L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

Si vous souhaitiez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir suivre le lien afin de récupérer le document original et vous conseillons d'en informer les responsables.

Nous vous souhaitons d'agréables moments sur SantéTropicale.com

 

Santetropicale.com

Page d'accueil de Santetropicale.com La Bibliothèque de Santé tropicale Le Kiosque des revues médicales africaines Dictionnaire Internet Africain des Médicaments Web médical africain Annuaire de la santé en Afrique Qui contacter ?

Abonnez vous gratuitement à l'édition numérique de Médecine d'Afrique Noire

L'actualité de la santé en Afrique
Décembre 2003

Fonctionnement des CHR : Un seul cardiologue pour neuf CHR - Sidwaya - Burkina Faso - 9/12/2003
Inquiet du fonctionnement des centres hospitaliers régionaux (CHR), le député Toussaint Abel Coulibaly a interpellé le gouvernement. Il a attiré l'attention des autorités sur certains aspects qui fondent son inquiétude. Le gouvernement a répondu vendredi 05 décembre 2003 à l'Assemblée nationale. Lire la suite

6e conférence internationale sur la prise en charge communautaire et à domicile des PVVIH : Me Wade annonce la gratuité des ARV pour les personnes vivant avec le Vih au Sénégal - Le soleil - Sénégal - 9/12/2003
En ouvrant les travaux de la 6e Conférence internationale sur la prise communautaire et à domicile des personnes vivant avec le VIH, le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a annoncé que dans son pays, toutes les personnes séropositives auront, à partir de janvier 2004, accès gratuitement aux antirétroviraux (Arv). Cette mesure s'inscrit en droite ligne dans les actions entreprises pour une meilleure disponibilité des Arv. Me Abdoulaye Wade a ajouté que des directives sont données au Premier ministre pour l'application de cette mesure de gratuité qui fait ainsi passer la subvention de l'Etat sénégalais des Arv de 90 à 100 %. Lire la suite

Centre hospitalier régional de Fada : Le personnel se forme en prévention des infections - Sidwaya - Burkina Faso - 9/12/2003
Prévenir, c'est guérir. Cette assertion l'administration du CHR de Fada l'a si bien comprise qu'elle a initié avec l'appui financier du Comité de santé contre le Sida, deux ateliers sur la prévention des infections tenus respectivement du 17 au 21 novembre et du 24 au 28 novembre 2003 à Koupéla. Il s'agissait d'outiller au mieux, les hommes de santé pour une meilleure prise en charge des malades. Lire la suite

Malnutrition des enfants au Sénégal : Une situation alarmante - Le soleil - Sénégal - 9/12/2003
Le Sénégal connaît une situation nutritionnelle inquiétante, malgré les efforts consentis par l'Etat, les ONG et les partenaires au développement pour l'amélioration de la nutrition. Et la malnutrition contribue, selon les statistiques disponibles pour 33 %, à la mortalité chez les enfants de moins de 5 ans. Alors que les données tirées de l'Enquête Démographique et de Santé (EDS) 2 et 3 font déjà état d'une mortalité infanto-juvénile élevée. Pis, si des mesures adéquates ne sont pas prises, on assistera d'ici l'an 2011 au décès de 130.000 enfants. Cette certitude fait ainsi dire à Bidjélé Fall, directeur de Cabinet du Premier ministre que : "la malnutrition infantile constitue une hypothèque pour notre pays". M. Fall s'exprimait ainsi ce jeudi lors de l'atelier sur "Nutrition et Médiats" organisé par la Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM). Lire la suite

Cataracte, Glaucome : Soins et opérations gratuits au HMA jusqu'au 18 décembre - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 8/12/2003
Du 9 au 18 décembre, l'hôpital militaire d'Abidjan abritera un "camp ophtalmologique" gratuit. En effet, pendant cette période, deux médecins israéliens, le Dr Yaron Lang et le Dr Yoav Vardiger, prendront en charge consultative et effectueront des opérations de patients présentant une déficience visuelle(cataracte, glaucome). Pour l'ambassade d'Israël, ce camp est une opportunité pour la population de se faire traiter gratuitement par des spécialistes. Rémi Coulibaly
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=25879

