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L'actualité de la santé en Afrique
Juillet 2004 |
Eléphantiasis
: Comme les couilles de l'éléphant. La maladie menace un milliard
de personnes dans le monde - Mutations
- Cameroun - 20/07/2004 |
Les testicules de Paul pèsent au moins
cinq kilogrammes. Ce handicap qu'il a depuis six ans, ne lui permet
presque plus de se déplacer, encore moins de porter un pantalon. Peut
être encore un pagne. Dans son village sis à Koukoum par Eséka, en
plus de la douleur physique, il doit supporter les regards des villageois,
dont il est devenu la risée. C'est chacun qui trouve une cause mystique
à ce phénomène qui n'est autre que la filariose lymphatique plus connu
sous le nom d'éléphantiasis. Lire la suite |
Saison
des pluies : "C'est la période de recrudescence de la fièvre typhoïde",
selon Dr Koné Blaise - Le
Patriote - Côte d'Ivoire - 20/07/2004 |
La saison pluvieuse reste manifestement une période
néfaste pour la santé des populations. En plus du paludisme, cette
saison demeure, selon Dr Koné Blaise, une période de recrudescence
de la fièvre, typhoïde. Cette pathologie, explique-t-il est liée
au péril fécal. Et c'est une maladie hydrique, car ses germes sont
contenus dans les eaux et dans les selles. Les germes sont véhiculés
dans les eaux de ruissellement jusque dans les points d'eaux de
surface. Et ce sont généralement ces eaux qui, affirme-t-il, sont
utilisées pour arroser les cultures maraîchères qu'on retrouve sur
le marché. Ces dernières, une fois achetées, lorsqu'elles sont mal
lavées puis consommées directement, peuvent faire contracter la
fièvre typhoïde. Les symptômes de cette maladie se confondent avec
ceux du paludisme. "C'est vrai que ces deux maladies ont quasiment
les mêmes symptomatologies", confirme Docteur Koné. Mais, au niveau
de la fièvre, précise Dr Koné, le malade se rendra compte, au bout
de trois jours de traitement, que celle-ci ne baisse pas. Dans un
tel cas, il faut, souligne-t-il, que le malade se rende dans un
Centre de santé pour faire les examens qui s'imposent. Et lorsque
la fièvre typhoïde est découverte, il faut la traiter rapidement
parce que les complications aboutissent à des résultats dramatiques,
dont la perforation de l'intestin. Dr Koné explique que le germe
de la fièvre typhoïde se développe et se multiplie au niveau de
l'intestin. Et lorsque la maladie n'est pas traitée rapidement,
"ses germes finissent par perforer l'intestin". En ce moment, précise-t-il,
il faut une intervention chirurgicale, où le patient peut aboutir
à la mort. C'est donc pour remédier à cette situation que Dr Koné
demande aux populations de se faire vacciner contre cette pathologie.
Touré Yélly
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=11170
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Santé
bucco-dentaire des tout-petits : La majorité des enfants de 6 ans
ont une carie dentaire à Dakar - Le
Soleil - Sénégal - 19/07/2004 |
"82 % des enfants de 6 ans ont une carie dentaire
dans la ville de Dakar". C'est le Pr Abdoul Aziz Yam, chirurgien
dentiste, spécialiste en odontologie pédiatrique et chef de service
à l'hôpital d'enfants Albert Royer (HEAR), qui le révèle dans le
dernier numéro de la revue d'informations de cet hôpital. Dans une
interview, le Pr Yam affirme, citant une étude réalisée dans la
zone de Dakar, que "la carie dentaire occupe une prévalence très
élevée allant jusqu'à 82 % ; ce qui est énorme". Le spécialiste
de la santé bucco-dentaire des tout-petits, explique que la carie
et d'autres pathologies comme les gingivites (ndlr : affections
de la gencive) et des atteintes traumatologiques touchent le plus
les enfants qui pratiquent le sport ou qui apprennent à marcher,
donc qui chutent beaucoup. Il cite aussi les nombreux cas, souvent
constatés, de malformation et malocclusion (ndlr : progression anormale
de dents). Selon le Pr Yam, "des actions d'information doivent être
menées en direction des parents et des enfants en vue de la promotion
d'une bonne santé bucco-dentaire." Il s'agit, selon le médecin,
" d'amener les parents à être très vigilants, à observer les enfants,
à les surveiller et à prendre contact avec un dentiste dès l'apparition
des dents en souche." Cela est surtout valable pour la carie. "Il
ne faut pas attendre le pire pour mener son enfant chez le médecin",
souligne le médecin. Il précise que la carie et les affections de
la gencive peuvent être évitées surtout à travers une bonne gestion
de l'alimentation de l'enfant. Le spécialiste de l'HEAR incrimine,
dans l'interview, "l'excès dans la consommation de sucreries, le
manque d'hygiène et les microbes présents dans la bouche, qui concourent
à la formation de la plaque dentaire et peuvent induire des anomalies."
