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L'actualité de la santé en Afrique
Juin 2004 |
Drépanocytose
: Les malades demandent à l'État plus d'attention - Le
Soleil - Sénégal - 21/06/2004 |
Ils étaient plusieurs dizaines de malades et membres
de familles de malades de la drépanocytose présents, samedi, au
Service national de l'Information et de l'Education pour la Santé
(SNIEPS) de Grand-Yoff, à l'appel des responsables de leur association
pour mieux s'informer sur cette maladie et les voies pour accéder
aux soins. Etaient également présents, les professeurs Ibrahima
Diagne, pédiatre à l'hôpital d'enfants Albert Royer et Saliou Diop
du Centre national de transfusion sanguine de Dakar, structure de
référence nationale qui abrite d'ailleurs provisoirement le siège
de l'association sénégalaise de lutte contre la drépanocytose (ASLD).
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Cécité
dans le monde : Deux millions d'aveugles de plus tous les ans
- Walfadjri - Sénégal
- 21/06/2004 |
Si rien n'est fait pour enrayer la tendance, le
nombre d'aveugles actuels risque de doubler d'ici 20 ans. L'alerte
a été sonnée par l'Oms. Aujourd'hui, 180 millions de personnes souffrent
d'un handicap visuel. Parmi celles-ci, près de 50 millions sont
aveugles et, de ce fait même, ont généralement besoin d'un encadrement
ou d'un appui soutenu en vue de leur réinsertion dans la société
et leur intégration socio-professionnelle". C'est le constat dressé
par l'Oms sur la situation de la cécité dans le monde. Neuf aveugles
sur dix vivent dans les pays en développement. Ce qui fait dire
à l'Oms que la cécité dans ces pays est un problème de santé publique,
mais également un fléau socio-économique. "Dans la plupart de ces
pays, il n'existe ni structure d'encadrement fonctionnelle, ni de
système de prise en charge efficace des aveugles", explique l'Oms
qui ajoute que le seul recours pour ces aveugles, c'est leur famille.
Ce qui signifie, pour l'Oms, que ce sont presque toujours "des enfants
sacrifiés à leur service, jusqu'à leur mort. Chaque cas de cécité
est ainsi en réalité une double tragédie : celle de l'aveugle et
celle de l'enfant qui lui est ainsi affecté". Pour l'Organisation
mondiale de la santé, "à l'inverse, chaque fois qu'on donne la possibilité
à un aveugle de recouvrer la vue, c'est en fait à deux personnes
au moins que l'on redonne la liberté". Mais pour le moment, le nombre
d'aveugles augmente de deux millions tous les ans. Et l'Oms estime
que si rien n'est fait dès maintenant pour enrayer cette tendance,
et surtout si des ressources supplémentaires ne sont pas mobilisées
de toute urgence, le nombre d'aveugles actuels risque de doubler
d'ici 20 ans. Tout en faisant remarquer que ce sont les pays en
développement qui payeront le plus lourd tribut. C'est donc pour
faire face à ce défi croissant et dans le but d'entreprendre une
action mondiale concertée que l'Oms et un groupe spécial d'Ong internationales
ont conjointement préparé et lancé en février 1999, "Vision 2020-le
droit à la vue", en vue d'éliminer la cécité dans le monde. La stratégie
de "Vision 2020-le droit à la vue" est la prévention et la lutte
contre les maladies cécitantes, la formation et/ou le recyclage
des différentes catégories de personnel, le renforcement des structures
et infrastructures existantes et la création de nouvelles en vue
d'optimiser les performances et les rendements. Vision 2020 est
mis en œuvre sous forme de quatre plans quinquennaux dont le premier
a débuté en 2000. Les trois autres étapes commenceront en 2005,
2010 et 2015 respectivement. M. BARRY
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=10748
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Lutte
contre la cécité : La cécité fait perdre annuellement 15 000 milliards
de francs Cfa - Walfadjri
- Sénégal - 21/06/2004 |
Les conséquences négatives de la cécité sont redoutables.
