L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

Si vous souhaitiez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir suivre le lien afin de récupérer le document original et vous conseillons d'en informer les responsables.

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L'actualité de la santé en Afrique
Juin 2004

Journées nationales de la santé - L'express - Madagascar - 29/06/2004

Diffuser à grande échelle les modes de prévention et la prise en charge médicale, tels sont en fait les objectifs des journées nationales de la santé qui se dérouleront, demain jusqu'au 3 juillet, au Palais des sports et de la culture à Mahamasina. C'était le ministre de la Santé et du planning familial, en personne, Rasamindrakotroka Andry, qui les a révélés lors de la conférence de presse qui s'est tenue, hier, à l'hôpital Ravoahangy Joseph Andrianavalona à Ampefiloha. Plus de 200 stands seront irrigués dans la cour du Palais des sports et de la culture. Les différents services et partenaires du ministère occuperont ces stands durant quatre jours. Les consultations, la vaccination et même l'entrée seront gratuites. Des ateliers-débats seront aussi au rendez-vous. Plus de 300 millions Fmg, telle est la somme prévue par le ministère pour l'organisation de ces journées. En outre, le Président de la République ouvrira ces journées nationales de la santé. Selon les bruits de coulisses mais dignes de foi, le Japon offrira des matériels roulants et des réfrigérateurs, au ministère de la Santé et du planning familial, au cours de ces journées nationales de la santé. Même si la banque mondiale, à travers le Cresan-2 ou Crédit pour la santé 2, appuie sans faille le ministère, le ministre n'a pas caché que "beaucoup restent à parfaire pour soigner les 15 millions de Malgaches". Tsiry R.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=22482&r=13&d=2004-06-29


Lutte contre le sida - L'express - Madagascar - 29/06/2004

La véritable clef de réussite de la lutte contre le sida en Ouganda réside sur la prise de conscience de toutes les autorités. A titre d'exemple, le révérend Gideon Byamugisha a osé parler publiquement qu'il est porteur du Vih/sida. Actuellement, il est le directeur du projet sanitaire sur la prévention du Vih/sida dans le diocèse de Mamirembe à Kampala. Lire la suite


Coopération sénégalo-marocaine : Pose de la première pierre d'une unité de fabrication pharmaceutique - Le Soleil - Sénégal - 28/06/2004

Au second jour de sa visite officielle dans notre pays, le roi du Maroc, Mohammed VI, a co-présidé avec le chef de l'Etat, Me Abdoulaye Wade, samedi après-midi, la cérémonie de pose de la première pierre d'une unité de fabrication de produits pharmaceutiques. Accueilli par des milliers de personnes dans le site situé dans le domaine du Technopole de Dakar, Mohammed VI a été salué par le Premier ministre, Macky Sall, et le président de l'Assemblée nationale. Le roi et le président de la République ont eu droit à un bain de foule avant de faire le tour du stand de présentation du projet. Les promoteurs leur ont fourni les explications nécessaires sur l'unité pharmaceutique qui est le fruit de la coopération entre nos deux pays. La directrice de l'Apix, Aminata Niane, a expliqué que le projet va apporter une innovation en produisant de l'insuline humaine grâce à l'avancée de la technologie dans ce milieu où le diabète est devenu une endémie dans notre région. Mme Aminata Niane a précisé que l'unité de fabrication de produits pharmaceutiques offrira au marché de la sous-région des prix abordables. La structure West Afric Pharma Dakar, filiale de la SOTHEMA, compte aussi privilégier l'approche sociale avec la fabrication de médicaments sous forme de générique qui coûtent beaucoup moins cher. Dans le cahier des charges architecturales, les promoteurs du projet se sont engagés à respecter l'environnement. La patronne de l'agence de la promotion des investissements a justifié le choix du site du Technopole qui est réservé aux industries de nouvelles technologies. West Afric Pharma sera une industrie propre non polluante de nouvelle technologie dans le domaine de la pharmacie. L'environnement sera sauf, car, indique Mme Niane, "nous voulons des industries qui s'adaptent à l'environnement, qui ne viennent pas casser les arbres ou construire en hauteur". Toutes ces conditions ont été acceptées par la SOTHEMA. Les travaux démarrent dans quelques jours et l'exploitation est prévue en octobre 2005. Cette unité de productions pharmaceutiques est le fruit des démarches de l'Agence chargée de la promotion de l'investissement et des grands travaux (APIX). Elle va démarrer avec 60 postes de trois quarts de huit permanents sans compter la main-d'œuvre temporaire. Il faut aussi y ajouter les emplois pendant la phase de construction. Avec ce projet, les autorités sénégalaises ont voulu mettre l'accent sur la proximité et la décentralisation en décidant d'implanter dans la banlieue cette unité industrielle. La commune d'arrondissement de Golf Sud qui accueille cette unité de fabrication de produits pharmaceutiques, est dans une zone pourvoyeuse d'emplois des usines de la région de Dakar. Au cours la journée du samedi, le Roi Mohammed VI a eu un entretien en tête-à-tête avec le président de la République. Le roi du Maroc a aussi reçu en audience plusieurs dignitaires religieux et coutumiers. Un communiqué conjoint a sanctionné cette visite d'amitié et de travail entamée vendredi après-midi au Sénégal. MBAYE SARR DIAKHATE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=39094&index__edition=10221