Une première en Afrique de l'Ouest : Des siamoises séparées avec succès à Le Dantec - Le quotidien - Sénégal - 8/12/2003
Ce qui est une première dans la région ouest-africaine. L'opération chirurgicale est d'autant plus compliquée que les jumelles, conjointes nées au centre de santé Philippe Senghor le 26 du mois passé, avaient une malformation très rare qui représente un cas pour 50 à 100 000 naissances vivantes. Les enfants ont repris une alimentation au lait maternel, après avoir séjourné 72 heures en réanimation. Six médecins anesthésistes réanimateurs et quatre chirurgiens ont permis de réaliser avec succès ce premier cas de séparation de jumelles réunies au niveau de la région ombilico sternale.
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=9220&index_edition=275

Prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA : Les termes cliniques et médicaux à la portée de tous - Walfadjri - Sénégal - 8/12/2003

En prélude à la VIe Conférence internationale sur la prise en charge communautaire et à domicile des personnes vivant avec le Vih/sida, les journalistes se sont imprégnés du jargon en cours pour une meilleure couverture de cette rencontre qui s'est ouverte hier à Dakar.
Du traitement antirétroviral à l'accompagnement du psychosocial, en passant par l'amélioration des pratiques de dépistage volontaire, aucun détail n'est négligé dans la prise en charge communautaire du malade dans son environnement. Décortiquant le terme "communautaire" dans le vécu quotidien du malade, le docteur Khoudia Sow de la Division sida/Ist du ministère de la Santé soulignera que le "sida est une maladie visible, dégradante et mortelle". De fait, la communauté doit, selon elle, jouer un rôle fondamental dans l'acceptation des personnes vivant avec le Vih. Car, poursuit-elle, "la maladie est biologique, mais l'épidémie est sociale". Par conséquent, "le poids social de la maladie est plus lourd que le virus lui-même". Le sida est perçu péjorativement dans nos sociétés. C'est une maladie souvent associée à des comportements sexuels coupables et il faudrait, selon Mme Sow, luttait contre le phénomène de stigmatisation et de discrimination. Sur la même lancée, le professeur Salif Sow, président du Comité scientifique de la VIe Conférence internationale sous la prise en charge communautaire et à domicile des personnes vivant avec le virus du Vih/sida, a livré hier à la presse des concepts clefs qui seront souvent utilisés au cours de cette conférence. Cas du "contonium des soins" qui permet de faire le lien entre le médical et le communautaire dans l'administration même des médicaments. Pour le Pr Sow, une équipe pluridisciplinaire accompagne directement le sujet d'un point de vue psychosocial et spirituel. Mais il faudrait au préalable "l'adhésion" qui marque le degré de motivation du malade à se faire traiter, à accepter son statut et à prendre ses médicaments. Quant à "l'observance", elle est une adéquation entre le comportement et les résultats cliniques chez les sujets. Dans cette phase, on peut déterminer, selon le Pr Sow la charge virale ; c'est-à-dire la quantité de virus dans le sang. Selon lui, quand un malade possède un taux de CD4< 350, il faut agir vite, car la charge virale est élevée chez le sujet. Deux cas s'observent sur le concept de "soins palliatifs". Les soins qu'on donne aux personnes développant des infections opportunistes (candidose, tuberculose, cancer de la peau…). Chez ce sujet, souligne le Pr Sow, la maladie du sida est souvent présente, même si le dépistage n'est pas encore effectué.
Parmi les soins palliatifs, on note également "les soins de fin de vie" qui permettent, selon le Pr Sow, d'améliorer la qualité de vie et de diminuer la douleur chez le malade (massage, kinésithérapie et aromathérapie). Enfin la "médiation" qui se définit comme l'ensemble des activités de facilitation en vue de permettre aux personnes qui vivent avec le virus d'évoluer dans un environnement compréhensif. Issa NIANG
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=6284


