L'actualité de la santé en Afrique
Octobre 2003 |
Matam
: L'hôpital Ourossogui sous perfusion - Le
quotidien - Sénégal - 28/10/2003 |
Rien ne va plus à l'hôpital
de Ourossogui de Matam. Son budget réduit de façon drastique, les
syndicalistes menacent d'aller en grève. S'y ajoute que le directeur
de l'établissement hospitalier est dans le collimateur du conseil
d'administration du Conseil régional qui souhaite le congédier.
Rien ne va plus entre le conseil régional de Matam et la direction
de l'hôpital de Ourossogui. La principale pomme de discorde tourne
autour du budget de l'hôpital qui a été revu à la baisse. Initialement
arrêté à 140 millions de francs Cfa, le budget est maintenant de 40
millions. D'où la colère des syndicalistes affiliés au Syndicat unique
des travailleurs de la santé du Sénégal (Sutsas). Sur la base du budget
de 140 millions qui lui a été notifié, le directeur de l'hôpital a
engagé des commandes et recruté un personnel. Quelle n'a pas été sa
surprise de voir son budget réduit de façon drastique, renvoyant aux
calendes grecques commandes et prévisions. A l'heure actuelle, l'hôpital
régional de Ourossogui est sous perfusion. Selon le responsable du
Sutsas, le budget initial s'impose, puisque l'hôpital a grandi avec
un nombre de malades qui augmente crescendo. D'après toujours le responsable
du Sutsas, comme pour se dédouaner, les autorités locales soutiennent
que la révision du budget initial à la baisse n'émane pas d'une simple
volonté du président du conseil régional, mais que cette décision
relève d'un niveau supérieur. Sur le terrain, l'hôpital est confronté
à de sérieux problèmes et le Sutsas menace d'aller en grève et d'organiser
des marches. Les syndicalistes revendiquent, pour l'essentiel, la
restauration du budget initial de 140 millions ou à défaut 80 millions
de francs Cfa. D'autant que l'hôpital de Ourossogui a toujours eu
cette somme, même avec l'ancienne région de St-Louis. Par ailleurs,
les membres du conseil d'administration ont voté le départ du directeur
de l'hôpital. Mais, que le directeur parte ou non, le Sutsas estime
que l'essentiel est que leur plate-forme revendicative soit satisfaite.
Le Sutsas a décidé de bloquer tous les rapports des centres de santé
disséminés dans la nouvelle région de Matam, s'il n'a pas eu gain
de cause. Du fait du contentieux entre le président du Conseil régional
et le directeur de l'hôpital, celui-ci fonctionne sans budget, au
grand dam des malades. Par Babacar SEYE - Correspondant
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/articles/article.CFM?article_id=7893 |
Santé
de la reproduction : Le directeur de la région Afrique de l'IPPF à
Dakar - Le
soleil - Sénégal - 28/10/2003 |
M. Tewodross Melesse, directeur du Bureau
de la Région Afrique de la Fédération internationale pour la planification
familiale (RA/IPPF) a entamé, hier, une visite de quarante heures
au Sénégal. M. Melesse, accompagné de Césaire Pooda, chargé du Partenariat,
de Mme Tamaro Touré, présidente de la région Afrique de l'IPPF et
du Dr. Hassanatou Touré, présidente de l'ASBEF aura des entretiens
avec les autorités sénégalaises. Le directeur du Bureau de la région
Afrique de l'IPPF fera un plaidoyer en faveur de l'Association sénégalaise
pour le bien-être familial (ASBEF) auprès de ses interlocuteurs. L'ASBEF
a été créée en 1975. Elle est membre de l'IPPF. Elle est l'association
pionnière dans la promotion de la planification familiale et, depuis
la CIPD de 1994, elle intervient dans le domaine de la santé sexuelle
et de la reproduction. Au cours de cette année, l'ASBEF a connu une
grave crise à la suite d'un audit commandité par l'IPPF, son principal
bailleur de fonds. Au cours des trois dernières années, la Fédération
internationale a versé 1 milliard 600 millions de francs CFA dans
les caisses de l'ASBEF. En 2002, le budget annuel de l'association
tournait autour d'un demi-milliard de francs CFA. L'ASBEF, selon ses
dirigeants, s'est inscrite "dans une dynamique de relance" depuis
quelques mois avec l'assistance technique et financière de l'IPPF.
