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L'actualité de la santé en Afrique
Juillet 2004 |
Maladies
coronariennes : Pas de baisse avant 20 ans - L'express
- Ile Maurice - 06/07/2004 |
Mauvaise alimentation, cigarettes, cholestérol...
gare ! Tous ces facteurs peuvent mener au rétrécissement puis à
l'obstruction des artères qui irriguent le coeur. La solution :
mieux que la chirurgie, la prévention. Mais la sensibilisation effective
prend du temps... Lire la suite
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Espace
médical - L'express
- Madagascar - 05/07/2004 |
La tenue des Journées nationales de la santé était
une occasion pour Espace médical de fournir au public de plus amples
informations sur ses activités. Ainsi, en 2003-2004, Espace médical
a pris en charge 46 000 personnes dans toute l'île. Ce centre hospitalier,
qui s'occupe du personnel des entreprises et sociétés privées, effectue
des consultations en médecine générale et spécialisée, des évaluations
et investigations sanitaires. En outre, il donne des consultations
externes et propose des services à domicile à l'endroit du personnel
des entreprises affiliées. 337 875 consultations en médecine générale,
9 316 en médecine spécialisée, 49 213 rendez-vous avec les dentistes
et 6 613 interventions médicales sont recensés à l'Espace médical,
en 2003-2004. Pour ce faire, il emploie 275 employés éparpillés
dans ses 7 antennes et possède des équipements en matière d'examen
radiographique ainsi qu'un laboratoire d'examens complémentaires.
Recueillis par Andry D.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=22650&r=4&d=2004-07-05
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Selon
le PLNS, le taux actuel de la prévalence du Sida serait de 4,31% en
RDC - Digitalcongo
- RD Congo - 05/07/2004 |
Le ministre de la Santé, le Dr Yagi Sitolo
a présidé vendredi dernier une cérémonie organisée par le Programme
national de lutte contre le sida (Pnls) en vue de faire comprendre
aux décideurs le niveau de la progression de cette pandémie pour enfin
prendre des mesures qui conviennent pour lutter contre elle. Au cours
de cette cérémonie, les responsables du Pnls ont notamment donné le
taux actuel qui selon les enquêtes menées en Rdc, 4,31% de la population
vivraient avec le VIH/Sida Le programme national de lutte contre le
Vih/sida et les infections sexuellement transmissibles (Pnls) a au
cours d'une cérémonie officielle présidée le vendredi 2 juillet courant
au salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa par le ministre de la Santé,
le Dr Jean Yagi Sitolo, présente le taux actuel de prévalence du Vih
en Rdc qui est de 431 % de la population. Ce taux de séroprévalence
résulte des enquêtes menées en deux phases en 2003 et 2004, dans 17
sites sentinelles dans les onze provinces de la Rdc. Ces enquêtes
ont été menées auprès des femmes enceintes. La première phase des
enquêtes de surveillance sentinelle du Vih chez les femmes enceintes
a eu lieu de mai à juillet 2003 dans les 9 sites suivants : Kinshasa
(3 sites), Mikalayi (Kasaï occidental), Vanga (Bandundu), Mbuji-Mayi
(Kasaï Oriental), Mbandaka (Equateur), Matadi (Bas-Congo) et Lubumbashi
(Katanga). Il ressort de ces investigations menées à l'ouest et au
Sud du pays que le taux moyen de séroprévalence est de 4,1 % de la
population : Les taux de prévalence du Vih/ varient de 1,8% à Mikalayi
à 7 % à Lubumbashi qui a le taux le plus élevé du pays. Kinshasa,
la capitale, a un taux de prévalence du Vih de 3,8. La première phase
de ces enquêtes qui a lieu en 2003 a été financée par le gouvernement
norvégien grâce à l'entremise de l'Organisation mondiale de la santé
(Oms). La deuxième phase de enquêtes qui s'est déroulée de janvier
à avril 2004 dans 8 sites sentinelles de l'Est du Nord du pays a été
financée par le gouvernement américain par l'entremise du Cdc/Atlanta.
