centre de santé privé
le plus grand à Madagascar avec 300 employés, 5 antennes à Tana, des
antennes à Toamasina, Mahajanga et Antsiranana, 227.000 patients consultés
par an et 60.000 personnes assurées pour la couverture-santé. En 10
années d'existence, l'Espace Médical n'a pas cessé d'améliorer ses
infrastructures en matière de médecine en introduisant, entre autres,
la fibroscopie, la médecine d'entreprise, le service médical à domicile,
SOS médecins, la formation du personnel, et bientôt, l'acquisition
de nouvelles ambulances très modernes facilitant la réanimation, l'ouverture
d'une clinique spécialisée dans le dépistage précoce à Ambatobe en
2004, un centre de bilan à Antsakaviro et de nouveaux centres de santé
à Antsirabe, Nosy Be et Sainte-Marie. C'est dans cette optique que
l'Espace Médical a choisi son logo "une médecine d'avance" pour l'amélioration
du paysage médical à Madagascar selon les explications des docteurs
Henriette Rambelo et Eric Ratsaravola de la Direction générale. Le
médecin fondateur, le Docteur Harilaza Razafimahaleo, retenu à l'extérieur,
n'a pu assister au début des manifestations officielles. Le lancement
de cette commémoration a débuté hier matin, à Antsakaviro en présence
de nombreuses invités, dont le représentant du ministère de la Santé.
Une visite des lieux a montré que l' Espace Médical est à la hauteur
de la médecine moderne, avec ses nouveaux matériels. Pour ces dix
années d'existence, plusieurs manifestations seront programmées jusqu'en
décembre. Le plus important est la tenue de 10 séries de conférences
sur l'enseignement post-universitaire assurées par des médecins-spécialistes.
F. R.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15271&r=4&d=2003-09-13
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Vaccination
: deux hôpitaux primés - Cameroon
Tribune - Cameroun - 12/09/2003 |
L'hôpital de district de la Cité Verte et le centre hospitalier
de la CNPS de Yaoundé se sont distingués. Voici une ONG qui a décidé
de faire de la santé des enfants, le credo de son action. L'initiative
pour l'augmentation du taux de couverture vaccinale au Cameroun
(ATAVAC), encourage en effet les Camerounaises à se tourner résolument
vers les formations sanitaires, pour améliorer le taux de couverture
vaccinale sur toute l'étendue du territoire. Selon la coordonnatrice
de cette ONG, le Dr Anne Njom Nlend, les enfants commencent à se
faire vacciner dès la naissance, mais à leur sortie des formations
sanitaires, les mères ne les ramènent plus pour recevoir les vaccins
appropriés. Résultat, malgré les efforts du ministère de la Santé
publique à travers le programme élargi de vaccination, le taux de
couverture vaccinale reste bas, et la mortalité infantile dresse
son lit sur le terrain fertile des préjugés de divers ordres, qui
éloignent les mamans des formations sanitaires. Pour inciter les
parents à reprendre le chemin des centres de vaccination, les membres
de l'initiative ATAVAC travaillent depuis 18 mois, avec cinq formations
sanitaires. Les prestations sont les mêmes que lors des campagnes
de vaccination officielles. L'originalité étant que cette structure
encourage les parents par des primes à ramener leurs enfants à tous
les rendez-vous. Dans chaque site, pour tout enfant qui a suivi
correctement son calendrier de vaccination, les parents reçoivent
un certificat ATAVAC. A ce jour, 12000 certificats ont été distribués
dans les formations sanitaires partenaires. C'est donc pour encourager
ses partenaires que l'initiative ATAVAC remis deux prix mercredi
dernier, à l'hôtel Hilton de Yaoundé. Ainsi l'hôpital de district
de la Cité Verte a reçu " le prix ATAVAC " et le centre hospitalier
d'Essos a reçu " le prix ATAVAC plus ". Les prix sont en réalité
des réfrigérateurs pour la conservation des vaccins. Dans ce combat
contre les maladies infantiles, l'initiative est soutenue par Synergies
africaines contre le sida et les souffrances. Dans son intervention
de circonstance, le secrétaire exécutif, Jean Stéphane Biatcha,
a assuré la coordonnatrice de l'initiative ATAVAC, du soutien de
la présidente fondatrice de Synergies africaines contre le sida
et les souffrances, Chantal Biya, dans " son effort d'accroître
le taux de couverture vaccinale et de réduire le taux de mortalité
infantile ". Deux objectifs qui cadrent avec l'action de la présidente
