L'actualité de la santé en Afrique
Décembre 2003 |
L'hôpital
de Bonassama à l'honneur - Cameroon
tribune - Cameroun - 02/12/2003 |
Un nouveau centre de dépistage volontaire
inauguré hier par le ministre de la Santé publique. La journée internationale
de lutte contre le SIDA célébrée hier a été une occasion pour le ministre
de la Santé Publique, Urbain Olanguena Awono de faire d'une pierre
deux coups. Commémorer l'événement et inaugurer le centre de prévention
et de dépistage volontaire de VIH /SIDA de l'hôpital de district de
Bonassama à Douala. Dans sa suite, d'illustres invités, partenaires
dans la lutte contre le Sida. Le Cercle des amis du Cameroun, représenté
par sa coordinatrice générale, Anne Musongue qui représentait personnellement
Chantal Biya, présidente du (CERAC), la coopération française représentée
par Jean-François Valette, le nouvel ambassadeur de France au Cameroun.
Et beaucoup d'autres invités venus témoigner de leur intérêt et leur
sollicitude. La cérémonie d'hier a honoré l'hôpital de Bonassama qui
a fait part de son bilan dans la lutte contre la pandémie. Un tableau
statistique allant de juin à octobre 2003 a été présenté. 3233 femmes
enceintes ont accepté l'assistance du post-councelling, 2866 se sont
fait dépister, et parmi elles, 328 femmes ont été déclarées positives.
"Une situation très préoccupante", a déclaré la représentante du personnel.
Ce centre de prévention et de dépistage vient donc à point nommé pour
contrecarrer la poussée de ce fléau. Selon la représentante du personnel,
le centre aidera à freiner sensiblement l'évolution de la maladie,
à réduire le risque de contamination, à réduire le risque de contamination
mère-enfant, à réduire la contamination par la transfusion sanguine
et à développer la solidarité pour les personnes vivant avec le VIH/SIDA.
Le témoignage poignant et édifiant d'un jeune homme vivant avec le
VIH/SIDA a fini par convaincre l'assistance. Cette cérémonie d'inauguration
a été aussi une occasion pour les Sawa d'apprécier non seulement ce
"geste inestimable" du gouvernement à leur endroit et aussi de remercier
la Première Dame, Chantal Biya pour son combat constant contre le
Sida, "Nous sommes tous derrière une action humanitaire, ce centre
est un instrument nécessaire à la lutte que nous menons", Urbain Olanguena
Awono qui vient pour la troisième fois dans cet hôpital a invité tout
le monde à recourir au dépistage "car, connaître son statut sérologique
est nécessaire". Le ministre de la Santé publique a lancé un appel
à l'engagement, à la solidarité de tous et promis - ses partenaires
et lui - de prendre en charge les orphelins du Sida. "Le combat n'est
pas facile mais, nous réussirons à briser le silence". Le message
était clair, la lutte contre le SIDA commence à donner espoir, grâce
aux outils mis sur pied. La prévention s'élargit à grande échelle
et les villages les plus reculés reçoivent des médicaments. Le traitement
qui est devenu disponible et au moindre coût passera d'ici peu à 5.000
francs CFA. Josy MAUGER
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j02122003&idart=12589&olarch=
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Poste
de santé de la commune de Biscuiterie : Le comité de santé vise 100
% de couverture vaccinale - Le
soleil - Sénégal - 02/12/2003 |
Le maire de la Commune d'arrondissement
de Biscuiterie, M. Lamine Dia, a remis des médicaments d'une valeur
de 3 millions au poste de santé de Bourguiba, la seule structure existant
dans le périmètre de cette commune qui compte officiellement 80.000
habitants. Cet appui de la commune devrait permettre, selon M. Ndiaga
Diagne, le président du comité de santé, d'atteindre le taux de 100
% en matière de couverture vaccinale, alors qu'il y a un an, il était
de 28 %. Cette cérémonie a été l'occasion pour l'édile de noter qu'à
son arrivée à la tête de la circonscription, le comité de santé se
débattait dans des difficultés financières. Ce comité n'avait en caisse
que…50.000 francs pour fonctionner. "Nous avions octroyé une première
subvention de 20.650.000 francs en médicaments. Cet appui a permis
aux usagers de s'approvisionner en médicaments aux prix fixés par
l'initiative de Bamako. Le prix du ticket a été également", a indiqué
M. Dia. Selon le maire de la commune d'arrondissement, le don de 3
millions de francs en médicaments vient s'ajouter à la réfection des
établissements scolaires de la commune et le don de fournitures (pour
une valeur de 7 millions). Ainsi donc, le comité de santé voit ses
capacités renforcées et pourrait atteindre le taux de 100% en matière
de couverture vaccinale dans le cade de sa stratégie avancée. Par
ailleurs, M. Lamine Dia est revenu sur le malentendu qui s'est fait
jour entre le Conseil municipal et une association islamique dénommée
Union Musulmane de Niarry Tally qui entend ériger un centre islamique
sur le seul terrain disponible de la commune. "Nous avons un projet
de construction d'un centre de santé modulaire d'un coût de 150 millions
(avec un cabinet dentaire et un département gynécologique) dont le
financement a été déjà bouclé. Le problème, c'est que les travaux
de construction doivent démarrer avant le début du mois de janvier,
sinon le financement risque de tomber en fonds libres, donc perdu
pour nous à cause de ce malentendu sur une question foncière. Une
réunion se tiendra bientôt avec le maire de la ville de Dakar." M.
