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Mobilisation Communautaire : Le paludisme bat la retraite à Thiéneba - Le Soleil - Sénégal - 11/05/2005 et 12/05/2005
Le 25 avril 2005 a été célébrée la Journée africaine de lutte contre le paludisme. Au Sénégal, le lancement s’est déroulé à Thiénaba situé à plus de 80 km de Dakar dans la région de Thiès. Cette localité s’est illustrée dans la mise en œuvre d’une approche communautaire de prise en charge du paludisme. Ce qui a permis de réduire considérablement le nombre des cas de consultation due au paludisme.

Le paludisme régresse de plus en plus dans la Communauté Rurale de Thiénaba. Tel est le constat de l’Infirmier Chef du Poste (ICP) de Santé de Thiénaba, M. Aliou Niasse qui fait état de 1.200 cas de consultations pour raison de paludisme au cours de l’année écoulée avec un taux de mortalité nul.
« En tout cas, aucun décès n’a été signalé au niveau du poste de Santé », précise Dr Niasse. Ce chiffre est, ainsi, bien en deçà des 3.459 cas de paludisme enregistrés à Thiénaba en 1999. Une année pendant laquelle, le paludisme y avait fait des ravages. Ce qui a poussé toute une communauté à sonner l’alerte et déclencher la mobilisation, afin que l’endémie palustre soit réduite au minimum. D’où les multiples actions engagées au niveau communautaire grâce à l’initiative d’un fils du terroir, M. El Hadj Diop, dont la fille a été emportée tragiquement par le paludisme. C’est suite à cette perte brutale, qu’El Hadj Diop a décidé de s’impliquer dans la lutte contre le paludisme avec l’appui des religieux de la localité et des notables communautaires, afin de réduire sensiblement les attaques dues à cette endémie. Aujourd’hui, si un tel projet a réussi, c’est parce que les guides religieux ont été les premiers à être impliqués dans ce combat.

Opérations de salubrité de grande envergure
« Nous avons eu l’accord des leaders religieux que nous avons d’abord consultés avant de s’adresser ensuite aux populations. L’information et les objectifs poursuivis connus, ils ont, à leur tour, parlé aux talibés. Leur engagement nous a beaucoup facilité la tâche », soutient Aliou Niasse. Dans ce cadre, note l’imam Moussa Cissé, par ailleurs chef de village de Thiénaba Gare : « C’est nous religieux qui devions mener le combat contre le paludisme. Donc, si d’autres le font à notre place, nous ne pouvons que nous en réjouir et être engagés et mobilisés. Surtout qu’étant chef de famille, c’est nous qui emmenons nos enfants au dispensaire quand ils tombent malades.
Nous payons aussi les médicaments ». Selon l’imam, les prêches et les moments de prières constituent des occasions idoines pour parler du paludisme, de l’hygiène et de l’assainissement.

Justement, le premier problème auquel s’est attaqué le comité d’initiative pour l’approche participative mise en œuvre dans la lutte contre le paludisme est relatif à l’environnement qu’il importe de rendre salubre. Ainsi, diverses stratégies de sensibilisation ont été déployées pour conscientiser les populations. Un travail mené avec enthousiasme et détermination sur toute l’étendue de la Communauté Rurale de Thiénaba. Dans cette localité, même les enfants savent ce qu’est le paludisme, ses signes, comment éviter d’en tomber malade au maximum. C’est le cas de l’élève Moussa Guèye en classe de CM1 à l’école élémentaire de Thiénaba. D’après la compréhension que cet enfant a de cette maladie : « le paludisme fatigue la personne et il peut même la tuer », affirme-t-il. Moussa Guèye de poursuivre : « Quand quelqu’un souffre du paludisme, il a mal à la tête et des fois, il ne peut même pas marcher ». Et ces informations, Moussa les a eues par le biais de ses aînés qui lui parlent du paludisme mais aussi, par son sens de l’observation. Et puis, il constate, à chaque hivernage, que le poste de Santé reçoit beaucoup de malades. Pour cette raison, il recommande aux gens de dormir sous moustiquaire, afin d’éviter les piqûres des moustiques.