Les pays en développement perdent environ 15 000 milliards de francs
Cfa à cause de ce fléau. Face à l'ampleur des dégâts, le ministère
de la Santé organise, depuis hier, un atelier en vue de se doter
d'un programme de prévention et de lutte contre le fléau. Cent quarante
mille aveugles ont été recensés au Sénégal. Il faut multiplier ce
chiffre par trois pour avoir le chiffre réel de malvoyants dans
le pays. D'où l'urgence d'un plan de prévention et de lutte contre
la cécité. Surtout qu'au plan socio-économique, "les répercussions
de la cécité sont énormes dans nos pays en développement, car les
coûts exorbitants des soins, des séquelles, de la réadaptation,
des journées de travail perdues, de la baisse de la productivité
contribuent à aggraver la spirale de la pauvreté déjà fort préoccupante
dans nos communautés", avance le ministre de la Santé, Dr Aminata
Diallo qui a ouvert l'atelier régional de lutte contre la cécité
qui a démarré hier pour prendre fin le 23 juin prochain. Selon le
Dr Aminata Diallo, "les experts estiment qu'annuellement, plus de
25 milliards de dollars (soit 15 000 milliards de francs Cfa) sont
perdus du fait de la cécité. Mais cela ne s'arrête pas là". Car
en plus de son impact économique, la cécité est une "insupportable
infirmité humaine. Elle constitue non seulement un drame pour l'individu
ainsi plongé dans les ténèbres et la solitude, mais elle entraîne
une précarisation de la dignité humaine. Car l'aveugle est souvent
réduit à la mendicité dans nos régions", explique le Dr Aminata
Diallo. Pour le ministre de la Santé, cela justifie la priorité
qui doit être accordée à la sauvegarde de la vue. Puisque "80 %
des cécités rencontrées dans nos régions sont évitables ou restent
encore curables", renchérit le ministre de la Santé qui ajoute qu'une
rigoureuse politique de prévention doit être la clef de succès de
la lutte contre la cécité. Mais le ministre Aminata Diallo reconnaît
que "maîtriser la cataracte nécessite une médicalisation avec un
renforcement du système de soins existant". Mais elle est d'avis
que pour "contrôler le trachome, maîtriser le glaucome, éliminer
les cécités cornéennes, il faudra, en plus, mener une bonne promotion
de la santé oculaire à travers une information et une sensibilisation
adéquate des populations". Le ministre de la Santé estime que le
succès de cette lutte reposera sur une parfaite planification. C'est
pourquoi, elle déclare attendre beaucoup de cet atelier pour mettre
en œuvre les recommandations qui en seront issues. Mais des mesures
ont été récemment prises pour atteindre l'objectif d'éliminer la
cécité évitable d'ici 2020, révèle le ministre de la Santé. Il s'agit
de "la signature de la lettre d'appui à "Vision 2020", la prise
en compte de la cécité dans le budget du ministère de la Santé et
dans son programme biennal 2004-2005 de coopération avec l'Oms",
rappelle le Dr Aminata Diallo. Pourtant, auparavant, beaucoup d'initiatives
avaient été prises concernant la lutte contre la cécité. Il s'agit
de la mise en place du dispensaire itinérant d'ophtalmologie dès
1980, du programme national de lutte contre la cécité en 1992, de
la création d'une dizaine de centres de soins oculaires depuis une
décennie et du renforcement des ressources humaines. Mais en vain.
En plus du plan décennal dont la mise en œuvre a été "peu effective
du fait des difficultés à mobiliser les ressources", explique le
coordonnateur de l'atelier. Ce qui explique la tenue de cet atelier
pour disposer d'un plan national plus cohérent dans le cadre de
la mise en œuvre du programme de lutte contre la cécité. Un atelier
organisé par le ministère de la Santé avec le soutien de l'Organisation
ouest-africaine de la santé (Ooas) et de l'Organisation mondiale
de la santé (Oms). Le but est de disposer d'un plan national plus
pertinent, découlant d'une synthèse des plans régionaux cohérents
et parfaitement intégrés dans le système régional d'offre de soins.
Il s'agira, plus spécifiquement, du 21 au 23 juin, de conduire une
analyse du contexte des données sanitaires ophtalmologiques pour
chaque région, de formuler les objectifs et stratégies spécifiques
pour chaque région, d'identifier pour chaque région les activités
prioritaires et d'évaluer leurs coûts, de concevoir un cadre de
mise en œuvre du plan qui impliquerait localement toutes les autorités
et les partenaires évoluant dans la région. Moustapha BARRY
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=10747
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Médicaments
: baisse de 9 % annoncée - L'express
- Ile Maurice - 19/06/2004 |
Les pharmaciens déjà mécontents depuis le discours
du budget qui annonçait une baisse de 13,5 % des prix des médicaments,
fulminent. En effet, un communiqué du ministère du Commerce et des
Coopératives, émis hier, annonce une mesure, qui provoque encore
plus la grogne. Ils devront ajuster les prix des médicaments déjà
en stock pour les offrir au public à 9 % moins cher que le prix
actuel. Cette décision n'est pas accueillie favorablement et, pour
cause, il y a environ Rs 80 millions de produits pharmaceutiques
en stock dans le pays. Ravin Gaya, le président de l'association
des pharmaciens, est indigné : "Je trouve cette décision aberrante.
