L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

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L'actualité de la santé en Afrique
Novembre 2004

Ordre des médecins : Dr Aka Kroo Florent, nouveau patron de l’Ordre - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 02/11/2004
Assemblée générale
Le Conseil national a tenu samedi 30 octobre, en présence du Chef de l’état Laurent Gbagbo, une assemblée générale élective au terme de laquelle un nouveau bureau a été élu.
Un nouveau bureau du Conseil National de l’ordre des médecins de Côte d’Ivoire a été élu samedi au Palais de la culture à Treichville. Et cela à l’issue du Conseil national qui a eu lieu en présence du Chef de l’Etat, SEM Laurent Gbagbo, et du ministre d’Etat ministre de la Santé et de la Population M.Mabri Toikeuse. Le président élu est le Dr Aka Kroo Florent, tête de liste “union ”, il a remporté les élections avec 405 voix contre 111 pour le Dr Konan Kouadio Thérèse, tête de liste “probité et efficacité ”. Il y avait au total 745 inscrits pour 516 votants. Ce bureau succède à celui qu’a dirigé pendant 17 ans le professeur Sangaré Souleymane.
Le nouveau président du conseil national de l’ordre des médecins, a tout de suite signifié à ses pairs qu’il était conscient des maux qui minent la profession. Notamment, la question des médecins qui exercent sans être inscrits dans le Conseil National de l’ordre, celle des cabinets clandestins, et celle des médecins étrangers qui exercent sans être reconnus par l’ordre. Une autre préoccupation à prendre en compte : les textes qui régissent l’ordre ont besoin d’être renouvelés. Les premiers datent de 1945 et les seconds de 1960. Une autre préoccupation a été relevée, c’est celle concernant les des 600 médecins au chômage.
M. Mabri Toikeuse a fait savoir à la nouvelle équipe que deux projets de lois touchant les textes qui régissent l’ordre, sont prêts et seront soumis aux médecins pour modification. Notamment les textes de 1960 qui prennent en compte la fonction des médecins en Côte d’Ivoire, et le second, le code de déontologie.
Le Chef de l’Etat a justifié sa présence à cette rencontre par son souci de réaffirmer le prima de la science et de la recherche, dans la vie de la nation. Il s’est par ailleurs dit scandalisé par le fait que 600 médecins sont au chômage. Il a aussi déclaré qu’il préfère investir dans la santé et l’éducation plutôt que de faire la guerre. Une guerre qui nous est imposée et qui selon lui coûte au pays 6 milliards 4millions pour l’entretien des soldats au front. Le Président a ensuite invité le conseil national de l’ordre à réfléchir sur ce problème de médecins au chômage.
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=72OR0xFqtn8&PHPSESSID=a8ef92f7eacdbb7847fd32d58a8378dc

Chirurgie et médecine buccales : Les 7 premiers diplômés du 3ème cycle - Midi-Madagasikara - Madagascar - 02/11/2004
Quinze médecins-étudiants au départ, trois années de formation prévues, et sept diplômés pour la première promotion sortante. La formation de 3ème cycle en chirurgie buccale qu’abrite l’IOSTM (Institut d’Odonto-Stomatologie de Mahajanga) et l’Université de Mahajanga et qui a accueilli ses premiers médecins-étudiants en 1999 a, en effet, sorti sa première vague de diplômés, baptisée « Santatra ». Ces derniers ont reçu leur diplôme, le week-end dernier, et deviennent désormais des cadres supérieurs capables de pratiquer toutes les interventions chirurgicales situées eu niveau de la sphère buccale, mais également des enseignants spécialisés en Chirurgie Orale pouvant assurer la formation des étudiants.
Les études devaient durer 3 ans et la sortie de cette première promotion devait avoir lieu à la fin de l’année 2002, mais les événements de cette période étant, la formation n’a pu être menée à son terme que cette année. Quinze professeurs et 10 médecins ont participé à la formation et aux encadrements cliniques et hospitaliers.
L’initiative du projet qui a abouti à l’ouverture de cette formation de 3ème cycle, unique en son genre en Afrique francophone, revient notamment à deux figures bien connues du monde universitaire, et davantage dans la filière médecine dentaire : le Professeur Rajabo de l’Université de Mahajanga et le professeur Patrick Girard de l’UFR d’Odontologie de l’Université Paris VII Denis Diderot. Ils ont été les concepteurs des projets de cette formation de 3ème cycle à Mahajanga qui, après la sortie de cette première vague de diplômés, reste ouverte à tout autre futur médecin-étudiant. Pour accéder à la formation, celui-ci devra être titulaire d’un diplôme de chirurgie dentaire et avoir un minimum de deux ans de pratique professionnelle.
Lire l'article original : http://www.midi-madagasikara.mg/textes/cu041102.htm#cul1

