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L'actualité de la santé en Afrique
Juin 2004 |
Médicaments
: Les prix baissent malgré la résistance des pharmacies - L'express
- Ile Maurice - 15/06/2004 |
Une bénédiction pour la population. La mort pour
certains commerces, répliquent des pharmaciens. Ces derniers devront
néanmoins obtempérer face à la baisse des prix des médicaments.
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Troisième
programme de lutte contre la tuberculose : Les autorités sanitaires
municipales de Biscuiterie évitent une épidémie - Le
Sud - Sénégal - 14/06/2004 |
Le Comité de santé du dispensaire municipal de
Dakar-Bourguiba a lancé cette année sa troisième édition de lutte
contre la tuberculose. Cette campagne a pour objectif d'informer
mais surtout de sensibiliser les populations sur les modes de contamination
et de prendre des mesures nécessaires à la prévention de cette pathologie
qui commence à être fréquente au niveau de cette zone, du fait de
la forte densité des habitants.
Les autorités municipales et sanitaires de Dakar-Bourguiba se sont
toutes mobilisées pour combattre, faire reculer la tuberculose au
niveau de leur commune et des localités environnantes. Pour cette
année, un plan d'action est en train d'être mis en œuvre par les
dirigeants de ce comité afin de réduire les cas de tuberculeux.
C'est dans ce sens que des groupes ont été créés et formés en 33
relais afin de mieux sensibiliser les populations environnantes.
Dans le même sillage, des débats sont actuellement organisés dans
certains quartiers de la commune d'arrondissement de Dakar-Bourguiba.
Le quartier de la cité Bissap a, au courant du mois de juin, été
la première cible des organisateurs pour le démarrage des séances
de discussion. D'autres travaux sont, par ailleurs, prévus dans
les autres quartiers, notamment à Usine Parc, Ben Tally, Ouagou
Niayes, et enfin à l'école Biscuiterie. Ce plan d'action sera bouclé
par une cérémonie prévue le samedi 26 juin prochain à l'Esplanade
de Niarry Tally, au cours de laquelle une évaluation des différents
travaux de sensibilisation sera faite Le Coordonnateur de l'équipe
du comité de santé, Ndiaga Diagne explique qu'actuellement, "la
priorité, c'est la diminution du nombre de cas enregistrés dans
les deux dernières années". Et d'ajouter : "pour réussir ce pari,
des efforts ont, cette année, été déployés par le Programme national
de lutte pour la tuberculose (Pnl) avec l'appui du médecin chef
du Disctrict, et des responsables de la commune de Biscuiterie".
C'est ainsi qu'un budget de 2.382.500 F. Cfa a été dégagé. Selon
les statistiques émanant du président de ce comité de santé du Poste
de santé de Dakar-Burguiba, Ndiaga Diagne, 32 personnes sont touchées
en 2002 par cette maladie dont 13 sont traités et guéries alors
que 19 autres personnes ont arrêté leur traitement. Pour l'année
2003, 56 cas ont été recensés. Deux personnes sont mortes, un a
déménagé de leur zone et 27 sont guéries. Et en 2004, 10 personnes
ont été déjà enregistrées dont deux ont quitté leur zone de couverture
et les huit cas qui restent sont sous traitement. Selon le maire
de la commune de Biscuiterie, Lamine Dia qui réagissait sur les
ondes de la radio Sud Fm, sur les 27 personnes enregistrées dans
sa commune, les 20 sont déjà en train d'être traitées au niveau
du dispensaire municipal de Bourguiba où il y a une cellule médicale
qui les prend en charge. Le maire a, en outre, réagi sur les 300
tuberculeux qui vivent dans sa commune. D'après lui les 300 cas