Ndiaga Diagne, le président du comité de santé, s'est réjoui de l'appui
du Conseil municipal. "Ce geste nous permettra d'atteindre le
taux de 100 % en matière de couverture vaccinale, alors qu'il était
de 28 %, il y a juste un an. Nous pourrons ainsi anticiper sur le
plan-programme 2004 ". Pour le Dr Sarr, le chef du district sanitaire,
ce sera un pas de plus de franchi dans la prise en charge des cas
sociaux qui sont légion dans la commune. SALIOU FATMA LO
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=32668 |
Journée
mondiale du Sida : Kolda entre 2,8 et 2,9 de taux de prévalence -
Le quotidien
- Sénégal - 02/12/2003 |
On commençait à s'inquiéter de l'absence
de statistiques dans le domaine du Sida dans la région de Kolda. La
réponse est tombée hier lors de la cérémonie officielle de célébration
de la journée mondiale de la pandémie. Et l'honneur de livrer cette
information est revenue à Mme Viviane Wade. La cérémonie officielle
marquant la célébration de la journée mondiale du Sida à Kolda a eu
des moments émouvants. Très émouvants. Mais celui qui a le plus retenu
l'attention a été le témoignage d'une dame, la trentaine révolue,
qui a déclaré, publiquement, être atteinte du Vih/Sida. Sous le regard
stupéfait, elle dira : "Le Sida ravage sans frontière, la plupart
d'entre nous préfèrent garder l'anonymat." Auparavant, elle avait
demandé une minute de silence en la mémoire des personnes vivant avec
le Vih/Sida qui sont décédées. Evoquant le témoignage de Mame Diarra,
puisque c'est son nom, le coordonnateur du Conseil national de lutte
contre le Sida, le Dr Ibra Ndoye fait remarque que des "Mame Diarra",
il en existe dans tout le pays. Pour le Dr Ndoye, ce message de "Mame
Diarra" est clair, c'est : "Nous sommes malades et nous voulons vivre
avec vous." Profitant de la tribune de Kolda, le Dr Ibra Ndoye va
soutenir que le Sida a débuté au Sénégal en 1986 et depuis lors le
taux d'inflation a été maîtrisé à hauteur de 1%. Mais il avertit,
"malgré ce taux, on doit faire mieux. On est à Kolda car la situation
à Kolda est très grave ; il ne faut pas qu'on se cache la vérité,
la prévention chez les jeunes à Kolda est nulle et les femmes ont
intérêt à se protéger et les gens doivent être avant-gardistes". Quant
à la position géographique de Kolda, le Dr Ibra Ndoye pense que cela
n'est pas une explication qui tient la route car le Sénégal, malgré
l'arrivée d'autres nationalités, a sa culture, son éthique, sa religiosité
en matière de relation sexuelle. Ainsi, le Dr Ibra Ndoye a aussi appelé
les religieux à jouer leur rôle. Le coordonnateur de l'Unicef, Ian
Hopwood, a insisté, au nom de l'Onu/Sida, sur le thème relatif à la
stigmatisation et à la discrimination des personnes vivant avec le
Vih/Sida avec pour slogan "vivez et laissez vivre", car selon lui
c'est ce qui peut rendre puissante la politique des bailleurs de fonds.