Il signale que l'état de dentition en particulier et de la bouche
en général donne un aperçu sur l'état général de la santé de la
personne et même peut faire soupçonner certaines infections comme
le SIDA, la rougeole, les diarrhées et d'autres maladies de la petite
enfance qui ont un lien avec les dents. "Il faut très tôt initier
l'enfant dans la gestion élémentaire de sa santé bucco-dentaire
et pousser les services chargés de l'approvisionnement en eau de
la population d'ajouter du fluor dans l'eau", indique le Pr Abdoul
Aziz Yam. "Le fluor est une substance chimique qui participe à une
bonne santé", précise-t-il. D'ailleurs, on retrouve le fluor dans
toutes les pâtes dentifrice. F.DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=39863&index__edition=10239
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Cameroun
: Six provinces sur dix touchées par le choléra. De janvier 2004 à
ce jour, le Cameroun a enregistré, de l'aveu même des autorités en
charge du ministère de la santé, 6377 malades de choléra. 128 Camerounais
en sort morts - Mutations
- Cameroun - 19/07/2004 |
Ces chiffres traduisent peu la réalité,
car ils ne prennent pas en compte le nombre important de patients
qui considèrent le choléra comme une maladie mystique relevant de
la compétence des tradipraticiens, encore moins ceux qui ne peuvent
accéder aux soins, faute de dispensaire proche de leur village. Cette
maladie de la pauvreté a donné lieu, de la part des pouvoirs publics,
à un semblant de mobilisation. Mais les campagnes dites de sensibilisation
ne sont pas à la hauteur de celles connues par le passé. La preuve
: six des dix provinces du Cameroun sont tombées les unes après les
autres. Devant l'avancée de la maladie dont les causes sont à rechercher
dans le non respect des règles d'hygiène, la paupérisation croissante
des masses, et face aux demi-mesures prises par les pouvoirs publics,
Mutations sonne l'alerte. Voici la radiographie du choléra au Cameroun.
Epidémie. Le vibrion du Renouveau. La montée du choléra s'explique
par la croissance de la pauvreté. Lire
la suite |
Rougeole
- L'express
- Madagascar - 19/07/2004 |
Antananarivo, le 17 juillet 2004 -- L'Unicef et
Oms félicitent le gouvernement malgache d'avoir annoncé officiellement
hier l'organisation d'une campagne de vaccination contre la rougeole
qui va toucher 7.500.000 d'enfants malgaches âgés de 9 mois à 14
ans révolus. En effet, le Ministre de la Santé et du Planning Familial
qui est le maître d'œuvre de cette campagne, a mis en place le comité
national de pilotage de la campagne qui regroupe les 16 Ministères
du gouvernement, l'Unicef, l'Oms, l'Usaid, la Coopération Japonaise,
l'Institut Pasteur, la Coopération Française, la Gtz, l'Union Européenne,
la Banque Mondiale, La Fondation pour Les Nations Unis, Rotary,
Polio-Plus, plusieurs ONGs, églises, représentants du cultes, La
Croix Rouge et les scouts. "L'Unicef tient à féliciter l'esprit
remarquable de partenariat qui existe dans l'organisation de cette
campagne." a dit Madame Barbara Bentein, Représentant de l'Unicef
à Madagascar. "Je suis confiante que cette campagne se déroulera
sous les meilleurs auspices grâce à ce partenariat autour de la
cause des enfants," a -t-elle ajouté. Cette campagne rougeole, la
plus vaste jamais organisée à Madagascar, verra la participation
de 15.000 vaccinateurs et 15.000 mobilisateurs parmi d'autres acteurs
comme les enseignants, les médias, les autorités et les religieux.
