L'actualité de la santé en Afrique
Novembre 2003 |
Kourittenga
: Bilan de la première phase des JNV - Sidwaya
- Burkina Faso - 12/11/2003 |
114,78% de couverture vaccinale
soit 69 049 enfants vaccinés, tel est le bilan de la première phase
des JNV au Kourittenga. Un bilan jugé satisfaisant eu égard aux difficultés
qui ont jalonné le déroulement de cette première phase.
Cette première phase des JNV qui s'est déroulée du 22 au 25 octobre
dernier a mobilisé 202 équipes de vaccinateurs appuyées par une équipe-cadre
de supervision. Toutes choses qui ont permis de vacciner 69 049 enfants
soit un taux de couverture vaccinale de 114,78%. Les équipes de vaccinateurs
avaient également pour mandat de diagnostiquer des cas de paralysie
flasque aiguë et de ver de Guinée. Mais aucun de ces cas n'a été signalé.
En revanche, 1464 enfants à zéro dose ont été identifiés. Comme explication,
le médecin-chef par intérim du district sanitaire a évoqué le cas
des enfants des rapatriés de Côte d'Ivoire. Au cours de cette première
phase, les équipes ont été confrontées à diverses difficultés, notamment
l'insuffisance de certains matériels, des cas de réticence et la non
maîtrise des techniques d'administration qui a occasionné des pertes
de doses. D'autre part, trois formations sanitaires ont été victimes
de cambriolage au cours de cette phase. En conséquence, le Comité
de crise a pris un certain nombre de dispositions dans le but de garantir
un succès pour la seconde phase qui va se dérouler du 3 au 6 décembre
prochain. Tout en félicitant les différents acteurs, le haut-commissaire
les a invités à se mobiliser davantage pour la seconde phase. Ouésime
Aké Loba LANKOUANDE AIB/Kourittenga
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_12_11/sidwaya.htm
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Faux
médicaments : L'OMS lance une campagne contre le trafic - Walfadjri
- Sénégal - 12/11/2003 |
Les faux médicaments pour traiter le sida, la tuberculose ou le
paludisme sont faciles à fabriquer et peu coûteux. Alors, leur trafic
a pris une proportion telle, que l'Oms s'en est émue et a décidé
de lancer une campagne. Parce que ces faux médicaments sont au mieux
inefficaces, au pire mortels.
Près du quart des médicaments utilisés dans les pays en développement,
y compris pour traiter le sida, la tuberculose ou le paludisme,
sont des contrefaçons ou des produits de mauvaise qualité, a indiqué
hier l'Organisation mondiale de la santé (Oms). Ce trafic est en
augmentation, car les faux médicaments sont faciles à fabriquer
et peu coûteux, mais ils sont au mieux inefficaces, au pire mortels,
souligne l'Oms qui lance une campagne à ce sujet. Le problème touche
aussi les pays riches où l'on peut acheter facilement sur Internet
de faux comprimés de Viagra, un des faux médicaments les plus vendus.
Le trafic est multiforme : il peut s'agir de produits mal étiquetés,
ne contenant pas les ingrédients nécessaires pour traiter la maladie
ou alors des ingrédients contre-indiqués, ou ne contenant aucun
principe actif. L'Oms cite le cas d'une campagne de vaccination
contre la méningite au Niger en 1995 qui a fait 2 500 morts. Cinquante
mille personnes avaient été vaccinées avec de faux vaccins reçus
en don par le Niger de la part d'un pays qui croyait que ces vaccins
étaient authentiques. "Il est plus important que jamais de lutter
contre les médicaments illégaux ou de mauvaise qualité", a affirmé
hier le directeur général de l'Oms, Lee Jong-wook. "Il est désormais
indispensable de faciliter l'accès à des traitements sûrs et efficaces
contre le sida et d'autres maladies", a-t-il ajouté dans un communiqué.
L'Oms estime que sur le million de personnes qui décèdent chaque
année du paludisme, 200 000 pourraient être sauvées si les médicaments
disponibles étaient efficaces, de bonne qualité et bien employés.
