L'actualité de la santé en Afrique
Novembre 2003 |
Le
ver de Guinée, une maladie évitable - Sidwaya
- Burkina Faso - 04/11/2003 |
La dracunculose communément
appelée "ver de Guinée" ou encore "filaire de Médine" est une parasitose
invalidante dont le germe causal est un ver filiforme pouvant avoir
entre 60 et 100 centimètres de longueur. La maladie touche de nos
jours près de 5 millions de personnes dans le monde, les principales
régions les plus touchées étant l'Afrique et l'Asie. Le ver de Guinée
est une maladie qui survient pendant les saisons des pluies ou sèches.
Elle peut se manifester sur les mains, les pieds et même sur les seins.
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Réduire
de 20% la proportion de nourrissons séropositifs - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 04/11/2003 |
Réduire de 20% la portion de nourrissons
séropositifs, en matière de prévention de la transmission mère-enfants
(PTME), c'est l'un des objectifs assignés par la session spéciale
des Nations unies sur le sida. Elle veut aussi, selon M. Herbert Schembri,
faire en sorte que les enfants, les jeunes et les parents dans les
pays les plus touchés aient accès sans aucune restriction à des soins
de qualité. Voilà qui situe l'importance de la cérémonie de lancement
de la revue de la PTME qui a eu lieu dans la matinée d'hier au Golf
hôtel. M. Herbert qui s'est exprimé au nom du représentant de l'UNICEF
en Côte d'Ivoire a indiqué que l'organisation ne manquera pas à son
devoir d'être aux côtés de la Côte d'Ivoire. La revue de la PTME doit,
selon M. Herbert, permettre de passer en revue les différentes expériences
pilotes de PTME, en jetant un regard particulier sur : les documents
de politique de la PTME, l'alimentation du nourrisson né de mère séropositive,
l'implication des conjoints dans la PTME etc. Le ministre de la Lutte
contre le Sida, le Dr Christine Nebout Adjobi, empêchée était représentée
à cette cérémonie par son conseiller technique, M. Auguste Bouazo.
Ce dernier a indiqué que la revue PTME constitue pour son département
une étape très importante. Car la transmission mère enfant du VIH
a connu un succès notable ; et cela après plusieurs années de recherches.
Depuis 1998, avec le lancement de l'initiative PTME, ont été mis en
place le centre de Koumassi, et d'autres centres dans les villes d'Abidjan,
de Bonoua, d'Alépé et d'Abengourou, soit un total de 22 centres. "
Nous avons obtenu des résultats très encourageants faisant passer
le taux de transmission mère-enfant du VIH de 25 à 30% sans prise
en charge à 12-14% avec prise en charge. " M. Bohue Yao Martin qui
représentait le Dr Toikeuse, ministre de la Santé et de la population,
a fait remarquer que cette revue pour être féconde, doit être perçue
comme un processus interne encadré par les partenaires afin d'obtenir
une meilleure appropriation des résultats par la partie nationale.
" Au sortir de ce processus, nous devons plus aisément mettre en place
les 26 nouveaux sites prévus pour 2004 et couvrir au moins 573 des
716 centres offrant les consultations prénatales (CPN) d'ici 2007.