concernent le district de Gaspard Camara dans la sous-préfecture
de Grand Dakar. Et Lamine Dia de préciser, sur les 80 000 habitants
de sa commune il n'y a que 30 tuberculeux enregistrés. "L'essentiel,
c'est de mettre en place un programme d'information et de sensibilisation
pour lutter contre ce fléau" a-il ajouté. Certains agents du comité
de lutte contre la tuberculose demandent que l'Etat mette à leur
disposition un stock suffisant de tuberculine qui puisse permettre
de dépister tous les sujets qui auraient déjà été contaminés, suite
à des contacts avec des malades. Ils recommandent par ailleurs,
la mise en place d'un stock de vaccin Bcg pour répondre à toutes
les demandes des populations. Cheikh T. MBENGUE
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/14062004.htm
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Dr
Moustapha Ndir, coordonnateur national du programme de lutte contre
la tuberculose : "Il n'y a pas d'épidémie à Biscuiterie" -
Le Sud - Sénégal
- 14/06/2004 |
Coordonnateur du Programme national de lutte contre
la Tuberculeuse, Docteur Moustapha Ndir est formel "Il n'y pas d'épidémie
de Tuberculose à Biscuiterie", soutient-il. Il est revenu sur les
symptômes, le mode de contamination et explique comment des cas
de tuberculose se sont révélés à Biscuiterie. Entretien ! Lire
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Arrêt
de la transmission du ver de Guinée : L'OMS a remis au Sénégal le
certificat officiel - Le
Soleil - Sénégal - 11/06/2004 |
Le Sénégal a reçu, il y a de cela une semaine,
de la part du Directeur général de l'Organisation Mondiale de la
Santé (OMS), sa certification de l'arrêt de la transmission de la
maladie du ver de Guinée sur son territoire. C'est le Directeur
de la Santé, le Dr Mandiaye Loume, qui recevait le ministre de la
Santé, Le Dr Aminata Diallo, qui démarrait mardi dernier, une série
de visites des directions, de services et de structures hospitalières
sous sa tutelle. Le Dr Mandiaye Loume qui était entouré de plusieurs
chef de divisions et de coordonnateurs de programmes sanitaires,
pense que le Sénégal va également remporter la palme de la certification
d'éradication. Il a toutefois dit que la surveillance ne fléchissait
pas dans la mesure où la transmission sévissait encore dans des
pays riverains. Ce que le Dr Georges Ndiaye, coordonnateur du programme
de lutte contre le ver de Guinée appelé aussi dracunculose ou la
filariose de Médine, a confirmé. Cette victoire s'ajoute à celles
déjà engrangées contre la lèpre, la polio, l'onchocercose et jusqu'à
aujourd'hui dans le contrôle de la propagation de l'infection à
VIH Au sujet du paludisme, le Dr Mandiaye Loume a informé le ministre
de la soumission au quatrième round du fonds mondial pour la santé
du programme national de lutte contre cette endémie, responsable
de près de 40% des motifs de consultations dans les structures sanitaires
du Sénégal et du plus fort taux de mortalité. Il a aussi indiqué
les efforts effectués par le Sénégal dans la promotion des moustiquaires
imprégnées d'insecticide et de la disponibilité en médicaments pour
le traitement. Il a aussi annoncé la tenue prochaine d'un conseil
présidentiel sur le paludisme, ce qui montre selon lui, un engagement
politique au plus haut niveau contre l'endémie palustre. Au sujet
de la prise en charge thérapeutique, le Dr Papa Amadou Diack a précisé
que " des séances de formation sont actuellement en cours à l'intention
des agents de santé sur les nouvelles combinaisons thérapeutiques
en cours.
Don des Anciens Combattants au D.I.O.P.
