Cette revue de presse est faite par nos services en accord avec les sources.
Seuls ces journaux détiennent les droits de reproduction de ces articles.
Si vous souhaitez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir vous mettre en relation aves les responsables afin de solliciter leur autorisation.
Chaque article reproduit comporte le lien vers la page d'accueil du journal ainsi qu'un lien vers l'article original.
Merci de votre compréhension.

Nous vous souhaitons d'agréables moments sur
Santé Tropicale



Abonnez vous gratuitement à l'édition numérique de Médecine d'Afrique Noire
4826 abonnés - 20 nouveaux abonnés cette semaine !

Ophtalmologie : L'IOTA se maintient dans l'élite - L'essor - Mali - 17/05/2005
La rétrocession de l'établissement sanitaire à notre pays n'a en rien entamé la qualité des soins qui y sont prodigués

Un ancien directeur de l'Institut d'ophtalmologie tropicale d'Afrique (IOTA) ne donnait pas plus de six mois à vivre à l'établissement lorsqu'il a été rétrocédé à notre pays en 2000. Cet homme qui dirige actuellement le programme de lutte contre la cécité au niveau de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) prédisait des difficultés de fonctionnement à cause du fait que les pays membres de l'Organisation de coordination et de coopération de lutte contre les grandes endémies (OCCGE) ne participaient plus au financement de l'IOTA.
Mais ces prévisions pessimistes ont été démenties par la réalité d'aujourd'hui.

Depuis sa rétrocession à notre pays, l'établissement sanitaire continue d'assurer pleinement son rôle de lutte contre la cécité. Il se maintient toujours parmi le gotha des meilleurs hôpitaux d'ophtalmologie en Afrique.
Les patients d'affluer à l'IOTA. Les soins ophtalmologiques de qualité de l'établissement ne sont pas étrangers à cette confiance des patients. Il accueille en moyenne 200 à 300 personnes par jour pour les consultations ophtalmologiques et autres examens complémentaires. Le coût de la consultation est aussi un facteur qui attire les patients vers l'IOTA. Ici, la consultation coûte 1000 Fcfa. Ce tarif est un peu moins élevé que celui des centres d'ophtalmologie créés au niveau des centres de santé de référence dans les années 1980. La majorité des patients des périphériques préfèrent donc prendre le "Dourouni ou le Sotrama" pour se rendre à l'IOTA afin de consulter les ophtalmologues confirmés à moindre coût.

L'IOTA ne reçoit pas que les patients maliens
On y reçoit aussi des étrangers. "Ils viennent de pays voisins comme la Guinée, le Niger et le Burkina Faso pour des examens du "champ visuel". L'IOTA dispose d'un appareil qui permet de confirmer le diagnostic du glaucome. Les étrangers viennent aussi pour des examens de l'angiographie numérisée permettant de faire la photographie de la rétine pour le diagnostic de lésions précoces de maladies comme le diabète, l'hypertension artérielle", explique Lamine Traoré, chirurgien-ophtalmologue à l'IOTA.
Ces étrangers sont attirés par l'IOTA parce que les consultations y sont moins chères que dans leurs pays. L'Institut n'arrive pas à appliquer les tarifs prévus pour les étrangers. Les étrangers doivent payer normalement 250 000 Fcfa pour les interventions chirurgicales. Alors que les nationaux déboursent 50.000 Fcfa pour la même prestation. Parce que l'Etat accorde une subvention à l'IOTA dans ce sens.
Avec la complicité de nos compatriotes, leurs logeurs, les étrangers arrivent à se faire passer pour des Maliens et bénéficier ainsi de tarifs prévus pour les nationaux. "Cette situation constitue un casse-tête pour nous", indique Soumaila Keita, le directeur général de l'IOTA.
La dizaine d'ophtalmologues qui travaillent à l'IOTA sont débordés par la forte affluence des patients. Pour satisfaire les nombreux malades et désengorger les lieux, les ophtalmologues ont mis en œuvre une politique de consultation sur rendez-vous. Malgré tout, les patients continuent d'affluer en masse sans rendez-vous.