Les 8 sites sont Bukavu, Bunia, Kindu Karavia, (Equateur), Goma, Kisangani
Lodja (Kasaï Oriental) et Neisu (Province Orientale). Le taux moyen
séroprévalence obtenu lors de ces enquêtes épidémiologiques est de
4,9 % de la population. Ainsi, le taux moyen de prévalence du Vih
sur l'ensemble du territoire national sur base des résultats de deux
phases d'enquêtes est de 4,31 %. Pour la phase 2, 6 % à Lodja et 6,7
% à Nzisu. L'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique en Rdc M. Aubrey
Hooks a, à cette occasion, parlé de la nécessité pour les décideurs
et les gestionnaires des programmes de lutte contre le Vih/sida d'avoir
des données fiables pour mieux organiser la hutte. Pour le directeur
du Pnls, le Dr Jack Kokolo Mami, ces données sur la situation du Vih/sida
servirant pour un plaidoyer auprès du gouvernement et de ses partenaires
afin d'obtenir des ressources financières, matérielles et autres en
faveur de la lutte contre le Vih/ sida. Le ministre de la santé, le
Dr Yagi a, quant à lui, rendu hommage au Pnls, aux gouvernements américains
et norvégiens, à l'Oms, au Cdc/Atlanta et à l'école de santé publique
pour leurs appuis à ces enquêtes. Si une lutte efficace n'est pas
menée, les experts projettent un taux de prévalence du Vih de 10 %
en Rdc d'ici 2010. La Tempête des Tropiques
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=39259
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Médecin-général
Jean Le Berre, directeur de l'hôpital principal : "La réforme hospitalière
a été respectée et la relève sénégalaise est assurée" - Le
Soleil - Sénégal - 05/07/2004 |
Le Médecin-Général Jean Le Berre, directeur de
l'hôpital Principal de Dakar, quitte la direction de la structure
sanitaire après quatre années de présence. Une cérémonie d'adieu
est d'ailleurs prévue demain après-midi, à 16 heures, à l'Ecole
de Santé Militaire, en présence du chef d'état-major général des
Armées. Désigné pour accompagner la restructuration de l'hôpital,
le militaire pense avoir satisfait sa lettre de mission. L'esprit
de la réforme hospitalière est acquis dans la structure. Il pense
également avoir réussi sa mission de préparer la relève à la tête
de l'hôpital. L'hôpital demeure encore aujourd'hui un cadre de référence
dans la sous-région et dispose d'un plateau technique très relevé
avec des compétences avérées. Lire la
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Journées
nationales de la santé - L'express
- Madagascar - 05/07/2004 |
C'est pendant la clôture des Journées nationales
de la santé, samedi dans l'après-midi, que le bilan des efforts,
progrès et lacunes médicaux a été établi sous la direction du premier
ministre Jacques Sylla. Le maire Patrick Ramiaramanana, le président
du Sénat Rajemison Rakotomaharo et le vice-président de l'Assemblée
national ont aussi honoré la cérémonie de leur présence. On compte
actuellement13 697 membres du personnel médical de tous les secteurs
qui se dispersent dans toute l'île. Ils travaillent dans trois sortes
de centres les Centre de santé de base niveau I et niveau II (Csb
I et II) dans chaque commune, les centres hospitaliers de district
niveau II (Chd II) qui se trouvent dans les chefs-lieux de fivondronana
et qui sont au nombre de 29, chiffre faible, et les Centres hospitaliers
universitaires et Centres hospitaliers régionaux et provinciaux
qui existent dans les six provinces, privés ou publics. 60% des
infirmiers sont aujourd'hui à la tête des Csb 2 si, normalement,
ce devrait être des médecins certifiés qui sont censés les dirigés.
La cause en est qu'on manque cruellement de médecins dans le pays.