La mission de plaidoyer de M. Melesse est un autre volet important
de cette assistance. Le séjour de Melesse au Sénégal peut être aussi
analysé comme l'illustration de la volonté de l'IPPF de "reconquérir
son rôle majeur de plaidoyer" pour faire face aux "défis à relever"
et aux "besoins non satisfaits", comme le soutenait en substance le
Dr Steven Sinding, directeur général de l'IPPF lors de la 33e session
du Conseil régional organisée par la Région Afrique à Nairobi (Kenya).
(1) L'IPPF-Région Afrique regroupe 44 associations membres dont l'association
sénégalaise pour le bien-être familial (ASBEF). La fédération internationale
pour la planification familiale (IPPF) a été créée en 1952. Elle compte
six Régions. (1). Source : "Africa Link", publication de l'IPPF/Région
Afrique. Volume 1, numéro 2-Juillet 2003. Page 04. EL BACHIR SOW
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/articles/article.CFM?article_id=7893
|
Lutte
antipaludisme : Des moniteurs cliniques en enquête d'efficacité
- Sidwaya - Burkina
Faso - 28/10/2003 |
Un atelier international
de formation sur les bonnes pratiques cliniques à l'intention des
chercheurs africains s'est ouvert, lundi 20 octobre 2003 à l'hôtel
Indépendance de Ouagadougou. Pendant six (6) jours, du 20 au 25 octobre
2003, les participants se pencheront sur l'épineuse question du paludisme.
"Renforcer la capacité des chercheurs africains intervenant dans le
domaine du paludisme en vue d'un monitoring optimal", tel est l'objectif
de cet atelier. Organisé conjointement par l'African Malaria Network
Trust (AMANET) et le Centre national de recherche et de formation
sur le paludisme (CNRFP) , l'atelier de Ouagadougou est le troisième
du genre après ceux d'Arusha en Tanzanie en 1995 et d'Accra au Ghana
en 1998. Des travaux regroupant une trentaine de participants venus
de 13 pays d'Afrique et six formateurs en provenance de la Zambie,
de la Tanzanie, de la Finlande, de la France et du Burkina Faso, seront
axés sur les bonnes pratiques cliniques dans le domaine du paludisme,
fléau qui mine notre société et celle d'autres pays au sud du Sahara.
Selon le ministre de la Santé, M. Alain B. Yoda, le paludisme demeure
en dépit des efforts déployés, la principale cause de consultations
et d'hospitalisations dans les formations sanitaires au sud du Sahara.
Une maladie dont les conséquences sont légion, car poursuit M. Yoda,
"le paludisme affecte la productivité en diminuant le temps de travail
des populations.... Il affecte aussi le développement psychomoteur
de l'enfant, jouant sur sa scolarisation donc sa productivité future
et son équilibre personnel". Ce sont là autant de raisons qui doivent
amener les acteurs au développement des différents pays touchés par
cette maladie à plus de responsabilité pour une lutte efficace contre
le fléau. Le présent atelier de l'AMANET, s'inscrit dans cette logique.
A l'issue de la formation , affirme le Dr Joas B. Rugemalila coordinateur
des essais cliniques de l'AMANET, les participants devraient être
dotés de connaissances sur le principe de la découverte du vaccin
contre le paludisme et être aptes à rédiger convenablement un rapport
complet sur le monitoring. M. Le ministre de la Santé quant à lui,
a émis le souhait que l'initiative de l'AMANET dans le domaine de
la formation des chercheurs africains, aboutisse à la découverte de
vaccins antipaludiques et de nouveaux médicaments efficaces contre
le paludisme. Alassane KARAMA Ardjouma FAYAMA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_28_10/sidwaya.htm
|
Prise
en charge des PVVIH : La gratuité des soins, une utopie au Mali ?
- Le soleil
- Sénégal - 28/10/2003 |
BAMAKO - S'imprégner de
l'évolution de la pandémie du SIDA au Mali et des stratégies de prise
en charge des personnes infectées. Tel est l'objectif des échanges
avec le Docteur Idrissa Cissé, coordinateur du Programme national
de lutte contre le Sida (PNLS) qui a passé en revue les différents
programmes de lutte mis en place pour stopper le Sida. C'était lors
d'une rencontre qu'il a eue avec le groupe de journalistes venus de
l'Afrique de l'Ouest pour une série de reportages sur le VIH/SIDA.