Sida, tuberculose, paludisme : 18 milliards pour intensifier la lutte. Les bénéficiaires de subventions formés depuis hier à l’utilisation des ressources allouées à leurs différents programmes - Cameroon tribune - Cameroun - 02/11/2004
La lutte efficace contre le Sida, la tuberculose et le paludisme passe assurément par un bon financement. Afin de mieux sensibiliser tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre des programmes financés par le Fonds mondial sur les exigences de transparence et de performance associées à leur exécution, le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, a ouvert hier au Palais des congrès de Yaoundé, un atelier d’imprégnation. Tous les intervenants de la pyramide sanitaire du Cameroun sont impliqués aux travaux. Dans l’optique de faciliter la gestion de la subvention qu’il accorde, le Fonds mondial demande à l’instance de coordination de pays (CCM) de proposer un bénéficiaire principal, responsable des résultats du programme et de la justification financière. A son niveau, le bénéficiaire principal peut être responsable de plusieurs sous-bénéficiaires.
Au Cameroun, le ministère de la Santé publique est le bénéficiaire principal. Les sous-bénéficiaires sont les programmes respectifs de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. La proposition du Cameroun a déjà été approuvée par le conseil d’administration du Fonds Mondial à concurrence de 94,7 millions de dollars US sur 5 ans. Pour les deux premières années le financement disponible est 34, 5 millions de dollars US, à peu près 18 milliards de francs CFA. De la gestion de cette subvention de deux ans, dépendra la reconduction du financement dans chaque programme. C’est la raison pour laquelle au cours des exposés présentés hier, les secrétaires permanents des programmes concernés ont présenté leurs plans d’action.
Ainsi pour la composante Vih/Sida, le montant des deux premières années est de près de 8 milliards. Ce financement permettra d’améliorer l’accès à une prise en charge globale de qualité aux personnes vivant avec le Vih/Sida et de soutenir les orphelins et les enfants vulnérables. Le coût des ARV est déjà passé de 22.000FCFA/mois à 3000 FCFA par mois pour la Triomune et à 7000 FCFA pour les autres protocoles de première ligne. Selon le Dr Léopold Zekeng, environ 12500 malades bénéficieront de cette subvention entre le 1er octobre 2004 et le 1er octobre 2005. La subvention des examens biologiques, la prise en charge des malades à domicile, la fourniture gratuite du cotrimoxazole aux malades pour prévenir les maladies opportunistes sont également prévues.
Pour le paludisme, l’enveloppe de plus de 9 milliards va renforcer la fourniture gratuite des moustiquaires imprégnées d’insecticides aux enfants de 0 à 5 ans. La prise en charge du paludisme dans les formations sanitaires et les ménages, l’acquisition de 750 microscopes, la fourniture du traitement présomptif intermittent dans les formations sanitaires, la formation du personnel sur la prise en charge du paludisme et l’implication des associations dans la lutte contre le paludisme figurent dans le plan d’action du Dr Raphaël Okala. Enfin, la lutte contre la tuberculose bénéficie d’une enveloppe d’un milliard et demi environ. Le renforcement des infrastructures de prise en charge sera privilégié. La construction et l’équipement de 18 centres de diagnostic et de traitement vont prendre 100 millions. Les centres de traitement de l’Hôpital Jamot et de la Polyclinique Akwa de Douala seront réhabilités et équipés. Il y aura aussi plus de formation et de communication sur la tuberculose. Une partie du financement servira enfin à l’acquisition des antituberculeux. Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j02112004&idart=20261&olarch=j02112004&ph=y

Évolution du cholera à Dakar : La barre des 350 malades atteinte - Le Sud - Sénégal - 02/11/2004