Le Dr Loume a aussi révélé sur le sujet de la lutte contre la cécité,
la réception d'une unité mobile d'ophtalmologie entièrement équipée
don des Anciens Combattants pour remplacer l'actuel camion du dispensaire
itinérant d'Ophtalmologie (DIOP). Le camion est d'ailleurs actuellement
dans la région de Tambacounda où il est basé précisément dans le
district sanitaire de Goudiry. Sur le registre de la santé de la
reproduction, le Dr Loume a souligné que la division chargée de
ce volet a élaboré un plan de relance des activités et qu'un projet
de loi sur la santé de la reproduction est actuellement dans le
circuit officiel administratif. Par la suite, le directeur de la
Santé a énuméré, avec en appui les chargés de différents programmes
sanitaires, d'autres avancées ainsi que des perspectives et des
contraintes face au VIH/SIDA, la tuberculose, la cécité, les maladies
non-transmissibles comme le diabète, la santé bucco-dentaire, la
santé des personnes âgées, la médecine traditionnelle, la médecine
privée et du travail, l'alimentation et la nutrition. Fara DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=38465&index__edition=10207
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Candidats
vaccins contre le VIH-Sida : Des efforts se multiplient, les résultats
encourageants - Sidwaya
- Burkina Faso - 10/06/2004 |
L'association de deux candidats vaccins contre
le VIH-1 développés par Aventis-Pasteur, filiale d'Aventis et Merck
et Co., Inc, a induit chez des singes une réponse immunitaire cellulaire
contre l'infection par le VIH-1 plus forte que celle observée à
la suite de l'administration séparée des candidats vaccins. Ce qui
a amené les chercheurs des deux sociétés à programmer la conduite
conjointe d'un essai chez l'homme au cours de l'année 2003. Les
résultats pré-cliniques obtenus chez des singes montrent que l'utilisation
complémentaire des candidats vaccins, selon un schéma de primo-immunisation
(première dose) avec rappel, induit des réponses immunitaires contre
le VIH-1 plus fortes que l'administration séparée de chacun des
vaccins. Les chercheurs de Merck et Co., et d'Aventis Pasteur estiment
que l'essai clinique de phase I, organisé aux Etats-Unis, fournira
des résultats aussi encourageants chez l'homme d'un candidat vaccin.
Des singes rhésus ont d'abord été immunisés avec le candidat vaccin
de Merck et Co., qui utilise comme vecteur un adénovirus de type
(Ad5) incapable de se répliquer et on ensuite subi un rappel avec
le candidat vaccin d'Aventis Pasteur basé sur un vaccin canarypox
(ALVAC). Cette association a induit des niveaux d'immunité cellulaire
contre le VIH-1 supérieur à ceux provoqués par le vecteur Ad5 seul.
Résultats pré-cliniques encourageants
Ces essais chez le singe visaient à évaluer les réponses immunitaires
cellulaires induites par deux candidats vaccins exprimant tous les
deux la protéine gag du VIH-1. Les animaux ont d'abord été vaccinés
avec le vecteur Ad5, puis en rappel soit à nouveau avec le vecteur
Ad5 soit avec le vecteur ALVAC. La réponse immunitaire a été supérieure
à la suite de l'utilisation des deux vecteurs qu'avec l'administration
d'Ad5 uniquement. Les meilleurs résultats ont donc été obtenus quand
le vecteur Ad5 a été utilisé en primo-immunisation et le vecteur
ALVAC en rappel. Les chercheurs de Merck et Co., et Aventis Pasteur
jugent ces résultats suffisamment probants pour que de nouvelles
études s'imposent. "Ces résultats pré-cliniques d'immunogénicité
chez le singe sont encourageants et nous espérons que notre collaboration
accélérera le développement et la mise à la disposition de nouveaux
vaccins" a estimé le docteur Emilio Emini, premier vice-président
de Vaccin research, Merck et Co Une synthèse de A. Verlaine KABORE
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_10_06/sidwaya.htm
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Donner
son sang pour sauver une vie : En prélude à la journée mondiale le
14 juin, une semaine nationale du don de sang se déroule depuis hier
- Cameroon
tribune - Cameroun - 10/06/2004 |
Une première allée, puis une deuxième et on s'engouffre
dans un couloir. Deux panneaux superposés, avec des bouts en forme
de flèches, donnent l'orientation : "Centre la vie" d'une part et
"Don de sang" d'autre part, identités remarquables d'un pavillon
spécifique de l'Hôpital central de Yaoundé. Passé ces repères, on
arpente un autre couloir, qui conduit tout droit au rez-de-chaussée
d'un immeuble. On emprunte par la suite une succession d'escaliers.