On se croirait presque dans un pays dictateur et non pas démocratique."
Il estime que même l'association n'approuve pas la mesure budgétaire,
au moins les choses auraient été faites dans les normes. "La mesure
aurait été appliquée sur les nouveaux stocks mais là, on se pose
des questions." En effet, le président de l'association des pharmaciens
dit avoir contacté ses hommes de loi et "qu'il y a de fortes chances
que la directive d'appliquer une baisse de prix sur des produits
en circulation ne soit pas tout à fait légale". L'association et
ses hommes de loi se rencontrent encore cet après-midi et une troisième
fois lundi. Une réunion où les 200 pharmaciens du pays seront tous
représentés. Ravin Gaya affirme que la nouvelle mesure présente
un problème pratique. "Si la mesure a un effet immédiat, comment
les officiers du ministère du Commerce feront-ils pour changer les
prix ? C'est un travail énorme qui ne pourra se faire en un jour."
Il affirme aussi vouloir renvoyer le ministre du Commerce à sa déclaration
récente au Parlement. " Maurice n'est pas un price-maker mais un
price-taker." Est-ce donc une politique de deux poids et deux mesures
? se demande Ravin Gaya Isri Bhoyjoo, propriétaire d'une pharmacie
de la capitale, est catégorique : "J'irai voir mon homme de loi.
Le gouvernement ne peut pas s'attendre à ce que nous payons le prix
de sa décision politique. Les pharmaciens sont en colère. Certains
envisageaient même de commencer une grève "mais nous avons pu les
rappeler à leur responsabilité - nous offrons après tout un service
essentiel", dit encore Ravin Gaya. Le ministre des Finances avait
annoncé une baisse généralisée des médicaments, qui découlerait
de l'exemption des droits de douanes et de la réduction de la marge
de profits des grossistes et des pharmaciens, qui passerait de 45
% à 35 % et qui s'appliquerait aux nouveaux stocks. Cette décision
de dernière heure semble avoir exacerbé une situation déjà tendue.
Les médicaments seront-t-ils vraiment moins chers ? On devrait être
fixé en début de semaine. Deepa BHOOKHUN
Lire l'article original : http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=20470
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Dossier
: Tuberculose - Walfadjri
- Sénégal - 19/06/2004 |
Lutte contre la tuberculose
: Un vaccin sénégalais en gestation
Claustrés dans des laboratoires sous-équipés, des
chercheurs sénégalais tentent de mettre sur pied un vaccin qui viendra
en appoint au Bcg dans la lutte contre la tuberculose. Cet ambitieux
projet, sous la direction de l'Institut pour la recherche et le
développement (Ird), porte les empreintes du centre de santé Dominique
de Pikine, du Laboratoire de bactériologie et de virologie de Le
Dantec, du service des maladies infectieuses et de la clinique de
pneumologie du Chu de Fann. Lire la suite
ENTRETIEN AVEC...
... Dr SALIF GUINDO, Médecin-chef du centre de santé Dominique de
Pikine "La tuberculose ne se manifeste pas en flambée épidémiologique"
Wal Fadjri : On a récemment annoncé une recrudescence
de la tuberculose dans le district sanitaire de Biscuiterie. Peut-on
parler d'épidémie ?
Dr Salif Guindo : On a eu à nous
signaler à la même période à Pikine, dans deux structures scolaires,
des manifestations de types pulmonaires qui, selon les responsables
de ces écoles, étaient identifiées comme la tuberculose. Lire
la suite
Résurgence de la pathologie : Ces données
qui inquiètent
On avait cru l'avoir totalement déboutée. Mais voilà que, depuis
l'éclosion de la pandémie du Vih/Sida, la tuberculose resurgit et
avec force. Récemment, c'est tout un périmètre sanitaire qu'elle
a envahi : le district sanitaire de Biscuiterie.