Une expérience à partager
Et c’est parce que cette approche novatrice de proximité, qui a suscité une adhésion populaire, a réussi, que la Communauté Rurale de Thiénaba, où vivent 11.554 âmes, d’après les statistiques disponibles au niveau du poste de Santé, a été choisie pour abriter le 25 avril dernier le lancement de la Journée africaine de lutte contre le paludisme. Une cérémonie rehaussée par la présence du ministre de la Santé et de la Prévention médicale Issa Mbaye Samb et du Dr Yankalbe représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de Dakar et qui devait délivrer un message de son directeur régional pour l’Afrique.
Ainsi, déclare Dr Yankalbe de l’OMS : « L’expérience dans la zone depuis 2000 montre que les populations encadrées et responsabilisées peuvent faire prendre à la lutte contre le paludisme un tournant décisif ». Et d’ajouter : « Le mérite de l’association « Sopey (Prophète) Mouhamed » est d’avoir réussi par l’approche participative et le partenariat avec le personnel de Santé, l’implication des groupements de femmes et des associations de jeunes dans les activités de prévention et de prise en charge du paludisme ». Dr Issa Mbaye Samb, ministre de la Santé et de la Prévention médicale du Sénégal pense que l’expérience de Thiénaba doit faire tache d’huile. Et pour y arriver, soutient-il : « Un des grands défis que nous devons relever demeure l’implication à travers la mise en place de réseaux d’actions sanitaires et d’initiatives à base communautaire autour des districts, afin de nous permettre de disposer d’un ensemble cohérent pour la prévention et la prise en charge de la maladie ».
En tout cas, El Hadj Diop, initiateur de cette approche communautaire dans sa localité, n’attend pas que l’alerte soit donnée pour poursuivre les actions entreprises et les étendre à d’autres communautés. « Nous sommes disposés à partager notre expérience avec d’autres Communautés Rurales. Comme c’est le cas avec celles de Ngoundiane, de Touba-Toul et de Ndièyène, bref tout l’arrondissement de Khombole qui compte quatre Communautés Rurales. D’ailleurs nous initions des rencontres d’échange communautaire sous forme de forum. Ce qui va nous permettre de parler de notre expérience ».

Promotion de la moustiquaire imprégnée : Le « Ndèye Dické », canal du marketing social
Pour favoriser une protection maximale contre les moustiques, les femmes de Thiénaba ont misé sur le « Ndèye Dické », système de «marrainage» qui peut permettre à toute la communauté de disposer de moustiquaires imprégnées.
« Ndèye Dické » ou «marrainage ». C’est le système choisi par les femmes de Thiénaba pour lutter contre le paludisme dans leur Communauté Rurale. Cela, à travers l’offre de deux moustiquaires imprégnées que chaque femme remet à sa marraine. À cette dernière d’en faire de même lorsque vient son tour. Ainsi, les femmes de Thiénaba ont-elles transposé le système de don instauré lors de certaines cérémonies familiales, notamment les mariages et les baptêmes pour permettre à toutes les familles de s’équiper en moustiquaires imprégnées. Le procédé est simple chez ces femmes résolument engagées à faire face au paludisme dont les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans paient le plus lourd tribut.
« Nous avions constaté que toute la population ne disposait pas de moustiquaire imprégnée. C’est pour cette raison que nous avons pensé que notre mode d’organisation, notamment avec le système des tontines et de marrainage peut nous permettre de participer à notre manière à la lutte contre le paludisme. Avec le « Ndèye Dické » chaque femme offre à sa marraine deux moustiquaires imprégnées quand cette dernière a un enfant », explique Sokhna Niang, coordonnatrice des comités de salubrité de la Communauté Rurale de Thiénaba. Dr Aliou Niasse, Infirmier chef de poste de Thiénaba de confirmer que le « Ndèye Dické » touche toutes les femmes de la Communauté Rurale, quelle que soit leur appartenance sociale. L’essentiel étant que la majorité de la population de la Communauté Rurale puisse dormir sous moustiquaire.

Sokhna Niang estime ainsi que le « Ndèye Dické » est le moyen le plus efficace pour permettre à toute la communauté de disposer de moustiquaires. « Parce que, si à chaque fois, on remet deux moustiquaires à une femme, on est quasiment sûr qu’à la longue tous les membres de sa famille peuvent en disposer ».
Pour El Hadj Diop, président de l’association « Sopey Mouhamed » (PSL) et initiateur de la mobilisation sociale contre le paludisme à Thiénaba, les moustiquaires imprégnées sont ainsi ajoutées au traditionnel lot de tissus, d’ustensiles de cuisine, de savon ou autres denrées offertes en fonction de la culture d’appartenance par chaque femme à sa marraine. Cela fait que désormais la moustiquaire imprégnée fait partie du vécu des populations de Thiénaba. « Maintenant, c’est comme le pain que nous achetons tous les jours pour le petit-déjeuner », déclare El Hadj Diop satisfait des bons résultats engrangés dans la promotion de la moustiquaire imprégnée.