de Synergies, dans sa perspective d'améliorer la santé de la mère
et de l'enfant. Après cette remise des prix, les membres de l'initiative
ATAVAC souhaitent faire de toutes les mamans, " des ambassadrices
ATAVAC ". Mais attention, ce titre ne sera attribué qu'aux mères
qui vont respecter le calendrier des vaccinations à la lettre. Armand
ESSOGO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j15092003&idart=10700&olarch=j12092003
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Santé
de la reproduction : Le réseau des parlementaires sur le front de
la lutte contre la mortalité maternelle - Le
soleil - Sénégal - 12/09/2003 |
Au Sénégal, le taux de
mortalité maternelle est estimé à 510 décès sur 100.000 naissances
vivantes. Dans certaines régions, cette moyenne nationale est de loin
dépassée. Une région comme Kolda a même doublé ce taux, car elle enregistre
plus de 1000 décès maternels sur 100.000 naissances vivantes. Provoquer
la baisse de la mortalité maternelle a ainsi justifié les diverses
actions entreprises çà et là dans la recherche de solutions idoines
à ce mal qui handicape la vie de beaucoup de femmes. Justement, c'est
dans ce cadre que s'inscrit l'engagement du Réseau des parlementaires
pour la population et le développement qui œuvre pour la réduction
de la mortalité maternelle en particulier et, d'une manière générale,
pour que la prise en considération des problèmes liés à la Santé de
la reproduction (SR) soit une réalité. Et le Réseau des parlementaires
ne mène pas ce combat seul. Il bénéficie, en effet, du soutien de
la Division de la santé de la reproduction (DSR) du ministère de la
Santé et de la Prévention ainsi que de celui de partenaires comme
l'USAID notamment dans le cadre du Projet santé maternelle/Planification
familiale (PSM/PF). La rencontre d'échanges sur les journées parlementaires
initiée mercredi dernier était ainsi l'occasion pour ces différents
partenaires de vivifier leurs relations concrétisées par la remise
d'un don en matériel informatique offert au Réseau des parlementaires
par la DSR et le PSM/PF. Touché par un tel geste de soutien aux activités
du Réseau des parlementaires pour la population et le développement,
Famara Sarr, coordonnateur de ladite structure, a indiqué que ce partenariat
né d'une initiative conjointe est destiné à renforcer les capacités
des Parlementaires en matière de lutte contre la mortalité maternelle
et à promouvoir une maternité à moindre risque. Poursuivant son propos,
M. Sarr a affirmé que cela s'est matérialisé par la diffusion du modèle
" Reduce " complété par celui dit " Rapid-Islam " au profit des députés.
Et le constat final au sortir de cette activité a été d'étendre ce
mode d'intervention à l'ensemble des régions, a-t-il déclaré. À coup
sûr, estime Famara Sarr, " l'appui logistique de l'USAID et de la
DSR va faciliter le suivi de nos activités et la capitalisation de
l'ensemble des acquis enregistrés ". Quant à Joseph Geering du PSM/PF,
il a salué les efforts de plaidoyer et de sensibilisation en faveur
de la santé maternelle au Sénégal. C'est pourquoi, il n'a pas manqué
de manifester son engagement pour cette cause. De ce fait, il a déclaré
: " Nous allons vous assister pour que vous puissiez à votre tour
appuyer les dames ". Pour le Dr Bocar Dia, ministre chargé des relations
avec les Institutions parlementaires nationales et internationales
et de l'Union africaine qui a pris part à la rencontre, les femmes
méritent bien un tel appui. Simplement parce qu'il a eu à constater
en tant que médecin exerçant dans une collectivité que 2 femmes perdaient
la vie par jour. " Ce qui est préoccupant ", lance-t-il avant de louer
l'excellent travail accompli dans ce sens par le Réseau des Parlementaires
qui, dit-il, a contribué à favoriser la prise de conscience des populations
d'un problème aussi crucial que la mortalité maternelle. Dans les
discussions qui ont suivi les allocutions, le projet de loi sur la
Santé de la reproduction a été évoqué par Alé Diop, représentant régional
du Projet Policy/Sahel. Selon lui, les Parlements de 4 pays qui ont
pris cette initiative en 1999 ont voté des lois dans ce domaine alors
que le Sénégal traîne encore le pas. Et Bocar Dia de le rassurer en
ces termes : " Je prends l'engagement d'accélérer le processus, de
poser le problème et je vais en parler à qui de droit ". De l'avis
