Actualités de la santé
en Afrique
Avril 2005

Au sommaire de cette semaine :

Burkina Faso :
© Lutte contre le paludisme : De nouvelles molécules pour faire face aux résistances

Cameroun :
© Sida : Le Littoral fait son diagnostic. Les journalistes de cette province invités à créer une coalition de lutte
© Paludisme, la résistance. Le paludisme constitue 45 % à 50 % des consultations médicales au Cameroun. Pourtant...

Côte d'Ivoire
© 5ème Journée africaine de lutte contre le Paludisme : 5 ans après Abuja, 3000 enfants meurent par jour

Madagascar :
© Vitamine A : 42% des enfants sont carencés
© Santé maternelle - 376 milliards ariary pour réduire la mortalité infantile

RD Congo :
© L’hôpital de Gemena sauvé de la dérive par le Haut-Commissariat aux Refugiés !
© La zone de santé frontalière de Libenge dans le Sud-Ubangi se prémunit contre le virus de polio sauvage de Centrafrique

Sénégal :
© Choléra - Le vibrion de retour : Thieytou encore contaminé
© Tivaouane a été fermée au choléra
© Santé et développement socio-économique : Le paludisme a fait perdre au Sénégal 1.213 milliards de Fcfa entre 1980 et 1995
© Traitement du cancer : Les médicaments coûtent entre 180000 et 5 millions de FCfa…

Togo :
© Paludisme : des raisons d'espérer
© Le Togo pays-pilote dans la lutte contre le palu

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L’hôpital de Gemena sauvé de la dérive par le Haut-Commissariat aux Refugiés ! - Digitalcongo - RD Congo - 25/04/2005
L’intervention du bureau de Gemena du Haut-Commisariat des Nations Unies aux dans le sauvetage de l’hôpital général du chef-lieu du district du Sud-Ubangi, et quelques autres actions humanitaires ponctuelles posées par cette représentation de l’institution onusienne ont été salutaires pour la survie des services de ce centre médical ainsi que pour le regain d’espoir qu’ont constitué ces appuis pour les personnes vulnérables qui en ont bénéficié. Lire la suite

Sida : Le Littoral fait son diagnostic. Les journalistes de cette province invités à créer une coalition de lutte - Mutations - Cameroun - 25/04/2005
Après avoir fait le tour de la situation de la lutte contre le Vih/Sida dans la province du Littoral, le coordonnateur provincial du groupe technique a invité les hommes des médias de la province à se mettre en réseau, ou alors à constituer une coalition de lutte contre le Vih/Sida. En proposant, séance tenante, vendredi dernier au cours d'une conférence de presse tenue à l'hôtel Le Méridien de Douala, une démarche à suivre aux journalistes, Roudorf Mbangue est parti du constat selon lequel la plupart de secteurs d'activités dispose d'une association ou d'un groupe de lutte contre la pandémie sauf, dit-il, les journalistes. «Vous qui êtes habitués à juger les autres, l'on pourra aussi vous juger par rapport à votre stratégie et vos résultats sur le terrain", a-t-il laissé entendre.
Si c'est à cette conclusion que Roudorf Mbangue voulait en venir vendredi dernier, l'objectif principal de cette conférence était d'informer et de sensibiliser les médias sur la structuration du Cnls/Gtp/L et ses missions premières dans une province. Après s'être acquitté de ces deux tâches, Roudorf Mbangue a commenté l'enquête démographique et de santé III réalisée en 2004, et expliqué la décision du ministre de la Santé sur la gratuité de certains soins aux personnes vivant avec le Vih/Sida (Pvvs) dans le cadre des Cta et Upec. Il a également présenté le bilan d'activité du Cnls/Gtp/L au cours de l'exercice 2002-2004.
Il en ressort que sur près de deux milliards de francs Cfa d'appui financier apporté par le Cnls au Gtp/L entre mai 2002 et décembre 2004, et sans faire de fixation sur les «grosses voitures» (d'après Roudorf Mbangue), dans lesquelles roulent les membres de cette structure, le taux d'exécution du budget s'est situé autour de 54%. Ultime précision du coordonnateur aux hommes de médias : l'argent du sida ne se trouve pas dans un coffre fort au Gtp/L, mais ailleurs dans différents comptes et suivi par un agent comptable, qui n'appartient pas au Gtp/L. Ce dernier, nous apprend-on, doit faire, toutes les deux semaines, le bilan des différentes sorties. Lazare Kolyang
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1114415009