Le vœu de bouter le SIDA hors du quotidien des victimes relève pour
l'heure, de l'utopie dans la mesure où tous les malades n'ont pas
accès aux ARV. Lire la suite |
Baisse
du prix des traitements anti-Sida : Accord entre la Fondation Clinton
et quatre laboratoires pharmaceutiques - Le
quotidien - Sénégal - 27/10/2003 |
La Fondation Bill Clinton,
que dirige l'ancien président des Etats-Unis, a conclu un accord avec
quatre laboratoires pharmaceutiques, trois indiens et un sud-africain,
afin de permettre la fourniture à des pays du Tiers-monde de traitements
contre le Sida à prix réduit. Selon M. Clinton, cet accord sans précédent
devrait permettre de ramener à près de 210 francs Cfa (0,38 dollar)
par jour le coût des trithérapies anti-Sida à base de médicaments
génériques dans les pays concernés. "Cet accord permettra de fournir
des médicaments vitaux à des gens qui en ont désespérément besoin",
a déclaré l'ex-président, jeudi dernier devant la presse. "Il s'agit
d'un grand progrès dans les actions que nous menons pour lancer des
programmes de soins dans des endroits où, jusqu'alors, il n'y avait
pratiquement pas de médicaments et donc pas d'espoir." L'accord passé
avec les quatre laboratoires (les indiens Ranbaxy, Cipla et Matrix,
et le sud-africain Aspen Pharmacare) permettra la distribution de
médicaments anti-Sida à bas prix au Rwanda, au Mozambique, en Tanzanie,
en Afrique du Sud et dans plusieurs pays de la zone caraïbe. Pour
financer ces médicaments et améliorer les systèmes de santé de pays
du Tiers-monde, la Fondation Clinton recueille des dons privés, mais
aussi publics, provenant de pays comme l'Irlande et le Canada, qui
se sont engagés à lui verser 58,3 millions de dollars en cinq ans.
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=7884&index_edition=236 |
Formations
sanitaires urbaines : 138 agents préparés pour "humaniser" les hôpitaux
- Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 27/10/2003 |
Il faut humaniser l'hôpital ! C'est un
véritable cri du cœur qui a été exprimé mercredi au Centre de formation
de la Sotra à Yopougon, par le Pr Yapo Yapi, maître de conférences
à l'Ecole normale supérieure. C'était à l'occasion d'une cérémonie
de remise de diplômes de fin de formation conduite par le cabinet
en Gestion coopérative et relations humaines en milieu hospitalier
médicalisé. "La maladie n'est pas radicalement étrangère à l'organisme
qui la porte. Il peut y avoir complicité entre le malade et sa maladie",
a fait observer le Pr Yapo dans un émouvant plaidoyer axé sur l'importance
des mesures de prévention et des facteurs pathogènes liés à l'environnement
dans la prise en charge du malade. L'hôpital, dira-t-il, doit savoir
dépasser son "rôle d'usine à réparer des organes endommagés", pour
intégrer en son sein des attitudes permettant "à chaque malade de
continuer à vivre en être humain". Consultant-formateur près le cabinet
NFP/Consultants qui a assuré techniquement cette formation, le Pr.
Yapo a espéré que la prise de conscience née chez les bénéficiaires
de cette formation de ce qu'ils sont "dépositaires d'une partie du
narcissisme des patients", les amènera à développer "leurs capacités
de réarmement moral et psychologique". 138 personnes, agents (aides-soignants,
sages-femmes, infirmiers et médecins) et membres des Conseils d'administration
des Formations sanitaires urbaines et communautaires (FSU COM) de
Yopougon, Abobo et Marcory (neuf au total), en tout ont bénéficié
de cette formation qui s'est déroulée du 24 mars au 7 mai au Centre
de formation de la Sotra et au Centre culturel d'Abobo à l'initiative
de la Fédération des associations de santé communautaire en Côte d'Ivoire
(FASCOM) et sur financement du Fonds de développement de la formation
professionnelle (FDFP). Cette cérémonie de remise de diplôme était
placée sous la présidence du directeur régional de la Santé Abidjan
Lagunes représenté par le directeur départemental d'Abidjan Ouest,
le Dr Coulibaly. Le FDFP, pour sa part, était représenté par Mme Kourandji
Rufine. Au nom de leurs mandats respectifs, elles ont, chacune, souhaité
que cette formation puissent contribuer à l'amélioration de la prise
en charge du malade quand M. François Kouassi, directeur du cabinet
NFP/Consultants offrait, lui, une somme de 250 000 F à la FASCOM pour
encourager son initiative. E. KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=24851 |
Hausse
des tarifs d'hospitalisation à l'hôpital Albert Royer : En attendant
l'amélioration du service - Le
quotidien - Sénégal - 26/10/2003 |
L'hôpital d'enfant Albert Royer a une
capacité d'accueil de 120 lits répartis dans quatre pavillons dont
les deux servent à l'hospitalisation, l'un aux soins d'urgences et
un pavillon des mères qui abrite aussi la cuisine, le foyer socio-éducatif
et les services de maintenance. Le pavillon O, de 39 lits dont trois
en cabines et le reste en salle, accueille les enfants âgés de trois
à 15 ans. Dans l'une de ces salles, Daba Fall, mère du petit Yérime
hospitalisé depuis 08 jours, lors de notre passage, il y a deux semaines.