Cependant, Ian Hopwood dira que "le Sénégal doit tout faire pour se
maintenir à 1% car les pays qui sont présentement à 30 % étaient jadis
à 1 %". Le ministre de la Santé et de la Prévention Issa Mbaye Samb
demandera à son tour que les personnes vivant avec le Vih/Sida soient
maintenues par une démarche inclusive avant de demander que le dépistage
soit un comportement banalisé. La cérémonie de Kolda a noté la présence
de Mme Viviane Wade, épouse du chef de l'Etat, et elle soutiendra
qu'"on ne sent pas la mobilisation de la population et il faut cependant
réveiller les consciences car le bilan mondial est catastrophique".
C'est d'ailleurs d'elle que viendront les statistiques de Kolda. "Le
taux de prévalence est de 1 % au Sénégal, mais hélas Kolda est entre
2,8 et 2,9 %. Cela signifie que 3 personnes sur les 100 qui sont là
présentes ont le Sida, cela est très grave ; qui restera dans les
campagnes ? Les enfants de moins de 15 ans et les vieillards, il est
temps de réagir ; je veux sentir cette décision nécessaire pour la
survie de la région de Kolda et la survie de l'économie du Sénégal",
s'inquiétera Mme Viviane Wade. Par Moussa THIOR - Correspondant
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/articles/article.CFM?article_id=9042
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Les
chirurgiens à l'école : Une technologie chirurgicale, la laparoscopie
leur est enseignée depuis hier - Cameroon
tribune - Cameroun - 02/12/2003 |
Le secrétaire général du ministère de
la Santé publique, le Pr. Elie Claude Njitoyap Ndam a présidé hier
dans la salle de conférence de l'Hôpital général de Yaoundé, la cérémonie
d'ouverture du "1er séminaire d'enseignement de la chirurgie laparoscopique
et la télé-médecine au Cameroun". Pendant quatre jours, des chirurgiens
camerounais vont se former à cette nouvelle technique chirurgicale
caractérisée par l'absence de large incision. Pour le président de
la Société camerounaise de chirurgie, le Pr. Maurice Sosso, la grande
famille des chirurgiens attend de ce séminaire, l'amorce d'un début
de chirurgie laparoscopique dans notre pays. Qui plus est, selon le
même orateur, il faut se réjouir de l'utilisation de la télé-médecine
comme moyen d'interconnexion des hôpitaux. "La télé-médecine, a-t-il
souligné, va faire rompre l'isolation destructrice des médecins affectés
dans les zones reculées". Si le terme "laparoscopie" semble familier
dans les milieux de la médecine, il n'est pas superflu de revenir
sur la signification de ce vocable. De l'avis du docteur Basile Essola,
chirurgien à l'Hôpital St-Pierre de Bruxelles, la chirurgie laparoscopique
se déroule à l'intérieur du ventre. Concrètement, on utilise un système
qui crée un espace de travail entre la paroi et les ulcères intra-abdominaux.
Cette opération s'effectue par l'intermédiaire de petits instruments.
On retient ainsi qu'on pratique toute l'intervention à l'intérieur
de la cavité abdominale sans ouvrir largement la paroi. Au cours de
l'exposé qu'il a présenté hier, le Pr. Guy Bertrand Cadière, directeur
de l'école européenne d'enseignement de la laparoscopie, par le biais
des diapositives, a fait l'éloge de la chirurgie laparoscopique. Elle
se caractérise par une diminution du traumatisme pariétal chez le
patient et la mobilisation de ce dernier est immédiate. Pour la bonne
réalisation du projet, six chirurgiens experts vont réaliser un enseignement
de la laparoscopie à l'Hôpital général. Une colonne d'imagerie et
un set d'instrumentalisation ont été offerts au Cameroun par la firme
Storz pour le bon déroulement de ce transfert des connaissances. Le
chef du service de chirurgie de l'Hôpital général, Gervais Ondobo
Andzé et son équipe bénéficieront de cet enseignement. Au cours de
cette formation, l'enseignant va réaliser quelques démonstrations
opératoires. Les chirurgiens camerounais s'exerceront par la suite
à réaliser un entraînement. Ce n'est qu'après cela qu'ils pourront
réaliser les premières interventions laparoscopiques sous l'assistance
des experts. L'ultime phase de cet échange des connaissances sera
la retransmission des séances de travail sur l'Hôpital général de
Douala, sur Strasbourg et sur Dakar permettant ainsi l'interopérabilité
entre les différents sites distants, prenant part à la visio-conférence.