Paludisme, la résistance. Le paludisme constitue 45 % à 50 % des consultations médicales au Cameroun. Pourtant... - Mutations - Cameroun - 25/04/2005
Le paludisme constitue 45 % à 50 % des consultations médicales au Cameroun. Pourtant, 70 % à 80 % des malades n'arrivent pas dans les formations sanitaires. Une attitude qui ne fait pas reculer le paludisme ici et ailleurs, comme l'ont prévu les 44 chefs d'Etat et de gouvernements réunis à Abuja, au Nigéria, en l'an 2000, pour statuer sur les problèmes du paludisme. Cinq ans plus tard, et précisément le 25 avril prochain, journée marquant l'anniversaire de cette croisade des gouvernements africains contre le paludisme, la situation de la maladie n'a pas beaucoup changé. L’édition de cette année aura pour thème : "ensemble nous vaincrons le paludisme".
Néanmoins, une série de manifestations vont rappeler cette date historique. Et des dons seront faits pour inciter les populations à se prémunir contre le paludisme. A cet effet, le Comité national Roll back malaria distribuera des moustiquaires imprégnées aux enfants de moins de cinq ans. Cette activité s’effectuera dans toutes les dix provinces où des points de réimprégnation de moustiquaires fonctionneront. A Yaoundé, ce sera au Cass de Nkonldongo, à l'Hygiène mobile, dans les de districts de santé et à l'hôpital d'Efoulan. Ce, jusqu'au 29 avril.
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1114414751

Choléra - Le vibrion de retour : Thieytou encore contaminé - Le quotidien - Sénégal - 25/04/2005
Le choléra sera-t-il un jour jugulé dans le Baol ? La question est sur toutes les lèvres après le signalement de nouveaux cas à Thieytou, dans le département de Bambey. Dans le village natal du défunt professeur Cheikh Anta Diop, la maladie continue sa propagation. 28 cas ont été dénombrés la semaine dernière, avec trois morts enregistrés.
Ce qui a amené les autorités médicales à implanter un camp dans la localité. Des agents du service national de l’hygiène et de la Croix-Rouge sont déployés présentement sur les lieux. Ils informent, sensibilisent et éduquent les populations sur le comportement à adopter face à une telle maladie.
Dans cette région, la réapparition du choléra ne surprend guère même si on parle de baisse du côté des autorités médicales. Car les autorités sanitaires refusent de communiquer. Aucune statistique officielle n’est mise à la disposition des populations. C’est le blackout total. Les rares informations proviennent de personnels médicaux qui, le plus souvent, parlent sous le couvert de l’anonymat. C’est à croire même que dans cette zone, les autorités en charge de la santé oublient que le droit à l’information est reconnu et garanti par la Constitution sénégalaise.
Pour rappel, c’est à Thieytou que le choléra avait fait son apparition pour la première fois dans la région de Diourbel. C’était au mois de novembre. Une personne y avait perdu la vie. Boucar Aliou DIALLO
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=24083&index_edition=697

