L'actualité

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L'actualité de la santé en Afrique
Juillet 2004

Chercheurs africains et sida ; Une trithérapie générique en un comprimé - Le pays - Burkina Faso - 13/07/2004

Une étude scientifique menée au Cameroun sur des malades du sida a montré l'efficacité d'une combinaison de trois antirétroviraux génériques regroupés dans un seul comprimé. Les chercheurs de l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) et de l'Institut de recherche pour le développement (IRD), qui ont collaboré pour réaliser cette étude, estiment que les résultats obtenus prouvent qu'il ne doit plus y avoir d'obstacle à l'utilisation de ce médicament générique pour lutter contre le sida dans les pays en développement. Un point de vue qui ne manquera pas d'être débattu lors de la 15ème Conférence internationale sur le sida qui doit se dérouler à Bangkok du 11 au 16 juillet. Lire la suite


La riposte contre la fièvre jaune - sidwaya - Burkina Faso - 12/07/2004
Depuis le samedi 10 juillet 2004 a débuté à Bobo-Dioulasso une campagne de vaccination contre la fièvre jaune en raison des risques de flambée qui existent. La présente campagne de vaccination qui se déroulera jusqu'au 14 juillet prochain concerne les districts sanitaires 15 et 22, c'est-à-dire la ville de Bobo-Dioulasso et des villages alentours. La vaccination est gratuite et a pour population cible les personnes âgées de plus de 6 mois donc, près de 98 % de la population. Administrée exclusivement par des agents de santé, elle donne droit à une carte de vaccination et a une immunité d'au moins 10 ans. Dans les districts concernés, l'épidémie a été déclarée parce qu'au mois d'avril dernier, des prélèvements réalisés sur quatre personnes présentant des cas "d'ictère fébrile et ictère avec la fièvre" se sont révélés positifs au Centre Muraz de Bobo-Dioulasso et à l'Institut Pasteur de Dakar. Aucune de ces personnes n'est décédée mais les vecteurs de la transmission de la fièvre jaune (des moustiques) sont bel et bien présents et certains d'entre eux portent toujours le virus dans leur organisme. Aussi, le risque d'une flambée épidémique existe et c'est ce qui a nécessité la campagne actuelle de vaccination. Le vaccin antiamaril (contre la fièvre jaune) montre une grande efficacité à partir de six mois. Le Dr Sylvestre Tiendrébéogo du ministère de la Santé souhaite que la population sorte massivement pour se faire vacciner parce que si le taux de couverture vaccinal ne vaut pas au moins 85 %, les populations de ces districts sanitaires ne sont pas sorties de l'auberge. En fait, il faut atteindre une "immunité de groupe". Pour ce faire, 750 000 doses ont été acquises par le ministère de la Santé avec le concours de partenaires au développement. La fièvre jaune est une maladie virale transmise par un moustique avec des risques hémorragiques avérés (saignement des narines, des gencives). Le malade a les muqueuses qui jaunissent et peut vomir du sang. Elle est contagieuse par le moustique porteur du virus. Elle est très létale c'est-à-dire qu'elle entraîne la mort pour la majorité des cas si bien qu'il faut une surveillance rigoureuse. Outre la vaccination, le Dr François Drabo, chef de service de lutte contre la maladie à la direction régionale de la Santé des Hauts-Bassins conseille la moustiquaire et l'assainissement du cadre de vie comme précautions à prendre pour éviter la fièvre jaune différente de la jaunisse. La première est une maladie tandis que la seconde est un signe grave du paludisme et de la fièvre jaune. Urbain KABORE
La dernière campagne de masse contre la fièvre jaune au Burkina date de 1984 après l'épidémie qui avait fait environ 75% de décès. Elle avait été appelée vaccination "commando". Théoriquement donc, depuis 1994, le risque d'épidémie existait puisque l'immunité est de dix ans. Cela signifie que toute la population du Burkina devrait être vaccinée mais la rareté du vaccin antiamaril et le fait que Bobo présente plus de risques de flambée épidémique ont concouru à ce ciblage restreint pour la vaccination. Pour les autres, il faudra encore négocier avec les partenaires au développement.
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_12_07/sidwaya.htm