Ce projet répond à une demande d'enseignement de la chirurgie digestive
et laparoscopique formulée par les chirurgiens camerounais. Armand
ESSOGO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j02122003&idart=12605&olarch=&ph=y
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Bénin
: la papaye contre le sida - Le
Matinal - Bénin - 02/12/2003 |
Au Bénin, pays du culte vaudou, l'épidémie
de sida a généré une nouvelle collaboration entre médecins des villes,
maîtres féticheurs et tradi-praticiens. Dans ce petit pays d'Afrique
de l'Ouest, l'un des plus pauvres de la région, la majorité des 6
millions d'habitants vivent dans un dénuement qui rend encore plus
difficile la lutte contre la maladie. Faute d'argent, le gouvernement
n'a pas les moyens de payer les médicaments. 80% des béninois ont
recours à la médecine traditionnelle et au culte vaudou pour repousser
le virus. Lire la suite |
Les
pédiatres auscultent l'Urgence : Le 8ème congrès de la Société camerounaise
de pédiatrie portait sur la question - Cameroon
tribune - Cameroun - 02/12/2003 |
La Société camerounaise de pédiatrie
(Socaped) a tenu, du 26 au 29 novembre 2003 à Ombe dans le Sud-ouest,
les assises de son 8ème congrès, placé cette année sous le thème "Urgences
pédiatriques". Les participants ont eu droit, entre autres choses,
à trois conférences magistrales. La première, donnée par le Pr. Joseph
Mbede, du CHU et de la Faculté de médecine, portait sur "Les Urgences
pédiatriques et la stratégie de la prise en charge intégrée des maladies
de l'enfant (Pecime)", la deuxième, ayant pour sujet "Les intoxications
de l'enfant en milieu africain" a été présentée par le Pr. Tchokoteu
de l'Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. "Le VIH/Sida
: urgence en pédiatrie" était le thème de la troisième conférence,
présentée par le Dr Anne-Esther Njom-Nlend de la Caisse nationale
de prévoyance sociale et du Comité national de lutte contre le sida.
Les participants ont aussi pris part à une série de tables rondes,
dont les thèmes étaient : "Les Urgences hématologiques et oncologiques",
"Les urgences digestives et métaboliques", "Les urgences neurologiques",
"Les urgences génito-urinaires", "Les urgences néonatales" et enfin
"Les urgences ORL et ophtalmologiques". Au cours de ces travaux, l'objectif
a été de faire le point et de rechercher le consensus devant les diverses
situations d'urgences auxquelles peuvent être confrontés les praticiens.
Les congressistes ont également suivi des ateliers conduits par des
praticiens chevronnés. Il s'agissait de sessions d'exercices pratiques
destinés à recycler les participants sur des attitudes et gestes pratiques
à adopter devant l'urgence par exemple en salle d'accouchement, ou
face à la détresse cardio-respiratoire ou neurologique de l'enfant.
Sur un autre plan, le Prix Blédina, destiné à encourager les jeunes
auteurs, a été décerné par le jury international du congrès au Dr
Félicité Nguefack pour son travail sur "la surveillance des cas de
rougeole dans les districts de quatre provinces du Cameroun". Selon
le Pr. Tetanye Ekoe, président du comité d'organisation, ces assises
ont connu, en plus de la participation de 150 Camerounais, celle de
délégués du Congo-RDC, du Congo, du Gabon, du Tchad et de la France.
Autre précision, le congrès a bénéficié du haut patronage de Mme Chantal
Biya, et du soutien du Feicom, de la Snh, du Minsanté et ses partenaires.
A.N.