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5ème Journée africaine de lutte contre le Paludisme : 5 ans après Abuja, 3000 enfants meurent par jour - Notre voie - Côte d'Ivoire - 25/04/2005
Il y a cinq ans à Abuja, au Nigeria, les chefs d’Etat et de gouvernement africains se sont engagés à réduire de moitié la charge du paludisme sur le continent africain d’ici 2010 et ont fixé des objectifs intermédiaires à atteindre jusqu’à la fin de l’année 2005. L’un de ces objectifs est d’atteindre au moins 60% du taux de couverture nationale en combinant les différentes interventions de prévention et de contrôle du paludisme pour les groupes cibles. Aujourd’hui que partout en Afrique on célèbre la cinquième journée africaine de lutte contre le paludisme, le constat à mi-parcours des objectifs consignés dans la déclaration d’Abuja sont loin d’être atteints. En effet, selon un communiqué de presse de l’OMS Afrique, près d’un million d’enfants africains de moins de cinq ans meurent chaque année. Ce qui veut dire “que 3000 enfants en meurent chaque jour et ceux qui en échappent souffrent parfois de lésions cérébrales ou de paralysies”, note le communiqué de presse qui conclut que le paludisme tue plus que toute autre maladie en Afrique. Toute chose que confirme dans son message à l’occasion de la célébration de cette journée, Dr. Luis Gomes Sambo, directeur régional de l’OMS Afrique. Pour lui, “cinq ans après le Sommet d’Abuja, le paludisme occupe toujours une place prépondérante dans le fardeau de la maladie en Afrique. Près de 60% des 350-500 millions d’épisodes cliniques de paludisme estimés dans le monde surviennent de l’Afrique.” Le paludisme est responsable de l’absentéisme de plusieurs enfants scolarisés en Afrique, de la diminution ou de la perte de productivité autant dans le monde paysan que dans le secteur tertiaire. Ce qui fait de cette maladie une cause importante du bas niveau de développement économique dans les zones endémiques. Le patron de l’OMS Afrique estime à 12milliards de dollars US chaque année, ce que perdent les pays africains à cause du paludisme. Toutefois, des progrès ont été réalisés par les pays africains dans la poursuite des objectifs d’Abuja. Dr. Sambo indique dans son message que “la proportion de la population à risque ayant un accès rapide au traitement contre le paludisme a augmenté dans plusieurs pays.” De même, la stratégie pour le traitement du paludisme à domicile est mise en œuvre dans 19 pays. Tout comme, conformément aux recommandations de l’OMS, 21 pays du continent ont adopté des thérapies efficaces combinées à base d’artémisinine pour le traitement des cas de paludisme. Par ailleurs, l’engagement politique de rendre accessible la moustiquaire imprégnée d’insecticide aux populations s’est considérablement accru. “A la fin de l’année 2004, 20 pays ont pris la décision de réduire ou d’exonérer des frais de taxes et de douanes sur les moustiquaires et les insecticides”, souligne Dr. Sambo. En Côte d’Ivoire où la célébration a lieu aujourd’hui à Bondoukou (Est du pays), un nouveau protocole thérapeutique a été adopté et impose par exemple que pour un cas de paludisme simple, le traitement en première intention est désormais l’artésunate+amodiaquine au lieu de la chloroquine comme c’était le cas avant.
Pour la célébration officielle de cette journée au niveau africain, c’est la Zambie qui a été choisie pour abriter les festivités qui vont se faire autour du thème : “Unie contre le paludisme” et le slogan : “Ensemble nous vaincrons le paludisme”. L’OMS veut inciter les communautés, les gouvernements, les ONG, les institutions de recherche, le secteur privé, les partenaires au développement à unir leurs forces pour lutter contre le paludisme. Coulibaly Zié Oumar
Lire l'article original : http://www.notrevoie.com/archives/develop.asp?id=5559&issue=2070