L'Unicef a contribué dans l'achat de près de 10 millions de doses
de vaccins, la "motivation" des mobilisateurs, la production des
supports de mobilisation sociale et le recrutement d'ambassadeurs
locaux pour mobiliser les adolescents. "En 2000, la rougeole était
la cause de la moitié des décès de 1.7 million enfants dans le monde"
a dit Mr. André Ndikuyeze, Représentant de l'Oms a Madagascar. "Parmi
les interventions sanitaires, la vaccination contre la rougeole
est un de moyen le plus efficace et le moins coûteux" a-t-il ajouté.
En Afrique, quoique des progrès importants ont été réalisés, la
maladie continue néanmoins de tuer beaucoup d'enfants, y compris
Madagascar, ceci en partie à cause du faible taux de couverture
vaccinale de routine. Selon les derniers chiffres seulement 71 sur
100 enfants sont vaccinés contre cette maladie. L'Unicef appuie
l'action du gouvernement et la société malgache et se fonde sur
la Convention relative aux Droits de l'Enfant, que Madagascar a
ratifié en 1990. De concert avec le gouvernement, l'Unicef a mis
au point un programme de coopération qui vise à promouvoir les droits
des enfants, en s'assurant que ceux-ci restent au cœur des préoccupations
des décideurs et des communautés, tant à l'échelon national que
local.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=23056&r=7&d=2004-07-19
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Kolda
: Les trois retards fatals à la femme enceinte - Walfadjri
- Sénégal - 18/07/2004 |
Le scandale dure depuis longtemps. Et ce drame
dont les épisodes meurtriers se nouent presque chaque jour endeuillent
particulièrement la région sud-est du Sénégal. On sait pourquoi
la mortalité maternelle frappe autant, mais elle continue de tuer.
La femme enceinte de la région de Kolda continue de payer un lourd
tribut à la maternité. On enregistre 1200 décès pour 100 000 naissances
dans la région, soit plus du double du taux national estimé à 510
pour 100 000 naissances. Nombre de ces décès n'ont rien de médical.
Les parturientes succombent à l'hémorragie liée à la délivrance,
après une course contre la montre perdue d'avance. "Trois retards
tuent l'espoir de vie de la femme enceinte", confie Dr Fara Wade,
gynécologue au centre hospitalier régional de Kolda. Il s'exprimait
au cours de l'atelier scientifique de la Journée mondiale de la
population, mardi dernier, à Kolda. Dès que les premiers signes
apparaissent, se pose alors la question de la prise de décision
: où amener la parturiente ? Chez le tradipraticien ou à l'hôpital
? La réponse n'est jamais évidente. Car, en milieu rural, la vie
sociale, voire familiale, est toujours commandée par le statut,
l'âge ou la sagesse. Un mari jeune, sans expérience ou analphabète,
se soumettrait dans tels cas de figure à la volonté des parents
ou de la personne habilitée à prendre les décisions dans la famille.