Le logiciel Ordomatic révolutionne la prescription médicale - L'express - Madagascar - 28/06/2004

Un traitement automatique de l'ordonnance, un catalogue de médicaments, une indication de masse corporelle, des adresses de références, une table d'obstétrique, tels sont les avantages de cette découverte technologique. Pour les patients, ce logiciel leur offre une qualité de soins individuels, l'assurance, une diminution des risques à effets secondaires. Ce nouveau logiciel est difficile à pirater puisque sa copie s'efface brusquement après un mois d'utilisation. Les artistes malgaches doivent appliquer ce système de protection. Là où l'inquiétude s'installe, c'est que l'Omapi, ou l'office malgache de la propriété industrielle, n'a pas encore la latitude de protéger les logiciels. Devant ce fait, l'équipe de Medi.u.s se contente des attestations de l'ordre national des médecins et des éminents professeurs. L'initiateur du logiciel dispensera des formations sur la gestion des cabinets médicaux afin que les médecins malgaches soient à la hauteur de leur titre. Tsiry R.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=22412&r=4&d=2004-06-28


Projet d'établissement d'Albert Royer : 14,7 milliards pour donner un nouveau visage à l'hôpital des enfants - Walfadjri - Sénégal - 27/06/2004

Dans cinq ans, le Centre hospitalier national d'enfants albert Royer (Chnear) pourrait être cité parmi les structures sanitaires dites "ultramodernes". La réalisation d'un tel projet nécessite certes une mobilisation de fonds à coups de milliards, mais aussi et surtout une meilleure prise en charge de la recherche clinique.
"Offrir des soins de qualité, à moindre coût, à temps réduit et dans un cadre agréable", c'est le défi que se lance le Centre hospitalier national d'enfants Albert Royer (Chnear) pour "entamer sa nouvelle vie". Pour le docteur Youssouf Ndiaye, directeur de dudit établissement, en plus de l'ambition "d'être une référence en matière de pédiatrie dans la sous-région", le Chnear s'est approprié la charte des malades. Mieux, sa structure entend miser sur une bonne campagne de communication pour améliorer la qualité de l'accueil et aider au changement de comportements. La réussite de tels projets nécessite une restructuration de l'établissement sanitaire. C'est dans ce sens que s'inscrit le projet d'établissement du Chnear qui a été soumis au Conseil d'administration, avant-hier samedi, pour validation. La concrétisation des actions définies dans le document du projet d'établissement, dont le coût est estimé à 14,7 milliards de francs Cfa, permettra d'offrir un visage nouveau au Chnear. Avec ce projet d'établissement, ficelé pour une durée de cinq ans (2004-2008), l'hôpital Albert Royer se fixe, entre autres objectifs, de créer les conditions d'une prise en charge optimale des pathologies qui sont reférées, de produire les conditions d'un enseignement d'excellence pour la formation du personnel. Le Chnear va aussi concevoir une recherche clinique et fondamentale pour faire progresser les connaissances sur les maladies de l'enfant. Mieux, quelque 8,1 milliards de nos francs seront destinés aux investissements devant aider le Chnear à "être à la pointe du progrès dans le domaine des connaissances techniques médicales en pédiatrie". Situé dans l'enceinte du Centre national hospitalier de Fann, le Chnear a une capacité d'accueil de 120 lits. Aujourd'hui, pour les autorités dudit centre, il urge de construire un bloc chirurgical d'une capacité de 80 lits pour, à défaut de l'arrêter, de réduire le nombre de patients régulièrement envoyés à l'hôpital Le Dantec. Mbagnick NGOM
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=10885