En dépit des diverses mesures prises par les pouvoirs publics pour éradiquer le choléra qui installe toutes les structures sanitaires du pays sur la défensive, l’épidémie ne cesse de se répandre en drainant son cortège de malades et de décès. «Deux autres personnes auraient encore péri», selon le Pr Pape Salif Sow, chef du Service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann. Ce qui porte le nombre total de décès à quatre sur une population traitée de 350 personnes contaminées. Toutefois, la stratégie de lutte reste fidèle à elle-même. «Circonscrire la maladie à Dakar grâce au renforcement du système d’alerte mis en place dans les structures sanitaires et à l’information de proximité véhiculée par les médias et les relais communautaires comme les guides religieux, les imams, les délégués de quartiers et autres groupements de femmes …pour inciter les populations à l’application stricte des mesures de prévention », comme l’a affirmé le Pr PS Sow.
L’épidémie de choléra qui sévit au Sénégal, principalement à Dakar, ses contours banlieusards et accessoirement à Bambey, une ville située à quelque 123 km de la capitale, au cœur du Baol, a atteint, selon les statistiques officielles, le chiffre record des 350 malades. Du 11 octobre, date du premier diagnostic sur des patients du vrillon, microbe vecteur du choléra, à ce début novembre, la population des personnes contaminées a suivi une courbe ascendante qui a connu un pic durant la fin de semaine pour toucher ce nombre alarmant de plus de 300 victimes. Deux nouveaux décès se sont ajoutés à ceux déjà recensés pour porter la proportion de cas fatals à quatre individus. Il s’agit pour cette fois-ci de deux personnes âgées respectivement de 70 et 71 ans qui ont perdu la vie dans la localité de Guédiéwaye.
Pour enrayer cette maladie très contagieuse qui tend à prospérer dans tout milieu où règnent l’insalubrité, la promiscuité, le manque d’hygiène et de propreté autant dans le cadre de vie que dans l’alimentation, les pouvoirs publics ont diligenté des mesures d’urgence allant de la prévention et de la sensibilisation des collectivités à la dotation de matériels et de produits désinfectants aux populations. C’est dans ce cadre que le ministre de la Santé et de la prévention médicale a rencontré dans la journée du samedi 30 octobre, à la grande mosquée de Dakar, l’association des Oulémas et imams du Sénégal. Issa Mbaye Samb a mis à la disposition des guides religieux un lot de matériel de 1000 bassines, de produits aseptiques comme du grésil (d’un volume de mille litres) et de l‘eau de javel d’une teneur équivalente. «L’objectif, a dit le ministre, est de profiter de l’audience des imams qui se sont déjà particulièrement distingués dans la lutte contre la poliomyélite pour avoir des relais et des vecteurs directs aptes à faciliter l’adoption par les populations des mesures préventives efficaces dans le combat pour arrêter le choléra».Il est à signaler toutefois que le volume de la dotation est à répartir entre le millier de mosquées qui occupent l’espace dakarois. Ce qui revient à noter que le partage, s’il est équitable, mettra à la disposition de chaque lieu de culte, milieu très fréquenté par ailleurs durant ce mois béni de Ramadan par les populations une bassine, un litre d’eau de javel et un litre de grésil.
Moctar Dieng(Stagiaire) et S. Ly
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/social.php?PHPSESSID=bb65864b38009f1502a98d2a22953be7


Prévention contre la rougeole / Dr. Edi Albert (PEV) : «Neuf millions d’enfants doivent être vaccinés d’ici décembre, sinon…» - Le libéral - Côte d'Ivoire - 02/11/2004
Dans quelques jours, la Côte d’Ivoire organisera le deuxième passage de la huitième édition des journées nationales de vaccination synchronisée contre la poliomyélite. Les résultats enregistrés lors du premier passage d’octobre sont encourageants. Mais selon le Dr. Edi Ossouhou Albert, Directeur du Programme élargi de vaccination, beaucoup reste à faire pour l’éradication de la Polio en Côte d’Ivoire. Egalement, il ouvre, dans cet entretien, une lucarne sur la vaste campagne de vaccination annoncée pour décembre contre la rougeole. Une maladie aussi dangereuse que la Polio. La Côte d’Ivoire n’a pas droit à l’erreur lors de cette campagne, prévient le Dr. Edi. Lire l'interview

400 cas et 4 morts en 20 jours : Ces quartiers de Dakar exposés à tous les risques - Walfadjri - Sénégal - 02/11/2004