du ministre chargé des relations avec les Institutions parlementaires
nationales et internationales et de l'Union africaine, le Sénégal
ne peut ne pas aller vers la ratification ". Dans le même ordre d'idées,
le Colonel Adama Ndoye, chef de la DSR, révèle que le projet est en
avance. " On est dans la dernière ligne droite. Tous les correctifs
ont été apportés ; d'ailleurs le projet est retourné au gouvernement
". Pour Alé Diop, il importe de pousser les parlementaires à s'engager
pour le bon fonctionnement des structures sanitaires afin d'assurer
une meilleure prise en charge de la compétence santé. À ce propos,
indique Famara Sarr, il faut développer un programme ciblé qui aille
jusqu'au niveau des collectivités locales. Mieux, il soutient qu'on
va vers une journée de réflexion afin de pousser le gouvernement à
mettre en place une structure pour assurer le suivi. Maïmouna GUEYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30473&index__edition=9984 |
Hypertension
: plus de 20 millions d'Africains touchés - Le
soleil - Sénégal - 12/09/2003 |
Depuis quelques années, les médecins
soulignent avec inquiétude la fréquence et la gravité de l'hypertension
artérielle en Afrique subsaharienne. On estime qu'elle touche entre
10 et 15 % de la population générale, et jusqu'à une personne sur
quatre en Afrique du Sud. On parle d'hypertension artérielle quand
les chiffres atteignent ou dépassent 140/90. Le chiffre le plus élevé,
appelé pression systolique, est atteint lorsque le cœur se contracte.
Entre les contractions, le cœur est au repos ; on obtient alors la
pression diastolique, qui correspond au chiffre inférieur. Le danger
de l'hypertension est qu'à la longue, la force trop importante exercée
par le sang sur les vaisseaux entraîne des lésions. Celles-ci peuvent
atteindre les artères et les organes internes délicats comme les reins,
le cœur, le cerveau ou certaines parties de l'œil. Une tension trop
élevée sollicite également le cœur à l'excès et peut l'endommager.
Les maladies cardiovasculaires, qui sont souvent favorisées par l'hypertension,
figurent parmi les principales causes de décès en Afrique. Dans la
très large majorité des cas (95 %), l'origine d'une tension trop élevée
reste inconnue. Par contre, une multitude de facteurs sont susceptible
de la favoriser. L'âge : en vieillissant, les artères perdent de leur
souplesse, d'où une augmentation du chiffre supérieur de la tension.
L'hérédité : le fait d'avoir des parents hypertendus augmente le risque
pour soi-même. De même, les populations noires sont plus souvent hypertendues
que les autres. Le surpoids ou l'obésité, la sédentarité, une alimentation
trop salée, des excitants comme l'alcool, le tabac, la noix de cola
ou la réglisse facilitent le développement d'une hypertension ou l'entretiennent
quand elle existe. Le plus souvent, l'hypertension ne provoque aucun
symptôme, ce qui lui vaut l'appellation de "tueur silencieux". Le
seul moyen de savoir si on est hypertendu consiste à faire mesurer
sa pression artérielle régulièrement, une fois par an. Si l'on diagnostique
une tension trop élevée, des mesures d'hygiène et de diététique peuvent
suffire à retrouver des chiffres tensionnels normaux. Ainsi, il a
été démontré que la réduction de la consommation de sel (cubes de
bouillon, poisson séché, conserves...) et, en cas de surpoids, une
perte de 5 % à 10 % de son poids et une activité physique régulière
(3 x 30 minutes par semaine) pouvaient suffire à contrôler une hypertension
légère. Dans les autres cas, un traitement médicamenteux toujours
associé à des mesures diététiques devra être suivi. L'observance du
traitement est souvent faible, à en croire une très récente étude
de l'OMS qui relève qu'en Gambie par exemple, seuls 27 % des hypertendus
suivent bien le traitement prescrit. Deux raisons à cela : la difficulté
d'admettre la nécessité de se traiter toute la vie en l'absence de
symptômes évidents et le coût de certains médicaments. Actuellement,
on estime qu'à peine 20 % des hypertendus vivant en Afrique subsaharienne
sont traités, alors même que la maladie connaît une progression régulière.
CLAIRE VIOGNIER
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30495&index__edition=9984 |
MST
: traitements de choc - Cameroon
Tribune - Cameroun - 12/09/2003 |
Au quartier, les recettes sont nombreuses et originales.