Hôpital Gabriel Touré : et maintenant, des propositions - L'essor - Mali - 12/07/2004
L'hôpital Gabriel Touré fonctionne-t-il à deux vitesses ? C'est ce qui apparaît avec, par exemple, d'un côté une pédiatrie qui manque de tout ou presque et de l'autre les services de gynécologie et d'obstétrique et des urgences disposant de l'équipement essentiel. C'est le constat qui est ressorti mercredi de la visite que le ministre de la Santé, Mme Maiga Zeïnab Mint Youba, a effectuée à l'hôpital Gabriel Touré. Sa seconde visite, en fait, puisque la première était survenue par surprise le 26 juin dernier. Le ministre de la Santé a décidé de revenir pour débattre à tête reposée avec les praticiens de la meilleure manière d'améliorer la qualité des soins dans cet hôpital fortement sollicité du fait de sa position géographique. La discussion a été précédée d'un état des lieux très instructif. Ainsi à la pédiatrie, l'unité de réanimation est particulièrement démunie alors qu'elle soigne des bébés en grand danger : le manque de sondes de gavage (moyens artificiels d'alimentation des enfants) est criard et le seul respirateur disponible n'est pas opérationnel du fait de l'incapacité du laboratoire d'assurer la surveillance du sang c'est-à-dire les analyses biologiques d'accompagnement. Mme Sylla Mariam, la responsable de cette unité, expliquera qu'elle ne pouvait, par conséquent, prendre le risque de brancher les enfants en détresse respiratoire sur cet appareil dont ils ont pourtant besoin. Le service ne dispose que de 5 couveuses pour les prématurés et les enfants de faible poids, tous offerts par des partenaires. Dans certains box de cette unité qui enregistre environ 2000 hospitalisations par an, le désordre le dispute à l'insalubrité avec des flaques d'eau croupissant par endroits. Le laboratoire et ses quelque appareils d'hémoculture (culture ou analyse du sang) n'est pas digne d'un hôpital de 3è référence et brille par l'exiguïté des ses locaux. On ne peut y effectuer toutes les analyses élémentaires. Le service de gynécologie, lui, présente un visage rassurant. Rénové en 2002, il est doté d'un secrétariat informatisé et d'un bloc opératoire qui répond, assurera le Pr Amadou Dolo, chef de service, aux normes internationales. Avec un peu plus de 2800 accouchements par an, les 44 lits disponibles ne suffisent plus. Le service des urgences chirurgicales possède, lui aussi, les équipements de prise en charge d'un grand nombre de maladies. Si la pédiatrie a joué le jeu et exposé franchement ses problèmes, d'autres services pourtant confrontés à de réelles difficultés, n'ont su se départir de la langue de bois. Cette attitude a fait réagir Mme Maiga Zeïnab Mint Youba qui a tenu à préciser qu'elle ne venait pas pour un contrôle mais pour véritablement recenser les difficultés et amorcer un processus d'amélioration de la qualité des soins. Après le tour des services, le ministre s'est entretenu avec la direction, les chefs de service et les membres du syndicat sur les difficultés recensés. Les discussions ont débouché sur la mise en place d'un comité de suivi (composé de membres du département, de l'hôpital et de l'Ascoma) auquel le ministre a demandé des propositions de solutions. B. DOUMBIA
Lire l'article original : http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=7268

Vaccination contre la Polio en Côte d'Ivoire : Le dernier porte-à-porte a commencé - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 12/07/2004