C'est la deuxième fois que son enfant est interné à Albert Royer.
Lire la suite |
Mortalité
maternelle : L'insupportable inégalité - Le
quotidien - Sénégal - 26/10/2003 |
Le chiffre est terrible
: une femme vivant en Afrique subsaharienne présente un risque 175
fois plus important de mourir au cours de sa grossesse ou de son accouchement,
par rapport à une femme d'une région développée ! Cette constatation
intolérable ressort du dernier Rapport mondial sur la mortalité maternelle,
publié sous les auspices de l'Oms, de l'Unicef et du Fonds des Nations-unies
pour les activités de population (Fnuap). Sur les 529 000 décès maternels
survenus en 2000, 95% se sont produits en Afrique et en Asie, 4% en
Amérique latine et dans les Caraïbes et 1% dans les autres régions
du monde ! "Une grande partie de ces décès pourrait être évitée si
toutes les femmes étaient assistées, lors de la grossesse et de l'accouchement,
par un agent de santé qualifié. Et si elles avaient accès à des soins
médicaux d'urgence en cas de complications", expliquent les auteurs.
Pas étonnant que Carol Bellamy, Directeur général de l'Unicef, sonne
l'alarme : "La généralisation des soins obstétricaux d'urgence est
indispensable si l'on veut réduire la mortalité maternelle", affirme-t-elle
dans un commentaire de ce rapport. Sources : Oms, 20 octobre 2003
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=7833&index_edition=235
|
Névirapine
et lutte contre le Sida : Un espoir pour les enfants de mères infectées
- Le quotidien
- Sénégal - 26/10/2003 |
L'Institut national des
allergies et maladies infectieuses des Etats-Unis d'Amérique a découvert
le 11 septembre dernier, "qu'un médicament à faible coût est efficace
pour prévenir la transmission par le Vih de la mère à l'enfant". C'est
lors d'une étude à long terme qui avait démarré en novembre 1997,
que des chercheurs ougandais et américains ont constaté que les bébés
qui, avec leur mère, avaient reçu une dose de névirapine, conservaient
leur avantage initial jusqu'à l'âge de 18 mois sans effet secondaire.
Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, il est indiqué
que ces études ont porté sur plus de 600 mères séropositives. Et au
bout de cinq ans d'étude, les chercheurs ont constaté qu'une "dose
de névirapine administrée à la mère pendant l'accouchement et une
dose donnée au nourrisson après sa naissance ont réduit de 41% la
transmission du Vih" par rapport au groupe d'enfants traités dans
le cadre "d'un schéma posologique à dose multiples", avec un médicament
plus coûteux et moins stable. D'où l'avis des chercheurs, selon lequel,
l'avantage à long terme de la névirapine est que les bébés qui sont
traités avec ce médicament acquièrent une certaine mesure de protection
pendant les premières semaines de leur existence. Ce qui n'est pas
le cas avec ceux qui ont suivi le traitement traditionnel. Par ailleurs,
c'est à cause de cette accessibilité du médicament, de son coût abordable,
que le directeur de l'institut de recherche, Anthony Fauci, déclare
que cette étude est particulièrement importante pour les pays pauvres.
Surtout si on considère que 90 % des 800 000 enfants infectés par
le Vih par la transmission de la mère à l'enfant, vivent dans les
pays pauvres. Aussi, ajoute-t-il que "le travail est une avancée considérable
au plan de la santé publique" dans la mesure où il montre le potentiel
d'un traitement moins coûteux dans "la réduction du fardeau du Vih/Sida".
Un bel espoir avec cette découverte pour une réduction à terme et
de manière efficace du nombre d'enfants infectés par le Vih. Par C.