Hôpitaux : Pénurie à sang pour sang. Pendant que les donneurs se raréfient, la liste des demandeurs s'allonge - Mutations - Cameroun - 25/06/2004
Les Camerounais sont réticents au don volontaire et bénévole de sang. Les médecins évoquent très souvent la peur de ces derniers à être dépisté séropositif. Ainsi, pendant que l'Organisation mondiale de la santé (Oms) fixe ses normes à 2 % de la population, le pays n'est qu'à 0,05 %. La pénurie est donc criarde dans les banques de sang des hôpitaux où la demande est par ailleurs très importante. Lire la suite

Lutte contre la drépanocytose : Le Sénégal engage la guerre - Walfadjri - Sénégal - 25/06/2004

Les porteurs du gène qui occasionne la maladie sont estimés au Sénégal entre 8 et 10 %, a révélé le ministre de la Santé qui a précisé qu'environ un million de personnes, toutes ethnies confondues, sont susceptibles de transmettre le mal à leurs descendants. D'où la guerre engagée par les autorités contre cette maladie génétique.
Le ministre de la Santé du Sénégal, Mme Aminata Diallo, a annoncé hier, vendredi, la mise en place d'un programme de réduction du coût élevé de prise en charge des malades de la drépanocytose, une maladie qui, a-t-elle dit, touche 10 % de la population du pays, avec un fort taux de mortalité chez les enfants. Au cours d'une journée d'information organisée à Dakar à l'intention des journalistes pour une large sensibilisation sur la maladie, Mme Diallo a, en outre, fait état de l'introduction, au pays, de médicaments génériques et du pneumo 23, ainsi que de la création d'une structure spécialisée dans la prise en charge des enfants et femmes enceintes drépanocytaires. La drépanocytose, une des maladies génétiques les plus répandues dans le monde, touche 10 à 40 % la population africaine. Au Sénégal, les porteurs du gène qui occasionne la maladie sont estimés entre 8 et 10 %, a révélé Mme Diallo, qui a précisé qu'environ un million de personnes, toutes ethnies confondues, sont susceptibles de transmettre le mal à leurs descendants. En Afrique, la maladie est un problème de santé publique et son ampleur est encore mal appréciée faute d'un dépistage systématique à la naissance. Selon des estimations, la drépanocytose serait responsable d'au moins 5 à 10 % des décès d'enfants, cette forte mortalité étant la traduction "dramatique" de la méconnaissance de la maladie par les populations, aux dires du ministre de la Santé. Dans un exposé de présentation de la maladie, le Pr Ibrahima Diagne a expliqué que les personnes atteintes de drépanocytose - une anomalie de l'hémoglobine entraînant la déformation du globule rouge chargé du transport de l'oxygène dans le corps - doivent se soumettre à une visite médicale systématique, faire un bilan répété et procéder à des consultations en cas de crise. "Vous comprenez que la perte de cette fonction par les globules rouges affaiblit notre organisme et nous rend vulnérables aux infections, nous rend tributaires de manifestations douloureuses multiformes gênant nos activités quotidiennes", a-t-il indiqué. Après avoir évoqué les différentes formes de la maladie, de la plus sévère, l'homozygote (Ss), à la plus "supportable", l'hétérozygote (As) qui, en outre, protège contre certains paludismes sévères, le Pr Diagne a expliqué que la drépanocytose se transmet dans les familles de génération en génération. La maladie provoque une anémie chronique, des crises extrêmement douloureuses et des complications touchant la rate et, à l'âge adulte, les vaisseaux sanguins.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=10861


Mal utilisée, la médecine traditionnelle peut être dangereuse, selon l'OMS - Le Soleil - Sénégal - 25/06/2004