Selon la Food and Drug Administration (Fda), l'autorité américaine
de régulation du médicament, les faux médicaments représentent plus
de 10 % du marché mondial et génèrent un chiffre d'affaires annuel
de 32 milliards de dollars. D'après une étude de l'Oms réalisée
entre janvier 1999 et octobre 2000, 60 % des cas de trafic concernent
les pays en développement et 40 % les pays industrialisés. "Le problème
s'aggrave à l'échelle mondiale à cause de la levée des barrières
douanières", explique Daniela Bagozzi, une porte-parole de l'Oms.
"Les faux médicaments sont faciles à fabriquer" : il suffit, par
exemple, de mettre de la farine dans une capsule, ajoute-t-elle.
"La contrefaçon de médicaments est une activité extrêmement lucrative,
car la demande est forte et les coûts de production bas", souligne
l'Oms dans son communiqué. L'absence de sanctions législatives dans
de nombreux pays encourage aussi le trafic, ajoute l'agence de l'Onu.
Un colloque de trois jours sur ce thème s'est ouvert hier à Hanoi
avec la participation de plusieurs organisations internationales
dont l'Oms et Interpol. Selon l'Oms, le trafic est de plus en plus
important dans les pays du Sud-Est asiatique : une étude faite en
2001 sur 104 médicaments antipaludéens vendus en pharmacie dans
la région a montré que 38 % ne contenaient aucun ingrédient actif
contre la maladie.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=5826
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Lutte
contre la mortalité maternelle : Il suffit parfois d'une sage-femme
dévouée… - Le
soleil - Sénégal - 12/11/2003 |
Dans un quartier de Thiès,
la deuxième ville du Sénégal, il a fallu l'arrivée d'une sage-femme
dévouée et à l'écoute de la communauté pour que la majorité des femmes
enceintes fassent leurs consultations prénatales, que le taux d'accouchements
assistés grimpe à 60 %. Récit d'une bonne pratique. Lire
la suite |
Epidémie
de choléra à Parakou : 49 cas déjà enregistrés - Le
républicain - Bénin - 12/11/2003 |
Une épidémie de choléra sévit depuis
peu dans la ville de Parakou. Le premier cas a été enregistré le 26
septembre 2003. C'était au centre hospitalier départemental (CHD)
du Borgou chez une patiente de 65 ans. 12 jours après un second cas
a été enregistré chez un patient de 25 ans. Depuis lors, le nombre
de malades n'a fait que croître et à la date du 9 novembre 2003 à
minuit ce nombre s'élève à 44 cas. Selon les statistiques élaborées
par les autorités sanitaires départementales, la répartition selon
le sexe se présente comme suit : 26 hommes soit 59,1% des cas et 18
femmes soit 40,9% des cas. La répartition selon les tranches d'âges
donne : 0 à 4 ans : 3 cas soit 6,8% ; 5 à 14 ans : 7 cas soit 15,9%
; 15 ans et plus 34 cas soit 77,3 %. Selon cette statistique ou l'âge
moyen des cas est 30 ans, la tranche d'âge de 15 ans et plus est la
plus touchée. Le lundi 10 novembre à minuit, 5 nouveaux cas se sont
ajoutés ce qui porte l'effectif à 49 cas. Face à cette évolution du
mal, les autorités sanitaires ont déclenché une opération d'envergure
contre l'épidémie en mettant en place un dispositif adéquat. Pour
la circonstance, le centre de santé communal dénommé " centre de salut
des cholériques " par Aboulaye Soulé directeur départemental de la
santé publique (DDSP) du Borgou a été retenu pour accueillir les malades.
Une équipe de 8 agents de santé comprenant 1 médecin superviseur,
deux infirmiers diplômés d'Etat, deux infirmiers brevetés et deux
aides soignantes y veillent pour administrer les soins intensifs et
gratuits aux malades qui y sont conduits. Selon l'état critique ou
non du malade, un traitement au ringer par voie intraveineuse ou au
sel de réhydratation par voie orale est administré au patient. Pour
éradiquer totalement le mal, les cohabitants des malades reçoivent
des soins préventifs contre le mal. Des séances de sensibilisation
ont lieu un peu partout et par divers canaux. L'équipe départementale
est renforcée par une délégation nationale composée de la directrice
nationale de protection sanitaire de l'hygiène, de la directrice de
l'hygiène et de l'assainissement de base et de Agnès Hounwanou, biologiste.