Un milliard sept cent millions de personnes sont infectées par la
tuberculose dans le monde, dont 10 millions de nouveaux cas et 2
millions de décès par an. Elle est, en fait, l'infection opportuniste
la plus fréquente et la plus meurtrière dans le contexte de l'infection
à Vih/Sida. Et 95 % des tuberculeux dans le monde vivent dans les
pays en développement où la maladie constitue un problème de santé
publique. Causée par le bacille de koch (Bk), elle est responsable
de 25 % des décès évitables chez les sujets de 15 à 49 ans. La tranche
d'âge la plus touchée dans les pays sous-développés est la population
productive comprise encore entre ces deux bornes. Lire
la suite
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Lutte
contre le sida : Des ARV pour 3500 malades d'ici à 2006 - Le
pays - Burkina Faso - 18/06/2004 |
Le nombre des malades traités sous ARV augmentera
dans les prochains mois. Après une requête introduite auprès du
Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et la malaria,
le Burkina a obtenu près de 26 millions de dollars dont 19 millions
environ seront destinés à la lutte contre le Sida sur une période
de 4 ans. Une bonne partie du fonds, qui sera gérée par le Programme
des nations Unies pour le développement (PNUD), les deux premières
années, ira dans l'achat des anti-rétroviraux. Cela permettra, au
bout des deux ans, de traiter près de 3500 malades au Burkina. D'autres
initiatives sont en train d'être prises, notamment l'initiative
Three by Five (trois fois cinq) de l'ONUSIDA et du Fonds mondial,
pour laquelle "le Burkina a déjà introduit une requête". Cette initiative
vise à traiter 3 millions de malades d'ici 2005. Lire
la suite
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L'Afrique
invitée à s'intéresser à la médecine traditionnelle - Le
Soleil - Sénégal - 17/06/2004 |
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et la
Banque Mondiale (BM) ont critiqué mardi, à Nairobi, les pays africains
qui ignoreraient les recherches effectuées dans le domaine de la
médecine traditionnelle et négligeraient les herboristes, selon
la PANA. Les représentants des deux institutions ont regretté, à
l'occasion d'une conférence régionale qui s'est tenue dans la capitale
kenyane, que la plupart des pays du continent n'ont pas de politique
pour l'utilisation des herbes médicinales et ne font pas beaucoup
d'efforts pour protéger les connaissances en matière de médecine
traditionnelle. Le représentant de la Banque Mondiale, Khama Rogo
et le directeur du bureau de l'OMS au Kenya, Peter Eriki, ont fait
observer que la plupart des gouvernements africains continuent de
considérer les herbes médicinales comme un complément, même s'il
s'agit de la thérapie la plus facile d'accès pour de nombreux Africains.
"Nous avons le sentiment que la charge la plus importante devrait
venir des niveaux communautaires avec environ 35 millions d'Africains
utilisant la médecine traditionnelle, la nécessité d'intégrer les
herbes médicinales dans tous les domaines du système sanitaire et
de renforcer la recherche devrait être considérée comme la première
option", selon Khama Rogo. Selon, le commerce mondial des herbes
médicinales rapporte actuelle des sommes estimées à 60 milliards
de dollars. Mais la mauvaise commercialisation des herbes médicinales
et la faiblesse des capacités institutionnelles qui devaient permettre
d'assurer le suivi de la pratique demeurant des freins à l'exercice
de la médecine traditionnelle", a noté M. Rogo.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=38697&index__edition=10212
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Cancer
: Plus efficace et moins pénible, Un tout nouveau médicament... -
Mutations
- Cameroun - 17/06/2004 |
Plus efficace et moins pénible. Un tout
nouveau médicament, le lapatinib, présenté au congrès de l'American
Society of clinical Oncology à New York a permis de réduire la tumeur
d'une femme sur deux. Un résultat des plus encourageants. Administré
par voie orale, ce nouveau traitement mis au point par les laboratoires
Gsk constitue peut-être un nouveau pas dans la lutte contre le cancer
du sein. Il s'adresse à des femmes chez lesquelles au moins deux traitements
classiques se sont soldés par des échecs. Pour l'oncologiste américaine
Kimberly Blakwell, de la Duke University en Caroline du Nord, le lapatinib
est "l'un des premiers médicaments à agir efficacement sur des patientes
jusque-là insensibles aux thérapies traditionnelles".
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1087422473 |
Lutte
contre le Vih/sida : Ruée vers les centres provisoires de dépistage
à Matam et Ouorosogui - Le
Soleil - Sénégal - 16/06/2004 |
Depuis une semaine, des dizaines femmes et de jeunes
ont pris d'assaut les centres provisoires de dépistage anonyme et
volontaire du VIH/Sida de l'hôpital de Ourossogui et du centre de
santé de Matam. Cette ruée vers ces structures montre que les nombreuses
campagnes de sensibilisation par le ministère de la Santé et les
autres acteurs de la lutte contre le virus et la maladie dans le
Fouta commencent à porter leurs fruits. Lire
la suite
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