Un atelier de restitution de la revue est prévu le 21 novembre 2003
à l'hôtel Ibis Plateau. MARIE-ADÈLE DJIDJÉ
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=25039 |
Kaolack
- Banque de sang : Le ramadan freine les donneurs - Le
quotidien - Sénégal - 03/11/2003 |
Avec avec le pic du paludisme, les structures
sanitaires de Kaolack ne savent plus dans quelle salle perfuser les
paludéens. C'est à même le sol, dans les couloirs de la pédiatrie
que les petits enfants restent sous perfusion : "Nous sommes envahis
par les malades, ces derniers se présentent souvent assez tard dans
des tableaux d'anémie sévère, ce qui nécessite une transfusion d'urgence",
se désole le commandant Massamba Diop, directeur de l'hôpital régional
El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack. Le moins que l'on puisse dire est
que le premier réflexe du malade, c'est d'aller voir le guérisseur
avant de se rendre au dernier sommet chez le médecin. Cette situation
tant décriée par le personnel sanitaire, actuellement très débordé,
ne semble pas disparaître au point qu'il y a à l'heure actuelle :
"Une hyper consommation de sang par rapport à notre capacité de production,
surtout que le mois de ramadan diminue le nombre de donneurs. Finalement,
on s'est rabattu sur l'armée pour remédier à la situation." La même
situation se pose à la maternité où les parturientes ont besoin de
sang. Même si le statu quo n'est pas alarmant, car il reste encore
un stock minimum, "il n'en demeure pas moins vrai que l'hôpital a
du mal à faire face à toute la demande à cause du ramadan et de la
durée de conservation du sang", avertit le commandant Massamba Diop,
directeur de l'hôpital régional Ibrahima Niass de Kaolack. Par Birane
DIAW - Correspondant
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=8083&index_edition=242 |
Plus
de huit milliards contre le Sida et le paludisme - Sidwaya
- Burkina Faso - 03/11/2003 |
Le ministère de la Santé
et les représentants résident du PNUD au Burkina et du Fonds mondial
basé à Genève (Suisse) ont signé, jeudi 30 octobre 2003 dans la salle
de conférences des Nations unies, deux conventions de financement
de lutte contre le Sida et le paludisme. C'est au total huit milliards
sept cent soixante dix huit millions (8 778 000 000) de francs CFA
que le Fonds mondial de Genève met à la disposition du gouvernement
burkinabè pour renforcer la lutte contre le Sida et le paludisme.
Au terme de la signature des deux accords de programmes, ce sont quatre
milliards cinq cents millions (4 500 000 000) de francs CFA qui seront
alloués à la lutte contre le paludisme et quatre milliards deux cent
soixante dix huit millions (4 278 000 000) de francs CFA pour la composante
Sida sur une période de deux (2) ans. La signature de ces deux conventions
de financement intervient comme le dernier "round" d'une requête soumise
par le gouvernement au Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose
et le paludisme en mars 2003. C'est pourquoi, le ministre Bédouma
Alain Yoda a dit en substance que c'est maintenant que l'initiative
"Faire reculer le paludisme" commence dans le monde. Et d'ajouter
à l'endroit des nombreux malades qui étaient impatients de pouvoir
bénéficier de prise en charge médicale complète que la lutte contre
le Sida entre dans une phase nouvelle et que l'espoir est désormais
permis. En effet, pour la composante paludisme, la somme allouée contribuera
de façon significative à réduire la morbidité et la mortalité pour
l'extension des activités du programme "Faire reculer le paludisme"
(FRP) à tous les districts sanitaires que compte le pays. La couverture
actuelle n'étant que de neuf (9) districts sur cinquante-cinq (55).
Pour ce qui concerne la lutte contre le Sida, le présent financement
permettra de renforcer les plateaux techniques de structures sanitaires
publiques et privées. Cette somme aidera également d'une part, à assurer
la prise en charge médicale, la formation du personnel et d'autre
part, à acquérir les médicaments et réactifs, particulièrement les
antiretroviraux (ARV) qui "absorberont près de 45 % du financement
acquis". Ainsi, "au terme des deux (2) ans, c'est plus de trois mille
cinq cents (3 500) malades qui auront bénéficié de la thérapie antiretrovirale
et du suivi biologique au coût maximum de dix mille (10 000) francs
CFA par mois. Toutefois, le gouvernement a convenu avec le Fonds mondial
de retenir le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)
comme principal bénéficiaire des fonds". Cette institution aura la