Paludisme : des raisons d'espérer - Republicoftogo - Togo - 25/04/2005
Un seul mot cristallise tous les espoirs de succès dans la lutte menée contre le paludisme en Afrique : partenariat. A un moment où les fonds pour lutter contre le paludisme font cruellement défaut, une foule d’organisations, de gouvernements, d’entreprises et de personnalités d’Afrique, d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie, réunies sous la bannière du partenariat “Faire reculer le paludisme” ont permis de réaliser au cours de l’année écoulée des progrès sans précédent.
Le lundi 25 avril, les partenaires du monde entier célébreront ces succès à l’occasion de la Journée africaine du Paludisme 2005. Sur le thème " Unissons-nous contre le paludisme ", les manifestations insisteront sur l’importance du partenariat aux niveaux national, régional et mondial pour lutter contre le paludisme.
C’est la Zambie qui accueille cette année la principale manifestation régionale à l’occasion de la Journée africaine du Paludisme. Les commémorations de lundi à l’occasion de la Journée africaine du Paludisme auront lieu donc dans la capitale zambienne, Lusaka, et réuniront des particuliers, des associations, des artistes et des personnalités locales, nationales et internationales.
La Zambie, sachons-le, en travaillant avec ses partenaires, a pu progresser considérablement dans la lutte contre le paludisme, et même dépasser sa cible pour 2005 en matière de prévention chez les enfants de moins de cinq ans.
La Zambie n’est d’ailleurs pas la seule, de nombreux pays ont remporté des succès analogues grâce à l’engagement et à la coordination des différents partenaires. Au Togo, par exemple, des campagnes ambitieuses ont permis de protéger des millions d’enfants du paludisme avec la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticides - une des meilleures protections qui soit contre la maladie.
Dans d’autres pays africains ( Malawi, Mali, Sénégal, Tanzanie, Kenya...) une coopération accrue entre les programmes de soins prénatals, de vaccination des enfants et de paludisme permet également de développer la fourniture de moustiquaires imprégnées d’insecticides aux femmes enceintes et aux jeunes enfants tout en renforçant les systèmes de santé.
D’autre part, l’Europe célébrera la Journée africaine du Paludisme à Bruxelles en organisant des séances d’information à l’intention du Comité du Développement du Parlement européen et du Sénat belge, pour expliquer la façon dont les partenariats peuvent effectivement aider à lutter contre le paludisme.
De l’autre côté de l’Atlantique, à Washington, des séances d’information seront également organisées au Capitole pour faire valoir la nécessité d’une implication du Gouvernement des Etats-Unis dans la lutte contre le paludisme, de même que sera organisée une conférence de presse à laquelle participeront le musicien sénégalais et envoyé spécial du partenariat “Faire reculer le paludisme” Youssou N’Dour, des membres du Congrès américain, des ambassadeurs africains, des représentants du secteur privé et d’autres personnalités.
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Le Togo pays-pilote dans la lutte contre le palu - Republicoftogo - Togo - 25/04/2005
Ce lundi marque la journée africaine de lutte contre le paludisme. Mais des retards ont été pris dans la lutte contre ce fléau, s’inquiète la revue médicale britannique Lancet, jugeant "maintenant impossible d’atteindre" l’objectif fixé de diviser par deux la mortalité liée à ce fléau d’ici à 2010. Le Togo est un pays pilote en matière de lutte contre le paludisme. Lire la suite

Tivaouane a été fermée au choléra - Le Soleil - Sénégal - 25/04/2005
Le ministre de la Santé et de la Prévention médicale a dit « toute (sa) satisfaction pour la bonne exécution du plan de couverture sanitaire à Tivaouane, où aucun cas de choléra n’a été enregistré» pendant le Gamou. Issa Mbaye Samb, qui avait installé ses quartiers dans la cité du Mawdo Malick, a donc tiré le « chapeau aux professionnels de la santé, mais aussi aux volontaires, pour les mesures de salubrité publique prises et les dispositifs arrêtés en vue d’effectuer, sur place, les opérations médicales essentielles ».
Tout d’abord, faut-il se féliciter des mesures de désinfection effectuées dans près de 20 mille pièces, 14 lieux de culte et 16 « daaras », le saupoudrage de la ville de Tivaouane. Aussi, faut-il se réjouir de l’investissement prononcé des guides religieux, qui ont appelé les populations au respect des mesures d’hygiène et sensibilisé les responsables de « dahiras » sur la salubrité publique, la propreté de l’eau et des aliments (…) Au moment de lever le camp, aucun cas de choléra n’a été enregistré à Tivaouane. Chapeau à vous tous, professionnels de la santé et précieux auxiliaires et relais communautaires ! Cheikh Aliou AMATH
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=49160&index__edition=10468