Dans une grande affiche placardée sur le mur, un message illustré
par des caricatures est décliné : "Le don de sang, nous les jeunes,
on en fait notre affaire !" Plus loin, cette autre mention sur une
feuille de format A4, en guise de précision : "La banque de sang
est transférée au laboratoire central derrière l'hôpital du jour".
Dans le nouveau cadre d'accueil du service, à longueur de journée,
on note des va-et-vient incessants. Ça grouille de monde : tant
les employés que les usagers. Une parfaite illustration de l'importance
de l'activité de don de sang. Mardi à 11 h, les registres de la
banque de sang de l'Hôpital central de Yaoundé faisaient ressortir
le chiffre de 2743 donneurs depuis le début de l'année. Et, selon
Maurice Eben, technicien principal de laboratoire, coordinateur
de l'unité biologie, anatomo-pathologie et morgue, la fréquence
quotidienne est de l'ordre de vingt à trente donneurs. A la lecture
de ces statistiques, on peut être porté à conclure à une préoccupation
qui fédère de nombreux élans d'engagement. Loin s'en faut ! Le pourcentage
de l'offre reste faible, par rapport à la demande, du fait de la
rareté des candidats à cet exercice pour volontaires. "A la réalité,
les donneurs sont rares, observe Maurice Eben. Parfois, on est amené
à forcer la main aux gens". Selon le chef de l'unité biologie, anatomo-pathologie
et morgue, c'est une situation qui résulte principalement du contexte
sociologique actuel, puisqu'avant, les volontaires se recrutaient
en masse. "C'est à cause de cette mauvaise maladie qui sévit à présent.
Je voudrais parler du SIDA. Les gens ont maintenant peur de se faire
prélever du sang, au risque d'être déclarés séropositifs", explique
Maurice Eben.
"En donnant du sang, vous donnez la vie
! Merci !"
C'est sous ce slogan que se célèbre lundi prochain, la Journée mondiale
du don de sang. C'est la première du genre. Le Cameroun a tenu à
marquer l'événement d'un cachet particulier, en organisant une semaine
nationale. Le lancement a été donné hier, au siège de la Croix-Rouge,
par le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono. L'objectif
global de la série d'activités est de sensibiliser toutes les personnes
jeunes et saines au don de sang volontaire, bénévole et régulier.
Et pour cause. "En l'état actuel des choses, le don volontaire et
bénévole ne représente que 20 % des offres, ce qui représente 0,05
% de la population alors même que l'OMS fixe ses normes à 2 % de
la population", indique-t-on au ministère de la Santé publique.
Il est, par ailleurs, question de sensibiliser les cliniciens sur
la prévention des anémies et sur l'utilisation appropriée du sang.
"Le traitement du sang coûte excessivement cher. C'est pour cette
raison que les cliniques ne s'y aventurent pas. S'il faut normalement
vendre une poche de sang au prix convenable, ce serait à 70, 80.000
francs CFA. Mais, le gouvernement supporte les coûts à 90 %", note
Maurice Eben. De source médicale, la tendance aujourd'hui veut que,
bien que jugée incontournable, la transfusion sanguine ne soit appliquée
qu'en cas d'extrême urgence. Les médecins sont conseillés à accorder
une priorité aux traitements à base de médicaments. Raphaël MVOGO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j14062004&idart=16917&olarch=j10062004&ph=y
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VIH/Sida
: Le dépistage volontaire désormais gratuit - Fraternité
matin - Côte d'Ivoire - 10/06/2004 |
Un tournant dans la lutte contre le fléau. Les
coûts des prestations connaissent une baisse sensible. Le dépistage
volontaire sera désormais gratuit pour tous. Le traitement des maladies
opportunistes du Sida par épisode sera de l'ordre de 2.500 F. Quant
au traitement aux anti-rétroviraux, tous les enfants et femmes y
auront accès. La cession aux patients des Art à un coût de 5 000
F par patients tous les trois mois. Toutes ces bonnes nouvelles