L'Etat ainsi que les don internationales ont aussi fait preuve d'effort
pour soutenir le corps médical. Grâce à ces aides, on compte à l'heure
actuelle 160 nouveaux Csb entre l'année 2002 et 2004 et 42 centres
ont été par la même occasion réhabilités. Pour ce faire, la somme
de 57, 650 milliards a été accordée. On prévoit la réhabilitation
de 135 centres pour une valeur de 53, 325 milliards de Fmg. Concernant
le matériel, l'Etat a doté certains centres des matériels technologiques
qui se montent à 21,100 milliards Fmg. 65 % des centres hospitaliers
se trouvent en ras de campagne et cela nécessite des moyens de transport
adéquats tels qu des 4x4. 81,3 % des enfants ont pu être vaccinés
complètement. 62 % des Malgaches vont dans les dispensaires ce qui
prouvent le retour de la confiance des malades aux médecins. Sur
100 000 enfants, le taux de mortalité est descendu à 366 pour 1000.
87 % des enfants ont également reçus de la vitamine A. Durant les
quatre jours de portes ouvertes, 130 communications orales, trois
conférences-débats, six demi-journées laborieuses ont donné l'occasion
à une centaine d'intervenants nationaux et internationaux de partager
leurs expériences, le fruit de leurs observations et leurs perceptions
stratégiques du thème principal des journées nationales de la santé
qui est " le secteur santé face aux objectifs du millénaire ". L'ensemble
des travaux a couvert ces objectifs du millénaire. Le premier ministre
a encouragé les médecins-chercheurs à assimiler et à faire des recherches
sur la médecine traditionnelle et les Tic. " La médecine traditionnelle
est un e mine de richesses ; assemblée aux Tic, on pourra aboutir
à des résultats exceptionnels ", affirme Jacques Sylla. En tout
cas, on a pu constater que Madagascar est sur la bonne voie pour
ce qui est du secteur de la santé. Prochainement, on aura non seulement
du sel iodé, qui sera outre fluoré. Jude Rakotoarivelo
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=22654&r=4&d=2004-07-05
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Accès
aux soins de santé et à moindre coût : Les polycliniques locales,
une alternative aux Centres de santé - Le
Sud - Sénégal - 06/07/2004 |
Dossier réalisé par Cheikh Tidiane MBENGUE
La qualité et l'accès aux soins en milieu urbain, le comportement
des personnels de santé, l'insuffisance dans la qualité des prestations
de ces derniers, les difficultés des populations urbaines dans l'accès
aux soins se reflètent dans l'enquête réalisée à la fin des années
90, sur cinq capitales Ouest-africaines, dont Dakar, à l'initiative
de l'Unicef et de la Coopération française. Lire
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Une
pilule amère - L'express
- Ile Maurice - 03/07/2004 |
Le prix des médicaments reste en travers de la
gorge. Il est dicté par un cercle vicieux, où chaque maillon a des
intérêts à protéger. Les factures continueront à s'alourdir à chaque
visite chez le pharmacien. Et cela malgré la décision du gouvernement
de réduire les marges des importateurs. Lire
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80
% des malgaches pratiquent - L'express
- Madagascar - 03/07/2004 |
"Les tradipraticiens sont très consultés et écoutés
dans tout Madagascar. Ce sont des masseurs, les guérisseurs de brûlure,
à travers des plantes médicinales, les matrones, le "rain-jaza"
et les "mpisikidy" sont considérés par notre direction des pharmacies
et de la médecine traditionnelle comme des tradipraticiens. Les
Malgaches se soignent en cachette chez les tradipraticiens, surtout
ceux qui les dénigrent.", a expliqué un responsable de la direction
des pharmacies et de la médecine traditionelle.. Maintenant, la
direction recense 5626 tradipraticiens et ils ont actuellement leur
Association nationale. Collaborer avec la médecine moderne, tel
est l'objectif principal de cette association présidée par le pasteur
Ramavozatovo. L'association et la direction tutrice sont en train
de faire un canevas et envisagent de faire paraître un livre dans
lequel les listes et les doses des médicaments seront inscrites.
