Actualités de la santé
en Afrique
Mai 2005
Au sommaire de cette semaine :
Burkina Faso :
© Kassoum Zongo, responsable du CSPS urbain
de Saponé : "La pauvreté est un frein à la fréquentation
des formations sanitaires"
© 22e session ministérielle
du CAMES : Moustapha Sall reconduit, la Guinée-Bissau fait son
entrée
© Lutte contre le VIH/Sida : Un
centre de dépistage volontaire intégré et avancé
à Yako
Madagascar :
© Les maladies de l'oreille gagnent
du terrain
© Personnels paramédicaux -
20 nouveaux anesthésistes-réanimateurs
Maurice :
© Ces chirurgies qui vous changent la vue
© Un virus non identifié se
propage
Sénégal :
© Soins aux hémophiles : La Pharmacie
nationale va s’impliquer dans l’achat de médicaments
© Serpents - Quinze espèces dangereuses
au Sénégal : Dakarois, attention au cobra cracheur !
© Santé de la reproduction
: Bilan à mi-parcours de la contraception d’urgence
Togo :
© Palu : bilan plutôt positif au Togo
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Santé Tropicale
Vicky, 24 ans, souffre d’une maladie cornéenne congénitale
rare : le kératocône. Il s’agit d’une maladie
génétique liée à la modification progressive
de la courbure de la cornée qui prend la forme d’un cône.
Pour le moment, le jeune homme n’a pas d’autres choix que
de vivre avec sa maladie. Baisse progressive de la vue, sensation de
brouillard devant les yeux et éblouissement à la lumière
vive sont son lot quotidien. Cela fait un bail qu’il attend une
greffe de cornée, mais il prend son mal en patience. «
Je sais que ce sera pour bientôt. » Un espoir retrouvé
grâce à la création de la nouvelle banque des yeux
à Candos, inaugurée mercredi par le ministre de la Santé
et de la qualité de la vie, Ashock Jugnauth. Pour le moment,
elle est alimentée en cornées provenant du Sri Lanka.
Avec la promulgation de l’Human Tissue (Removal Preservation and
Transplant) Bill, on pourra prélever des cornées sur les
donneurs mauriciens. « Nous espérons alors avoir une réserve
suffisante de cornées. Cette nouvelle législation permettra
de soulager les patients qui attendent depuis longtemps. Nous sommes
conscients que le concept est nouveau à Maurice. Il faudra lancer
une vaste campagne de sensibilisation et développer une culture
de dons », affirme le ministre de la Santé.
Le glaucome, deuxième cause de cécité
Actuellement, 47 patients attendent une greffe de la cornée.
Ils souffrent de cataracte, de glaucome et de cécité liée
au diabète. Le professeur Louis Collum, ophtalmologue et responsable
de département au Royal Victoria Eye and Ear Hospital de Dublin,
en Irlande, en a opéré neuf cette semaine.
« Malheureusement », précise le Dr Hassenjee Dawreeawoo,
Acting Consultant à l’hôpital des yeux, « certains
cas sont inopérables car les patients souffrent de plusieurs
maladies en même temps ». Les cas compliqués, comme
la rétinite diabétique, sont soignés à l’hôpital
Sankaran Netralaya de Chennai. « Il s’agit d’une urgence
ophtalmologique. Si on tarde à pratiquer une chirurgie vitréo-rétinienne,
le patient risque de perdre la vue. » À ce jour, 900 personnes
en ont bénéficié. Mais la chirurgie vitréo-rétinienne
pourra bientôt être pratiquée à Maurice. Le
ministère de la Santé vient en effet d’acquérir
pour Rs 10 millions, trois appareils high-tech. Reste la formation des
chirurgiens qui sera assurée par des médecins suisses.
« C’est une opération assez délicate qui consiste
à introduire une sonde dans l’œil pour enlever la
vitrée et laminer la membrane rétinienne », explique
le Dr Hassenjee Dawreeawoo.
L’hôpital des yeux de Moka n’a toutefois rien à envier aux établissements étrangers en ce qui concerne les opérations ophtalmologiques communes. Outre les greffes de cornées, plusieurs cas de cataractes sont traités chaque année. Cette maladie de la vision se révèle le plus souvent vers 60 ans. Le grand responsable est le cristallin qui s’opacifie progressivement. Seule la chirurgie permet de recouvrer une vue normale. Elle consiste à enlever le noyau du cristallin pour le remplacer par une lentille artificielle. L’intervention dure 10 à 30 minutes, sous anesthésie locale.
Le glaucome est la deuxième cause de cécité à
Maurice. Cette maladie est caractérisée par une augmentation
de la pression intérieure qui entraîne une atrophie du
nerf optique et une diminution du champ visuel. Si elle n’est
pas traitée à temps, cette maladie peut aboutir à
la cécité. « Il faut un dépistage précoce.
À partir de 40 ans, il est conseillé d’effectuer
un test d’hypertension de l’œil », recommande
le Dr Dawreeawoo. Le traitement repose sur la prise de collyres. Lorsque
la maladie est trop avancée, on envisage alors un traitement
au laser ou une chirurgie.
Le décollement de la rétine peut, lui, survenir après
un traumatisme oculaire ou une opération de la cataracte. Cette
maladie est indolore. Le patient a d’abord une perception d’images
sombres ou irrégulières. Puis survient l’impression
de mouches volantes et de visions d’éclairs colorés.
Le traitement repose sur la photo-coagulation au laser. Si la rétine
est déchirée, le seul recours est la chirurgie.
Outre ces maladies, les médecins peuvent aussi traiter le ptosis, une affection des paupières qui touche surtout les enfants, le larmoiement et le strabisme. Des complications restent toutefois possibles, heureusement le plus souvent mineures.
Lire l'article original : http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=40952
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