Les IST chez les garçons, c'est comme les " retards " chez les filles
; tout le monde, ou presque, connaît un petit truc contre la " chaude
pisse ", les morpions, les démangeaisons, etc. Les thérapies vont
des décoctions à base de plantes, aux graisses et autres mélanges
compliqués, en passant par des scarifications chez une grand-mère
experte… D'ailleurs, elles sont carrément devenues l'objet de toute
une industrie pharmaceutique dans les quartiers et sur les rues.
La vedette incontestée c'est assurément la blennorragie gonococcique,
plus couramment appelée " chaude-pisse ". Dans certains cercles
des quartiers, elle est tellement courante qu'elle est considérée
par certains comme le passage obligé pour devenir " un vrai homme
". Chaque garçon a son expérience à raconter, ou sa " potion magique
" à prescrire. C'est même avec un peu de fierté qu'on va se référer
à l'expertise d'un " ancien ", un peu comme pour montrer qu'on a
enfin fait le pas. Le médecin pourra toujours attendre… Dans tous
les cas, par honte ou par vanité, c'est souvent auprès des amis
qu'on recherche premièrement la solution. Et ce ne sont pas les
conseils qui manquent. Ici, c'est un mélange de feuilles gluantes
: tiges de " Nkui " et d'autres herbes moins bien connues. Quelqu'un
d'autre vous dira toutes les vertus du pétrole lampant ou du crésyl
; ailleurs, le vendeur de médicaments du coin de rue vous prescrira
genta, indo, tétra… Dans certaines contrées, chaque village a son
experte en la matière. Certaines vous conseilleront même la piqûre,
sur le gland, d'une espèce de fourmi, dont le venin est particulièrement
efficace pour arrêter les écoulements. Dans tous les cas, une recette
qui a marché pour un ami, un cousin, un patient ou pour soi-même.
Pour les autres infections, les potions sont tout aussi originales.
On vous conseillera du gasoil, de l'essence ordinaire ou tout simplement
un insecticide, pour tuer vos parasites. La seule chose qui risque
souvent de brûler c'est bien la peau très fragile des endroits affectés.
Depuis un certain temps, des médecins "soigne-tout" proposent une
gamme de décoctions variées, à base d'écorces, de plantes et de
poudres " naturelles ". Même les infections les plus compliquées
trouvent ici des propositions de thérapies. Le résultat, difficile
d'en juger. Comment exposer ses plaies, lorsqu'on a couvé des chlamydia
pendant des mois ? C'est tout le problème de ces personnes qui se
réfugient derrière leur honte, au risque de jouer leur vie, sur
le conseil d'un ami pas moins embarrassé et incertain qu'eux même.
Serges Olivier OKOLE
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j15092003&idart=10690&olarch=j12092003
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Traitement
du paludisme : De nouvelles directives - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 12/09/2003 |
La chloroquine n'est plus le médicament
de référence de première intention dans le traitement du paludisme.
Elle n'intervient plus également dans la chimioprophylaxie de la femme
enceinte, qui devait en prendre chaque jour ou chaque semaine. Et
l'enfant, qui ne doit d'ailleurs plus subir un traitement préventif,
mais plutôt présomptif, n'est plus à mettre sous chloroquine dès sa
naissance. Le médicament de référence de première intention en Côte
d'Ivoire est désormais l'amodiaquine (flavoquine, camoquin, etc.).