JNV POLIO/2ème TOUR : Une marche certaine vers l'éradication - L'@raignée - Bénin - 8/12/2003

Le deuxième tour de la huitième édition des Journées nationales de vaccination (JNV) contre la polio a eu lieu du 05 au 07 décembre derniers. Malgré le taux de couverture encourageant de 98% atteint lors du premier tour, les autorités du Ministère de la Santé Publique ont tout mis en œuvre pour atteindre un taux au moins égal à celui du premier tour, voire le dépasser. Ainsi, pendant trois jours, les agents vaccinateurs ont pris d'assaut nos villes et campagnes. Partout où des poches de résistance ont été rencontrées comme à Parakou où, pour des raisons religieuses, un couple a refusé de faire vacciner ses enfants, des séances de plaidoyer ont été organisées pour briser la résistance. Pour ce second tour, la localité des Aguégués a bénéficié d'une attention particulière. En effet, on se rappelle, lors du premier tour des 22, 23 et 24 octobre dernier, les intempéries n'avaient pas permis d'obtenir des résultats satisfaisants dans la localité. Pour rattraper ce retard, les autorités sanitaires ont décidé de mener des actions spécifiques et même d'organiser un deuxième tour spécifique en cas de besoin. Mais déjà, la Ministre de la Santé Publique en personne, Mme Céline KANDISSOUNON SEIGNON, s'est rendue aux Aguégués afin d'apporter son soutien aux populations et les exhorter à faire vacciner les enfants. Elle était accompagnée pour la circonstance, des responsables de la Direction nationale du Programme élargi de vaccination et des soins de santé primaires. Cet engagement au plus haut niveau des autorités sanitaires de notre pays témoigne de leur volonté d'atteindre l'objectif de l'éradication d'ici à 2005 même si, autour de nous, certains pays regorgent toujours de cas de polio et constituent de ce fait un danger pour nous. En tout cas, c'est parce que les autorités sanitaires sont conscientes de ce danger que les présentes JNV ont eu lieu. En réalité, faut-il le rappeler, depuis trois ans, notre pays n'a plus enregistré de paralysie flasque aiguë (PFA) d'origine poliomyélitique. Seulement, il doit maintenir en poursuivant ses efforts pour empêcher que des cas d'importation du virus viennent remettre en cause des résultats acquis de haute lutte. On peut donc dire que si les efforts sont maintenus et soutenus, il n'y a pas de raison que le Bénin ne soit pas au rendez-vous de l'éradication en 2005, en compagnie bien sûr des autres pays de la sous région puisque la certification de l'éradication se décerne par zone. Willéandre HOUNGBEDJI
Lire l'article original : http://www.laraignee.org/nsante/fiche_news.php?news=28


Ordre des médecins - L'express - Madagascar - 8/12/2003
Le Conseil national de l'Ordre des médecins de Madagascar vient de nommer ses 8 membres honoraires ainsi qu'un conseiller honoraire au sein de l'Ordre national des médecins, selon la décision 003/ONM/CNOM 03 du 6 décembre 2003. Ces membres honoraires, qui ne sont pas forcément des médecins exerçant la fonction, sont constitués de personnes venant de divers secteurs d'activités mais qui ont fortement collaboré avec l'Ondm et ont apporté leur contribution dans les activités qu'a menées l'Ondm dans la promotion de la santé. Ils sont composés de Bert Andriamanalina ; Jean Pierre Ducroquet, le directeur général du Bfv-Sg ; Biny, directeur de la Rta ; Eric Katend, directeur d'Intercel ; Guy Seryes du Service de coopération et d'action culturelle ; Eric Mallat de la Coopération française dans le projet sur la santé ; le Pr Ramahandridona, directeur de l'Hjra ; André Ndyukézé, représentant résident de l'OMS à Madagascar. Quant au conseiller honoraire, il s'agit de François d'Assise Ratsimbazafy. La cérémonie a été rehaussée par la présence du Premier ministre Jacques Sylla, samedi dernier au Palais d'Or de la Haute-ville, durant laquelle ce dernier a souligné l'importance d'une telle nomination au sein de l'Ondm, concrétisant le partenariat entre les secteurs privé et public dans le domaine de la santé. Le Conseil compte actuellement 34 membres honoraires, dont l'élection se fait sur proposition de deux membres et qui sera ensuite soumise au Conseil de l'ordre de médecins. Parmi les élus figurent des anciens ministres de la Santé dont le Pr Henriette Rahantalalao, mais aussi d'illustres personnalités comme le président de l'Université d'Antananarivo Pascal Rakotobe; le Pr Rakoto-Ratsimamanga; Beton-Delègue de la Coopération française et autres. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=17452&r=13&d=2003-12-08