L'apport des autorités de la municipalité de Parakou à cette lutte
est de 500.000 f CFA. Boniface K. BIAOU (stg D/R-Parakou)
Lire l'article original : http://www.lerepublicain.org/societe/socio1111032 |
Traitement
du paludisme : Les experts échangent leurs expériences - Le
Sud - Sénégal - 12/11/2003 |
La cérémonie d'ouverture de la deuxième réunion du Réseau de l'Afrique
de l'Ouest pour le traitement antipaludique (Raoptap) a eu lieu
hier mardi 11 novembre à Dakar sous la présidence du ministre de
la santé et de la prévention Issa Mbaye Samb. Pendant deux jours,
les experts venus de la sous région vont échanger leurs expériences
mais aussi harmoniser leur politique de traitement. Le paludisme
constitue une des principales causes de mortalité en Afrique subsaharienne.
Chaque année, on enregistre au moins 300 millions de cas aigus de
paludisme dans le monde, et plus d'un million de décès. La plupart
des cas de paludisme en Afrique subsaharienne sont dus à Plasmodium
falciparum, la forme la plus grave. C'est également, la maladie
la plus mortelle au Sénégal, c'est pourquoi depuis 1995, les autorités
compétentes ont mis sur pied un Programme National de Lutte contre
le paludisme pour prendre en charge cette maladie. Selon le ministre
de la santé et de la prévention, "l'impact du paludisme sur le développement
économique et social est néfaste pour nos Etats. Car la prise en
charge correcte des cas qui est une stratégie majeure dans la lutte
antipaludique connaît des difficultés depuis quelques années. Cela
s'explique par l'apparition des cas de résistances aux antipaludiques
classiques. C'est pourquoi le Sénégal s'est engagé récemment dans
le processus de révision de ses politiques de traitement et de prévention
du paludisme ". En effet, depuis quelques années, les chercheurs
sont confrontés à la résistance à la chloroquine. Selon le coordonnateur
du Réseau de l'Afrique de l'Ouest pour le traitement antipaludique,
le Pr Omar Gaye " la résistance à la chloroquine, l'antipaludique
le moins cher et le plus largement utilisé, est courante dans toute
l'Afrique. Au moment où de nombreux pays d'Afrique n'ont pas les
infrastructures et les ressources nécessaires pour organiser des
campagnes antipaludiques durables. Au Sénégal, on enregistre près
de 30 % de cas de résistance. C'est pourquoi, on n'utilise plus
la chloroquine mais plutôt une association de plusieurs médicaments.
". Pour sa part, le représentant de l'Organisation mondiale de la
santé Malang Coly a souligné l'opportunité de cette rencontre qui
va permettre aux chercheurs de faire le point sur l'efficacité des
traitements antipaludiques utilisés dans la sous région. Selon lui,
" la bataille engagée pour faire reculer de façon sensible le paludisme
constitue un grand défi à relever. Car cette maladie constitue un
drame social pour les familles et une grande calamité pour les Etats
". En ce qui concerne l'évolution de la chimio résistance en Afrique,
les experts ont fait remarquer que l'apparition des cas de résistance
est en nette progression. Yacine Kane
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/Rubriques%20Infos/Cadreunejournal12112003.htm
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Un
tradipraticien améliore le confort de PEV/VIH : La face cachée d'un
dossier - Le
quotidien - Sénégal - 11/11/2003 |
Le limogeage du ministre de la Santé
et de la Prévention, le Pr Awa Marie Coll Seck serait-il lié à une
autre raison que celle jusque-là connue et avouée par elle-même, à
savoir qu'elle a fait les frais de sa neutralité politique ? Des sources
proches d'un dossier sur les résultats à base de plantes sur des personnes
vivant avec le Vih/Sida par un tradipraticien sénégalais soupçonnent
que ce dossier, qui a atterri à la présidence de la République, figure
parmi les séries causales de sa non-reconduction dans le deuxième
gouvernement du Premier ministre Idrissa Seck. A l'insu de l'ex-ministre
de la Santé ? Voici, en tout cas, la face cachée d'un dossier inconnu
du grand public… Lire la suite |
Ordre
national des médecins : Dr Robinson réélu - L'express
- Madagascar - 11/11/2003 |
Durant sa dernière fonction, le Dr Robinson
et son équipe ont pu mettre en place le nouveau code de déontologie
en 1998, les 14 conseillers régionaux et le système d'informatisation
avec le site web de l'Onm. Pour ce renouvellement de mandat, l'Onm
a pour objectif de renforcer le système pour la lutte contre la corruption,
l'amélioration de la qualité des soins en santé publique en partenariat
avec les secteurs public et privé, et les relations internationales.