En cas d'absence du dépositaire de la décision-clef, il faudra se
résoudre à l'attendre. Pendant ce temps, les minutes s'égrènent,
les volutes de sang aussi. Une fois prise la décision de conduire
la "future mère" à une structure sanitaire prise, se dressent plusieurs
autres questions. Entre la case de santé, le poste de santé, le
centre de santé ou l'hôpital, on n'est jamais certain de faire le
bon choix. Si le cas se déroule dans un village de l'intérieur de
la communauté rurale de Mampatim (65 km à l'est de la commune de
Kolda), c'est à vélo ou à bord d'une charrette que la parturiente
sera conduite au poste de santé situé sur la nationale n°6. Pour
parvenir à l'asphalte, on parcourt une longue distance sur une piste
cahoteuse entrecoupée de flaques d'eau en période d'hivernage. Au
poste de santé, la femme enceinte et ses accompagnateurs s'entendront
dire qu'ils n'ont pas frappé à la bonne porte. "La parturiente fait
une hémorragie de la délivrance, il faut une intervention chirurgicale",
explique le Dr Wade. Combien d'heures se sont écoulées pour que
l'on s'en rende compte ? Plusieurs sans doute, mais on est pas encore
au bout du tunnel. Il faut vite trouver un moyen de transport pour
acheminer la parturiente vers la structure appropriée. Deux facteurs
aggravent le retard : le véhicule salvateur et les nids de poule
qui jalonnent la route. Durant cette attente, le sang continue de
couler et la douleur d'augmenter. Quand la femme arrive, par chance,
à l'hôpital régional, sa prise en charge n'est pas automatique.
Elle peut être obligée d'attendre que le personnel soit disponible,
qu'il y ait assez de sang pour procéder, le cas échéant, à une transfusion.
L'hôpital régional de Kolda n'a qu'un gynécologue. Ce dernier aurait,
semble-t-il menacé de rendre les… bistouris en dépit du bon traitement
dont il bénéficie. Quant à la banque de sang, elle est souvent vide.
Pour la renflouer, on fait appel aux militaires pour des dons de
sang. "il arrive même que le personnel médical vole au secours d'une
parturiente, victime d'une hémorragie de la délivrance", en donnant
de son sang, témoigne Dr Wade. Hamidou Sagna
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=11426
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Développement
humain en Afrique : Le Sida écourte l'espérance de vie à 40 ans
- Le Soleil -
Sénégal - 17/07/2004 |
Le Sida a réduit l'espérance de vie à 40 ans au
moins et il constitue un facteur négatif sur le développement humain
en Afrique subsaharienne qui compte plus de 10 % de la population
mondiale et près des 2/3 des personnes séropositives. Les tendances
vertigineuses de la progression des séropositifs dans le monde mettent
en danger le développement humain, particulièrement en Afrique subsaharienne.
Les derniers chiffres fournis lors d'une table ronde, à Bangkok,
au terme de la 15e Conférence internationale sur le sida, indiquent
que l'Afrique subsaharienne, qui compte plus de 10 % de la population
mondiale, totalise près des 2/3 des personnes séropositives. En
2003, environ 3 millions de personnes de plus ont été infectées
par le virus du Vih et 2,2 millions en sont décédées. L'indicateur
du développement humain (Idh) du Programme des Nations Unies pour
le développement (Pnud), qui a été rendu public jeudi, atteste que
le développement humain de 13 pays d'Afrique subsaharienne n'a cessé
de se dégrader depuis 1990 à cause du Sida. Dans 7 autres, la prévalence
croissante du Vih/sida, depuis 1990, à fait chuter l'espérance de
vie à moins de 40 ans, tandis que dans plusieurs autres pays du
continent le sida a fortement réduit les acquis de développement
humain durement obtenus durant ces dernières décennies. Et, face
à une telle situation, la directrice adjointe du bureau régional
pour l'Afrique du Pnud préconise : "nous devons mettre en place
une intervention globale sans précédent face à cette crise, qui
a fait d'innombrables victimes dans nos communautés et qui a profondément
porté atteinte aux capacités de nos institutions publiques". Au
Swaziland et au Lesotho, l'Idh indique que les taux de prévalence
du Sida dépassent à présent 30 % parmi la population âgée de 15
à 49 ans, le groupe le plus durement atteint. Au Botswana, les taux
d'infection dans ce même groupe d'âge sont passés à 37 %. Le taux