Lutte contre la mortalité maternelle : Un plaidoyer par les chiffres - Walfadjri - Sénégal - 8/12/2003

L'ASGO a tenu son 4e congrès annuel vendredi et samedi derniers. Le thème choisi, la mortalité maternelle, révèle une préoccupation grandissante dans l'esprit des Sénégalais : la santé de leurs femmes et de leurs enfants.
La lutte contre la mortalité maternelle et infantile est devenue le credo de cette Afrique qui a foi en son avenir. Alors que 99 % des décès maternels ont lieu dans les pays en voie de développement, il était urgent de prendre conscience des répercussions désastreuses du phénomène, tant au niveau social qu'économique. Le 4e Congrès de l'Association sénégalaise des gynécologues obstétriciens (Asgo) était centré sur ce thème. Mais les 75 gynécologues du Sénégal ont fait appel à leurs confrères pour traiter des cancers gynécologiques et mammaires ou encore de la gestion des services en santé de la reproduction. Ces deux jours de travaux ont été l'occasion, pour Rose Wardini Hachem, présidente de l'Asgo, de rappeler que "santé maternelle et infantile constituent une condition sine qua non d'un développement durable". Aujourd'hui, on estime que 510 femmes sur 100 000 décèdent en couches au Sénégal. Mais la théorie est loin de coller à la réalité. D'une part, parce qu'aucune étude n'a permis de réactualiser ces chiffres qui datent de 1982. Et, d'autre part, parce qu'ils ne tiennent pas compte de toutes les femmes qui meurent chez elles ou dans leur famille. Cela étant entendu, un programme informatique, appelé "Reduce", a été initié afin de sensibiliser populations et autorités politiques. L'objectif est de montrer comment des investissements faits à temps dans la maternité à moindre risque peuvent contribuer à lutter contre la pauvreté d'un pays en général. L'étude se place sur la période 2001-2007, avec l'espoir de voir le taux de mortalité maternelle réduit de moitié en 2007. Les estimations présentées par Thierno Dieng, statisticien, sont un appel à la réflexion. Si le Sénégal continue sur la piste qu'il a empruntée, 15 000 femmes vont perdre la vie, entre 2001 et 2007, pendant leur grossesse, lors de l'accouchement ou dans les 42 jours qui suivent la fin de la grossesse. De même, si rien n'est fait, 30 000 femmes sont menacées de stérilité et 303 000 vont souffrir d'invalidités. Santé de la mère et de l'enfant étant étroitement corrélée, 51 840 enfants risquent de mourir dans les sept années à venir suite à une insuffisance pondérale due au mauvais état de santé de la mère. C'est d'ailleurs ici l'histoire de l'œuf et de la poule : si la mère n'est pas correctement préparée à une grossesse, les chances de mettre au monde un enfant en bonne santé sont minimes. Et les femmes qui ont vu leur enfant mourir au premier souffle de vie récidivent, jusqu'à en perdre la vie elles-mêmes. Si le problème sanitaire que pose la mortalité maternelle ne suffisait pas à attirer l'attention, l'économie viendrait prendre le relais. Toujours sur la même période, les pertes de productivité imputables directement aux décès maternels dépassent les 27,4 millions de dollars américains. A cela s'ajoutent les pertes dues aux invalidités maternelles estimées à 209,1 millions de dollars. La nécessité d'un investissement économique pour lutter contre ce drame n'est donc plus à démontrer. Mais "il doit être accompagné d'une modification de l'environnement juridique", rappelle Thierno Dieng. "Nous demandons, par exemple, que l'interruption volontaire de grossesse en cas de viol soit légalisée". Aurélie BONAVITA (Stagiaire)
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=6285