F. BARRO
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=7835&index_edition=235
|
Journées
nationales de vaccination - 8ème édition : Quelques difficultés dans
le Borgou - Le
Matinal - Bénin - 25/10/2003 |
Lancée depuis quelques jours dans les
départements du Bénin, la 8ème édition des journées nationales de
vaccination connaît des difficultés dans le Borgou. Certains responsables
religieux s'opposent à la vaccination de leurs fidèles. Deux responsables
de sectes religieuses dans la commune de Tchaourou s'opposent à la
vaccination contre la poliomyélite des enfants de leur congrégation.
Ce constat a été fait dans les villages de Kpassatona et Kpakéléké.
Pasteurs de l'église foi apostolique, ces deux gourous estiment que
les vaccinations vont à l'encontre des prescriptions bibliques. Pour
leur faire entendre raison, ils sont gardés à vue à la brigade territoriale
de Tchaourou. Selon le docteur Idrissou Ibrahima, médecin-chef chargé
de la protection et de la promotion sanitaire à la direction départementale
de la santé, "le ministère de la santé ne voudrait pas faire vacciner
les enfants par la force, mais procéder par la sensibilisation et
la persuasion…" , a-t-il dit sur les antennes de la station régionale
de l'Ortb à Parakou.
Un exemple à suivre
Pour lui, empêcher les enfants de se vacciner comporte de grands risques
et contribue même à la non atteinte de l'objectif principal : celui
de bouter la poliomyélite hors du Bénin et de l'Afrique. A l'opposé
de cette situation dans la commune de Tchaourou, le cas de la secte
"La Vérité" de Komiguéa (commune de N'Dali) est un exemple à suivre.
A l'édition dernière, les enfants de cette secte ont été vaccinés
avec le concours de la force publique. Le Gourou, M. Codjo Sogbédji
s'y étant opposé. Cette année, la sensibilisation et le plaidoyer
ont porté leurs fruits. Il a même incité ses fidèles à faire vacciner
leurs enfants de 0 à 5 ans. Un comportement que le médecin-chef Idrissou
Ibrahima a salué. Il a exhorté les autres encore réfractaires aux
vaccinations des enfants à suivre cet exemple. Cependant, il a précisé
que tout se passe bien dans les départements du Borgou et de l'Alibori.
En dehors des cas de la commune de Tchaourou. "Les signaux sont bons.
Si la tendance est maintenue, nous aurons de très bons résultats",
conclut-il. Le 1er tour des Journées nationales de vaccination prendra
fin ce jour. Pascal HOUNKPATIN
Lire l'article original : http://nt7.h2com.com/lmo_article.cfm?article_num=10081 |
San-pédro
: La radiologie du CHR ne fonctionne plus - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 25/10/2003 |
Le service Radiologie du
CHR de San-Pedro n'est pas fonctionnel. Il y a plus d'un mois. Cette
anomalie est liée à la défaillance de certains appareils. La table
conventionnelle et la radio télécommandée pour les examens d'imagerie
médicale sont usées. Comme l'explique M. Dosso Adama, directeur de
cet établissement hospitalier " l'usure du matériel est liée à une
surexploitation. Le CHR de San-Pedro est un hôpital de référence qui
accueille les patients de 5 départements ". Avant d'ajouter que le
blocage de ce service cause un gros préjudice au centre hospitalier.
Pour répondre aux folles rumeurs qui circulent dans la région selon
lesquelles l'accouchement par césarienne est devenue monnaie courante
à San-Pedro parce qu'elle procure de l'argent aux sages-femmes et
médecins. M. Dosso avance : " Il faut être un peu sérieux ! Nous sommes
là pour sauver les vies. Nous avons quand même un brin de moralité.
Nous ne pouvons pas conduire précipitamment une femme en travail dans
un bloc opératoire sans l'examiner préalablement. Ces tracts circulent.
Mais je ne sais pas pourquoi je n'ai jamais enregistré de plaintes
", s'indigne-t-il. Il précise qu'il suffit d'un comportement peu recommandable
d'un membre du personnel pour qu'on incrimine tout le personnel. EDMOND
K. KONAN
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=24800 |
Epidémie
de rougeole en Guinée Bissau : Aucun nouveau n'a encore été signalé
au Sénégal, selon le directeur de la Prévention - Le
Sud - Sénégal - 25/10/2003 |
Aucune alerte n'a encore été faite par le dispositif de surveillance
épidémiologique installé à travers l'ensemble du pays, même si à
la région frontalière avec la Guinée-Bissau, un pays durement affecté
par l'épidémie de la rougeole. Aucun cas de rougeole n'a encore
été signalé, à la frontière avec ce pays, indique le Colonel Cheikh
Fall, directeur de la Prévention au Ministère de la Santé, de l'hygiène
et de la Prévention. En Guinée Bissau, en effet, l'épidémie de la
rougeole a déjà fait une vingtaine de morts, si l'on en croit des
sources médicales de ce pays, relayées par la presse. Mais pour
le Colonel Fall, le phénomène n'est pas nouveau en Guinée-Bissau.