de prévalence du sida dans ce groupe clé de la population est de
24,6 % au Zimbabwe, et de 16, 5 % pour la Zambie. Certains pays
de la région sont aussi confrontés à des situations de crise où
se relèvent d'une crise, ce qui constitue un obstacle supplémentaire
à leur développement. La Guinée-Bissau, le Burundi, le Mali, le
Burkina Faso, le Niger et la Sierra Leone sont les six pays qui
comptent les niveaux les plus faibles de développement humain dans
le classement général de cette année. Pour la septième année consécutive,
la Sierra Leone, qui se relève à grand peine d'une guerre civile
meurtrière, se trouve au bas du classement de l'Idh qui fait partie
intégrante du rapport mondial sur le développement humain, publié
tous les ans, depuis la première édition, en 1990. L'indicateur
porte sur 175 pays, plus Hong Kong et les Territoires palestiniens
occupés. Il met l'accent sur plusieurs aspects quantifiables du
développement humain, notamment l'espérance de vie, la mortalité
infantile, le taux de scolarisation, l'alphabétisation, ainsi que
sur le revenu qui, considérés ensemble, donnent une représentation
plus complète du développement du pays que des données purement
économiques. Synthèse d'ADAMA MBODJ
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=39816&index__edition=10238
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Lutte
contre le paludisme : adieu nivaquine et chloroquine, voici Arsucam
- L'express
- Madagascar - 17/07/2004 |
Ce nouveau médicament a ceci d'intéressant qu'il
s'agit d'une combinaison thérapeutique antipaludique associant l'artésunate
et l'amodiaquine indiqué dans le traitement du paludisme non compliqué
à plasmodium falciparum, en particulier en cas de résistance aux
autres antipaludiques. Déjà commercialisé sur le marché, Arsucam
répond aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé
d'utiliser les combinaisons thérapeutiques antipaludiques pour atteindre
son objectif de réduire de moitié la mortalité du paludisme d'ici
2010 dans le cadre de son programme "Faire reculer le paludisme/Roll
Back Malaria". A partir de l'année prochaine, le traitement classique
par la nivaguine ou autre chloroquine devrait être abandonné au
profit de produits issus de combinaisons thérapeutiques et à base
de dérivés de l'artémisinine comme Arsucam. Le directeur de Sanofi-Synthelabo
Madagascar Viviane Razanamparany l'a souligné dans son discours
de présentation. L'Arsucam peut ainsi être "l'arme fatale" pour
le paludisme à Madagascar où il a tué 10 000 personnes en 2003,
où il constitue la première cause de mortalité (40% à Toamasina),
où il tue plus que le sida et les autres maladies transmissibles
réunies comme l'a rappelé le Dr Philémon Bernard Tafangy, le chef
du service de lutte contre le paludisme au ministère de la Santé
et du planning familial. Le Dr Pascal Rajaonarison, spécialiste
en médecine interne et tropicale a quant à lui, développé le rationnel
de la combinaison thérapeutique dans le traitement du paludisme.
La série d'intervention a été clôturée par le Dr Philippe Bruor,
directeur scientifique Sanofi-Synthelabo pour l'Afrique. L'auditoire
composée des représentants du Conseil national de l'ordre des médecins
de Madagascar, du conseil régional de l'ordre des médicins, de l'Unicef,
de l'Oms, de la Direction régionale de lutte contre les maladies
transmissibles, de l'Institut Pasteur, du Programme national de
lutte contre le paludisme, de plusieurs centaines de médecins exerçant
dans les milieux public et privé, des cliniques privées, des pharmaciens,
des grossistes ... n'a pas été avare de questions à l'issue des
exposés. On a aussi remarqué la présence de René Cazélien, directeur
marketing de Sanofi-Synthélabo pour l'Afrique, et du Dr Nathan,
directeur de Sanofi-Synthélabo pour l'Afrique de l'Est. R. S.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=23029&r=4&d=2004-07-17
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Kolda
: 50 % des décès maternels sont causés par l'anémie - Le
quotidien - Sénégal - 15/07/2004 |
L'anémie représente la principale cause
des décès à Kolda. La révélation est du gynécologue Fara Wade. Ce
médecin faisait une présentation des décès maternels au niveau du
Service de gynécologie et d'obstétrique du centre de santé de Kolda.