Dimanche, les autorités sanitaires ont dénombré 72 nouveaux cas de choléra dans la région de Dakar et deux nouveaux décès. Ce qui porte le bilan à quatre morts pour 338 cas avérés, depuis le début de l'épidémie le 11 octobre dernier. «Maintenant, l'inquiétude, c'est quand (le choléra) arrive dans des zones de pêcheurs car (il) se passe très vite avec l'eau et les poissons», a souligné Racine Talla, chef du Service national de l'éducation pour la santé, précisant que des quartiers de pêcheurs sont déjà touchés par l'épidémie.
Selon les autorités sanitaires, le premier cas de choléra a été enregistré le 11 octobre à Colobane. L'épidémie s'est ensuite étendue à tous les quartiers de la capitale et sa banlieue ainsi qu'au département de Bambey. Depuis ce premier cas, le personnel de santé est en état d'alerte et les structures sanitaires reçoivent des médicaments et fournitures nécessaires pour contenir la maladie.
Il s'agit de la première résurgence du choléra au Sénégal depuis 1997, la dernière grande épidémie datant officiellement de 1995-1996. Elle avait fait 201 morts pour 10 597 cas, selon des sources sanitaires. Le choléra se transmet par voie digestive, via une bactérie présente dans l'eau, les boissons ou aliments souillés ou contaminés. Il se manifeste par de violentes diarrhées et une forte déshydratation, qui peut s'avérer fatale faute de traitement.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=14018


Sida : le danger qui vient du gibier. Des chercheurs américains et camerounais ont découvert sur des Camerounais un virus apparenté au VIH et transmis par des singes - Cameroon tribune - Cameroun - 01/11/2004
Il serait donc possible d’attraper le sida, ou une nouvelle maladie aux manifestations similaires, en manipulant de la viande de brousse. Notamment la chair des grands singes (gorilles, mandrills et autres cercopithèques). C’est une nouvelle qui circule en réalité depuis le mois de mars dernier dans les milieux scientifiques internationaux, après sa publication dans la revue américaine "The Lancet" et sur divers sites Internet. Elle ne vient que de s’ébruiter au Cameroun et en Afrique centrale, dans les aires géographiques les plus directement concernées. Lire la suite

Tournée d’information sur la CAMEG : “Les MEG n’ont pas un problème de qualité mais plutôt d’information” reconnaît le Dr Djénéba Sanou - sidwaya - Burkina Faso - 29/10/2004
Après l’Ouest, la tournée d’information organisée par la CAMEG sur le marché et le circuit de distribution du médicament au Burkina, s’est poursuivie à l’Est et au Centre-est du 18 au 20 octobre 2004. Les hommes de plusieurs médias ont ainsi pu toucher du doigt les réalités du dépôt régional de la CAMEG de Fada N’Gourma et des régions sanitaires de l’Est et du Centre-est. La mission s’est effectivement rendue à Fada N’Gourma, Diapaga, Namounou, Tansarga, Tenkodogo et Sassema. Sidwaya s’est entretenu avec le médecin chef du district sanitaire de Tenkodogo, le Dr Djénéba Sanou. Elle nous parle de sa propre expérience en matière de médicaments essentiels génériques (MEG) et de la réalité de ces médicaments dans son district. Lire la suite

Epilepsie : le salut par les plantes médicinales. La thèse d’Etat du Dr. Elisabeth Ngo Bum démontre l’efficacité de la médecine traditionnelle dans le traitement - Cameroon tribune - Cameroun - 29/10/2004
Il y avait foule mardi dernier à l’amphi III de l’Université de Yaoundé I. De nombreux enseignants, parents et amis, mus par la curiosité pour la majorité, sont venus soutenir celle qui, à travers son travail, exalte les vertus d’une plante médicinale " Cyperus articulatus ". Elisabeth Ngo Bum, enseignante chargée de cours à l’Université de Ngaoundéré, a soutenu une thèse d’Etat de physiologie animale.
Le sujet : "La détermination des propriétés anti-convulsivantes et certains mécanismes d’action des rhizomes du Cyperus articulatus". Selon elle, le "Cyperus articulatus", couramment appelé en langue française "Souchet articulé", est une plante utilisée en médecine traditionnelle. Elle a des propriétés sédatives et anti-convulsivantes. Elle soigne les maux de tête, l’épilepsie, la fièvre, les morsures de serpent, des oedèmes, des rhumatismes, des maux de ventre, etc. C’était aussi l’occasion pour cette enseignante de vanter Les vertus de la médecine traditionnelle car certains patients doutent de l’efficacité des plantes médicinales. Ils se méfient et se posent des questions sur la fiabilité de ces plantes.
Le jury était composé des Pr. Joseph Mbede, Njikam, chef de département de Biologie et Physiologie animale, Paul Herrling (du laboratoire Novartis), Marc Bopelet et le Dr Rakoto ninina (Université de Yaoundé I). Cet important travail de recherche a obtenu une mention "Très bien".
Belle récompense après de longs mois d’études et de recherches effectuées dans un laboratoire en Suisse (Bâle) depuis 1993. Un travail de longue haleine, qui a nécessité, selon le Dr. Ngo Bum, plusieurs contrôles : "J’ai fait de nombreuses vérifications sur des souris et les rats au laboratoire sur plusieurs modèles d’épilepsies et directement sur les tranches de cerveau et aux récepteurs impliqués de l’épilepsie". Résultat : le cyperus articulatus contiendrait des substances qui ont des propriétés anti-convulsivantes. Les tradipraticiens l’utilisent d’ailleurs déjà sur le terrain.
Marthe BASSOMO BIKOE
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j01112004&idart=20174&olarch=j29102004