Et si elle a, aujourd'hui tendance à s'aggraver, c'est parce qu'elle
n'a pas connu une réaction rapide et proportionnée à la gravité
de l'épidémie. Ce qui est sûr laisse entendre le directeur de la
Prévention au Ministère de l'hygiène et de la Prévention " le Sénégal
est pour le moment, presque, à l'abri de l'épidémie, du fait de
l'importance de la couverture vaccinale contre la maladie, de l'ordre
de 98,5 % enregistrée les mois derniers par les services sanitaires
". D'ailleurs, semble-t-il, la Guinée Bissau n'est pas le seul pays
de la sous-région à être affecté par l'épidémie de la rougeole.
La Mauritanie, un pays frontalier située au Nord du Sénégal a connu
tout dernièrement le même phénomène. Heureusement qu'il y aurait
eu une prompte et efficace réaction des autorités sanitaires de
ce pays qui auraient, à l'occasion, à demander l'appui du Sénégal
pour faire face à la menace. Des cas isolés de rougeole ont été
enregistrés dans la région de Matam et dans le département de Podor.
Les malades venaient, pour la plupart du temps de la Mauritanie.
Le Colonel Cheikh Fall de faire remarquer que ' tous les pays à
risque, c'est-à-dire, les pays confrontés à des problèmes d'instabilité
font toujours face à ce genre d'épidémies ". En guinée Bissau, c'est
la rougeole, en Guinée Conakry, c'est la fièvre jaune, la Mauritanie
a été confrontée récemment à l'épidémie. Le directeur de la Prévention
de rassurer au Sénégal qu'il n'y a aucun nouveau cas n'a été signalé
par les services sanitaires des régions. M.Mika LOM
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/25102003.htm
|
Lutte
contre la poliomyélite au Burkina : Les JNV-2003 lancées- L'HEBDOmadaire
- Burkina Faso - 24/10/2003 |
Pour cette huitième édition des journées nationales de vaccination
contre la polio, c'est Fada qui a été choisi le 22 octobre dernier
pour le lancement officiel de cette campagne. Présidée par Mme Chantal
Compaoré, épouse du chef de l'Etat, la cérémonie a connu la participation
de la population venue très nombreuse et de l'ensemble des partenaires
qui soutiennent le ministère de la Santé dans ses actions. L'on
se rappelle encore au sortir de la 41e Assemblée mondiale de la
santé en 1988, les Etats membres de l'OMS avaient lancé une initiative
à l'échelle planétaire pour bouter hors de la terre en l'an 2000
la polio. Mais en 2003, cette maladie n'est toujours pas éradiquée
dans les contrées africaines. Le Burkina Faso, depuis 1995, a entrepris
une campagne de proximité pour faire bénéficier aux enfants âgés
de zéro à cinq ans des doses de vaccin oral contre la polio. Certes,
des avancées notables ont été enregistrées, mais avec l'apparition
en 2002 à Sebba et à Bogandé de cas de poliovirus sauvage, il est
nécessaire que cette campagne soit régulière et puisse atteindre
le maximum d'enfants du Burkina.