Madagascar est déjà membre de l'Amcosa (Africa medical council Association),
et l'Onm est jumelé avec l'Onm de France. D'autres relations sont
en vue, notamment en Asie et aux Etats-Unis. L'Onm compte dix commissions
au sein de son bureau, celle de la lutte contre la corruption est
présidée par le Dr Joséphine Rasoanomenjanahary, qui est également
la secrétaire générale adjointe. Père de famille et grand sportif,
le Dr Robinson est expert auprès des tribunaux, médecin agréé des
Nations-Unies et diplômé de le Faculté de médecine de Marseille en
matière " d'éthique médicale " sous la direction du professeur Jean
François Mattei, actuel ministre français de la Santé. Le nouveau
président de l'Onm participera à partir de ce jour à un congrès qui
se déroulera à St-Denis-La Réunion où la mise en place de " Indian
Ocean Ethic " sera au programme. : F. R.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=16744&r=13&d=2003-11-11
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Les
spécialistes africains des ORL en congrès à Abidjan - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 11/11/2003 |
Le congrès conjoint d'oto-rhino-laryngologie
et chirurgie cervico-faciale aura lieu les 13, 14,15 et 16 novembre
à l'Hôtel Ivoire. Un congrès biennal qui a lieu en principe tous les
deux ans. Abidjan va l'abriter après Dakar en l'an 2000. Pour annoncer
l'événement le professeur Kouassi Bertin, chef du service ORL du CHU
de Yopougon et le Dr. Boguifo Joseph directeur du Centre médical spécialisé
de Cocody, ont animé un point de presse à la salle Kossou de l'Hôtel
Ivoire. Ce congrès est le sixième de la Société d'ORL et de Chirurgie
Cervico-faciale des pays d'Afrique francophone (SORLAF) et le huitième
de la Société ivoirienne d'ORL (SIORL). Les thèmes : Cancer du larynx,
explorations audio vestibulaires et allergie naso-sinusienne. Ce sont
des pathologies assez graves auxquelles les Ivoiriens seront sensibilisés
par des spécialistes en la matière. Le cancer du larynx est, selon
le docteur Kouassi Bertin, chef du service d'ORL du CHU de Yopougon,
une maladie très fréquente. Les facteurs de développement participant
à son éclosion sont le tabac et l'alcool. Une étude menée au niveau
des CHU montre que 4% de la population souffre de cette pathologie.
"Cette fréquence peut être sujet à caution parce que tous les malades
ne vont pas à l'hôpital", explique le docteur qui fait savoir que
le cancer du larynx est une maladie grave qui attaque l'axe respiratoire.