Santé/fin du IIe congres de pédiatrie : Tous pour la santé de l'enfant - Internet Gabon - Gabon - 8/12/2003
Au terme des travaux, les participants au deuxième congrès de pédiatrie ont émis une série de propositions, dont ils entendent obtenir la prise en compte par le gouvernement. Lire la suite

Passage de l'insuline animale à l'insuline humaine : L'Etat va subventionner les diabétiques pendant un an - Le Sud - Sénégal - 6/12/2003

Le passage de l'insuline animale à l'insuline humaine sera effectif pour les insulinodépendants, à partir du 1er janvier 2004. L'annonce a été faite hier vendredi 5 décembre par le comité chargé de gérer le passage, à l'occasion d'une journée de sensibilisation destinée à la presse. Lire la suite


Hôpital régional de Kolda : Un bijou pas trop sollicité - Le quotidien - Sénégal - 6/12/2003
La nuit est tombée depuis une heure déjà sur Kolda. Une fraîcheur relative a fini de gagner toute l'étendue de l'hôpital régional. Les couloirs de l'infrastructure sanitaire majeure de la capitale du Fouladou restent déserts en cette nuit du 1er décembre. On apprend d'ailleurs que cette structure flambant neuve n'est pas trop fréquentée par les populations de Kolda. Lire la suite

Journée mondiale de lutte contre le diabète : La prise en charge des malades préoccupe - Sidwaya - Burkina Faso - 4/12/2003
A l'instar d'autres pays, le Burkina Faso célèbre la Journée mondiale de lutte contre le diabète. Une série de conférences étaient prévues les 29 et 30 novembre par l'Association burkinabè d'aide aux diabétiques (ABAD) en vue de sensibiliser les malades. La cérémonie de lancement des activités de cette journée a eu lieu samedi 29 novembre à Ouagadougou. Cette année, la Journée mondiale de lutte contre le diabète a pour thème : "Le diabète et nos reins". Pour le Pr Adama Lingani, président de l'Association burkinabè d'aide aux diabétiques, les complications rénales sont parmi les maladies chroniques les plus graves et les plus coûteuses engendrées par le diabète. Cette maladie, aux dires du Pr Lingani, est une épidémie en cours de s'installer et concerne surtout le 3e âge. Le diabète est une maladie dont la prise en charge est coûteuse surtout pour les populations au Sud du Sahara. Malgré les avancées sur le plan de la recherche médicale, telles que la découverte et la production d'une insuline perfectionnée se rapprochant de l'insuline humaine, les soins appropriés coûtent très cher et sont quasi inaccessibles pour les pays pauvres. Pour le Pr Lingani, la prise en charge du diabète permet d'accroître le nombre d'années de vie des diabétiques, d'où une invite à ne pas banaliser la maladie. Cette Journée mondiale de lutte contre le diabète organisée au Burkina par l'Association burkinabè d'aide aux diabétiques a connu la participation de diabétiques de plusieurs provinces. Une série de conférences étaient au programme dont "le diabète en général, manifestation risques", "régime alimentaire et diabète", "que faut-il faire pour éviter ou retarder les complications"? La conférence principale étant "le diabète et vos reins, quelles sont les conséquences sur le fonctionnement des reins ?" Ces conférences permettront aux malades de mieux s'imprégner de la problématique du diabète et sa prise en charge. Néanmoins, selon le Pr Lingani, l'ABAD manque de moyens et bénéficie d'appuis institutionnels faibles. Bachirou NANA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_04_12/sidwaya.htm