L'agence sanitaire de l'ONU, qui s'interroge sur la façon d'informer le public sur l'utilisation de produits en vente libre dans les grandes surfaces et sur la qualification des médecins qui les prescrivent, vient de publier une série de mesures à l'usage des gouvernements, des agences de santé et des consommateurs, les exhortant à prendre plus de précautions. Près de 80% de la population des pays en voie de développement ont recours à la médecine traditionnelle, médecine par ailleurs de plus en plus populaire dans les pays riches. De nombreux centres de traitement de la douleur y ont souvent recours notamment à l'acupuncture en complément des traitements conventionnels. Par ailleurs, l'herbe chinoise dénommée Artemisia annua, est considérée comme un des remèdes les plus efficaces contre le paludisme. Mais les autorités de santé publique ne cessent de recevoir des rapports faisant état de nombreux accidents liés à la prise de ces plantes médicinales comme complément thérapeutique ou comme remède naturel. "Il est faux de croire que la médecine traditionnelle est bonne pour tout le monde, tout le temps et en grande quantité. C'est une très grande erreur", déclare Vladimir Lephakine, directeur général adjoint de l'OMS. "Quelquefois, les gens pâtissent de l'utilisation d'excellents produits, parce qu'ils les utilisent mal", ajoute-t-il. Selon l'OMS, en Chine, pays où le recours à la médecine traditionnelle est très répandu, 10.000 accidents ont été recensés, pour l'année 2002 seulement. Des études menées en Norvège soulignent que des acupuncteurs non qualifiés ont perforé les poumons de leurs patients, ou encore que des chiropracteurs malhabiles ont provoqué des paralysies... Des patients prenant du gingko biloba pour améliorer leur circulation sanguine, ont souffert d'hémorragies au cours d'interventions chirurgicales, faute d'en avoir parlé à leur médecin, ajoute l'OMS. L'agence rapporte d'autres cas : la très populaire racine de ginseng chinoise peut agir sur la balance hormonale, et les vitamines peuvent être dangereuses lorsqu'elles sont prises en excès, ajoute Vladimir Lephakine.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=39005&index__edition=10219


Poliomyélite : menace aux frontières. L'Organisation mondiale de la santé tire la sonnette d'alarme - Cameroon tribune - Cameroun - 24/06/2004

La poliomyélite, infection virale aiguë provoquée par trois types de virus, fait à nouveau parler d'elle. L'organisation mondiale de la santé (OMS) fait état de la recrudescence du poliovirus sauvage dans certains pays africains notamment le Tchad, le Nigeria et le Niger. Dans ces mêmes colonnes, nous avons fait état de la menace que constitue le poliovirus sauvage pour la santé publique. En effet, la poliomyélite est causée par un virus. La maladie attaque ensuite les membres de l'enfant et les affaiblit. Beaucoup de familles ont en leur sein, des personnes condamnées à utiliser des béquilles ou une chaise roulante pour se mouvoir. Cette situation pénible peut pourtant être évitée si les parents optent très tôt pour la prévention à travers la vaccination. Or au Nigeria et au Tchad voisins, cette prévention se heurte encore à quelques préjugés. Résultat, les campagnes de vaccination contre la poliomyélite ne rencontrent pas toujours le succès escompté. L'adhésion des populations est timide et la maladie gagne du terrain Cette situation pourrait laisser les autorités sanitaires du Cameroun sans réaction si un cas de polio n'avait pas été découvert dans le district de santé de Kousseri en octobre 2003. Dans les cercles médicaux on pensait alors que le poliovirus sauvage avait disparu de la circulation depuis 1996. Mais des informations émanant de l'Organisation mondiale de la santé démontrent que la circulation du poliovirus sauvage reste préoccupante au Nigeria et Tchad. Par les flux migratoires les personnes infectées dans ces deux pays peuvent ainsi transporter le poliovirus en terre camerounaise. Pour éviter le retour de cette maladie dans notre pays, le gouvernement a organisé de février en avril dernier, des campagnes de vaccination. L'appellation "Journées locales de vaccination" a été retenue et l'ensemble des provinces qui partagent une frontière commune avec les pays réservoirs ont été ciblées pour une riposte qui se voulait urgente. Les populations des trois provinces septentrionales, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont accueilli une nouvelle fois les équipes du Programme élargi de vaccination. Les enfants de 0 à 5 ans vaccinés ou pas ont reçu à nouveau deux gouttes de vaccin polio dans la bouche à chacun des deux tours. Conséquence, les enfants sont protégés toute leur vie. La vaccination a provoqué la formation des anticorps dans l'organisme de tous les enfants. Après la mise en garde de l'OMS sur la présence du poliovirus chez les pays voisins, les responsables du Programme élargi de vaccination sont sereins. Interrogée sur le degré de risque qui pourrait peser sur le Cameroun, le Dr Blanche Anya, point focal pour la vaccination à l'OMS Cameroun, nous a rassuré : "A la fin de cette année, des Journées nationales de vaccination seront organisées pour renforcer l'immunité de la population cible". Les populations sont invitées à privilégier les règles d'hygiène pour éviter cette maladie. Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j28062004&idart=17270&olarch=j24062004