C'était à l'occasion de la célébration, avant-hier, de la journée
mondiale de la population à Kolda. Le Dr Wade annonce que 50 % des
décès maternels à Kolda sont dus à l'anémie avec 26,9 % et le paludisme
avec 23,1 %. Ce constat s'étale sur la période du 1er janvier 2000
au 31 janvier 2002. Ainsi, il a été constaté que sur 4 993 accouchements,
Kolda n'a enregistré que 4 721 naissances vivantes avec 78 décès maternels.
Soit 1 552 décès sur 100 000 naissances vivantes. Et pourtant, "ces
causes de décès maternels tels le paludisme et l'anémie sont évitables".
L'autre problème soulevé par le gynécologue de Kolda, c'est l'arrivée
tardive des malades. Car, selon Fara Wade, "les structures sanitaires
à Kolda reçoivent des femmes presque mortes et qui, arrivant sur des
charrettes, des ambulances et des véhicules particuliers, décèdent
avec ces moyens multiples du fait de l'enclavement". Les autres facteurs
aggravant la mortalité maternelle indexée demeurent le manque de structures
sanitaires, l'analphabétisme des femmes avec un taux de 86 %, la pauvreté,
avec un taux de 53 % et enfin le manque d'éducation. A propos du manque
de structures sanitaires, il faut signaler que Ndorna, une localité
située à la frontière avec la Gambie, deux fois plus vaste que la
région de Thiès, ne compte que sur un seul poste de santé. L'insécurité
qui règne dans la région de Kolda fait que certains préfèrent démissionner
dès qu'on leur parle de Kolda comme lieu d'affectation. Une région
où, selon le Dr Wade, deux infirmiers chefs de poste ont été tués
en un an à Anambé et à Bona. Conséquence : Les infirmiers qui sont
sur place ne faisaient plus de stratégie avancée. Mais, avec le retour
progressif de la paix, tout cela n'est que mauvais souvenir, selon
le Dr Fara Wade. Fara Wade suggère, en guise de solution, une volonté
politique et la réfection du réseau routier qui est plus que défectueux
voire inexistant à Kolda. Ainsi, après le premier jour des manifestations
de la journée mondiale de populations à Kolda, avant-hier, certaines
langues ont commencé déjà, à s'interroger sur la multiplicité de ces
journées à caractère national à Kolda. C'est sans doute cette situation
qui a fait lancer à Gnagna Fall, la responsable régionale des groupements
de promotion féminine : "Kolda réclame les retombées des journées
de coopération décentralisée, du colloque sur l'alphabétisation, de
cette journée mondiale de la population, de la journée mondiale de
lutte contre le sida, et enfin de la croisade contre la mortalité
maternelle." Ainsi, au vu de ces discours qui ont un air de déjà entendu,
les Koldois réclament, plus que jamais, que les discours soient rangés
dans les tiroirs pour céder la place aux actions concrètes. Tout cela
au grand bonheur de la femme koldoise. Par Moussa THIOR - Correspondant
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=15803&index_edition=466 |
Paludisme
: La prévention par l'hygiène du cadre de vie - Le
Patriote - Côte d'Ivoire - 15/07/2004 |
Selon les spécialistes, la meilleure manière de
prévenir le paludisme est de s'attaquer à son origine. Il s'agit
alors de lutter contre le moustique, principal vecteur de la maladie.
Ce combat, selon l'Institut national d'hygiène publique (INHP),
repose sur un assainissement du cadre de vie : le nettoyage des
rues, des caniveaux, des toitures des alentours des maisons et de
tous les endroits pouvant servir de gîtes aux insectes. La lutte
contre les moustiques et par ricochet contre le paludisme est dès
lors au centre de la "campagne de promotion de l'hygiène" que INHP
a initiée dans les communes d'Abidjan. Selon Kablan Stéphane, responsable
de l'Hygiène à la mairie de Treichville, elle s'est traduite, pour
cette commune, par des tournées de sensibilisation dans les différents
sous-quartiers. "Nos équipes demandent, aux ménagères, d'éviter
de verser les eaux ménagères dans les rues. Aux chefs de familles,
nous recommandons de ne pas laisser traîner, surtout les pneus usés
sur les toits", précise-t-il. A Koumassi, à Abobo ou dans les autres
communes, c'est presque la même formule. "Nous sensibilisons surtout
les femmes", nous a confié un membre du Service d'hygiène de la
mairie de Koumassi. Un autre volet de la campagne de l'INHP, est
la démoustication et l'approvisionnement des populations en moustiquaires
imprégnées. "Au début, cette opération a suscité beaucoup d'engouement.