ont été annoncées mercredi par le ministre d'Etat, ministre de la
Santé et de la Population, Dr Mabri Toikeuse. C'était à l'occasion
du lancement de la nouvelle politique d'accessibilité aux soins
et prise en charge des malades du Sida aux anti-rétroviraux et l'initiative
du gouvernement américain en Côte d'Ivoire dénommée "PEPFAR". Témoin
de cette cérémonie, l'Ambassadeur-coordonnateur du fonds mondial
de lutte contre le Sida-Fonds Bush, S.E.M Randall Tobias qui était
récemment en Côte d'Ivoire pour lui apporter tout son soutien dans
la mise en œuvre des activités définies dans le cadre de cet appui
bilatéral dont les objectifs sont : procurer des soins globaux et
complets, y compris les traitements ART (anti-rétroviraux) à 77.000
personnes infectées par le VIH/Sida, prévenir 265.000 nouvelles
infections et prendre en charge 385.000 orphelins et personnes infectées
par le VIH/Sida. Pour atteindre ces objectifs, le PEPFAR en Côte
d'Ivoire, disons-le, travaille déjà à consolider les structures
centrales : analyse de la situation du système national d'approvisionnement
en réactifs et médicaments anti-VIH et son renforcement… Au terme
de sa visite qui l'a conduit successivement au Chigata (Centre de
soutien aux orphelins et aux familles), au RIP + (réseau ivoirien
des personnes vivant avec le VIH/Sida… et au Projet RETROCI (CHU
de Treichville), S.E.M Randall Tobias s'est dit heureux de constater
un si grand engagement politique du gouvernement ivoirien à lutter
contre le Sida. Après une journée bien remplie de visites de quelques
sites des activités du sida, l'envoyé du Président Bush a fait une
confidence : "le gouvernement des Etats-Unis à travers l'initiative
PEPFAR est résolu à vous assister dans l'atteinte des objectifs
nationaux de Prévention, de soins et de traitements du VIH incluant
l'intégration, le conseil de routine et de dépistage volontaire
et les sites de prise en charge élargie du VIH et de la Tuberculose
en collaboration avec le programme national de Tuberculose et le
programme de soins de VIH/Sida", a-t-il dit. Emmanuel KOUASSI
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=02K17pQu0pa
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Un
fonds de solidarité thérapeutique contre le palu - Walfadjri
- Sénégal - 09/06/2004 |
Nous devons élever la réflexion à un niveau qui
soit non seulement compatible avec l'urgence que requiert la lutte
contre cette affection en termes de réduction de la mortalité, mais
aussi à un niveau qui soit compatible avec la complexité liée à
cette affection. Le paludisme apparaît comme un événement aux dimensions
multiples qui peut et doit donc nous donner à réfléchir. C'est à
partir des interrogations et des réflexions sur ce que nous faisons
tous les jours que peuvent émerger les fondements d'une politique
efficace. Lire la suite
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5ème
conference pharmaceutique : Vers des ARV moins chers - Le
pays - Burkina Faso - 09/06/2004 |
Les participants à la 5ème conférence pharmaceutique
internationale de Ouagadougou recommandent aux chefs d'Etat africains
de lever les taxes sur l'importation des matières premières et sur
le matériel de production des médicaments essentiels, y compris
les médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle et de mettre
en place des mesures fiscales incitatives pour accélérer l'implantation
des industries pharmaceutiques en Afrique. Ils leur recommandent
également de faire une déclaration pour mettre fin au marché illicite
des médicaments. En ce qui les concernent, ils prennent l'engagement
d'assurer, de manière permanente, la présence effective des pharmaciens
dans les structures de dispensation des médicaments, de veiller
désormais scrupuleusement au respect strict de l'exercice personnel
de la profession de pharmacien et de collaborer avec les autres
acteurs du système de santé, conformément à la déontologie pharmaceutique.