Elle peut être circonscrite si la prise en charge du malade se fait
de façon rapide. L'objectif de ce congrès pour lequel 300 congressistes
sont attendus est aussi de recycler les membres des différentes sociétés
et d'attirer l'attention des Ivoiriens sur la nécessité d'une consultation
précoce. M. A. DJIDJE
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=25242 |
Dépistage
volontaire et anonyme au mali : Le centre "L'Eveil" de Ségou attire
les élèves - Le
soleil - Sénégal - 11/11/2003 |
Avec un taux de prévalence de 2 %, la
région de Ségou (à près de 250 Km de Bamako) arrive juste derrière
la capitale malienne qui, selon l'Enquête démographique et de santé
(EDS), est la zone la plus touchée par le VIH-SIDA au Mali. La prévalence
à Bamako est de 2,5%. Le centre L'Eveil, un centre de dépistage volontaire
anonyme y est installé. Il est fréquenté à 70% par des élèves. Lire
la suite |
Santé
de la reproduction à Mbour : Enfin un bloc chirurgical - Le
Sud - Sénégal - 11/11/2003 |
Le jeudi 6 novembre 2003, le médecin-colonel Gorgui Diaw du ministère
de la santé, est venu à Mbour s'enquérir de l'état d'avancement
du montage du matériel du bloc opératoire. D'un coût global de 50
millions de francs Cfa, ce matériel est déjà en place. Le Pr Gorgui
Diaw a donné des assurances que dans un délai d'un mois, le bloc
opératoire va être fonctionnel. Sa présence à Mbour, dit-il, s'explique
par la nécessité de superviser les travaux de montage. Il a fait
la promesse ferme que tous les 15 jours il va venir superviser les
travaux et il compte ainsi mettre la main à la pâte. Le centre de
santé de Mbour polarise l'attention des autorités à cause des problèmes
de santé de la reproduction qui se pose au niveau du bloc opératoire.
Pas moins d'une dizaine de femmes ont perdu la vie ces derniers
mois, faute d'une telle structure. Les autre causes avancées sont
multiples. Des sources médicales ont identifié à l'époque,des cas
d'anémie, des hémorragies et des transferts périlleux d'accouchées
récentes. Les femmes de Mbour qui ont marché pour une meilleure
prise en charge des questions de santé de la reproduction sont aujourd'hui
en voie d'être satisfaites. Madame Boury Niang présidente de la
commission santé du conseil municipal de Mbour interrogée sur les
développements liés au bloc opératoire a expliqué que bientôt les
problèmes des femmes en état de grossesse vont trouver une solution.
L'appareil d'échographie tant rêvé est disponible. Pour la banque
de sang une solution alternative va être trouvée. Il est proposé
une armoire de stockage en attendant la résolution du problème.
Rappelons que suite à de multiples décès, les femmes avaient marché
et réclamé devant les autorités médicales et administratives un
bloc opératoire fonctionnel, une banque de sang, un appareil d'échographie
et une meilleure prise en charge de la santé de la reproduction
dans le district sanitaire de Mbour. Elles ont toujours éprouvé
le désir de voir la fin des évacuations de femmes à terme vers Dakar
ou Thiès et qui en font les frais en décédant ou en accouchant au
cours de leur évacuation. Samba Niébé BA
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/10112003.htm
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Radiologie
et Sida : Les manipulateurs d'Afrique francophone sur les pistes de
bons diagnostics - Sidwaya
- Burkina Faso - 10/11/2003 |
Un atelier international
d'Afrique francophone s'est tenu le mercredi 29 octobre 2003 au samedi
1er novembre 2003 à la salle de conférences de la Caisse générale
de péréquation (Ouagadougou). "Radiologie et Sida " c'est le thème
sur lequel les participants ont planché pendant quatre (4) jours.
Faire connaître la radiologie ou la faire mieux connaître aux populations
et aux professionnels en radiologie; c'est ce sur quoi les travaux
du IIIe atelier international de formation des manipulateurs d'Afrique
francophone ont porté. Il a été organisé par l'Association burkinabè
du personnel paramédical d'électroradiologie (ABPPER) sous l'initiative
de l'International Société of Radiolographers and Radiological Technologistes
(IRSST). Le thème " Radiologie et Sida " est évocateur. Il revêt une
importance capitale et bénéfique car la radiologie permet un meilleur
diagnostic des microbes et pour le cas bien précis du virus du Sida.