Recherche et formation
Structure d'excellence, l'Institut d'ophtalmologie tropicale d'Afrique doit maintenir sa vocation de recherche et de formation. L'établissement doit encadrer des médecins qui veulent se spécialiser en ophtalmologie. Actuellement 22 médecins étrangers en plus de nos compatriotes sont en formation à l'IOTA. L'Institut, explique son directeur Soumaila Keita, ne reçoit pas plus de 6 à 7 étudiants par promotion pour la formation. Et chaque promotion ne compte pas plus de 2 Maliens. Le directeur général s'inquiète du problème de la relève qui risque de se poser dans l'avenir. Ce problème est d'autant plus sérieux que déjà notre pays ne dispose pas suffisamment d'ophtalmologues. "Notre pays ne dispose pas plus de 21 ophtalmologues. Au Mali, il n'existe que deux agrégés en ophtalmologie : les professeurs Alou Bah qui a fait valoir ses droits à la retraité et Abdoulaye Diallo", révèle le directeur général de l'IOTA.
Pour sa part, le surveillant général de l'IOTA Assalah Ndgim Baby, insiste sur l'importance de la recherche pour l'établissement. "La recherche aussi est essentielle. Nous voulons faire plus de recherche que de servir de gros dispensaire pour les malades", souligne-t-il.
La réputation de l'IOTA a franchi les frontières de la sous-région ouest-africaine. Pour la deuxième année consécutive, Djibouti a requis la collaboration des ophtalmologues de l'Institut pour une campagne de chirurgie destinée à administrer les meilleurs soins ophtalmologiques à sa population.

B. DOUMBIA

Lire l'article original : http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=9695

 

Conjonctivites virales : fréquentes dans la capitale et à Mopti - L'essor - Mali - 17/05/2005

L'œil est un organe sensible qui est souvent le siège des maladies comme les conjonctivites virales. Celles-ci constituent de fréquents motifs de consultation au niveau du Programme national de lutte contre la cécité (PNLC).

Sans donner de statistiques exactes, Famolo Coulibaly, technicien supérieur de santé au niveau du Programme atteste de la fréquence de la maladie dans la capitale et dans la région de Mopti où le PNLC vient de boucler une enquête sur les infections ophtalmologiques.
Les spécialistes définissent la conjonctivite comme une inflammation de l'œil notamment de la conjonctivite, une fine membrane au niveau de l'œil. Il en existe plusieurs types entre autres des conjonctivites virales et bactériennes. Elles peuvent être aussi d'origine allergique. Mais de plus en plus ce sont les conjonctivites virales c'est-à-dire, celles qui sont provoquées par les virus, qui connaissent une recrudescence en cette période de canicule (saison de prédilection de la maladie). La plus célèbre d'entre elles est la conjonctivite "Appolo" dont la découverte a coïncidé avec le lancement de la fusée américaine "Appolo" en 1972.
Les conjonctivites virales se manifestent par une vive sensation de démangeaison permanente, la rougeur des yeux. Ces signes sont accompagnés d'une photophobie, la peur de la lumière et d'un larmoiement. Pathologies contagieuses, les conjonctivites virales se transmettent par contact direct avec les sujets atteints et par les objets souillés par eux, mais aussi par l'air ambiant.

Les conjonctivites virales peuvent souvent évoluer vers des formes compliquées. Lorsque celles-ci surviennent, il est recommandé de recourir aux services de spécialistes, c'est-à-dire des ophtalmologues, conseille le praticien du PNLC.
Les conjonctivites sont des maladies oculaires qui se soignent bien et facilement. Pour certaines d'entre elles, Famolo Coulibaly indique qu'il suffit simplement se laver les yeux au savon au moins 3 à 6 fois par jours.
Certains patients ont tendance à s'adonner à l'automédication. A ce propos, Famolo Coulibaly fait une mise en garde. Il ne faut jamais se mettre dans les yeux des décoctions et autres produits nocifs.

B. DOUMBIA

Lire l'article original : http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=9696

Retour au sommaire de l'actualité de la santé tropicale

Valid XHTML 1.0! Valid CSS!