Ils recommandent l'intégration des pharmaciens à toutes les stratégies
politiques de lutte contre la pauvreté et souhaitent que soit pris
des mesures pour une meilleure traçabilité, une meilleure transparence
du coût de revient du médicament à l'exportation dans le cadre de
l'accessibilité des médicaments au plus grand nombre. Ils réitèrent
leur engagement à céder les ARV au taux de marge 0 aux populations
et prennent la résolution d'organiser une semaine de promotion du
médicament essentiel générique. Autres recommandations du forum:
que les centrales d'achat soient dotées d'un statut d'autonomie
administrative et financière et que soient confiés à celles-ci l'approvisionnement
et la distribution des ARV, des réactifs de laboratoire et des médicaments
de traitement des maladies opportunistes et des vaccins. En procédant
à la clôture des travaux, le Pr Jean-Gabriel Ouango, secrétaire
général du ministère de la Santé, qui représentait le ministre Alain
Yoda, s'est réjoui des résolutions prises dans le cadre de la prise
en charge des personnes vivant avec le VIH ainsi que des stratégies
adoptées pour la surveillance et la disposition des antipaludiques
pour éviter les résistances. "Nous sommes également attentifs, a-t-il
ajouté, aux divers résultats des recherches communiquées et promettons
de les suivre et de faire tout ce qui est possible pour leur mise
en oeuvre dans la mesure où ils sont faisables pour nos politiques"
. A l'issue de la conférence, Dr Djita Cissé Dem, présidente sortante
de l'Inter Ordre des Pharmaciens d'Afrique (IOPA), a passé le flambeau
au Dr Victoire Benao, présidente du Conseil national de l'Ordre
des pharmaciens du Burkina Faso.
Cécile Angebault (étudiante en pharmacie à l'Université
de Lyon): "J'ai appris beaucoup de choses" "J'étais au forum pour
représenter le doyen de la faculté et pour me former moi-même, c'est-à-dire
savoir quelle est l'implication des pharmaciens dans les politiques
de santé dans les pays d'Afrique francophone, quels sont les principaux
problèmes rencontrés, et comment ces pharmaciens envisagent le futur.
Je voulais savoir également quelle est la place que le pharmacien
occupe dans le système de soins afin de pouvoir le comparer avec
ce qui se passe en France. Du forum, je n'ai pas entièrement été
satisfaite. Je m'attendais à plus de débats que de communications.
Cela dit, j'ai appris beaucoup de choses, notamment les problèmes
du VIH et du paludisme. Ce sont des problèmes qui touchent particulièrement
l'Afrique et qui sont plus distants de la France". Propos recueillis
par Cheick Beldh'or SIGUE
Lire l'article original : http://www.lepays.bf/quotidiens/select.asp?Numero=4681
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La
problématique du paludisme est globale et transversale - Walfadjri
- Sénégal - 08/06/2004 |
Le paludisme terrasse souvent les sénégalais chez
eux, les faisant trembler de fièvre dans leurs habits, toutes les
couvertures de la maison entassées sur le corps. Il était le fardeau
le mieux partagé dans le monde puisque qu'il est venu à bout d'illustres
hommes bâtisseurs d'empires comme Alexandre le Grand. L'image d'un
pays au climat délétère "tombeau de l'homme blanc" est restée vivace,
en souvenir des ravages causés par cette maladie parmi les premiers
européens qui se sont aventurés dans les contrées sénégalaises.
Il reste surtout lié dans notre pays au casque colonial. Aujourd'hui,
son plus grand ami est la pauvreté et, nous le savons, aux frontières
de cette maladie se joue aussi la question des inégalités sociales.
Le paludisme est un ennemi familier avec lequel les sénégalais ont
appris à coexister depuis des siècles ; ils ont appris finalement
à s'en accommoder et malheureusement à le banaliser. Notre culture
tend à nous rendre sourd et indifférent à l'événement, cela tient
à la prépondérance donnée au passé et à la religion. Cette familiarité
avec la maladie est aussi due à une médiatisation excessive. Le
paludisme est à la fois support, produit et enjeu des rapports sociaux
et politiques. Support, parce que doté d'une morbidité sociale importante,
il concerne tous les segments de la population. Produit parce que
le vécu du paludisme est le fruit d'une longue socialisation et
le résultat de toute une histoire. Lire
la suite
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