Droit a la vue : La prévention pour faire reculer la cécité évitable - Le Soleil - Sénégal - 23/06/2004

Le but de l'atelier est de disposer d'un plan national plus pertinent d'élimination de toutes formes de cécité évitable à l'horizon 2020. En effet, il est urgent, selon les professionnels de la santé, d'organiser et de rationaliser la lutte contre la cécité qui est non seulement un problème de santé publique, mais également un fléau socio-économique. Ainsi, a dit le ministre de la Santé, en plus de la perte de joie de vivre de l'individu, les hypothèques que la cécité fait peser sur le développement national justifient largement la priorité qui doit être accordée à la sauvegarde de la vue. Toutefois, souligne Mme Aminata Diallo, le ministère de la Santé a pris conscience de l'immensité de la tâche et son engagement sera total pour atteindre l'objectif d'éliminer la cécité évitable d'ici 2020. Des dispositions sont prises à cet effet. Mme Diallo indique cependant qu'une vigoureuse politique de prévention doit être la clef du succès de la lutte contre la cécité. Il faudra, ainsi, mener une bonne promotion de la santé oculaire à travers une information et une sensibilisation adéquate des populations. Cet atelier de planification régionale est organisé dans le cadre de la mise en œuvre du programme de la lutte contre la cécité. On estime, aujourd'hui, à quelque 180 millions le nombre de personnes dans le monde qui souffrent d'un handicap visuel. Et parmi ceux-ci, près de 50 millions sont aveugles. L'Organisation Mondiale pour la Santé (Oms) estime que si rien n'est fait dès maintenant pour enrayer cette maladie et, surtout, si des ressources supplémentaires ne sont pas mobilisées de toute urgence, le nombre d'aveugles actuels risque de doubler d'ici 2020. Et ce sont essentiellement les pays en développement qui seront les plus touchés. D'après les estimations de l'Oms, environ 80 % des cas de cécité dans le monde sont évitables. C'est donc face à ce défi croissant et dans le but d'entreprendre une action mondiale concertées que l'Oms et un groupe spécial d'Ong internationales ont conjointement préparé et lancé en février 1999, "Vision 2020 : le droit à la vue", l'initiative mondiale pour l'élimination de la cécité évitable. Une vision qui s'articule autour d'un certain nombre d'idées fortes et de principes tirés de plus de vingt-cinq ans d'expériences cumulées en matière de lutte contre cette pandémie. MATHIEU BACALY
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=38906&index__edition=10217


Fibrome : Grossesses imaginaires. La maladie attaque plus les femmes noires que les blanches - Mutations - Cameroun - 23/06/2004
Au Cameroun, après 35 ans, plus d'une femme sur trois a un fibrome utérin, une tumeur bénigne de l'utérus. Mal traitée, cette affection peut parfois devenir problématique et occasionner des douleurs pelviennes, des règles abondantes et, parfois, la patiente peut observer des modifications du volume de son abdomen. Anicette en sait quelque chose... Lire la suite

Poliomyélite en Afrique : Une grande épidémie menace la sous-région - Walfadjri - Sénégal - 23/06/2004