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Santé et développement socio-économique : Le paludisme a fait perdre au Sénégal 1.213 milliards de Fcfa entre 1980 et 1995 - Le Soleil - Sénégal - 25/04/2005
Le paludisme a occasionné au Sénégal plus de mille milliards de Fcfa de perte, entre 1980 et 1995, selon une enquête effectuée par Sachs et Gallup en 2001. Ces pertes représentent 286 dollars par tête d’habitant.
L’étude conduite par les cabinets Sachs et Gallup en 2001 montre l’impact socio-économique négatif, voire très lourd du paludisme sur les économies des pays africains. Au Sénégal en particulier, selon les dernières statistiques obtenues au niveau des formations sanitaires, le paludisme cause la survenue de 1.129. 000 cas d’accès palustre par an.
Selon un document que nous a remis le Dr Bacary Sambou chargé de programme au bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur les résultats de cette étude « Sachs et Gallup » sur le fardeau économique du paludisme et de la lutte antipaludique en Afrique, on note qu’en définitive les pertes pour le Sénégal ont été estimées à 18 % des revenus (entre 1980 et 1995) en prenant en référence les revenus de 1995. Ces pertes sont chiffrées à 2,4 milliards de dollars (soit 1.213 milliards de Fcfa environ) et représentent 286 dollars par tête d’habitant durant cette même période.
L’étude montre également que les pertes sont estimées à 10 % des revenus pour l’Afrique Subsaharienne, ce qui met en exergue l’ampleur du problème induit par le paludisme sur le continent africain où il fait chaque année 1 million de morts, sur trois millions de cas d’accès palustre.
L’étude révèle aussi que les pertes sont diversement réparties dans les autres pays africains, mais reste quand même très lourdes. Elle indique qu’en Gambie les pertes s’élèvent dans la même période précitée à 251 millions de dollars, 152 millions de dollars pour la Guinée-Bissau, 1.166 millions de dollars pour le Togo, 1.222 millions de dollars pour le Mali, 611 millions de dollars pour la Mauritanie, 4.107 millions de dollars pour la Côte d’Ivoire, 4.227 pour le Cameroun, 1.684 pour le Burkina Faso, 995 pour le Tchad, 17milliards 315 millions de dollars et 1.389 millions de dollars pour le Gabon.
L’étude fait toutefois remarquer que devant ce lourd fardeau induit par le paludisme, ces Etats ont pris des mesures efficaces en vue de le réduire, notamment dans la prise en charge efficace des cas avec le développement des combinaisons thérapeutiques à base d’artémisine (ACT), le Traitement Préventif Intermittent (TPI) pour les femmes enceintes et la lutte anti-vectorielle par la promotion des moustiquaires imprégnées d’insecticide.
L’étude précise que ces interventions développées par les pays africains ont pour « avantage de procurer un gain substantiel en termes d’amélioration de l’état de santé par dollar dépensé ». Elle recommande toutefois aux institutions internationales qu’elles accompagnent les pays d’Afrique subsaharienne pour la mobilisation des ressources substantielles qui permettront d’avoir un impact appréciable sur le paludisme.
Le paludisme avait poussé les chefs d’Etat africains, en avril 2000, lors d’un sommet à Abuja, rappelle-t-on, à s’engager vers l’augmentation de leurs budgets de Santé jusqu’à 15 % de leurs budgets nationaux. FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=49166&index__edition=10468