Force de frappe féminine
De l’avis de la coordonnatrice des comités de salubrité, le système du « Ndèye Dické » est instauré suite au constat que dans les séances de sensibilisation organisées un peu partout dans leur Communauté Rurale, ceux qui disposaient de moustiquaires dans leurs maisons ne se plaignaient pas beaucoup de l’endémie palustre. Et les femmes ont usé de cette stratégie pour sous-tendre le « marrainage » à travers les moustiquaires imprégnées, justifie Sokhna Niang.
Et depuis que les femmes de Thiénaba ont initié cette façon de disposer de moustiquaires imprégnées, Sokhna Niang a constaté que le paludisme a considérablement baissé dans leur localité.
Outre la possibilité de disposer de moustiquaire avec le système du « Ndèye Dické », les tontines organisées par les femmes constituent des occasions de sensibiliser les femmes sur le paludisme. D’où la forte mobilisation et le degré d’engagement élevé des femmes de Thiénaba qui n’ont pour commune ambition que de vaincre le paludisme.

Réticences au départ
Cependant, Sokhna Niang avoue qu’il n’a pas été évident de convaincre les populations à adopter de nouveaux comportements face au paludisme. Notamment quand il s’agit de dormir sous moustiquaire. « Au début les gens étaient réticents. Certains disaient que les moustiquaires sont de petites tailles, d’autres avaient peur de la couleur blanche qui leur rappelait les habits des défunts ». Ces arguments sont corroborés par El Hadj Diop, président de l’association « Sopey Mouhamed » (PSL) qui soutient que de telles réticences n’ont pas été favorables à la promotion de la moustiquaire imprégnée en milieu rural. Dans le même sillage, Aliou Niasse, infirmier chef de poste de Thiénaba, qui évoque les tabous et l’inaccessibilité financière, fait savoir que certains n’en voulaient pas du tout, alors que d’autres ignoraient ce qu’est une moustiquaire imprégnée. « Mais avec le travail de sensibilisation, ils ont commencé à l’utiliser », se réjouit-il.

À cette difficulté s’ajoute la cherté qui constitue un handicap dans l’acquisition de la moustiquaire imprégnée surtout en zone rurale, affirme El Hadj Diop. Pour cette raison, le président de l’association « Sopey Mouhamed » (PSL) plaide pour une réduction du coût de la moustiquaire imprégnée dont le prix varie entre 2.500 et 4.500 F.CFA, en fonction aussi bien de la dimension que de la qualité du produit proposé sur le marché. « On doit nous aider pour que les moustiquaires soient disponibles et accessibles à toute la population ». Dans ce cadre, Elimane Dieng, président du Conseil local de la jeunesse, par ailleurs membre des comités d’imprégnation, lance un appel pour la réduction du coût des produits permettant de mener cette opération. « Les produits coûtent cher pour l’imprégnation, alors que nous ne disposons pas de budget pour cela. Nous voulons maintenant être autonomes, parce que jusqu’à présent, c’est le Service d’Hygiène qui s’occupe de l’imprégnation, même si nous avons reçu une formation qui nous permet de faire ce travail ». Surtout que, selon le président de l’association « Sopey Mouhamed » (PSL), la promotion de la moustiquaire imprégnée est capitale dans la croisade contre le paludisme. D’ailleurs, soutient El Hadj Diop : « En dehors des problèmes d’hygiène et d’assainissement auxquels il importe de faire face, la moustiquaire imprégnée constitue la meilleure méthode de prévention contre le paludisme ».

Mise gagnante sur le «Set Sétal»
Pour lutter efficacement contre le paludisme, les populations de Thiénaba, une Communauté Rurale de la région de Thiès, trouvent que la meilleure manière est de tenir propre leur cadre de vie. Dans ce sens, elles ont opté pour le “ Set Sétal ”, en créant des comités villageois de salubrité. Il en existe déjà quarante-quatre (44). Ils sont coordonnés par Mme Sokhna Niang.
Décontractée, cette dame de grande taille, à peine la quarantaine, raconte que ces comités ont été créés en 2000, dans le cadre de la lutte contre le paludisme au sein de la Communauté Rurale de Thiénaba.
Leur vocation est de tenir propre l’environnement dans cette localité, “ afin de préserver les populations des maladies, particulièrement le paludisme ”. Parce que, explique-t-elle, “ cette maladie faisait des ravages chaque année dans la communauté, surtout chez les femmes enceintes et les enfants ”.

La situation était tellement préoccupante, selon Sokhna Niang, que les populations locales ont jugé utile de sonner la mobilisation en leur sein pour initier des actions réalistes afin de réduire les nombreux cas de décès dus au paludisme.
L’encadrement du Centre d’Expansion Rurale Polyvalent (CERP), selon Aïssatou Seck, monitrice d’Economie familiale, a été ainsi bénéfique à toutes les couches sociales de la collectivité, notamment les femmes organisées en Groupements de Promotion Féminine (GPF).
L’Amicale des élèves et étudiants ressortissants de la Communauté Rurale de Thiénaba en a fait autant pour ses membres, selon son président Daouda Wade.
Le Conseil local de la jeunesse n’a pas été en reste pour avoir réussi “ sans grande peine ”, se félicite, de son côté, son président Elimane Dieng, à faire jouer aux jeunes un rôle important dans cette mobilisation sociale contre le paludisme.