JNV-2003 : une campagne renforcée
Les journées nationales de vaccination qui se déroulent toujours
en deux phases vont permettre d'atteindre 2 401 449 enfants de 0
à 5 mois à qui les agents vaccinateurs administreront des gouttes
de vaccin anti-polio oral. Pour la seconde fois les quelque 2 123
965 enfants âgés de 6 à 59 mois recevront en plus du vaccin anti-polio
des doses de vitamine A. Le ministère de la Santé qui est la structure
d'exécution des JNV a recruté des agents vaccinateurs qui feront
du porte-à-porte dans toutes les 45 provinces du Burkina. Et le
Burkina qui a une démographie galopante doit œuvrer à ce que les
JNV soient régulières et actives pour permettre d'aller vers le
risque zéro. De plus, avec le retour massif de plusieurs Burkinabé
à travers l'opération "Bayiri", les JNV ne doivent pas tomber dans
une léthargie. Mais avec l'engagement de l'OMS, de l'UNICEF, de
Rotary international et de plusieurs partenaires de la santé, on
peut toujours croire que ces JNV ne souffriront pas d'un manquement
quelconque. Abou Ouattara
Lire l'article original : http://www.fasonet.bf/hebdo/actualite2/hebdo239/developpementluttecontre239.htm
|
District
de Mbour : Un projet de 300 cases de santé pour améliorer la couverture
sanitaire - Le
soleil - Sénégal - 24/10/2003 |
MBOUR - La baisse relative
des cas de paludisme enregistrés en 2003 par rapport à la tuberculose
qui, elle, a tendance de prendre des proportions inquiétantes dans
le département de Mbour, a poussé ses services de santé à intensifier
les efforts en vue de consolider les acquis. En effet le résultat
obtenu dans la lutte contre le paludisme est dû à l'intensification
de la campagne d'informations et de sensibilisation sur l'utilisation
des nouvelles méthodes de prévention dont l'utilisation de matériaux
imprégnés. Ces activités développées au niveau du projet d'actions
communautaires (CAMAT) sont intégrées dans le programme global mis
en place par le Christian Childrens Fund (CCF). Près de 100 cases
de santé sont prévues dans le cadre de ce projet, pour compléter les
infrastructures sanitaires implantées par l'Etat. Ce sera avec le
concours des collectivités locales, d'Ong et d'autres bonnes volontés.
Des unités de soins seront également réhabilitées au niveau des districts
sanitaires de Mbour, Joal, Fadiouth, Popenguine et de Thiadiaye, pour
une population globale ciblée de 143 074 personnes. Selon le Dr Sokhna
Sow, il est prévu aussi un centre de santé doté d'un bloc chirurgical
avec un pavillon d'hospitalisation, un service de radiologie, un service
nutritionnel (CREN), une maternité, une sous-brigade d'hygiène, d'un
bloc administratif et un cabinet dentaire financé par le CCF. A cela
s'ajoute par ailleurs, deux dispensaires privés catholiques implantés
à Thiadiaye et à Ndiaganiao, ainsi qu'un centre d'appareillage orthopédique
pour enfants, 18 postes secondaires et 51 cases de santé. Le docteur
Ndiaye de Joal Fadiouth a fait part de la dimension sociale de son
district qui compte près de 63 000 habitants ciblés, dont il faudra
ajouter une population migratoire, dont les saisonniers attirés par
la pêche et le tourisme local, principales richesses de la commune.
Joal dispose d'un centre de santé doté d'une pédiatrie, d'un laboratoire,
d'un pavillon d'hospitalisation, d'un cabinet dentaire, d'une salle
d'éducation sur la santé, d'une sous-brigade d'hygiène et d'une maternité.
Le district polarise quatre postes et 21 cases de santé dont le grand
nombre se trouve dans la communauté rurale de Nguéniène selon le docteur
Ndiaye. S'agissant du district sanitaire de Mbour submergé par l'accroissement
de sa population qui dépasse trois cent mille habitants et qui ne
compte qu'un centre de santé, 21 postes et 10 cases de santé, ainsi
que trois maternités, de nouvelles cases sont programmées dans le
cadre du projet " CANAH Health ". Enfin en ce qu concerne le district
sanitaire de Popenguine, qui revêt un caractère particulier dû à la
résidence secondaire du chef de l'état qu'il abrite, il compte une
population totale de 41 000 habitants. Ces derniers, répartis au sein
des 26 villages de la communauté rurale de Sindia et 17 villages qui
relèvent de celle de Ndiass, sont placés sous le contrôle sanitaire
du district, qui polarise, outre le centre de santé rénové et équipé
en matériel, 7 postes et 14 cases de santé. Le médecin chef de la
région médicale, le Dr IdrissaTalla s'est réjoui des performances
réalisées dans le cadre grâce à l'engagement des chefs des districts
dans la mise en œuvre des différentes stratégies de soins et de prévention.
Il souhaite que le taux de prévalence enregistré au niveau du paludisme
soit au-dessus de 11%. Idem pour la tuberculose. Le Dr Talla a recommandé
la poursuite à tous les niveaux des journées d'études axée sur l'approfondissement
des nouvelles méthodes de planification et de gestion des activités.