On croyait la poliomyélite en train de disparaître avec les nombreuses campagnes de ces dernières années. Malheureusement non ! Elle réapparaît plus gravement. Sous forme d'épidémie. Une épidémie qui menace l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Et l'alerte a été lancée, avant-hier, par l'Organisation mondiale de la santé.
Une épidémie de poliomyélite menace l'Afrique de l'Ouest et du Centre. C'est le cri d'alarme lancé, avant-hier, mardi, par les épidémiologistes de l'initiative mondiale d'éradication de la poliomyélite. Selon eux, l'Afrique de l'Ouest et du Centre est à "la veille de la plus importante épidémie de poliomyélite de ces dernières années". Cette mise en garde fait suite à la confirmation reçue mardi, qu'un enfant a été paralysé le 20 mai par la poliomyélite dans la région du Darfour, au Soudan, un pays où cette maladie n'avait pas été observée depuis plus de trois ans. Il s'agit d'un virus très proche sur le plan génétique du poliovirus endémique dans le nord du Nigeria, qui a proliféré au Tchad ces derniers mois. Selon l'Oms, les données épidémiologiques montrent que la transmission du poliovirus sauvage continue à progresser à un rythme alarmant dans cette région. En plus de la réinfection du Soudan, "à ce jour, cinq fois plus d'enfants d'Afrique de l'Ouest et du Centre ont été paralysés par la poliomyélite en 2004 qu'au cours de la même période en 2003. Cent quatre-vingt dix-sept enfants ont été paralysés au Nigeria, suite à la suspension des campagnes de vaccination dans le nord du pays à la fin de l'année dernière". Pourtant, un investissement mondial de 3 milliards de dollars, soit 1 800 milliards environ de francs Cfa depuis 1988, est consacré à l'effort d'éradication, dont plus de 600 millions de dollars, soit 360 milliards de francs Cfa, alloués par le Rotary International. Selon l'Oms, il faudra encore 100 millions de dollars de plus, soit 60 milliards de francs Cfa pour faire face à cette épidémie imminente, dont 25 millions de dollars (15 milliards de francs Cfa) doivent être mobilisés d'urgence d'ici le mois d'août pour lancer une première campagne Pour le Dr David Heymann, spécialiste des maladies transmissibles et représentant de l'Organisation mondiale de la Santé pour l'éradication de la poliomyélite, "il ne fait aucun doute que le virus se propage à un rythme alarmant. Le fait que le Soudan soit maintenant réinfecté, constitue une preuve tangible de la nécessité d'appuyer des campagnes de vaccination de masse dans toute l'Afrique de l'Ouest et du Centre". De son côté, le Dr Heymann a souligné que la réinfection du Soudan constitue la dernière déconvenue en date depuis les progrès sérieux qu'avait réalisés l'Afrique pour éradiquer la poliomyélite. "Début 2003, la poliomyélite n'était encore endémique que dans deux pays d'Afrique subsaharienne. Mais aujourd'hui, près de 90 % de la charge mondiale de la poliomyélite pèsent sur l'Afrique, des enfants étant désormais paralysés dans dix pays de ce continent précédemment exempts de poliomyélite", fait-il remarquer. Les épidémiologistes craignent une épidémie de grande ampleur pour cet automne (au cours du "pic saisonnier" de la poliomyélite) qui laisserait des milliers d'enfants africains paralysés à vie. Les enfants sont particulièrement exposés dans les pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre entourant le Nigeria, puisque moins de la moitié des enfants de cette région sont systématiquement vaccinés contre diverses maladies, dont la poliomyélite. Pour faire face à cette menace, les épidémiologistes ont recommandé d'organiser des campagnes de vaccination de masse synchrones dans vingt-deux pays africains en octobre et novembre, visant à atteindre 74 millions d'enfants. Ces campagnes permettraient d'éviter une catastrophe de santé publique. Selon le directeur exécutif de l'Unicef, Carol Bellamy, "ces campagnes permettraient d'éviter une catastrophe de santé publique. Mais pour être efficaces, elles doivent bénéficier d'un appui populaire sans faille. Il faut donc avant tout accroître la participation communautaire aux activités de lutte contre la poliomyélite dans toute la région. De nombreuses familles doivent encore être rassurées, suite aux rumeurs qui ont circulé dans le nord du Nigeria concernant la sécurité du vaccin antipoliomyélitique". Pour le président du Rotary International, Jonathan Majiyagbe, "tant d'Africains de tant de régions de ce continent ont risqué - et, dans certains cas tragiques, perdu - leur vie pour amener la poliomyélite au seuil de l'éradication. Toute l'Afrique doit maintenant essayer de faire en sorte que chaque enfant soit vacciné et protégé à jamais contre cette maladie terrible". Moustapha BARRY
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=10809