Les agents vaccinateurs, depuis le samedi dernier, "traquent" tous les enfants de 0 à 5 ans sur toute l'étendue du territoire national pour leur administrer les deux (2) gouttes de vaccin aux fins de les immuniser contre la poliomyélite. La cérémonie officielle de lancement a eu lieu le samedi dernier à la mairie de Koumassi, en présence de l'épouse du chef de l'Etat, Mme Simone Ehivet Gbagbo. Notre pays qui était en passe d'éradiquer la Polio se trouve, depuis 2002, en raison de la crise et de la négligence des parents, avec huit (8) cas déclarés de Polio virus sauvage. D'où la nécessité de ce troisième passage consacré à la Côte d'Ivoire, financé entièrement par la communauté internationale. Le représentant résident de l'UNICEF en Côte d'Ivoire, M.J Andande a indiqué que "face à cette situation inattendue, la mobilisation de tous s'avère indispensable pour renforcer la lutte". Dans la même veine, Dr Abisy, représentant résident de l'OMS a soutenu que l'espoir d'une victoire sur la Polio est réel en raison de la volonté politique et de la mobilisation des partenaires extérieurs. Dans son intervention, Mme Marie Irène Richmond Ahoua, présidente nationale de la Commission "Polio Plus" du Rotary International a invité les uns et les autres à renouveler leurs efforts : car, a-t-elle dit "demain, il serait trop tard, et cela coûterait 100 à 150 millions de FCFA", estime l'OMS. Pour le ministre d'Etat, ministre de la Santé publique, le Dr Mabri Toikeusse, "nous ne devions pas nous contenter des résultats chiffrés qui sont souvent satisfaisants, mais nous devons surtout nous convaincre et nous assurer que tous les enfants ont été effectivement vaccinés, car un seul enfant non vacciné constitue une porte d'entrée du virus de la Polio dans sa communauté et dans le pays". Par ailleurs, à ses yeux, cette campagne sera encore "une opportunité pour le retour des personnels de santé (...) les Directeurs régionaux et de District dans les zones où ils n'étaient plus depuis la crise pour renforcer les acquis". Autre fait marquant de la journée, c'est la visite du ministre et de sa délégation à M. Alama Silué paralysé en voulant sauver des enfants lors d'une campagne de vaccination. Ce volontaire a été fait, par le Rotary international, "Champion" de l'éradication de la poliomyélite. Mme Irène Richmond a remis au ministre de la Santé pour lui, un fauteuil roulant, un chèque de 1 million cent mille, offert par CDC Atlanta et un diplôme. La mairie de Koumassi était représentée par son premier adjoint au maire, M. N'Dri Apollinaire. Et la section locale de la Fédération des handicapées, conduite par son président Koné Moussa a apporté son soutien à la lutte. Mamadou Doumbes
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=10961


MUGEFCI : Le guide thérapeutique 2004 suspendu - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 11/07/2004
En raison des difficultés qui accompagnent sa mise en œuvre, le nouveau bréviaire de santé est provisoirement retiré. Au terme de sa réunion du mercredi 7 juillet, le Conseil d'administration de la MUGEFCI (Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l'Etat) a décidé de suspendre, provisoirement, le guide thérapeutique 2004. "Nous revenons à l'ancien guide, celui de 2003, qui ne contient pas de prix de référence afin de permettre aux fonctionnaires d'être soignés et pour apaiser l'atmosphère…" Il avait, visiblement, le cœur en peine, M. Bégnana Bogui, en annonçant, vendredi, cette décision au parterre de journalistes venus au point de presse tenu au siège de la Mutuelle au Plateau. Lire la suite

Tuberculose en Afrique : Une résurgence sur les flancs du sida - Walfadjri - Sénégal - 09/07/2004

En Afrique, il y a une montée en flèche des cas de tuberculose et l'explication est à chercher dans la progression du sida à travers le continent qui, par certains aspects, porte la "maladie de poumons" comme un corollaire. Comment faire face à cet épineux problème de santé et ses implications ? Les Programmes nationaux de lutte contre la tuberculose de six pays ouest-africains ont décidé d'unir leurs efforts. Lire la suite