A utiliser également chez l'enfant lorsque l'on soupçonne un paludisme
(différent de la prévention qui était systématiquement de rigueur
dès la naissance) et chez tous les enfants souffrant de paludisme
simple. Avec la femme enceinte, c'est désormais un traitement préventif
dit intermittent avec la combinaison sulfadoxine pyriméthanine (fansidar
et autres maloxine) au 2ème et 3ème trimestres. Ce sont quelques-unes
des informations importantes en matière de santé publique, que le
programme national de paludisme a tenu à mettre à la disposition de
la presse mercredi au Centre des métiers de l'électricité. Ces nouvelles
directives ont été retenues par les experts au sortir de l'atelier
de révision de la politique de traitement antipaludique qui s'est
tenu du 20 au 31 juillet dernier à Bingerville. Le Dr Joseph Niangué,
directeur coordonnateur du programme national de paludisme, et le
Pr Henri Dié Kacou de l'UFR des Sciences médicales ont expliqué aux
journalistes que ce changement de protocole est intervenu parce qu'en
Côte d'Ivoire la surveillance thérapeutique faite à partir de 75 postes
sentinelles (les résultats de 25 ont suffi), a montré une défaillance
de la chloroquine. Et le taux d'échec est au-dessus de 25%. Ce qui,
selon les directives de l'OMS nécessite un changement de politique
de traitement. Une nouvelle politique qui conseille que la monothérapie,
celle qui consiste à utiliser une seule molécule comme l'amodiaquine,
doit être l'exception. La règle étant la combinaison de molécules
à l'instar de celle utilisée pour le traitement préventif intermittent
chez la femme enceinte et également en vigueur en première intention
en cas d'échec de l'amodiaquine. Le paludisme ne dispose que de peu
de médicaments comparé à d'autres maladies. Aussi, le Pr Dié Kacou
lancera-t-il cet appel : " Si on continue d'utiliser l'amodiaquine
seul, on risque de connaître le problème de la chloroquine. Donc la
tendance est d'utiliser les combinaisons médicamenteuses." Des combinaisons
conseillées en première intention en cas d'échec de l'amodiaquine
avec sulfadoxine-pyriméthanine. Ou encore en deuxième intention avec
le coater (association artemether-lumefantrine). Aux expatriés et
aux non-résidents, les nouvelles directives conseillent la méfloquine
ou l'association chloroquine-proguanil. Le programme paludisme compte
faire une large diffusion de ces nouvelles directives et organiser
une formation des professionnels de la santé. B. ZEGUELA
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=23407 |
La
résurgence du choléra au Kasaï Oriental fait craindre le pire
- Digitalcongo
- RD Congo - 11/09/2003 |
Le choléra est en train de
sévir sévèrement au Kasaï Oriental. Si l'on n'y prend pas garde, toute
la province risque d'être atteinte vu que cette maladie peut se transmettre
par l'eau. La partie qui est actuellement atteinte couvre les contrées
de Kabeya Kamwanga, Tshisimbi, Ngandajika, Kasansa, Tshilenge, Mwene-Ditu
; ce qui est une partie non négligeable de la province. Les nouvelles
qui nous parviennent de la province du Kasaï Oriental sont des plus
alarmantes en ce qui concerne le choléra. La maladie fait actuellement
rage au point que par jour, il y a au moins une personne qui en meurt.
Tandis que sur les 600 personnes malades de choléra au moins 355 sont
déjà décédées. Il nous revient à cet effet que l'extension que connaît
cette maladie au niveau de toute la province, fait craindre le pire.
Kabeya Kamwanga, Tshishimbi, Ngandajika, Kasansa, Tshilenge, Mwene-Ditu,
qui sont cités comme les centres les plus touches, constituent une
partie non négligeable de cette province diamantifère. Selon un rapport
fait à Mbuji-Mayi par un spécialiste sur la situation épidémiologique
de cette province, un certain nombre de dispositions méritent d'être
prises aux fins d'endiguer cette situation périlleuse. Il faut recenser
tous les malades du choléra selon un système de surveillance bien
planifié. Ces malades ainsi repérés, doivent être, non seulement isolés,
mais internés dans des centres de santé, spécialisés et aménagés pour
y recevoir que cela demande de gros moyens du gouvernement pour venir
en aide à tous ces compatriotes en péril. Dans un premier temps, il
est question de freiner la propagation de la maladie vers les centres
ou les villages où elle ne fait pas rage. Il s'agit de la ville de
Mbuji-Mayi, de Kabinda, de Luputa, Katanda, Lodja, etc. Mais il y
a un travail à faire au niveau de chaque individu qui doit assurer
sa propre hygiène. Dans ce chapitre, il sied de déplorer les conditions
hygiéniques très peu recommandables dans lesquelles vivent les creuseurs
aux alentours des puits du diamant. Le plus généralement, ces creuseurs
boivent n'importe quelle eau, notamment l'eau stagnante et/ou celle
des puits, s'exposant ainsi à toutes sortes de maladies.
Le choléra, qu'est-ce ?
Le choléra est une maladie infectieuse épidémique, causée par un microbe
spécial dénommé bacille Hansen, dit bacille virgule. Quant aux symptômes,
l'incubation est de 3 ou 4 jours. Puis, c'est la diarrhée (prémonitoire)
bilieuse, sérieuse. Les selles changent de nature. Elles sont liquides,
incolores, peu adorantes à flacons grisâtres (selles miziformes).
Ce n'est pas tout. Le choléra s'accompagne de vomissements, de crampes,
de soif ardente et de refroidissement périphérique (période algide).