Lutte contre le Sida : Les tradipraticiens contre les "pratiques douteuses" - Le Soleil - Sénégal - 23/06/2004

Pour mieux outiller ses membres et renforcer leurs connaissances, afin de mieux appréhender le Vih/Sida, une session de formation de trois jours, leur est consacré dans la perspective d'une meilleure information et une éducation des populations sur les possibilités et limites de la médecine traditionnelle. Ouvert hier à l'Institut d'hygiène sociale, par M. Alioune Aw de la division de la médecine traditionnelle du ministère de la santé, l'atelier mettra à profit cette opportunité pour donner la parole aux spécialistes qui vont apporter des éclairages sur la nature de l'affection au Vih/Sida. En effet, certains tradipraticiens font la confusion entre le Sida et les maladies sexuellement transmissibles. M Alioune Aw a justifié l'appui du gouvernement par son option de promouvoir et de favoriser une collaboration opportune entre les deux médecines. Cette volonté s'est traduite, selon lui, par l'élaboration d'une loi qui est actuellement dans le circuit d'adoption et qui devrait réglementer l'exercice de la médecine traditionnelle. Ce processus de réglementation, a-t-il ajouté, englobe des enjeux économiques, scientifiques, dont entre autres, la valorisation de la production de plantes médicinales, l'émergence d'une industrie pharmaceutique et la protection des œuvres des professionnels du secteur. S'agissant de la prévention, M. Aw est d'avis que la nature même de leur activité prédispose les tradipraticiens à jouer un rôle important dans ce domaine, en démultipliant la bonne information au niveau de leurs communautés. Mamadou Ba, coordonnateur de l'ONG Gëstu, a invité ses confrères à s'informer le plus possible, en ayant à l'esprit que le Vih/Sida fait l'objet de recherche jusqu'à présent pour lui trouver un remède efficace. Cette démarche, a-t-il soutenue, " permettra de connaître les limites et les possibilités que la médecine traditionnelle est capable de proposer dans le cadre de la lutte contre le Vih/Sida. Babacar Drame
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=38909&index__edition=10217


Hôpital Ravoahangy Andrianavalona devient le premier établissement public doté d'un laser ophtalmique - L'express - Madagascar - 22/06/2004
Deux appareils laser ophtalmique de marque Nidek avec Yag YC 1600 et Aragon GYC1000, d'une valeur de plus de 500 millions Fmg, et un appareil avec trois sources, d'une valeur de plus de 100 millions Fmg, ont été offerts, hier, au Centre hospitalier universitaire / Joseph Ravoahangy Andrianavalona d'Ampefiloha, par la fondation Vision international. Le Lions club sight first, de son côté, a facilité l'arrivée des appareils depuis les Etats-Unis. La cérémonie a été rehaussée par la présence du premier ministre Jacques Sylla, du ministre de la Santé et du planning familial, Rasamindrakotroka Andry, de l'administrateur du Lions club sight first, qui a également représenté le président de la fondation Vision international Tamara Suslov, et des membres de Lions. Selon Joseph Bronfman, "Lions épouse le but de la vision 2020 : tout le monde a droit à la vue. La cataracte est la principale cause de la cécité à Madagascar. Il est naturel que les 15 Lions et les 6 Léo subventionnent les opérations de la cataracte au Chua/Jra". En fait, 2462 opérations de cataracte ont été effectuées au Chua/Jra. Depuis le 7 mars 2003, un centre de dépistage permanent de cette maladie a été mis au Hall de l'hôpital. Ce qui a permis de déceler 1674 cataractes sur 3011 consultations. Le ministre de la Santé et du planning familial, quant à lui, a énoncé que "Sur le plan mondial, 180 millions de personnes ont des problèmes de vue, dont 45 millions sont aveugles". Le premier ministre Jacques Sylla a pour sa part souligné que, "la remise de ces dons reflète la mise en œuvre du partenariat public/privé et que le Lions ne cesse de réaliser des actions sociales et des actions de développement." Dorénavant, l'acquisition de ces appareils permet de faire un traitement préventif, des soins curatifs et un abord non sanglant. D'après l'explication du docteur Randriamora Tony, "en ophtalmologie, le rayon lumineux stimulé et amplifié ou laser est utilisé pour tuer le tissu malade". Par rapport aux autres hôpitaux, le Chua/Jra a été parmi les plus lotis car il possède l'unique centre de prise en charge des cancéreux, l'unique service de neuro-chirurgie, un centre de dialyse pour les insuffisances rénales, un grand département de laboratoires avec de nouveaux matériels performants. Depuis hier, il était le premier établissement public doté de deux lasers ophtalmiques. Tsiry R.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=22262&r=4&d=2004-06-22