Nouvelles technologies de vaccination : 39 médecins africains diplômés - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 3/12/2003
Ils étaient quarante-cinq (45) médecins chefs de districts à avoir été initiés aux nouvelles technologies de la vaccination promues par l'Association de la médecine préventive (AMP) depuis novembre 2002. Au terme d'une formation de onze mois, trente-neuf (39) ont été retenus et six (6) ajournés. Le diplôme inter-universitaires 3e cycle (DIU) covalidé par les universités de Paris IX Dauphine et Abidjan-Cocody leur a été décerné, samedi, à l'Institut régional de la santé publique de Ouidah, au Bénin. La formation est dénommée EPIVAC. Elle a porté sur le thème : "Organisation et management des systèmes publics de prévention vaccinale dans les pays en développement". Elle s'étend sur onze mois dont quatre (4) semaines de cours présentiels ( en salle) dispensés à l'Institut régional de la santé publique de Ouidah et quarante (40) semaines d'enseignements, conseils à distance et tutorat sur site professionnel. Elle est financée par Aventis Pasteur et bénéficie de l'appui de l'Alliance Mondiale pour le Vaccin et la Vaccination (GAVI) en anglais. Les diplômés sont issus de quatre pays d'Afrique subsaharienne dont le Mali, le Bénin, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. Mme Ouédraogo Djeneba, du Burkina Faso est major de cette première promotion. Il s'est agi, pour eux, d'être formés à une nouvelle approche de la vaccination. Laquelle consiste à associer dorénavant deux techniques habituellement séparées. A savoir, l'épidémiologie et la vaccinologie (taux de prévalence de la maladie…), d'une part, et le management, d'autre part. Une fois dans leurs districts, les médecins sont appelés dès lors à porter une attention toute particulière sur les différents types de vaccins, en faire une gestion rationnelle, les pertes, les financements, le coût… De même, la mobilisation de la population. Cela pour corriger les erreurs du passé et améliorer les performances des Programmes élargis de vaccination (PEV). Car, si dans des pays tel le Bénin où de réels progrès ont été réalisés au niveau de la vaccination, ce n'est pas le cas de la plupart des pays de la sous-région où "12 millions d'enfants échappent encore à la vaccination", au dire des experts. C'est pourquoi, au nom de Aventis Pasteur, le Dr Robert Sebag insiste sur la communication. Communiquer avec la population, selon lui. Avec les cibles. Avec les mères "afin de les convaincre de faire vacciner leurs bébés sains". A partir d'une visite effectuée dans un village béninois et d'une chanson en langue nagote improvisée par des habitants, il s'est dit confiant quant à l'adhésion de la population à la vaccination. Cette chanson, qui dit ceci : " Viens prendre la vaccination pour que les mauvaises maladies n'entrent pas dans ton corps ", fonde son espoir. Le Pr Loukou Guillaume, porte-parole de l'Université de Cocody, et Marcel Drach de celle de Paris IX Dauphine ont salué l'implication des universités dans cette formation. Elle se traduit si l'on s'en tient au Pr Loukou au "choix du jury, le contrôle du contenu, les dispositifs de formation…". Ce qui dénote, assure-t-il, de la qualité de la formation. Le président de l'AMP, le Dr Philippe Stoeckel, a assuré la disponibilité de sa structure à financer le projet de l'Alliance mondiale pour le vaccin et la vaccination (GAVI), à accompagner le projet. Toutefois, il a insisté sur sa pérennisation afin que, à terme, les Etats bénéficiaires s'approprient ce projet. C'est pourquoi les deux directeurs de cabinet des ministres de la Santé de Côte d'Ivoire, Mme Marie Tanoh, et celui du Bénin M. Moussa Yarou ont encouragé la formation et transmis leurs félicitations aux nouveaux diplômés. La seconde promotion a achevé ses cours présentiels. Elle est forte de 50 stagiaires issus de six pays d'Afrique francophone dont le Bénin, le Togo, le Mali, le Burkina Faso, le Sénégal et la Côte d'Ivoire. MARCELLINE GNEPROUST Envoyée spéciale à Ouidah (Bénin)
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=25731