Des propos du président du comité d'organisation M. Rasmané Compaoré
qui situent l'enjeu de la rencontre. Aussi le service de radiologie
est-il l' "unique service de l'hôpital nécessairement fréquenté par
l'ensemble des malades hospitalisés et par la plupart des consultants
externes ". Si nécessité il y a de fréquenter les services de radiologie,
les différents intervenants, surtout burkinabè ont reconnu le manque
crucial de personnel en radiologie. Dix huit (18) provinces sur quarante-cinq
(45) au Burkina Faso disposent d'un service de radiologie. Le secrétaire
général du ministère de la Santé M. Jean Gabriel Ouango, tout en reconnaissant
l'importance de la radiologie a réaffirmé l'engagement du gouvernement
à soutenir et promouvoir la formation des radiologues " à la limite
de ses moyens ". Pendant quatre jours, les participants ont débattu
de huit (8) sessions de communication. Il s'agit entre autres de la
formation du contrôle qualité, de la radioprotection, de l'hygiène
et de radiognostic et des communications thématiques. C'est dire que
les participants (environ deux cents (200) venus de dix-sept pays
dont trois de France, Belgique et Canada ont acquis au sortir de cet
atelier des connaissances et expériences qu'ils pourront mettre au
service des malades et des consultants. Ardjouma FAYAMA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_10_11/societe_5.htm
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Mortalité
et santé maternelle à Kolda : Ces chiffres qui demeurent inquiétants
- Le quotidien
- Sénégal - 09/11/2003 |
A Kolda 48 % des femmes meurent d'anémie
et de paludisme. "Chaque jour Kolda enregistre quatre décès de femmes
et si la tendance se maintient jusqu'en 2007, Kolda enregistrera quatorze
mille neuf cents décès de femmes, quant au Sénégal, trente mille femmes
y seront stériles et trois cent trois mille femmes souffriront d'invalidité
et d'incapacité à allaiter." Cette révélation a été faite en octobre
dernier, lors d'un atelier de réflexion sur la stratégie de réduction
de la mortalité de la santé maternelle, convoqué par le réseau des
journalistes en population. Du côté de la direction de la santé de
la reproduction, on indique que mille deux cents (1200) femmes meurent
à Kolda sur 100 mille naissances, alors que la moyenne nationale est
de 510 décès pour 100 mille naissances. Selon le docteur Fara Wade,
le seul médecin gynécologue officiant à Kolda, une étude menée au
centre de santé de Kolda, de 2000 à 2001, indique que sur 3 321 accouchements
enregistrés en 2001, 52 femmes y ont perdu la vie. La majorité étant
des femmes âgées de quinze à dix-neuf ans. 40 % des femmes décédées
ont moins de vingt-cinq ans et le facteur le plus indécent reste le
mariage précoce qui est devenu monnaie courante à Kolda. S'y ajoutent
les décès maternels qui touchent plus de 25 % des femmes âgées de
plus de trente-cinq ans. Un pourcentage que le Dr Fara Wade explique
par le fait que la plupart des femmes enceintes à Kolda souffrent
d'anémie du fait d'une mauvaise alimentation, sans compter les maternités
successives, source d'une fatigue de l'utérus. Mais il faut surtout
signaler que 60 % des femmes en état de grossesse à Kolda ne font
pas de consultations prénatales (Cpn). Ainsi sur les 52 cas de décès
enregistrés de 2000 à 2001 au centre de santé de Kolda, 13 sont mortes
d'anémie et 12 de paludisme, ce qui donne un pourcentage annuel de
48 % de décès maternels par an. Une situation regrettée par le Dr
Fara Wade selon qui, ces décès sont évitables. Il suffit seulement
de renforcer l'alimentation des femmes enceintes en veillant sur la
bonne qualité de leur nourriture mais aussi en évitant les grossesses
rapprochées. Mais Kolda souffre surtout d'un problème d'accès aux
infrastructures sanitaires. En effet, certaines femmes sont obligées
d'aller à pied, malgré leur état de santé, pour joindre la case ou
le poste de santé, le centre de santé ou l'hôpital régional. Un hôpital
régional dont "le mal principal reste la banque de sang alors que
rien ne peut remplacer le sang. Ici à Kolda, les gens ne donnent pas
du sang, même les accompagnatrices des malades refusent de donner