Santé à Madagascar - L'express - Madagascar - 22/06/2004
L'Oms intervient à Madagascar avec les axes stratégiques définis dans le " business plan ", dont l'action se traduit par un appui technique de cet organisme auprès du ministère de la Santé et du planning familial. Une conférence diplomatique s'était déroulé au ministère des Affaires étrangères, vendredi dernier, dirigée par le représentant de l'Oms à Madagascar, et a vu la présence du directeur de cabinet du ministère de la Santé et du planning familial, du directeur de cabinet du ministère des Affaires étrangères. L'objet de cette conférence était de faire l'état des lieux de la situation sanitaire dans le monde et plus particulièrement à Madagascar. L'action de l'Oms dans notre pays est conforme avec le document de stratégie de réduction de la pauvreté. L'effort de l'organisation mondiale de la santé dépend également de la situation sanitaire à Madagascar. En ce qui concerne les données épidémiologiques, l'espérance de vie des Malgaches est de 52 ans pour les hommes et 54 ans pour les femmes. Le taux de mortalité infantile s'élève à 85 pour 1000, tandis que le taux de mortalité maternelle est de 488 pour 100.000. La première cause de morbidité à Madagascar sont les infections respiratoires, suivies du paludisme, les maladies diarrhéiques viennent au troisième rang. Concernant les maladies cibles du programme élargi de vaccination, 44,4% des enfants de moins de 1an sont complètement vaccinés. En matière des ressources humaines, le ratio médecin public / population est de respectivement 1,45 pour 10.000, 1,75 pour les sages-femmes et 0,88 pour les infirmiers pour 10.000. Pour les infrastructures sanitaires, le taux de 58% de la population localisée dans un rayon de 5 km d'une formation sanitaire montre que beaucoup d'efforts restent à fournir. Actuellement, Madagascar compte 2751 centres de santé de base et 121 centres hospitaliers de district dont 483 dispensaires et 19 hôpitaux pour le secteur privé et confessionnel.
Des efforts restent à faire…
L'Oms résume l'agenda stratégique de 2004-2007 par 6 différents points à savoir l'appui institutionnel au ministère de la Santé et du planning familial, l'appui à la mise place des services de santé de qualité, l'appui aux programmes de réduction de la morbidité et de la mortalité liées aux maladies transmissibles, l'appui au développement et à la mise en œuvre de la stratégie de participation communautaire, le renforcement des capacités de gestion des conséquences sanitaires des urgences et des catastrophes, et enfin l'amélioration de la santé de la mère, de l'enfant et de l'adolescent. Au cours du Biennum2002-2003 l'Oms a appuyé techniquement 84 consultants qui ont aidé à la mise en œuvre dans les domaines relatifs à la Pev, la grippe, la santé mentale, le bucco-dentaire, etc…. Elle a doté 117 nationaux de stages et formations à l'extérieur dans les domaines prioritaires de la santé et l'appui financier et technique aux huit candidats nationaux au concours d'agrégation Cames. Signalons également le renforcement des capacités techniques et managériales du personnel de santé à travers la formation de 30 cadres nationaux en santé publique et communautaire, la formation des médecins inspecteurs, l'organisation des journées nationales de vaccination contre la poliomyélite, la fourniture de médicaments anti-paludéens et de 50.000 moustiquaires imprégnées d'insecticides aux groupes cibles. Signalons que la prochaine conférence diplomatique organisée par le ministère des Affaires étrangères se tiendra au mois d'octobre. Dani Randriamboavonjy
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