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j02122003&idart=12605&olarch=&ph=y
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Eradication
de la polio : ce qu'il faut savoir - L'@raignée
- Bénin - 01/12/2003 |
Dossier réalisé par Willéandre HOUNGBEDJI avec la
collaboration de la Commission Mobilisation Sociale. Lire
l'interview
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Constitution
d'une association d'Afrique francophone : Les chirurgiens reculent
pour mieux sauter - Walfadjri
- Sénégal - 01/12/2003 |
Finalement, l'Association de chirurgie d'Afrique francophone (Acaf)
que le professeur Cheikh Tidiane Touré projetait de mettre sur pied
samedi dernier avec ses homologues, va rester encore pour quinze
mois à l'état de projet. Par contre, les hommes au bistouri ont
pu élire le bureau exécutif du Conseil d'administration de la Société
africaine de chirurgie digestive (Safchid). Pour parler d'une même
voix et pouvoir "conseiller utilement les décideurs politiques",
les chirurgiens de l'espace francophone d'Afrique entendent se constituer
en association. L'implantation de l'Acaf allait, du coup, régler
l'une de leurs difficultés majeures : la formation continue. Mais
leur objectif de se structurer, retenu lors du congrès conjoint
de l'Académie française de chirurgie et des chirurgiens africains
francophones en février 2002, devra encore attendre. En effet, estimant
que la chirurgie est une discipline constituée d'un faisceau de
spécialités, dont toutes n'étaient pas représentées à la réunion,
les principaux promoteurs de l'idée, dont le professeur Cheikh Tidiane
Touré de l'Université Cheikh Anta Diop, ont décidé, samedi dernier,
de reculer pour mieux sauter. Même si une douzaine de pays africains,
sur la vingtaine de l'espace francophone, étaient présents, les
praticiens acquis à l'idée d'une association de chirurgie d'Afrique
francophone ont laissé entendre que "des difficultés subsistent
encore, même pour l'érection des associations nationales". Aussi
ont-ils estimé, par la voix de leur président de séance, le docteur
Padonou Nazaire de la faculté des Sciences de la santé de Cotonou,
"qu'il était plus sage de mettre pour l'instant en place un comité
de pilotage". Cet organe s'attellera à la convocation de l'assemblée
générale constitutive de l'Acaf, prévue soit en décembre 2004 Dakar
ou, à défaut, dans quinze mois à Cotonou. Ce comité, ouvert désormais
à toutes les différentes spécialités de la chirurgie, a été aussi
élargi. D'autres pays sont effectivement venus s'ajouter au Bénin,
au Togo, à la Côte d'Ivoire, au Mali, au Congo et au Sénégal. Directive
a été aussi donnée de revigorer les associations nationales de chirurgie
de l'espace francophone. Les chirurgiens ont profité de leurs retrouvailles
de Dakar pour élire le bureau exécutif du Conseil d'administration
de la Société africaine de chirurgie digestive (Safchid) portée
sur les fonts baptismaux en juin dernier à Ouidah, au Bénin. Le
docteur Padonou Nazaire en assure la présidence et, "statutairement",
le poste de trésorier est revenu à son pays, le Bénin. C'est le
professeur Cheikh Tidiane Touré qui a été élu secrétaire général
de la Safchid. Appréciant la portée des deux rencontres, le Pr Touré
a laissé entendre que "les chirurgiens de l'espace francophone ont
posé à Dakar des jalons majeurs dans le cadre de la lutte des différents
pays pour l'objectif global de la santé pour tous d'ici l'an 2015".
Il a aussi invité les autorités sénégalaises à "mieux impliquer
les professionnels dans la conception, l'étude et le suivi des différents
projets de santé". Autrement, a-t-il ajouté, "l'on risque de voir
s'accumuler des infrastructures désadaptées, inutiles et, par conséquent,
ruineuses". Alioune Badara DIALLO
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=6107
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Sida
: Les médicaments moins chers - Cameroon
tribune - Cameroun - 01/12/2003 |
L'Organisation mondiale de la santé
lance dès aujourd'hui la campagne d'accès aux antirétroviraux dans
les pays en voie de développement. Seules 300.000 personnes environ,
vivant avec le Vih/Sida sur les six millions atteintes par la maladie
dans les pays en voie de développement, ont accès aux antirétroviraux.