lourde tâche de gérer les ressources financières et matérielles qui
seront mises à la disposition du Burkina en partenariat avec le secrétariat
permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les Infections
sexuellement transmissibles (SP - CNLS/IST). Sidibé PAGBELEGUEM Ardjouma
FAYAMA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_03_11/sidwaya.htm
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Direction
d'Oms-Afrique : Qui va succéder à Ebrahim Samba ? - Walfadjri
- Sénégal - 03/11/2003 |
Ayant annoncé publiquement son intention de se retirer en 2004
du poste de directeur régional de l'Oms pour l'Afrique (Oms-Afro)
après 10 ans de service, Ebrahim Samba ne résiste pas seulement
aux pressions visant à le maintenir, mais insiste aussi sur le fait
de laisser la place à un successeur intègre. Lire
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Lancement
officiel des Journées nationales de vaccination au Nayala
- Sidwaya - Burkina
Faso - 03/11/2003 |
Le lancement officiel, VIIIe édition,
des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite a eu
lieu le mercredi 22 octobre 2003 à 9 heures. La cérémonie s'est déroulée
devant le Centre de lecture et d'animation culturelle de Toma. Sont
concernés par la vaccination les enfants de 0 à 5 ans. Elle se fera
en deux phases ; la première phase va du 22 au 25 octobre 2003 et
la seconde est prévue pour la période du 3 au 6 décembre 2003. Le
premier intervenant à cette cérémonie a été le médecin-chef du district
sanitaire de Toma. Il a rappelé qu'en 2002, au premier passage, 32
492 enfants ont été vaccinés donnant un taux de couverture vaccinale
de 107,26 % et au deuxième passage, 32 307 enfants l'ont été, soit
un taux de 106,65%. Et l'unique cas de paralysie Flaque Aigue (PFA)
qui intervient chez les enfants de moins de 13 ans attendu toujours
en 2002, a été notifié, soit 100% de taux de détection. Le docteur
Jean Ludovic Kambou a remercié et félicité les uns et les autres pour
les multiples efforts consentis. Il a souhaité que chacun s'investisse
énormément encore cette année aux côtés des agents de la santé et
des vaccinateurs afin que le slogan "Boutons la poliomyélite hors
du Burkina" soit une réalité. A sa suite, le haut-commissaire de la
province, M. Boureima Sigué, dans son discours de lancement, a fait
ressortir que chaque année, la vie de plusieurs centaines de milliers
d'enfants est menacée dans le monde par les maladies infectieuses.
Face à cette situation, l'OMS et le gouvernement burkinabè ont mis
en œuvre des activités spécifiques de lutte contre ces différentes
pathologies. Depuis 1996 donc, notre pays a régulièrement organisé
les campagnes de vaccination contre la poliomyélite. Dans la province
du Nayala, pour la campagne 2003, plus de 200 vaccinateurs et une
trentaine de superviseurs ont été mobilisés. Il s'est dit confiant
que nous réussirons ensemble le défi de l'éradication de la poliomyélite
dans notre province et dans le pays tout entier. Aux dernières nouvelles,
le nombre d'enfants attendus s'élève à 3079 et 3 361 enfants ont été
vaccinés pour le premier passage. La bataille continue. Oumar KI AIB/Nayala
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_03_11/sidwaya.htm |
Familles
et enfants touchés par le vih/sida : Un sourire et des gestes qui
réconfortent - Le
soleil - Sénégal - 31/10/2003 |
Les familles affectées et les enfants
orphelins ou malades du SIDA ont été à l'honneur lors de la semaine
nationale de sensibilisation des femmes contre le VIH/SIDA, qui s'est
achevée en fin de semaine dernière au Sénégal. La fédération des associations
féminines du Sénégal (FAFS), l'AASED et l'Association "Bok And Yakaar"
(ABOYA) ont centré leurs activités sur la solidarité avec les personnes
touchées par le VIH/SIDA, notamment les enfants infectés par le VIH
ou malades du SIDA, les orphelins du SIDA, etc. Lire
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Traitement
du sida par les antirétroviraux au Bénin : La réalité se concrétise
de plus en plus - Le
républicain - Bénin - 30/10/2003 |
L'initiative béninoise d'accès aux antirétroviraux
est lancée le 11 mars 2002 par le ministre de la santé. Depuis cette
date, les autorités du ministère de la santé se plient en quatre pour
soulager les personnes vivant avec le VIH sida (PPVIH). Cette action
s'est étendue dans tout le pays. Les hôpitaux sont dotés de médicaments
antirétroviraux. Mais la rupture du stock est intervenue il y a quelques
semaines après un an de traitement assidu et les patients se sont