La mise en place de ces comités de salubrité est une des stratégies de lutte adoptées dans le cadre de la mobilisation contre le paludisme. C’est ainsi que des séances de “ Set Sétal ” sont organisées tous les lundis dans tous les villages de la Communauté Rurale par ces comités qui se mobilisent davantage durant l’hivernage, la période la plus humide de l’année, favorable à la multiplication des gîtes larvaires, avec le développement du tapis herbacé et des eaux stagnantes.
“ Depuis que ces comités de salubrité ont commencé à se déployer, notre cadre de vie est toujours propre et le nombre de malades du paludisme a baissé considérablement, avec de très rares cas de décès dus au paludisme ”, révèle Sokhna Niang. Elle se réjouit du fait qu’actuellement, aucun tas d’ordures n’est visible à Thiénaba. Les eaux stagnantes ne font plus également partie du décor de la localité.
Nous en avons fait le constat lors de notre récent séjour dans la localité. En effet, cette localité respire la propreté jusque dans ses moindres recoins. Les alentours comme l’intérieur des concessions sont propres. Sur les différents axes routiers, il n’y a pas de saleté. Aujourd’hui à Thiénaba, même les adolescents ont une culture de l’hygiène et de la propreté.

La formation pour conscientiser les populations
Dans la croisade contre le paludisme à Thiénaba, la formation est au cœur du dispositif de lutte. Et les premiers à en bénéficier sont les monitrices d’Economie familiale chargées à leur tour de faire le même travail au niveau des populations.
“ Pour commencer, nous avons suivi, en l’an 2000 et pendant cinq jours, une formation sur le paludisme ”, lance tout de go Aïssatou Seck, monitrice d’Economie familiale au Centre d’Expansion Rurale Polyvalent (CERP) de Thiénaba. C’est par la suite que les populations ont bénéficié d’une formation initiale qui a surtout concerné les leaders religieux et communautaires. Parmi ces derniers, il y avait surtout les femmes et les associations de jeunes qui se sont appuyés sur l’influence des religieux pour mieux faire passer les messages.
Pour Aïssatou Seck, cette formation initiale a joué un rôle important dans la lutte contre le paludisme à Thiénaba, dans la mesure où elle a suscité une réelle prise de conscience. “ C’est après cette séance que les habitants de la Communauté Rurale ont commencé à avoir peur, donc à ne plus prendre à la légère le paludisme ”, constate la monitrice d’Economie familiale du CER de Thiénaba.

Maintenant, cette dame estime que les populations sont suffisamment conscientisées sur le paludisme, ses causes, ses conséquences, les signes, les moyens de prévention. Cette attitude des habitants de Thiénaba contraste ainsi d’avec leurs anciens comportements qui n’étaient pas du tout favorables à une compréhension de cette maladie. À la limite, “ les populations négligeaient le paludisme ”, déclare Aïssatou Seck. Ce qui motive, selon elle, la nécessité de leur expliquer que le paludisme est une maladie dangereuse qui peut tuer. “ C’est ainsi que nous sommes descendus jusque dans les coins les plus reculés de la Communauté Rurale pour faire comprendre aux populations les dangers encourus en cas de non-traitement et de prise en charge tardive de l’endémie du paludisme ”.

La formation a également touché les relais communautaires chargés à leur tour de sensibiliser toutes les couches de la population. Selon Aliou Niasse, infirmier chef de poste de Thiénaba, les relais communautaires en paludisme sont au nombre de 44. Quant aux relais polyvalents, ils sont évalués à 25.
Ces relais jouent un rôle important dans la sensibilisation. Ils sont également formés dans la maîtrise des techniques d’imprégnation des moustiquaires. C’est ainsi que souligne Elimane Dieng, président du Conseil local de la jeunesse : “ Par le biais de la formation et de la sensibilisation, les moustiquaires imprégnées ont commencé à faire leur entrée dans les ménages à Thiénaba ”.

Au niveau des comités de salubrité qui existent un peu partout dans la Communauté rurale de Thiénaba, l’infirmier chef de poste indique que les membres ont tous reçu une formation en technique de sensibilisation et de prise en charge de la fièvre. Cela avec l’appui du personnel du district sanitaire.

Dossier réalisé par Maïmouna Gueye et Moussa Sadio

Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=49566&index__edition=10481

Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=49599&index__edition=10482

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