La divergence de vues, quant à la toxicité des médicaments, refait
surface. D'un côté, les médecins modernes affirment que la toxicité
des médicaments modernes est de 0 contre plus de 0 pour les plantes
médicinales. L'efficacité et l'analyse des médicaments Masy du feu
professeur Ratsimamanga et de ceux de l'homéopharma les contredisent
parfois. De l'autre côté, les tradipraticiens vantent que leurs
plantes sont à la portée de tous tandis que les médicaments importés
sont si chers. En plus, ils sont là pour sauver des vies et non
pour s'enrichir. Vu le retard d'adoption du projet de loi sur la
médecine traditionnelle, le plan décennal (2000-2010) sur la médecine
traditionnelle est encore loin d'être atteint. Tsiry R.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=22624&r=13&d=2004-07-03
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18es
journées de chirurgie à l'UCAD : Le recteur projette une polyclinique
internationale - Le
Soleil - Sénégal - 02/07/2004 |
Le recteur de l'Université Cheikh Anta Diop de
Dakar (UCAD), le Pr. Abdou Salam Sall, a souhaité, hier matin, la
création d'une polyclinique internationale au sein de la Faculté
de Médecine, de Pharmacie et d'Odontostomatologie et un développement
accru de l'intégration des Nouvelles Technologies de l'Information
et de la Communication (NTIC) dans les domaines de la recherche,
des échanges scientifiques et surtout de l'enseignement, à travers
ses volets formation et perfectionnement spécialisé, tant à Dakar
qu'au niveau décentralisé. Lire la suite
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Chirurgie
: Les complications interpellent le médecin et le malade -
Walfadjri - Sénégal
- 02/07/2004 |
Les Journées annuelles de chirurgie ont démarré
avant-hier. Elles ont pour thème les complications en chirurgie
qui interpellent autant le chirurgien que le malade. C'est pourquoi,
plus de 80 communications sont prévues pour fouiller le sujet et
chercher des solutions permettant de minimiser le risque chirurgical.
Lire la suite
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Un
matériel échographique pour les femmes de Khombole - Le
Soleil - Sénégal - 02/07/2004 |
La fin d'un calvaire pour les femmes de Khombole,
peut-on dire. Car, depuis quelques jours, le district sanitaire
dispose d'un appareil échographique. Une grosse épine que les autorités
communales, en relation avec le projet Disc (Décentralisation et
initiative de santé communautaire), ont ôtée du pied des braves
femmes enceintes de cette zone. Selon l'édile de la ville, Ababacar
Bâ, leurs dames, dans un passé récent, se levaient tôt pour aller
perdre toute une journée à Thiès, afin de faire l'échographie, une
importante opération du diagnostic dans les consultations prénatales.
C'est dire que les femmes de Khombole, qui n'avaient pas les moyens
de payer le déplacement en sus des frais de consultation, étaient
obligées d'attendre jusqu'à la naissance du bébé pour constater
certaines anomalies qui, décelées par l'échographie, pouvaient être
gérées au mieux. "Pour les femmes de Khombole, ces moments ne sont
plus qu'un mauvais souvenir. Leur vœu est devenu une réalité", s'est
réjoui Ababacar Bâ qui a révélé que "c'est un montant de 30 millions
FCFA que la mairie et le projet DISC ont jusqu'ici dépensés pour
satisfaire les populations, principalement les femmes". Ce besoin
de disposer du matériel échographique, longtemps exprimé par ces
dernières, a été pris en compte par le projet DISC, représenté à
la cérémonie de réception de l'appareil par Moussa Dieng. "Nous
privilégions les préoccupations les plus ardues posées par les populations
et, à Khombole, l'installation d'un appareil pour échographie en
était une", a-t-il révélé. Rappelons que le projet DISC a pour vocation
d'appuyer les collectivités locales dans l'acquisition d'équipements,
la réhabilitation des structures sanitaires, la formation du personnel
de leurs structures de santé qui est une compétence transférée depuis
l'avènement de la décentralisation. CHEIKH ALIOU AMATH
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=39254&index__edition=10225
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Poliomyélite
: Pourquoi la Côte d'Ivoire doit repartir en campagne - Fraternité
matin - Côte d'Ivoire - 01/07/2004 |
Du 23 au 26 Février dernier pour le 1er
passage, puis du 26 au 29 Mars 2004 pour le second, la Côte d'Ivoire
a vacciné et revacciné ses tout-petits, les 0 à 5 ans contre la poliomyélite.