Sida : Le Triomune trois fois moins cher. Malgré les critiques concurrentes, ce médicament est plus avantageux que les produits de marque - Mutations - Cameroun - 09/07/2004
La Triomune, traitement curatif anti-Sida, fera l'objet d'une surveillance particulière. Le docteur Sinita Koulla-Shiro, de l'hôpital central, a affirmé que si le suivi révélait quelconque disfonctionnement, le problème serait automatiquement signalé. Voilà qui vient rassurer sur la fiabilité de cette combinaison générique de trois antirétroviraux (Arv) à dose fixe, la névirapine, la stavudine et la lamivudine. Ce produit est plutôt salvateur dans un pays où le taux de séroprévalence (malades du Sida et séro-positifs) s'élève à 11,9 %. L'accès aux soins reste difficile malgré les aides internationales et celle de l'État. De même, selon l'Organisation mondiale de la santé (Oms), 60 % des Camerounais n'ont pas accès à de bonnes conditions sanitaires. Lire la suite

Traitement du sida : La médecine traditionnelle avoue ses limites - Walfadjri - Sénégal - 09/07/2004

Par ces temps où de partout des tradipraticiens battent campagne publicitaire annonçant pouvoir guérir le sida, des guérisseurs regroupés au sein de l'Ong Gëstu, appellent à la retenue. Les guérisseurs traditionnels sénégalais, membres de l'Ong Gëstu (recherche en wolof), ont invité leurs collègues à observer une grande prudence dans le traitement du Vih/sida. "Nous ne pouvons soigner que les maladies opportunistes qui se manifestent avec le sida dont les diarrhées et les maux de tête, mais non la maladie elle-même. Nous n'avons pas encore trouvé le remède à la pandémie", reconnaît, avec humilité, Ousmane Ndiaye, secrétaire général de l'Ong Gëstu, une association créée en 1996. Lire la suite


Sida. Un laboratoire au chevet des malades : Distrimed Pharma a fait un don de médicament à certains hôpitaux de Yaoundé - Mutations - Cameroun - 09/07/2004
L'Agence des Laboratoires pharmaceutiques Distrimed Pharma, une société de droit camerounais, a fait un don de médicament à l'intention des malades du Sida. Le don remis par l'Administrateur directeur générale de cette structure, M. Etienne Kenfack, a été reçu hier dans le pavillon Cuss de l'hôpital central de Yaoundé par le représentant du ministre de la santé, Dr. Ludan, en présence des délégués des hôpitaux bénéficiaires de la ville de Yaoundé. Le nom de ce médicament est Fluconazole 150 mg b/1 gélule. Il lutte contre l'une des nombreuses affections (notamment l'infection du tube digestif) opportunistes dont sont victimes les malades du Sida. D'une valeur de 115 000 000 Fcfa, le stock de médicament reçu hier comporte près de 24 884 boites devant être partagées entre sept hôpitaux de la ville de Yaoundé (hôpital central de Yaoundé, Hôpital Jamot, centre hospitalier d' Essos, Hôpital militaire de Yaoundé Fondation Chantal Biyaet l'Hôpital général de Yaoundé). "Nous voulons à travers ce geste nous associé à l'élan de solidarité nationale et internationale soulevé ici et là afin que les malades souffrant de cette pandémie puissent bénéficier gratuitement d'une partie de leur traitement", a déclaré M. Etienne Kenfack. Tout au long de son discours l'Administrateur de Distrimed Pharma est revenu sur le problème de la sensibilisation qui se heurte encore au scepticisme de certaines personnes quant à l'existence de cette pandémie. Comme autre préoccupation, M. Etienne Kenfack a également souhaité que d'autres âmes de bonne volonté apportent leur soutien laux malades et que leur marginalisation cesse. "Ne marginalisons pas nos malades. Donnons leur davantage des jours, des mois et des années pour les encourager." Le Sida, selon lui n'est pas une malédiction et le combattre est une affaire de tous. A sa suite, le représentant du ministre de la santé a réitéré le voeu de voir d'autres personnes s'engager de la même manière dans la lutte contre le Sida. "Le geste que vous faites à l'endroit de nos malades, a-t-elle souligné, vient à point quant on sait les difficultés que nous rencontrons en matière de lutte contre le Sida. Je souhaite que la gestion de ces médicaments soit rigoureuse et que les malades en bénéficient réellement." Distrimed Pharma est une agence de promotion des produits pharmaceutiques. Ce n'est pas la première fois qu'elle prend une telle initiative. Le don fait hier vient compléter une série de même nature commencée dans le Littoral (Hôpital la Quintinie de Douala, Hôpital de district de Bonassama et l'hôpital Alucam à Edea, entre autres.) La quantité de médicament donnée à Yaoundé porte à 40 869 le nombre de boites de Fluconazole que les malades doivent recevoir dans les prochains jours. Eugène Messina
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=2&id=1089325033