Dépistage volontaire et anonyme du sida : La peur de connaître son statut sérologique reste vivace à Ziguinchor - Le soleil - Sénégal - 3/12/2003
Ils ne sont pas encore nombreux à se bousculer devant les portes du nouveau centre de dépistage volontaire du VIH/Sida à Ziguinchor. Et comme personne n'est obligé de subir le test de dépistage, les responsables du centre ont décidé de mener des campagnes de sensibilisation, afin que les populations fréquentent, pour connaître leur statut sérologique. Depuis le 2 mai dernier, seul un demi-millier de personnes a accepté de subir le test de dépistage. A Ziguinchor, où un centre de dépistage volontaire anonyme est ouvert, depuis le 2 mai dernier, les populations ne se bousculent pas encore devant les portes de cette structure. La hantise de connaître son statut sérologique demeure encore vivace dans les esprits. C'est justement pour mettre fin à cette situation que les responsables de la région médicale, en particulier le coordonnateur du centre de dépistage volontaire anonyme, ont décidé de mettre davantage l'accent sur la sensibilisation tous azimuts des populations pour que celles-ci fréquentent cette structure, qui couvre la région naturelle de Casamance. Jean-Marie Diémé, coordonnateur du centre, n'a pas attendu la célébration de la Journée mondiale contre le Sida pour être sur la brèche. En effet, son ambition est, non seulement d'améliorer, de manière sensible, d'ici quelque temps, la fréquentation du centre qui n'a enregistré que quelque 500 personnes, mais aussi d'amener les gens à dépasser cette peur de connaître leur statut sérologique en acceptant, après visite des lieux, de subir de façon anonyme et volontaire le test de dépistage du VIH/Sida. C'est ainsi que plusieurs actions ont été menées dans les quartiers, dans les écoles, à travers des causeries pour mieux atteindre le maximum de personnes. Le centre n'a pas été le seul à se lancer dans cette opération. En effet, d'autres partenaires de la Santé opèrent aussi sur le terrain. Jean-Marie Diémé estime que tout changement de comportement passe nécessairement par la connaissance d'abord de son statut sérologique. Il ne rate donc aucune occasion pour inviter les populations à faire le test. Le centre de dépistage volontaire et anonyme de Ziguinchor, au-delà de cette opération, procède aussi à la prise en charge psychosociale des personnes dont le test est positif. Avec ce centre, la région Sud détient un outil pour accentuer la lutte contre le VIH/Sida et faire baisser la prévalence de la maladie estimée à quelque 2 % (contre 1,4 % au plan national). La célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida a ainsi été mise à profit pour sensibiliser davantage les populations du Sud. Une randonnée pédestre et une conférence sur le Sida ont été organisées dans la banlieue de Ziguinchor, avec une participation massive de la population. SEYDOU PROSPER SADIO
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=32696&index__edition=10051

Trithérapies : Mieux suivies par les malades au Sud qu'au Nord - Walfadjri - Sénégal - 3/12/2003