Cette maladie invalidante qui "gâte" les pieds des enfants en général,
et des adultes en particulier. En situation normale, ces huit jours
de vaccinations espacés d'un mois auraient suffi pour immuniser les
enfants ciblés par cette campagne sur le territoire ivoirien. Mais
seulement voilà. Quatre à cinq mois plus tard, la Côte d'Ivoire doit
encore administrer le vaccin oral. Si elle veut en tout cas sauver
ses tout-petits de la polio. La Côte d'Ivoire doit encore organiser
une autre JNV 'journée nationale de vaccination) à cause de plusieurs
mauvais signaux. En plus du cas de poliovirus sauvage enregistré l'an
dernier à Duékoué, notre pays en a connu plusieurs autres cette année.
Des cas ont en effet été enregistrés à San Pedro, Daloa, Divo, Grand
Lahou et Abidjan de janvier à Mai 2004. Si ces cas ont été confirmés
comme étant du poliovirus sauvage, ceux déclarés toujours cette année
à Agboville, Touba, Duékoué et Sakassou sont en instance de différenciation.
Toujours est-il qu'il s'agit de virus de polio. L'apparition de Poliovirus
et de poliovirus sauvage chez nous n'est pas étrangère à la vague
de refus de vaccination contre la poliomyélite enregistrée dans certaines
communautés dans des pays de la sous région. Ces cas confirmés et
non confirmés, ajoutés au risque permanent que constitue le flux important
de migration entre notre pays et les autres, faisant ainsi voyager
le virus, vont amener la Côte d'Ivoire à organiser d'autres journées
de vaccination contre la poliomyélite. Avec ses partenaires, notamment
l'OMS et l'UNICEF, le ministère de la santé publique va repartir en
guerre contre la poliomyélite dans les jours prochains. Une campagne
à mener avec beaucoup plus de rigueur, à faire précéder d'une grande
mobilisation sociale et de formation du personnel de vaccination.
Afin d'éviter des écueils relevés au bilan des dernières JNV. Des
écueils du genre : mauvaise utilisation et gaspillage des doses signalés
lors du bilan parce que des agents n'étaient pas suffisamment formés.
Une situation qui explique certainement que des enfants vaccinés lors
des JNV de cette année soient parmi les cas déclarés de poliovirus
sauvage.
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=c263JE2GFy6
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Hôpital
d'enfants Albert Royer : 14 milliards de Fcfa pour assumer ses missions
- Le Soleil -
Sénégal - 30/06/2004 |
La direction de l'hôpital d'enfants Albert Royer
(HEAR) et ses différents présidents de commissions du projet d'établissement
ont passé la première épreuve dans le processus de validation devant
les membres de leur conseil d'administration présidé par le Pr.
Ousseynou Fall Dia. Lire la suite
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A
propos des tests d'un vaccin contre la tuberculose - Walfadjri
- Sénégal - 30/06/2004 |
Complément d'information relatif à l'article intitulé
"Lutte contre la tuberculose
- Des chercheurs sénégalais testent un vaccin" paru dans le
quotidien d'information Wal Fadjri du samedi 19 juin 2004.