Le nombre de malades pouvant se soigner ne constitue qu'une portion
congrue à côté des personnes infectées. C'est de ce constat triste
et alarmant que L'OMS est partie pour lancer la campagne "3 millions
de malades sous antirétroviraux en 2005". Le symbole est parlant et
fort. Cette opération est lancée ce 1er décembre, journée internationale
consacrée à la lutte contre le Sida. L'accès au médicament n'est pas
toujours la chose la plus aisée. Le médicament coûte cher. Jusqu'ici,
la trithérapie coûtait entre 15.000 et 28.000 F Cfa au Cameroun. Dès
janvier 2004, elle passera à 5000 francs. Les prix ont donc connu
une baisse sensible. La difficulté de l'accès aux soins constitue
un sérieux problème de santé publique, problème que l'OMS se propose
de résoudre en mettant sur les rails cette opération. Pour la mener
à bien, elle entend s'appuyer sur l'ONUSIDA et les gouvernements.
Les équipes d'urgence seront ainsi mises à la disposition de chaque
pays. La priorité sera bien sûr accordée aux pays les plus touchés.
Dans la panoplie des mesures arrêtées, l'Organisation mondiale de
la santé entend construire les infrastructures de dépistage du virus
dans les zones les plus reculées. Elle va également octroyer les subventions
aux gouvernements. Le traitement sera également simplifier. L'accent
va être mis sur la surveillance de la pandémie et la formation des
professionnels de la santé. Un autre front va être ouvert: c'est celui
de la recherche et de la mobilisation des fonds. L'ONUSIDA et les
autres partenaires engagés dans le recul et l'élimination de la pandémie
vont s'y atteler. L'OMS démocratise ainsi l'accès au médicament qui
commence à être à la portée de l'écrasante majorité des personnes
infectées. Brice MBEZE
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j02122003&idart=12555&olarch=j01122003
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Médicaments
antirétroviraux : Le marché est suffisamment approvisionné
- Walfadjri - Sénégal
- 01/12/2003 |
Il n'y a pas au Sénégal de rupture de médicaments antirétroviraux
et les porteurs du Vih/Sida y accèdent gratuitement pour leur traitement.
Le seul problème de ces malades du sida, c'est le mauvais œil que
le public porte sur eux. D'où leur appel constant à plus de considération.
Lire la suite
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Journée
internationale contre le sida : Les ARV seront disponibles à Kolda
- Le soleil
- Sénégal - 01/12/2003 |
La célébration, ce lundi, de la journée
internationale contre le SIDA à Kolda coïncide avec le lancement,
dans deux semaines, de l'accès aux médicaments antirétroviraux pour
les malades du SIDA de cette région du sud du Sénégal. On annonce
également le démarrage imminent d'activités dans la prévention de
la transmission du virus de la mère à l'enfant (PTME) et de dépistage
volontaire et anonyme. Lire la suite |
SIDA
: le circuit du traitement - Cameroon
tribune - Cameroun - 01/12/2003 |
La prise en charge des personnes infectées
est faite de manière bien organisée. A l'hôpital central de Yaoundé,
et à l'hôpital Laquintinie de Douala, les hôpitaux de jour offrent
une belle illustration de la prise médicale des personnes infectées
par le VIH. Après le test, le séropositif va subir des examens biologiques
importants. Il est question de savoir s'il est nécessaire de le mettre
sous traitement ARV (antirétroviraux), de déterminer le moment idéal
pour commencer le traitement, de et choisir les médicaments antirétroviraux
appropriés. Le test de CD4 permet alors de déterminer le degré d'immuno-dépression
de la personne infectée. C'est-à-dire le nombre de globules blancs
de la variété (CD4) qui continuent à assurer la défense de l'organisme.