En Afrique, neuf malades sur dix qui ont la chance d'avoir accès aux trithérapies suivent le traitement, alors qu'en Europe, quatre sur dix décrochent au bout d'un certain temps, rebutés par les effets secondaires. Or cette négligence favorise les mutations du virus qui pourrait devenir incontrôlable. Comment généraliser au Sud l'accès indispensable aux trithérapies en limitant ce risque ? "Lorsque ce médicament est arrivé sur le marché, ça a été un miracle pour moi. La vie reprenait le dessus". Josiane, suissesse, est séropositive depuis dix-huit ans, et sous trithérapie depuis douze ans. Sans le soutien du milieu médical, confie-t-elle sous anonymat, elle aurait abandonné le traitement dès les premiers mois, tant les effets secondaires étaient pénibles : nausées épouvantables, diarrhées, épuisement constant. Mais, autour d'elle, beaucoup de ses amis séropositifs ont cessé le traitement. Ce qui est le cas en Europe de près de 40 % des personnes porteuses du virus alors que, dans les pays du Sud, les trithérapies sont suivies à 90 %. Pourquoi une telle différence ? En Europe, les personnes sont traitées au stade de la séropositivité, alors qu'elles n'ont encore aucun symptôme, explique Josiane, si bien qu'elles se focalisent sur les désagréments du traitement : "C'est un peu comme les antibiotiques. On a souvent de la peine à se motiver à les prendre vers la fin lorsque tout va mieux. Sauf que là, c'est à vie." Il en va tout autrement dans les pays du Sud où le traitement est administré aux malades avancés qui, parfois, ne peuvent même plus se lever pour aller travailler. "En quelques semaines, ces personnes, lorsqu'elles peuvent être soignées, voient leur état s'améliorer, explique Elisabeth Le Saoût, directrice médicale de Médecins sans frontières (Msf) Suisse. Quand les gens sont à l'article de la mort, ils savent d'où ils viennent". Les traitements sont aussi mieux suivis dans le Sud parce que, pour l'instant, l'accès aux antirétroviraux se fait dans le cadre de projets-pilotes à petite échelle. Mais au Nord comme au Sud, le suivi correct des traitements, l'adhérence, disent les spécialistes, est indispensable pour éviter les mutations du Vih qui le rendraient incontrôlable. Il s'ensuivrait la mise au point de nouvelles thérapies de plus en plus ciblées et chères, et donc inaccessibles aux pays les plus pauvres. "Au Mozambique, Msf traite 2 000 malades. Le gouvernement vient d'accepter de généraliser l'accès aux médicaments sur le plan national. D'ici 2005, 100 000 personnes devraient pouvoir être soignées aux antirétroviraux, explique Gérard Bedock, responsable de Msf dans ce pays. Nous travaillons beaucoup à ce que des cadres et des règles législatives soient établis parallèlement". Le souci, là encore, est d'éviter qu'un accès plus large aux antirétroviraux ne favorise la mutation du Vih, faute d'un encadrement efficace des patients par des personnes formées. Cet argument avait d'ailleurs été mis en avant par les industries pharmaceutiques pour s'opposer à la fabrication de médicaments génériques destinés aux pays pauvres. Le Sud peut-il tirer des leçons du Nord où le virus mute constamment ? Elisabeth Le Saoût, de Msf-Suisse, en doute, car le Nord n'a pas encore assez de recul. "On n'apprend pas à nager à quelqu'un qui se noie, rétorque-t-elle. Aujourd'hui, la priorité absolue est l'accès des trithérapies au plus grand nombre de malades. C'est l'hécatombe en Afrique". Le traitement est une question de survie pour 1,4 million d'Africains sur les 30 millions de personnes porteuses du virus sur le continent : 50 000 seulement d'entre eux y auront accès. Un raisonnement qui vaut pour l'ensemble du Sud, comme l'explique Julian Fleet, responsable de la politique de santé à l'Onusida : "Aujourd'hui, 6 millions de malades avancés ont un besoin urgent du traitement dans le Sud. Fin 2002, seuls 300 000 y avaient accès, dont la moitié vivent au Brésil qui produit ses propres génériques." "Le débat actuel qui oppose traitement et prévention est une fausse dichotomie, poursuit Julian Fleet. La possibilité de traitement constitue un espoir pour les gens et une motivation à faire le test, occasion pour les sensibiliser et les informer. Cela donne au sida un caractère de maladie chronique moins effrayante ; donc elle est moins stigmatisée". "Aujourd'hui, la meilleure garantie à l'adhérence (le suivi sérieux) aux médicaments est l'accès gratuit aux traitements", affirme Elisabeth Le Saoût. Cette gratuité éviterait des dérapages comme récemment en Ouganda qui a par ailleurs une politique exemplaire de prévention. L'année passée, le gouvernement avait permis l'accès de 10 000 malades à des traitements antirétroviraux pour 30 dollars par mois. Un an plus tard, la moitié cessaient le traitement, faute d'argent.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=6162


Page précédente Accueil actualités Page suivante

Copyright © 2003 NG COM Santé tropicale. Tous droits réservés. Site réalisé et developpé par NG COM Santé tropicale - Présentation du site