Beaucoup de personnes étaient intéressées. Mais, maintenant, les
gens sont découragés", explique M. Kablan Stéphane. Cette volte-face,
selon lui, est due au renchérissement du coût des produits. Auparavant,
rappelle-t-il, pour la démoustication, l'INHP ne demandait que la
somme de 500 F pour le traitement d'une cellule ou d'une chambre
à démoustiquer. Aujourd'hui, ce tarif est passé à 5000 F. Du côté
de l'Institut, l'on explique que le changement de prix est dû à
la cherté des produits utilisés pour la démoustication et qui est
importé d'Europe. Par le passé, des subventions venant des partenaires
au développement permettaient de maintenir un prix assez faible.
Malheureusement, ces subventions sont interrompues. Notons que l'on
peut aussi prévenir le paludisme en prenant des médicaments. Chez
la femme enceinte, le régime de traitement conseillé est le Traitement
préventif intermittent (TPI) ou la Sulfadoxine-pyrimethamine qu'il
faut prendre par intervalle d'au moins quatre semaines. Les enfants
peuvent suivre le traitement préventif par l'Amodiaquine (25 mg/kg
sur trois jours) ou Sulfadoxine-pyrimethamine (1/2 comprimés pour
10 kg en dose unique) en cas de nécessité. Aux expatriés ou non-résidents,
il est conseillé de prendre la Méfloquine ou la Chloroquine-Proguanil.
Cissé Sindou
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Sommaire&id=11062
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Lutte
contre le Vih : Se mobiliser contre la tuberculose pour éradiquer
le sida - Walfadjri
- Sénégal - 15/07/2004 |
On ne peut pas combattre efficacement le Vih/Sida
si l'on ne fournit pas davantage d'efforts dans la lutte contre
la tuberculose, a affirmé, jeudi à Bangkok, l'ancien président d'Afrique
du Sud, Nelson Mandela, à la 15e Conférence internationale sur le
sida. "La communauté scientifique mondiale fait de la lutte contre
le sida une priorité. Ceci est une bonne chose, mais la tuberculose
reste toujours ignorée", a déploré l'ancien président d'Afrique
du Sud, Nelson Mandela, à la 15e Conférence internationale sur le
sida, soulignant que "la tuberculose reste aussi une maladie mortelle
pour tous ceux qui en sont atteints". Lire
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Journée
scientifique de l'institut d'odonto-stomatologie : Les infections,
sérieuse préoccupation chez les chirurgiens-dentistes - Le
Soleil - Sénégal - 14/07/2004 |
Le département d'Odontologie de la Faculté mixte
de Médecine, de Pharmacie et d'Odontostomatologie de l'Université
Cheikh Anta Diop de Dakar a tenu, samedi dernier, sa deuxième journée
scientifique. Cette journée s'inscrit dans le cadre de l'animation
scientifique de la Faculté, au même titre que les autres départements,
explique le professeur Boubacar Diallo, président du comité scientifique.