Ce sont de puissants anticorps, auxquels le virus s'attaque pour détruire
le système immunitaire. C'est donc en fonction de ces résultats que
le mode de traitement sera décidé par le médecin. Les antirétroviraux
ne guérissent pas, comme on le sait. Ils rendent simplement le virus
inactif dans le corps. Pour les rendre encore plus efficaces, ils
sont généralement associés par groupes de trois. C'est la fameuse
trithérapie. Aujourd'hui, le gouvernement est parvenu à la mettre
à la disposition d'un plus grand nombre, en négociant avec les firmes
pharmaceutiques que le coût de ce traitement chute de 600.000 F Cfa
par mois et par malade, à une fourchette de 22.000 F à 68.000 F. Ensuite,
une subvention de l'Etat sur les ARV depuis le mois d'août 2000 a
permis d'arriver au coût actuel. Les médicaments sont disponibles
dans les pharmacies des 18 centres de traitement agréés, à travers
les dix provinces du Cameroun. Le malade sous ARV doit régulièrement
subir des examens de contrôle et de suivi du traitement. Ils permettent
de détecter d'éventuels effets secondaires, mais aussi d'évaluer l'efficacité
du traitement. Pour ce qui est de la transmission du VIH de la mère
enceinte infectée à son bébé, il existe deux types de traitements
préventifs (AZT et Névirapine), qu'on administre à la future maman
et au nouveau-né. Le programme camerounais de prévention de la transmission
mère-enfant (PTME) distribue gratuitement la Névirapine à toutes les
femmes enceintes séropositives et à leurs bébés. Reste alors au séropositif
à surveiller son alimentation, respecter les règles élémentaires d'hygiène,
entretenir sa forme physique et psychique, éviter les excès (alcool,
tabac). Les spécialistes disent qu'on peut ainsi vivre des dizaines
d'années sans faire la maladie. Et plusieurs exemples de personnes
vivant avec le VIH l'attestent.
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j02122003&idart=12557&olarch=j01122003
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Congrès
de l'association des gynécologues obstétriciens : Donner la vie et
ne pas en mourir - Walfadjri
- Sénégal - 30/11/2003 |
Bien des efforts restent à fournir pour ne faire de la maternité
qu'un acte de joie. Jusqu'à présent trop de femmes meurent encore,
de par le monde, en donnant la vie. Et ce n'est pas le cas du Sénégal
qui vient égayer le tableau. Une situation sur laquelle le 4e congrès
annuel des gynécologues sénégalais va se pencher. Lire
la suite
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Mortalité
maternelle : Les gynécologues-obstétriciens traquent "l'assassin"
- Le quotidien
- Sénégal - 29/11/2003 |
Chaque minute ce sont mille six cents
femmes qui meurent en couche dans les pays en voie de développement.
La cause principale de cette mortalité maternelle est la rupture utérine,
les syndromes hémorragiques, l'infection, les complications de l'hypertension
gravidique. En parallèle, ce sont 380 femmes qui tombent enceintes
à chaque minute, alors que 190 autres sont confrontées à une grossesse
non planifiée ou non désirée, 110 femmes sont victimes d'une complication
de grossesse et 40 autres femmes subissent un avortement à risque.
Lire la suite |
Prévention
et sensibilisation : Le Sénégal recueille le fruit de ses campagnes
- Le soleil
- Sénégal - 29/11/2003 |
GENEVE - Le Sénégal "recueille
toujours les fruits de la décision prise au début de son épidémie
d'investir massivement dans les programmes de prévention du VIH et
de sensibilisation dans les années 1980 (les taux d'infection étaient
alors encore très bas)" écrit l'ONUSIDA à la page 12 de son rapport
"Le Point sur l'épidémie du Sida". Lire
la suite |
Une
sage-femme pour 400.000 habitants : Ces freins à la lutte contre la
mortalité maternelle - Le
soleil - Sénégal - 29/11/2003 |
Au Sénégal, il y a une sage-femme
pour 400.000 habitants. Le nombre des gynécologues ne dépasse pas
75 pour dix millions d'habitants. Ce manque de ressources humaines
qualifiées constitue un des freins majeurs à la lutte contre la mortalité
maternelle qui sera, la semaine prochaine, au centre des travaux du
IVe congrès de l'Association sénégalaise des gynécologues obstétriciens.
En prélude à son congrès annuel, les 4 et 5 décembre 2003, l'Association
sénégalaise des gynécologues obstétriciens (ASGO) a convié, hier,
la presse à son siège pour présenter le programme des travaux du congrès.
" La mortalité maternelle " est le thème retenu cette année. La présidente
de l'ASGO, Dr Rose Wardini Hachem, a rappelé la vocation de son association
qui est de promouvoir la santé de la mère et de participer à l'œuvre
de santé publique. Le thème principal du prochain congrès, " la mortalité
maternelle ", constitue une préoccupation majeure pour les gynécologues-obstétriciens.