Nous avons lu avec attention l'article intitulé
"Lutte contre la tuberculose - Des chercheurs sénégalais testent
un vaccin" paru dans le quotidien d'information Wal Fadjri du samedi
19 juin 2004. Le projet AFTBV AC (Développement d'un nouveau vaccin
contre la tuberculose en Afrique) y est énoncé de manière qui peut
prêter à confusion. Nous nous proposons donc de vous présenter ce
projet.
Le projet AFTBV AC est une étude qui se fait en Angleterre, en Gambie
et au Sénégal. En Angleterre et en Gambie un nouveau vaccin contre
la tuberculose y est testé. Au Sénégal des données sur la tuberculose
sont recueillies. Une équipe de renommée internationale à l'université
d'Oxford en Grande-Bretagne a mis sur pied un nouveau vaccin contre
la tuberculose. Suite aux résultats fortement encourageants des
tests effectués sur les animaux, le vaccin a été testé sur des volontaires
anglais au cours des douze derniers mois. Les résultats de ces tests
vaccinaux sont pour l'instant encourageants mais il est encore trop
tôt pour se prononcer. Puisque le nouveau vaccin contre la tuberculose
doit être aussi efficace dans les pays du Nord que ceux du Sud,
la Gambie a été choisie comme deuxième site pour les essais vaccinaux.
Les investigateurs du projets désirent recueillir des informations
concernant l'infection et la maladie tuberculeuse au Sénégal. Nous
savons déjà par d'autres études que la maladie tuberculose est plus
fréquente chez les Personnes vivant avec le Vih (PvVih) et chez
les personnes qui vivent avec un malade de tuberculose. La question
est de savoir parmi ces personnes à risque élevé de maladie tuberculose
quelles sont celles qui s'infecteront ou tomberont malades de tuberculose
plus facilement que les autres et combien exactement s'infecteront
ou tomberont malades de tuberculose. Les études qui permettent de
répondre à ces questions sont des études menées au sein de populations
qui sont suivies et observées dans le temps. Au cours de ce suivi,
le nombre d'épisodes d'infection et de maladie tuberculose est compté
et les participants sont interrogés sur leur mode de vie et leur
état de santé. Toute personne malade est évidemment immédiatement
soignée. Le consentement libre est éclairé des participants à toute
recherche portant sur des sujets humains est l'expression des trois
principes fondamentaux de l'éthique : le respect de la personne,
le principe de bienfaisance et le principe de justice. Il est clair
que ce droit élémentaire est respecté dans cette étude. C'est ainsi
que l'Ird de Dakar en collaboration avec le Laboratoire de bactériologie
virologie du Chu Le Dantec, le Service des maladies infectieuses
et le Service de pneumologie du Chu de Fann ainsi que le Programme
national de lutte contre la tuberculose (Pnt) ont mis en place deux
études qui suivent 300 PvVih et les ménages de 300 patients tuberculeux.
Aucun vaccin n'est évidemment testé puisque comme expliqué ci-dessus,
nous menons une étude où l'on recueille des informations (observation)
et non une étude où l'on introduit un nouvel élément (intervention).
Le Centre de santé Dominique contribue au recrutement des patients
tuberculeux et de leurs ménages. La surveillance de ces derniers
dans le cadre de l'étude nous permet de déceler les cas d'infection
ou de maladie au sein des familles, de les traiter de manière adéquate
et de recueillir les données qui nous permettent de comprendre pourquoi
certains s'infectent ou tombent malades de tuberculose et d'autres
non. Ce sont là les activités prévues dans le protocole du projet
et qui ont été soumises et acceptées par les comités d'éthique du
Sénégal, de la Gambie, et de l'Université d'Oxford. Ce projet est
coordonné pour les trois pays par l'Ird de Dakar au Sénégal. (…)
Dr Salif GUINDO Dr Bouna SALL Centre de santé Dominique District
de Pikine
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=c263JE2GFy6
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