Lire la suite
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Après
avoir sévi à Kasangulu, l'épidémie de la fièvre typhoïde est à la
porte de Kinshasa - Digitalcongo
- RD Congo - 14/07/2004 |
Une sévère épidémie de fièvre typhoïde
a secoué dernièrement la Cité de Kasangulu dont une soixantaine de
malades déclarés étaient suivis dans les diverses formations médicales
de la place. Cinq de ces malades ont succombé de cette maladie. Kasangulu
étant à l'entrée de Kinshasa, il importe que d'utiles dispositions
soient prises pour que cette maladie n'envahisse pas Kinshasa où l'on
signale déjà d'ailleurs une épidémie de gastro-entérite dans la commune
de Kimbanseke ! Depuis quelques mois, une maladie des mains sales
sème la terreur dans les rues de la cité de Kasangulu, Chef-lieu du
Territoire du même nom, dans la province du Bas-Congo. Il s'agit,
en effet, de l'épidémie de la fièvre typhoïde, dont une soixante de
cas de personnes atteintes ont déjà été reçues à l'hôpital général
de référence Massa de la cite de Kasangulu. Lire
la suite |
Pharmacie
publique : aucune raison de bouder ses médicaments. Le gouvernement
est catégorique : la qualité des médicaments délivrés dans les hôpitaux
n'est pas inférieure à celle des pharmacies privées - L'express
- Ile Maurice - 14/07/2004 |
Ceux qui fréquentent le service médical public
se plaignent souvent de se voir prescrire les mêmes médicaments
pour différents malaises. "Nous avons une panoplie de médicaments
pour presque toutes les maladies recensées dans notre pays. Cependant,
c'est au médecin que revient la responsabilité de les prescrire",
déclare le directeur du Service pharmaceutique du gouvernement (SPG).
Ce service, selon lui, achète tous les médicaments génériques nécessaires.
Mais, poursuit-il, il est impossible de mettre à la disposition
des médecins et des patients toutes les variétés de médicaments
que l'on trouve dans le privé. Cela coûterait trop cher. Lire
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Transmission
du sida mère-enfant : Les nouvelles recommandations de l'Oms
- Walfadjri - Sénégal
- 13/07/2004 |
Pour les femmes enceintes séropositives qui ne
sont pas sous traitement anti-rétroviral, l'Oms conseille d'administrer
de la zidovudine (Azt) à partir de la 28e semaine de grossesse et
une dose unique de névirapine à la mère pendant l'accouchement.
L'Organisation mondiale de la santé (Oms) a publié hier, mardi,
de nouvelles recommandations pour prévenir la transmission du sida
de mère à enfant alors que la 15e conférence mondiale sur le sida
se poursuit à Bangkok. Pour les femmes enceintes séropositives qui
ne sont pas sous traitement anti-rétroviral, l'Oms conseille d'administrer
de la zidovudine (Azt) à partir de la 28e semaine de grossesse et
une dose unique de névirapine à la mère pendant l'accouchement.
Quant au nouveau-né, il est recommandé de lui administrer une dose
unique de nevirapine à la naissance et de l'Azt durant une semaine.
Ce type de traitement est "très efficace" même si l'administration
d'Azt intervient au-delà de 28 semaines de grossesse, souligne l'Oms
dans un communiqué. Des traitements alternatifs, reposant uniquement
sur l'Azt, ou une brève association entre Azt et lamivudine ou d'une
dose unique de névirapine, sont également conseillés. Administrer
uniquement de la névirapine à la mère et à l'enfant reste possible
"lorsque des traitements plus efficaces ne sont pas réalisables",
concède l'Oms, conseillant de recourir aux autres types de traitements
préconisés. Une étude présentée dimanche à Bangkok avait conclu
que la prise d'un seul médicament antisida, la névirapine, s'avère
aussi efficace que son association avec l'Azt, pour prévenir la
transmission du virus de mère à enfant. Certains experts s'étaient
montrés perplexes sur les conclusions de cette étude effectuée sous
la direction de Taha Taha (John Hopkins University, Baltimore) et
publiée dans le Journal of the American Medical Association (Jama).
Plusieurs études antérieures concluaient jusqu'alors à une meilleure
efficacité lorsque la prise de névirapine est associée à un autre
antirétroviral. L'Oms rappelle que les traitements à base de névirapine,
destinés à prévenir la transmission du virus de la mère à l'enfant,
peuvent cependant rendre les mères résistantes à un autre médicament
antisida de la même classe thérapeutique (inhibiteur non nucléosidique
de la transcriptase inverse).
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=11284
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