Les yeux sont creusés, le nez pointu et le ventre affaisse. La peau
plissée et la voix éteinte. De cette maladie, ou on meurt, ou on recouvre
la santé et ce entre 2 à 30 heures. La convalescence est très longue.
Traitement
D'abord, c'est la prophylaxie sociale concrétisée par la mise en quarantaine.
Là, il ne faut pas avoir pitié du patient. Il faut également pratiquer
la désinfection des vaisseaux, des passagers et des bagages. Ensuite,
la prophylaxie est personnelle, notamment par la purification de l'eau.
Il faut éviter tout écart de régime. User d'eau bouillie pour ma toilette,
et aussi d'eau acidulée pour celle de la bouche. Se laver les mains
au savon avant de manger. Porter une ceinture de flanelle, pratiquer
des frictions au gant à l'alcool, désinfecter les installations hygiéniques,
etc. Le Palmarès | J.J. Mbuyamba
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=28425 |
Boukari
Zongnaba, DG sortant : "Les médecins évitent le CHR de Koudougou"
- Le pays - Burkina
Faso - 11/09/2003 |
Le pays : Quel bilan peut-on faire de votre
séjour au CHR de Koudougou ?
Boukari Zongnaba : Je vous remercie
de m'avoir approché pour comprendre les difficultés que vit l'hôpital
et éventuellement ce que j'ai pu faire pendant les 22 mois de service
au CHR de Koudougou. Je peux dire que mon objectif n'est pas atteint
parce que j'avais engagé un certain nombre d'activités qui sont
actuellement en cours, palpables bien sûr, mais nous ne sommes pas
allés jusqu'au bout. Pour l'année 2003, nous avons pu réaliser notre
objectif à 80,90%. Des difficultés, nous en avons eues. Comme c'est
un service à caractère social, les difficultés ne manquent pas et
cela est tout à fait normal. Un service social, c'est toujours des
difficultés dans la mesure où on ne peut pas satisfaire tout le
monde avec le peu qu'on a comme ressources. Je pense donc que j'ai
fait ce que je pouvais faire pour l'intérêt de la population. Lire
l'interview
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Enquête
sur le sida : Le monde rural comme cible - Walfadjri
- Sénégal - 10/09/2003 |
Neuf des vingt-cinq villages de la communauté rurale de Malicounda,
sur la Petite Côte, sont en train d'être visités par deux équipes
d'enquêteurs chargés de collecter des données sur l'état de la pandémie
du sida dans cette zone touristique. Les personnes ciblées par les
enquêteurs sont celles qui sont âgées de 15 à 45 ans. Correspondance)
- Une enquête sur le sida a été lancée dans la communauté rurale
de Malicounda, à l'initiative de l'Apaps. Elle vise à mesurer l'ampleur
du phénomène du Vih sida et des Mst dans cette zone, explique Ibrahima
Diop, directeur exécutif de l'Apaps. L'enquête a pour cible les
personnes âgées de 15 à 45 ans dans neuf des vingt-cinq villages
que compte la communauté rurale. Pendant 35 jours, les deux équipes
d'enquêteurs mobilisés vont chercher à collecter sur le terrain
le maximum de données sur l'état de ce fléau dans cette zone touristique.
Le nombre de personnes-ressources de l'enquête est arrêté à mille
personnes et elles seront composées de femmes considérées comme
une couche vulnérable et de jeunes pour avoir une idée précise sur
les nouvelles infections. Il s'agit, en fait, d'une enquête combinée,
c'est-à-dire comportementale et biologique. L'enquête comportementale
va servir à évaluer au niveau des populations s'il existe des comportements
à risques. "L'enquête biologique va consister à étudier la prévalence
de l'infection à Vih et des Mst dans la zone", explique Aïssatou
Guèye Ndiaye, coordonnatrice du volet biologique du programme. A
l'en croire, les deux méthodes permettront d'expliquer le pourquoi
de la prévalence observée. D'après les techniciens, l'enquête va
se baser sur les prélèvements de sang et d'urine. Après la phase-test
qui se fera sur place, les échantillons seront envoyés à Dakar pour
un examen plus approfondi. "Tout le travail se fera avec la collaboration
du district sanitaire de Mbour", insiste le professeur Souleymane
Mboup. Au Sénégal, il existe beaucoup de programmes de lutte contre
le sida, mais ces programmes ont généralement pour cible la zone
urbaine. "L'originalité de ce nouveau programme est qu'il a comme
cible le monde rural", ajoute M. Mboup. Coût estimatif du projet
: 350 millions de francs financés par le Stf/Bms. Sur la base des
résultats de l'enquête, un plan d'action de lutte sera élaboré avec
des séances de sensibilisation et d'Iec. La prise en charge sera
aussi effective pour les personnes infectées. Et avant la fin du
projet qui va durer deux ans, une évaluation sera faite. D'ailleurs,
mercredi dernier, une délégation dirigée par Marième Kassambara
Sow du Stf/Bms et comprenant le Pr Mboup a effectué une visite à
Malicounda pour constater le niveau d'exécution du projet. Et lors
d'un point de presse, le docteur Kassambara Sow s'est déclaré satisfaite
de ce qu'elle a vu dans les centres où les équipes des enquêteurs
sont en train de collecter des données. CENTRE DE TRAITEMENT AMBULATOIRE
Désengorger Fann par la décentralisation Créé en 1998, le Centre
de traitement ambulatoire de Fann a pour tâche principale la prise
en charge des personnes atteintes du Vih/sida. A nos jours, le centre
est débordé par le nombre de personnes qui viennent y trouver secours.