Sida : les vrais chiffres. Le taux de prévalence national de 5,5% révélé hier, à l’issue d’une enquête démographique et de santé est, d’après les spécialistes, plus conforme avec la réalité - Cameroon tribune - Cameroun - 28/10/2004
Avouons que de prime abord, ce n’est pas une chose facile à comprendre. Même un ministre a cru bon de poser la question hier à la fin de la présentation. Comment concevoir que l’ampleur de la maladie n’a pas baissé, alors que le taux de prévalence rendu public hier annonce que 5,5% de la population est infectée par le VIH ? Quand on sait que le chiffre officiel jusque-là était de 11,8%, on peut comprendre l’embarras de ce membre du gouvernement.
Une réponse a été donnée à cette préoccupation partagée par plusieurs autres profanes. On en retient que le taux de 11,8% avait été obtenu à partir du système de surveillance dit "Sentinelle". On observait la situation chez les femmes enceintes soumises au dépistage. Les données étaient ensuite projetées à l’ensemble de la population du pays, selon une base de calcul bien déterminée. Par exemple, si une femme enceinte était dépistée positive, le géniteur de l’enfant pouvait être compté comme porteur, et ainsi de suite.
Le chiffre de 5,5%, quant à lui, découle d’une tout autre logique. L’enquête démographique et de santé (EDS) a été faite sur un échantillon plus représentatif de la population, parmi les 15-49 ans. Pour le cas d’espèce, l’étude a été pilotée par l’Institut national de la statistique, avec l’appui technique d’un institut spécialisé, financé par le gouvernement américain. Macro International a déjà réalisé des travaux de ce type dans plusieurs autres pays africains (dont le Bénin, où le chiffre de la prévalence avait été réajusté de 6 à 2%). Cette méthode restitue, d’après les spécialistes, une meilleure visibilité de l’épidémie. C’est pourquoi, venant à la suite d’une enquête "Sentinelle", ses résultats n’induisent pas forcément une baisse de la prévalence, comme on serait tenté de le croire. La conclusion de ces travaux est claire : "L’enquête confirme qu’il y a une épidémie généralisée."
Les résultats donnent en tout cas satisfaction au gouvernement, représenté hier à l’hôtel Hilton, par pas moins de sept personnalités. C’est, comme l’a souligné le ministre de la Santé publique, "des indicateurs de référence". L’enquête rencontre également l’adhésion de la Banque mondiale, l’un des principaux bailleurs de fonds de la lutte contre le sida. Mais tous les acteurs sont d’accord : ce n’est surtout pas le lieu de perdre la vigilance. Car les grandes tendances sont confirmées. Les femmes (6,8%) restent plus touchées que les hommes (4,1%). Chez les jeunes aussi, la pandémie continue de faire des ravages. 25-29 ans : 7,8% ; 30-34 ans : 8,9% ; 35-39 ans : 8,2%. Sur le plan géographique, la province du Nord-Ouest culmine à 8,3% alors que le Nord, province la moins affectée ne présente que 1,7% de prévalence. L’heure n’est donc pas à l’euphorie.
Yves ATANGA
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j02112004&idart=20145&olarch=j28102004&ph=y

Danger des médicaments de rue. Les pharmaciens intensifient la sensibilisation - sidwaya - Burkina Faso - 28/10/2004
L'Ordre national des pharmaciens du Burkina a tenu une conférence de presse le 25 octobre 2004 à l'hôtel Sofitel de Ouagadougou. L'objectif était d'impliquer les médias dans la campagne de sensibilisation qui durera une semaine. Il a été question de la circulation illicite des médicaments de rue, de leurs conséquences socio-sanitaire. Lire la suite

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