Les pays en voie de développement dont fait partie le Sénégal souffrent
le plus du phénomène avec 450 à 2000 décès maternels sur 100.000 naissances
vivantes. Les causes principales, selon les spécialistes, sont la
rupture utérine, les syndromes hémorragiques et les infections, entre
autres complications. S'agissant du Sénégal, le Dr Wardini déplore
le nombre insuffisant de gynécologues qui ne dépasse pas 75 sur une
population de 10 millions d'habitants. Si on extrait de ce chiffre
ceux qui exercent dans le secteur privé, on imagine aisément le très
faible ratio par habitant. Concernant les sages-femmes, on est loin
de la moyenne de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) (une sage-femme
pour 340 habitants) avec 01 sage-femme pour 400.000 habitants. Les
participants au congrès examineront également plusieurs questions
liées à la prévention, comme la prise en charge et le dépistage des
cancres gynécologiques et mammaires, la gestion des services en santé
de la reproduction et les soins obstétricaux et néonataux d'urgence.
Selon le Pr. Jean Charles Moreau, chef de la clinique gynécologique
du CHU Le Dantec, les causes de la mortalité maternelle ne sont pas
seulement médicales, elles sont aussi d'ordre socioculturel, économique
et même institutionnel. C'est pourquoi il a suggéré que le combat
sorte des maternités pour impliquer les décideurs politiques et les
populations. La réduction de la mortalité maternelle, qui était inscrite
en 1989 dans l'ordre des priorités dans la déclaration de politique
nationale de santé, reste un secteur qui nécessite un engagement plus
conséquent de tous les acteurs concernés. De l'avis du Pr. Moreau,
l'expérience actuellement menée à Goudiry (Tamba) et Koungheul (Kaolack)
est à poursuivre et à étendre dans d'autres régions du pays. Dans
ces deux localités, le médecin généraliste, formé pendant six mois,
est en mesure d'accomplir pratiquement toutes les opérations gynéco-obstétricales
réduisant ainsi le nombre d'évacuations dans leur zone d'intervention.
BABACAR DRAME
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=32593&index__edition=10048
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Sida
: Les ARV ne sont pas toujours efficaces. Près de 10% de personnes
infectées par le virus sont déjà résistants aux traitements -
Mutations
- Cameroun - 28/11/2003 |
D'après le dernier bulletin de l'Organisation
mondiale de la santé (OMS) paru sur la résistance des anti-rétroviraux
dans le traitement du VIH/Sida, la progression de la résistance parmi
la population vivant avec le VIH/sida ira de 25 à 100% d'ici 30 ans.
En plus clair, tous les ARV utilisés aujourd'hui ne seront plus capables
de freiner la multiplication des souches de virus sauvages ou mutés
chez le malade. Et comme l'a écrit avec ironie un chercheur dans le
Nouvel observateur d'il y a deux semaines, il faudra peut-être penser
à la "qua-thérapie" ou la "cinq-thérapie". Lire
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Plantes
médicinales : Autorisation nécessaire pour la vente - L'express
- Madagascar - 27/11/2003 |
Un décret portant sur le règlement de
la vente des plantes médicinales, la fabrication et la vente des médicaments
à base de plantes a été adopté lors du conseil de gouvernement. La
vente au public des plantes médicinales doit avoir l'autorisation
du ministère de la Santé. Entre autres, l'exercice de la profession
de vendeurs des produits entrant dans la pharmacopée traditionnelle
ou "Tapa-kazo" ainsi que des plantes ayant des vertus médicinales,
est réservé aux personnes de nationalité malgache qui a au moins 18
ans, titulaire d'une autorisation de commercialisation délivrée par
le ministère de la Santé et être inscrit dans le régistre des vendeurs
des produits.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=17168&r=4&d=2003-11-27
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Fin
du premier congrès de société africaine de chirurgie pédiatrique :
Conakry pour l'acte II. La capitale de la Guinée succède à Libreville
dans l'organisation de ce forum médical Nord-Sud bisannuel -
Internet
Gabon - Gabon - 25/11/2003 |
RIDEAU sur les travaux du premier congrès
de la société africaine de chirurgie pédiatrique (SACP) organisé à
Libreville du 20 au 22 novembre. Près de 300 délégués (personnel médical
et paramédical) dont plus de 70 participants venus de l'extérieur
(Afrique, Madagascar et France) ont pris part aux travaux. On notait
également la présence d'éminents chirurgiens en pédiatrie. La rencontre
était organisée autour du thème : "la chirurgie néonatale". Lire
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