plongés dans un désespoir total. Heureusement le fond mondial de lutte
contre le sida, le paludisme et la tuberculose a financé l'achat d'un
nouveau stock d'antirétroviraux. D'une valeur de trois cent trois
millions de francs CFA, les médicaments sont remis au ministère de
la santé le mardi 21 octobre 2003. L'espoir renaît dans le rang des
personnes vivant avec le VIH sida. En effet le fonds mondial de lutte
contre le sida est un organisme sous la tutelle du programme des Nations
Unies pour le Développement (PNUD). Voilà pourquoi cette institution
a pré-financé l'achat de ces médicaments pour soulager les cinq cents
patients qui attendent d'être soignés. Selon Moustapha Soumaré représentant
résident du PNUD au Bénin c'est un geste qui vise à prolonger l'espérance
de vie des patients. Du coté des autorités du ministère de la santé
c'est la satisfaction totale. Le ministre Yvette Céline Seignon Kandissounon
voit en cette action du PNUD la concrétisation des engagements du
fonds mondial de lutte contre le sida. Ainsi donc, le traitement du
sida par les antiretro suit normalement son cours. Au grand bonheur
des patients. Bruno HOUESSOU
Lire l'article original : http://www.lerepublicain.org/societe/socio1609031 |
Semaine
rurale de mobilisation contre le paludisme : L'association " Sopey
Mohamed " de Thiénaba fait reculer la maladie - Le
soleil - Sénégal - 30/10/2003 |
La mobilisation sociale sur le paludisme
organisée chaque année, par l'association Islamique, "Sopey Mohamed"
(PSL), a intensément vécu à Thiénaba. Une semaine durant, les spécialistes
de la santé ont tenu des séances d'information et de sensibilisation
sur cette pathologie qui tue chaque année, plusieurs personnes, notamment
les petits enfants et les femmes enceintes. Lesquels doivent être
régulièrement protégés et suivis. A Thiénaba, les 31 comités de salubrité
mis en place n'ont ménagé aucun effort pour faire reculer le taux
de morbidité et de mortalité du paludisme, premier motif de consultation
au poste de santé de Thiénaba. D'ailleurs, les chiffres parlent d'eux-mêmes
: En 1999, 3459 cas de paludisme ont été enregistrés contre 405 pour
les trois premiers mois de l'année 2003. Mais, l'association a également
pensé à donner un meilleur cadre de vie aux villages concernés. Pour
se faire, des opérations de désherbage, de nettoiement ont été faites,
dans les concessions par les comités. Du côté du district sanitaire
de Khombole, d'autres stratégies ont été mises en place et qui ont
abouti à la désinfection de l'école primaire de Ndiané qui abrite
cette année, la cérémonie marquant le démarrage des activités. Cette
année, les organisateurs ont voulu rendre un hommage posthume à feue
Rama Dione, décédée récemment. Feue Rama Dione s'est de son vivant,
fortement impliquée dans la bataille contre le paludisme. En présence
du sous-préfet Alioune Diop, le président de l'Association, El Hadji
Diop, a magnifié le partenariat entre l'USAID, représentée par le
colonel Aboubacry THiam, chef d'équipe de BASICS II/ Sénégal, qui
avait à ses côtés M. John Levis (Bacis II/Washington) pour leur appui
financier. Des séances de désinsectisation, désinfection et un don
de moustiquaires imprégnées ont mis fin à la semaine de mobilisation
sociale contre le paludisme. Abdourahmane Sarr Gonzales
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=31766&index__edition=10025
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Global
Pharma offre des médicaments à Fraternité Matin - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 30/10/2003 |
Le laboratoire de produits
pharmaceutiques, Global Pharma international a fait hier un don à
Fraternité Matin. Ce don est constitué d'anti-palustre (la Maloxine),
de déparasitants, et d'une association d'anti- allergiques. Selon
M. Didier Mel, Directeur commercial et marketing Afrique de l'Ouest
et Centrale, Global Pharma a l'habitude de choisir et de soutenir
dans différentes activités, des entreprises dont les valeurs sont
les siennes. " Les écrits de Frat-Mat sont apaisants. Frat-Mat, c'est
la mesure, c'est l'éthique, et c'est aussi un journal qui défend la
République. Nous voulons contribuer au bien-être des personnes qui
y travaillent", a-t-il souligné. La quantité de médicaments n'est
pas très importante. Les responsables du journal ont cependant tenu
à rassurer le donateur. Selon MM. Dua Kouadio, Responsable des Ressources
humaines, Sylla Allhouceine, Chef du service juridique et Alfred Dan
Moussa, Directeur des rédactions, il n'y a pas de " petit médicament.