Vitamine A : 42% des enfants sont carencés - La Gazette - Madagascar - 23/04/2005
La campagne nationale de vitamine A et de déparasitage débutera lundi et durera jusqu’au 30 avril prochain. L’objectif est d’assurer un apport en vitamine A à 80% des enfants de 6 mois à 5 ans et 80% des femmes accouchées des 111 services de santé de district. Au total, 3 427 585 enfants de cette tranche d’âge et 145 429 femmes nouvellement accouchées devront en bénéficier. En fait, 42% des enfants et 29% des femmes malgaches présentent une carence en vitamine A. 54 % de la mortalité infantile sont associés à la malnutrition liée au manque de vitamines. La supplémentation en vitamine A réduit de 25% la mortalité chez les enfants.
Le lancement officiel de cette campagne se tiendra à Mahajanga ce lundi. Depuis 1997, deux campagnes de supplémentation en vitamine A ont été menées chaque année à Madagascar. La vitamine A est essentielle pour la croissance et le développement de l’enfant. Elle protège contre les maladies comme la rougeole, la diarrhée et les infections respiratoires. La carence peut ralentir la croissance de l’enfant. Il peut aussi tomber fréquemment malade et pourrait connaître des problèmes de vue. Il a aussi été établi que l’avitaminose A augmente le risque de mortalité maternelle. R. H. M
Lire l'article original : http://www.lagazette-dgi.com/v2/pagefr.php?rubune=health&genre=news&id=29605

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Traitement du cancer : Les médicaments coûtent entre 180000 et 5 millions de FCfa… - Le Soleil - Sénégal - 23/04/2005
Les maladies cancéreuses se posent aujourd’hui comme l’un des problèmes de santé publique les plus préoccupants. Les journées scientifiques annuelles de l’hôpital Principal de Dakar, en plus de l’espace d’échanges et de partage d’expériences qu’elles ont créé, lèvent un coin du voile sur la dure réalité de prise en charge des malades cancéreux qui reste très élevée. Les médicaments coûtent très cher et il faut dépenser entre 180000 et 5 millions de FCfa… Par ailleurs, leur insuffisance, même si elle est imputable à la faiblesse des commandes, pose la question du lancement d’un programme national de lutte contre le cancer au Sénégal. Lire la suite

Lutte contre le paludisme : De nouvelles molécules pour faire face aux résistances - Sidwaya - Burkina Faso - 22/04/2005
Le Comité national de pilotage de la lutte contre le paludisme (CNPLP) a tenu sa deuxième réunion, mardi 19 avril 2005 à Ouagadougou. Objectif : faire le bilan à mi-parcours du Fonds mondial de lutte contre le paludisme au Burkina Faso.
Le Burkina a souscrit au Fonds mondial de lutte contre le paludisme pour la période 2004-2005. Plus d'un ans après, une revue à mi-parcours s'imposait. Ainsi, le Comité national de pilotage de la lutte contre le paludisme (CNPLP) a procédé, mardi 19 avril dernier à l'évaluation des activités de l'année 2004 et du premier trimestre de 2005.
En effet, la cinquantaine de participants a fait ressortir que le taux d'exécution (physique et financière) des activités de l'année 2004 est très faible. Mais ce faible taux est, selon le coordonnateur national du CNPLP, Jean Eric Ouédraogo, dû à la mise en œuvre tardive des activités du comité. Pour le bilan du premier trimestre de cette année, il est satisfaisant, a dit M. Ouédraogo. Car, 50% des activités ont été déjà financées et 23% sont en cours.
Problème de santé publique
Au Burkina, le paludisme constitue un problème majeur de santé publique. Il constitue la principale cause de consultation, d'hospitalisation et de décès dans les formations sanitaires. Ainsi, les statistiques des services de santé indiquent que le paludisme est la cause du décès de 69% des enfants de moins de 5 ans.
C'est donc pour faire reculer ce mal que le gouvernement avec ses partenaires ont mis en place, le comité national de lutte contre le paludisme. Un comité qui a, entre autres missions, fixé les grandes orientations de la lutte contre le paludisme dans le cadre de l'initiative "Faire reculer le paludisme", de faire le plaidoyer pour la mobilisation des ressources.
La deuxième réunion a permis aux participants d'avoir des informations sur le changement de politique de traitement du paludisme. Un changement opéré lors de la réunion du consensus national tenu du 21 au 23 février 2005.
Pour le secrétaire général du ministère de la Santé, Pr Jean-Gabriel Ouango, il fallait absolument changer le "visage" de traitement contre le paludisme "nous nous sommes rendus compte qu'il y avait beaucoup de résistances du plasmodium", précise M. Ouango.
"Un nouveau traitement qui va sans doute être cher. Nous essayons de trouver des voies et moyens pour que le traitement soit accessible autant financièrement que géographiquement", rassure M. Ouango. Le nouveau traitement est une combinaison thérapeutique à base d'artémisinine (ACT) pour le paludisme simple et la sulfadoxine-pyriméthamine pour la prévention chez la femme enceinte.
Ces produits ne sont pas encore au Burkina. Mais le secrétaire général du ministère de la Santé, Pr Jean-Gabriel Ouango, affirme que très prochainment, le nouveau traitement sera disponible pour la population. Boureima SANGA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2005_22_04/soc-cult_1.htm