Il accueille actuellement 1 385 personnes vivant avec le Vih qui
sont suivies. Cinq cents parmi elles sont sous traitement antirétroviraux.
Avec l'existence d'autres centres à Kaolack, à Thiès, à Ziguinchor
et à Louga, les responsables de cet hôpital ambulatoire espèrent
que le centre sera désengorgé. Le centre est, en fait, un hôpital
ambulatoire où les malades ne passent pas la nuit. Ils passent la
journée et, à partir de 16 h, ils retournent chez eux pour revenir
le lendemain, explique le docteur Ndèye Fatou Ngom, médecin coordonnateur
du centre. Sur place, les malades qui présentent des infections
opportunistes majeures sont traités. L'autre aspect est la prise
en charge conviviale : séance de sensibilisation, visite infra-hospitalier
pour les malades hospitalisés. Le volet nutritionnel est au programme
pour les personnes vivant avec le Vih. Avant, le centre recevait
plus d'hommes que de femmes. Mais maintenant, Il y a inversion de
la tendance et "l'on reçoit plus de femmes que d'hommes", explique
la responsable du centre. Par : Karim. LO
Lire l'article original : http://www.walf.sn/economique/suite.php?rub=3&id_art=4392
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CHR
de Banfora : Les révélations du DG sortant - Le
pays - Burkina Faso - 10/09/2003 |
M. Hassane Barry n'aura
passé que 22 mois à la tête du CHR de Banfora. Un séjour où il dit
avoir été l'objet de "pressions inimaginables". Et comme il fallait
s'y attendre, ce dernier n'a pas manqué de saisir cette dernière occasion
pour en parler. Selon lui, une semaine après sa prise de fonction,
"il a découvert une situation de l'hôpital absolument catastrophique",
marquée par un "désordre et un laisser-aller incroyable", poursuit-il.
Au niveau des unités de soins, la gestion, selon le DG sortant aurait
été scandaleuse ainsi que dans les dépôts pharmaceutiques. Il a noté
une "gestion démagogique" du personnel avec distribution de bons d'essence
et d'argent "comme en période électorale", précise-t-il. C'est dans
ce tableau sombre que M. Barry révèle avoir découvert environ 147
millions d'impayés et plus de 100 millions de découverts sur le compte
trésor du CHR. "J'ai alors commencé à comprendre pourquoi je n'étais
pas le bienvenu pour certains", conclut-il, en faisant référence à
sa cérémonie d'installation en octobre 2001. Que fallait-il faire
entre se taire, essayer de boucher les trous sous le couvert de la
continuité de l'administration et aller rapidement à l'échec ou faire
le point, prendre les travailleurs à témoins, appeler ces différents
acteurs à prendre leurs responsabilités pour saisir rapidement cette
situation afin de pérenniser l'outil de travail ? Le DG sortant aurait
décidé "de foncer" et d'avoir pour slogan "ça passe ou ça casse".
Pour ce faire, l'équipe, à entendre M. Barry, a été engagée dans le
combat dans plusieurs directions qui ont été entre autres, la dynamisation
des services pour l'accueil des malades et qui s'est traduit par le
redéploiement du personnel, la recherche des prestations de spécialistes
et la transparence autour des activités de la direction générale.