Ben CheikH
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=31619&index__edition=10020 |
Kourittenga
: Campagne d'imprégnation gratuite de moustiquaires - Sidwaya
- Burkina Faso - 24/10/2003 |
Le Programme national de lutte contre
le paludisme en collaboration avec l'UNICEF a lancé le 14 octobre
2003 à Koupèla, une campagne d'imprégnation gratuite de moustiquaires
dans tous les villages de la province. Cette campagne qui va durer
six jours, a pour but d'amener les populations à cerner l'importance
de l'utilisation des moustiquaires imprégnées. Une enquête du projet
"Survie de l'enfant" de l'ONG Plan-Koupèla menée en juin dernier,
a révélé que plus d'un ménage sur quatre au Kourittenga utilise une
moustiquaire imprégnée. Par contre au plan national, seulement un
ménage sur dix utilise une moustiquaire imprégnée. D'autre part, l'on
a constaté que parmi ceux-là qui utilisent les moustiquaires, peu
d'entre eux se préoccupent de leur imprégnation ou ré imprégnation
dans les délais de six mois. En initiant cette opération d'imprégnation
gratuite de moustiquaires, le Programme national de lutte contre le
paludisme entend d'une part, sensibiliser les populations à l'utilisation
des moustiquaires imprégnées qui offrent une protection physico-chimique
appelée double-protection contre les moustiquaires, d'autre part,
rehausser le taux d'utilisation de moustiquaires imprégnées à plus
de 80% dans le pays. Pour la présente campagne d'imprégnation gratuite,
247 agents de santé (ASG) et 48 agents imprégnateurs ont été mobilisés.
Ces équipes qui vont sillonner les 247 villages de la province seront
appuyées par une équipe-cadre de supervision. Au site d'imprégnation
du Centre médical de Koupèla, l'affluence serait au rendez-vous. Selon
l'équipe d'imprégnation, plus d'une cinquantaine de moustiquaires
y sont imprégnées par jour. En rappel, en temps normal, les coûts
d'imprégnation sont de 300 F pour les moustiquaires à une place et
de 500 F pour les plus de deux places. Onésime Aké Loba LANKOANDE
AIB/Kourittenga
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_24_10/sidwaya.htm
|
Mahajanga
- Sida - L'express
- Madagascar - 23/10/2003 |
Avant la fin d'année, cinq mesures de
prévention de la pandémie du sida seront adoptées à l'intérieur de
la province de Mahajanga. Cette déclaration est du docteur Bruno Rakoto,
directeur général de la lutte nationale contre le sida. Ces mesures
de prévention sont axées sur l'implantation d'un poste de dépistage
du sida à Mahajanga, le renforcement des mesures de prévention des
hôpitaux et des centres sanitaires, le dépistage de la maladie dans
les banques de sang et enfin la distribution des médicaments anti-rétroviraux
aux séropositifs et malades du sida. Ces cinq mesures ont été prises
en vue de freiner voire d'éradiquer l'explosion du sida dans la province
de Mahajanga, où le taux de prévalence grimpe actuellement à 1,05%.
Notons que le sida se transmet à 90% par voie sexuelle, du fait de
rapports non protégés. Concernant cette lutte contre la pandémie du
sida, des journées portes ouvertes ont été organisés du 15 au 17 octobre
afin de sensibiliser la population locale sur les dangers de la maladie.
Cette manifestation a vu la participation de 41 associations et organisations
œuvrant dans la lutte contre le sida à savoir, Tiako i Mahajanga,
Psi Madagscar, Salama, Lions Club, Seecaline et les diverses associations
au niveau du scoutisme. Des responsables sanitaires et médicaux ont
été présents durant ces journées portes ouvertes, placées sous le
haut patronage du président du Cpls et du directeur provincial du
développement sanitaire de Mahajanga. Narimalala R.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=16278&r=4&d=2003-10-23
|
Binta
Bourgouin, Présidente de la Ligue ivoirienne contre le cancer (LICC)
: "Prévenir le cancer, c'est le guérir" - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 23/10/2003 |
A quel souci
répond la session de formation et d'information que vous venez d'organiser
pour marquer la journée de lutte contre le cancer du sein, dimanche
dernier ?
Cette journée de formation et d'information est organisée pour sensibiliser
les professionnels de la santé au cancer du sein. La Ligue ivoirienne
contre le cancer a pour objectif d'améliorer la prise en charge du
patient sur les différentes catégories du cancer. Cette journée de
formation et d'information a été organisée cette année sur le cancer
du sein parce que le mois d'octobre est le mois du cancer du sein,
la date du 19 particulièrement. Des journées de formation et d'information
seront organisées aussi pour d'autres pathologies cancéreuses. Lire
la suite |
|