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Santé maternelle - 376 milliards ariary pour réduire la mortalité infantile - L'express - Madagascar - 22/04/2005
Accélérer la réduction de la mortalité maternelle de 469 à 127 pour 100 000 naissances vivantes, et néonatale de 32 à 17 pour mille naissances vivantes. Cette stratégie est définie dans la feuille de route pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale à Madagascar pendant la décennie 2005-2015, en vue d'atteindre l'objectif de développement du millénaire (ODM). L'ODM envisage de réduire à 75 pour 100 le taux de mortalité maternelle et de 66 pour 100 celui de la mortalité chez les enfants de moins de cinq ans.
"C'est un grand défi à relever", a indiqué Dr Olga Rabemanantsoa, chef de service de la Santé de la reproduction et de la maternité sans risque auprès de la direction de la Santé de la famille du ministère de la Santé et du planning familial. Les expériences des années précédentes démontrent l'ampleur des efforts à déployer pour atteindre cet objectif. Les résultats de l'enquête démographique et sanitaire (EDS) de l'année 1997 a révélé que 488 femmes pour 100 000 naissances vivantes décèdent pendant l'accouchement. Cinq ans après, cette proportion n'a connu qu'une faible diminution avec 469 (EDS 2003).
"C'est pourquoi, la feuille de route pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale prévoit un budget colossal s'élevant à un total d'environ 376 milliards ariary", explique Dr Olga Rabemanantsoa. L'acquisition de cette somme a besoin du concours de partenaires et bailleurs de fonds. L'Organisation mondiale de la santé (OMS), le système des Nations unies pour l'enfance (Unicef) et celui de la Population (Fnuap) ont déjà apporté leur contribution. La signature de la convention y afférente s'est effectuée le 25 mars. "La Banque mondiale a également manifesté sa prédisposition à y participer", affirme notre interlocutrice qui souhaite l'adhésion des autres partenaires aussi bien nationaux qu'étrangers.
Ce vaste programme consiste à rendre accessibles et disponibles les soins maternels et néonatals de qualité, à tous les niveaux du système de santé, dans 70% des structures sanitaires et à renforcer les capacités des individus, des familles et de la communauté sur la prise en charge de leur santé. Teholy Martin
Lire l'article original :
http://www.lexpressmada.com/article.php?id=31404&r=4&d=2005-04-22

La zone de santé frontalière de Libenge dans le Sud-Ubangi se prémunit contre le virus de polio sauvage de Centrafrique - Digitalcongo - RD Congo - 21/04/2005
Un expert de l’Unicef et superviseur des opérations de vaccination contre la polio dans la zone de santé frontalière de Libenge, district du Sud-Ubangi dans la province de l’Equateur, témoigne du bon déroulement de cette vaccination et exprime sa confiance que les précautions adéquates ont été prises pour que la RDC ne soit pas envahi par le virus polio sauvage signalé en Centrafrique. Lire la suite

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