L'une des volontés de la direction, notamment améliorer les prestations,
aura été l'organisation des journées hospitalières de la Comoé. Les
résultats de ce combat, selon M. Barry, auront été que les indicateurs
de fréquentation du CHR se soient améliorés. Les statistiques d'activités
indiquent 12 000 consultations en 2000 et 15 000 en 2002. Par ailleurs,
les interventions chirurgicales sont passées de 351 en 2000 à 1163
en 2002. Par ailleurs, les recettes propres ont doublé entre 2001
et 2002. Aussi, pour le service social, une prise en charge des indigents
aurait été réalisée à hauteur de 2 millions de FCFA. Le DG sortant
a remercié le ministre de la Santé, le président du Conseil d'administration,
l'ensemble du personnel ainsi que les autorités locales pour les résultats
obtenus. Il a invité les uns et les autres à apporter leur soutien
au nouveau directeur. La directrice générale de la tutelle des hôpitaux
publics qui a procédé à l'installation de M. Adama Compaoré nommé
le 30 juillet 2003, a d'abord stigmatisé la confiance placée en M.
Barry en le nommant à la tête du CHR de Koudougou. Elle a laissé entendre
que le DG sortant, lors de l'assemblée générale des établissements
publics de santé, a reçu les félicitations du ministre de la Santé
pour les résultats atteints. A l'adresse de l'entrant, elle a souhaité
que ce dernier puisse agir dans la consolidation des acquis. Si ce
dernier a longtemps travaillé dans les hôpitaux, c'est la première
fois qu'il assume une direction générale de CHR. Elle a aussi souhaité
que M. Compaoré ne soit pas sur la braise comme son prédécesseur.
A son tour, le nouveau DG a exhorté le personnel à donner plus qu'il
ne l'a fait d'habitude afin de préserver l'éclat de la structure sanitaire,
cela par la discipline au travail, le respect des règles et des procédures
légales. Signalons que le personnel n'était pas en reste. Il a salué
le DG sortant qui, grâce à "un travail efficient de management du
personnel et des maigres ressources", disent-ils, l'établissement
était hors de la zone de turbulence après un an de gestion. Le nouveau
DG, tout en lui signifiant les difficultés existantes et liées aux
deux sites du CHR, à l'insuffisance de moyens, au manque de matériel
et à la rupture fréquente de consommables médicaux, ils ont averti
que le personnel est regroupé dans un syndicat dynamique très exigeant
dans la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs.
Lire l'article original : http://www.lepays.bf/quotidiens/select.asp?Numero=3462
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EN
KIOSQUE MEDECINE D'AFRIQUE NOIRE : Une revue pour soigner l'Afrique
- Walfadjri - Sénégal
- 10/09/2003 |
Elle existe depuis 1953, mais on dirait que son existence ne fait
pas grand bruit au sein de la population africaine. La revue Médecine
d'Afrique noire a été fondée par les professeurs Maurice Payet et
Pierre Pène, premiers doyens des facultés de Médecine de Dakar et
d'Abidjan. Elle est la plus importante revue médicale de l'Afrique
de l'Ouest qui tente de faire connaître à la population africaine
le parcours du combattant que mènent chaque jour ces personnalités
dont le seul rôle est de sauver des vies. "Créée à l'ouverture de
l'Ecole de médecine de Dakar, elle (la revue) fut, pendant plus
de dix ans, la seule publication scientifique et médicale internationale
des pays d'Afrique noire francophone. Aujourd'hui encore, après
cinquante ans de parution ininterrompue, Médecine d'Afrique noire
reste l'un des seuls titres traitant de santé tropicale". Ce qui
fait son originalité et son importance. Chaque mois, des chercheurs
africains produisent des travaux qui, associés à des articles parus
dans la presse africaine, donnent une excellente vision de la santé
africaine en général, et tropicale en particulier. "Outil de formation
continue, cette revue permet au praticien africain une mise à jour
permanente de ses connaissances en santé tropicale". Son comité
de patronage est constitué de soixante-trois personnalités dont
les noms font tilt dans les milieux sanitaires. Cent cinquante articles
sont publiés chaque année par une moyenne de six cents auteurs et
coauteurs. D'ailleurs, pour ses "forgerons", Médecine d'Afrique
noire est la tribune africaine par excellence qui donne une audience
mondiale aux pathologies spécifiques à Afrique subsaharienne. De
périodicité mensuelle, elle produit, en moyenne, sept cents pages
par an qui rassemblent une somme de connaissances indispensables
au médecin d'aujourd'hui. Par : Abou KANE
Lire l'article original : http://www.walf.sn/culture/suite.php?rub=5&id_art=4404
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