leur sang, c'est pourquoi des fois, c'est le personnel de santé qui
est obligé de donner du sang pour sauver des femmes", explique le
Dr Fara Wade. Selon le gynécologue de Kolda, "on ne peut pas faire
de miracle quand on nous emmène des épaves humaines à l'hôpital régional,
c'est ce qui explique le nombre élevé des femmes qui décèdent. Ces
décès sont évitables à condition que les femmes viennent à temps",
fustigeant à l'occasion le retard pris par certaines femmes enceintes
dans les consultations prénatales avant de venir à l'hôpital. L'hôpital
régional de Kolda est fonctionnel depuis décembre 2002, dispose d'un
gynécologue et de cinq sages-femmes. Cependant, un chirurgien et un
médecin anesthésiste ont démissionné de la structure régionale. Un
déficit qui fait dire au Dr Fara Wade que le personnel de l'hôpital
est exténué. 85 % des malades hospitalisées à Kolda sont des évacués
venant du centre de santé (42 %) de Diaobé (14 %), Diana Malary (14
%) et Fafacourou (14 %). Une situation alarmante qui, selon le gynécologue
Fara Wade, mérite un tapage médiatique afin de mieux sensibiliser
les populations du Fouladou Pakao, Ballantacounda à l'image de l'affaire
Talla Sylla. Car, selon lui, "on parle beaucoup plus de l'affaire
Talla Sylla, que nous regrettons beaucoup, mais nous souhaitons que
l'on parle beaucoup plus de la mortalité maternelle". Ainsi, à l'issue
de l'atelier de Kolda sur la mortalité maternelle, les parlementaires
en population ont promis au personnel de santé de Kolda et aux femmes
du Fouladou "de donner un écho aux sacrifices qu'ils sont en train
de déployer pour sauver ce millier de femmes qui meurent à Kolda en
donnant la vie". Par Moussa THIOR
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=8314&index_edition=248
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La
multiplication du sang est possible - Le
soleil - Sénégal - 08/11/2003 |
Des biologistes ont trouvé le moyen
de multiplier les cellules souches humaines du sang. Les cellules
souches qui nous constituent sont nos mères à tous. Elles sont capables
de se diviser, de se spécialiser et d'assurer le renouvellement de
nos tissus. Le seul problème, c'est qu'elles sont rares. Une équipe
du département d'hématologie de l'Institut Cochin, à Paris, vient
de trouver le moyen de multiplier les cellules souches humaines du
sang, une étape importante dans le traitement des maladies du sang.
Serge Fichelson et ses collègues publient leurs résultats dans la
revue Nature Medicine du mois de novembre. Parmi les milliards de
cellules produites dans le corps humain, les cellules souches sont
vitales. Car en se divisant, selon les besoins de l'organisme, elles
ont la capacité de se renouveler elles-mêmes, ou de devenir des cellules
différenciées, c'est-à-dire spécialisées pour une fonction biologique
précise. Ainsi, les cellules souches du sang (ou hématopoïétiques)
permettent la production de toutes les autres cellules du sang - globules
rouges, globules blancs, plaquettes. Toutefois, leur nombre insuffisant
empêche de les utiliser avec succès pour des patients atteints de
leucémie et en attente de greffe par exemple.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=32015&index__edition=10032
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Mali
: Le Sida à visages découverts- L'HEBDOmadaire
- Burkina Faso - 07/11/2003 |
Sur initiative de l’Institut international de journalisme (IIJ)
de Berlin, une équipe de 15 journalistes de l’Afrique de l’Ouest
a effectué un stage de formation en reportage sur le VIH/Sida au
Mali. Chiffres, faits et témoignages ont permis aux journalistes
de découvrir de visu les réalités du VIH/Sida dans ce pays :
- 1,7 % le taux de prévalence du VIH/sida pour une population
de 10,5 millions d’habitants ;
- un nombre cumulé des décès qui pourrait se situer à près de
170 000 en 2010 en cas d’évolution non maîtrisée ;
- une baisse de l’espérance de vie à l’horizon, etc.
Au regard de la situation, le sida n’est plus un sujet tabou et
l’engagement actif des leaders d’opinion à divers niveaux comme
la prise de conscience générale gagne du terrain face à la maladie.
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