C'est le geste qui compte ". Ils n'ont pas tort parce que le médecin-conseil
de Frat-Mat, le Dr Hovi A. Hortense, pourra traiter 150 personnes
du palu, 200 de la grippe, et en déparasiter une centaine. Ce qui
n'est pas rien. M. A. DJIDJE
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=24967 |
Le
sang frais a une durée de vie de 35 jours - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 30/10/2003 |
Interview du Dr Bernard Darret Séhéri,
directeur du centre national de transfusion sanguine. Lire
l'interview |
Propriété
du djindjer : Le gingembre ralentirait la progression du cancer colorectal
- Walfadjri - Sénégal
- 29/10/2003 |
Un composé actif du gingembre (ou djindjer en wolof) semble empêcher
la croissance des cellules du cancer colorectal, selon des chercheurs
américains ayant effectué des recherches sur des souris. Un test
sur 40 souris à qui l'on avait injecté des cellules du cancer colorectal
a démontré que celles ayant reçu des suppléments d'un composé du
gingembre ont montré des taux plus lents de croissance de cancer,
selon une étude de l'université du Minnesota (nord) présentée mardi
dernier. Les premières tumeurs sont apparues 15 jours après le commencement
de l'expérience et 13 souris du premier groupe de 20 souris ont
commencé à développer des tumeurs à partir de ce moment. Parmi les
20 autres souris ayant reçu des cellules cancéreuses, mais qui ont
été également alimentées d'un demi-milligramme du composé de gingembre
trois fois par semaine, seulement quatre ont eu des tumeurs comparables
aux 13 du premier groupe, après quinze jours. Au bout de 38 jours,
toutes les souris du premier groupe ont développé des tumeurs. Les
souris alimentées avec le composé de gingembre ont développé les
tumeurs dix jours plus tard. Le protocole d'étude précisait que
les rongeurs devaient être euthanasiés une fois que la tumeur aurait
atteint la taille d'une petite pièce de monnaie pour ne pas faire
souffrir inutilement les animaux. Toutes les souris du premier groupe
ont atteint ce stade au bout de 49 jours, tandis que 12 des 20 souris
du deuxième groupe étaient vivantes à cette date. "Les résultats
suggèrent fortement que les composés de gingembre peuvent ralentir
la croissance des cancers ou réduire la taille des tumeurs", a estimé
Ann Bode, une professeur chargée de recherches à l'institut Hormel
de l'université du Minnesota. Ann Bode a présenté les résultats
lors d'une réunion de l'Association américaine pour la recherche
sur le cancer à Phœnix (Arizona, centre), mardi. Le gingembre a
longtemps été réputé avoir des propriétés médicinales. Ainsi, en
Inde, le thé de gingembre constitue un remède traditionnel contre
le rhume. Le cancer colorectal est le type de cancer le plus fréquent
au monde.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=5566
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Traitement
du sida : Existe-t-il des malades prioritaires ? - Walfadjri
- Sénégal - 29/10/2003 |
Seulement 75 000 sidéens africains reçoivent des antirétroviraux.
Cela représente à peine 1 % des malades qui auraient besoin d'un
tel traitement. D'où un "rationnement" inévitable, qui n'est pas
sans poser de terribles questions éthiques. Lire
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Propriété
intellectuelle : L'OAPI frappe à la porte du guérisseur - Walfadjri
- Sénégal - 28/10/2003 |
L'Organisation africaine pour la propriété intellectuelle (Oapi)
se met à la médecine traditionnelle. La préoccupation est d'identifier
les tradipraticiens selon des règles communes aux pays membres de
l'Oapi pour pouvoir harmoniser les procédures d'homologation des
médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle. Lire
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Le
responsable du Programme national de lutte contre l'onchocercose demande
aux centres de santé de se mobiliser - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 27/10/2003 |
François Missamou, responsable du Programme
national de prévention de l'onchocercose, a évoqué lundi sur les ondes
de Radio-Congo cette maladie qui sévit dans les villages riverains
des cours d'eau. L'onchocercose, ou " cécité des rivières, " est provoquée
par une larve minuscule qui se développe dans les rivières et qui,
lorsqu'elle pénètre dans les yeux, rend aveugle. Selon le responsable
du Programme national de lutte contre l'onchocercose, il est temps
que tous les centres de santé intégrés se mobilisent et prennent en
charge la lutte contre cette maladie. " Nous constatons que le personnel
de santé a la volonté de faire quelque chose sur le terrain, a-t-il
dit, et que la population est préoccupée par cette maladie. Mais les
centres de santé intégrés doivent davantage s'impliquer dans l'éradication
de l'onchocercose de telle sorte que chaque centre considère que soigner
cette maladie est une activité de routine. "
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=4447 |
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