Malgré des progrès dans le cadre de la lutte, le paludisme est toujours présent au Sénégal. Les régions de Kolda, Kédougou, Tamba, Diourbel et Kaolack sont considérées comme la zone rouge. Par conséquent, le Programme national de lutte contre le paludisme prescrit une intervention spéciale.

Le paludisme demeure l’un des principaux problèmes de santé publique en Afrique subsaharienne. Malgré des progrès significatifs ces dernières années, cette maladie continue de causer de nombreux décès, notamment parmi les enfants de moins de cinq ans.

Les présidents Umaro Sissoco Embaló de la République de Guinée-Bissau et Duma Gideon Boko de la République du Botswana, respectivement président sortant et président entrant de l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA) tirent la sonnette d’alarme de la lutte contre le paludisme en Afrique.

[KINSHASA] Les autorités sanitaires doivent recourir aux solutions innovantes pour la détection des maladies les plus courantes en République démocratique du Congo (RDC), estiment des scientifiques et des chercheurs congolais. Mulangu Sabue, virologue et enseignant-chercheur à l’université de Kinshasa, suggère que pour chaque maladie courante, il y ait des tests rapides disponibles au niveau local pour un diagnostic immédiat.

Pour harmoniser les activités communes afin de réussir la campagne de distribution de masse de moustiquaires imprégnées, des représentants du Sénégal et de la Gambie se sont réunis à Dakar.

[NAIROBI] Selon des chercheurs, une méthode de lutte biologique génétique qui réduit la durée de vie des insectes femelles pourrait fonctionner aussi rapidement que les pesticides pour réduire les populations de moustiques vecteurs de maladies et de ravageurs de cultures destructeurs.

Le 18 décembre 2024, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a préqualifié le premier test de diagnostic de la carence en glucose-6-phosphate déshydrogénase (G6PD), qui peut aider à administrer en toute sécurité les traitements recommandés par l’OMS pour prévenir les rechutes du paludisme à Plasmodium vivax (P. vivax).

Le pays ne cesse de renforcer sa lutte contre le paludisme. De ce fait, une deuxième vague de distribution de moustiquaires est prévue du 30 novembre au 9 décembre. Trente et un districts vont pouvoir bénéficier de cette campagne de partage de moustiquaires imprégnées d’insecticide à effet durable (MID) afin de se protéger contre ce fléau. Cette distribution de masse menée par le ministère de la Santé publique va toucher les ménages n’ayant pas reçu de moustiquaires lors de la première campagne, selon les informations recueillies.

L’organisation Action pour la Protection des Droits de l’Enfant (APDE) et le ministère de la Santé publique, en collaboration avec des partenaires techniques et financiers, ont organisé une rencontre de sensibilisation ce 8 novembre à Doba, dans le Logone oriental, sur l’importance de l’introduction des vaccins contre les maladies respiratoires, la diarrhée et le paludisme chez les enfants de 0 à 5 ans.

Le taux de mortalité lié au paludisme en Côte d'Ivoire a diminué de plus de 50 % entre 2017 et 2023. Cette information, annoncée par Pierre N'Gou Dimba, ministre de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (CMU), a été présentée le jeudi 31 octobre 2024 à Abidjan-Plateau lors des "Rendez-vous du gouvernement", un espace de dialogue public.