Accès aux médicaments du sida. De Vancouver à Bangkok : quels progrès pour l'Afrique - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 09/07/2004
C'est à Vancouver en juillet 1996, lors de la 11ème conférence mondiale du sida, qu'il a été question pour la première fois de traitements médicamenteux du sida. Des comprimés à prendre avec un régime compliqué (à l'époque des prises différentes qui pouvaient dépasser les 10 comprimés par jour). Il n'empêche, des personnes infectées par le VIH aux Etats-Unis et en Europe avaient goûté à "ces merveilles de la science", et on ne finissait pas de vanter leurs mérites durant toute la conférence. Les présentations scientifiques se suivaient pour montrer les acquis de cette nouvelle thérapie, qui ne détruisait certes pas le virus du sida dans l'organisme, mais le maintenait dans un état latent. Lire la suite

Sida. Ca fauche encore plus : Selon le rapport 2003 de l'Onusida, 25 millions de séropositifs, 3 millions de nouvelles infections et 2,2 millions de morts en Afrique - Mutations - Cameroun - 09/07/2004
La 16ème conférence internationale sur le Sida se tient du 11 au 16 juillet prochains à Bangkok. Au cours de l'année 2003, quelques 5 millions de personnes ont en effet été à nouveau touchées par la maladie dans le monde. Ce qui, selon l'Onusida, organisme spécialisé des Nations unies sur la question, qui publiait il y a trois jours son rapport 2004, est "le chiffre annuel le plus élevé depuis le début de l'épidémie". Le nombre de personnes portant le maléfice de ce virus, de par le monde continue donc de progresser, pour se situer à ce jour à quelques 38 millions de personnes, alors qu'il n'était que de 35 millions un an plus tôt. Près de trois millions de personnes, par le fait de la même catastrophe, sont par ailleurs passées de vie à trépas l'année dernière, ce qui porte le nombre total de personnes happées par cette hécatombe mondiale à plus de 20 millions, depuis le recensement des premiers cas, en 1981. Lire la suite

Soins après avortement au niveau communautaire : Le district de Sokone balise la voie - Le Soleil - Sénégal - 08/07/2004

Les résultats obtenus par le projet sont si encourageants que les populations bénéficiaires et les professionnels de la santé ont publiquement exprimé leur satisfaction en soulignant que "Sokone est un bon modèle à suivre pour ceux qui veulent appliquer les SAA. Parfois, on mettait quatre heures avant de trouver un piroguier pour évacuer les malades. Mais, depuis que le projet d'extension des Soins après avortement (SAA) a doté notre poste de santé d'une pirogue et d'une mobylette, en moins d'une heure, on peut évacuer d'urgence les malades". Lire la suite


Ouvrons l'œil face à la déferlante des charlatans - Walfadjri - Sénégal - 08/07/2004

Le Sénégal est-il en train d'assister sans en prendre conscience, à une nouvelle révolution scientifique qui se déroule sur son territoire ? A en croire les multiples communiqués dans nos principales Radio Fm qui annoncent quotidiennement des listes kilométriques de maladies tenaces, miraculeusement soignées par des guérisseurs forts inspirés, l'on est tenté de répondre par l'affirmative. Beaucoup de maladies jusqu'ici traitées efficacement par la médecine moderne dite scientifique, mais nécessitant des appareils sophistiqués et un coût élevé, sont aujourd'hui vaincues selon nos annonceurs, en un temps record, sans besoin d'anesthésie ni de salle d'opération stérilisée. Lire la suite


Paludisme : Les pluies sont là, les moustiques aussi ! - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 08/07/2004

Depuis plus d'un mois, c'est la grande saison des pluies à Abidjan. Une période bien critique au plan sanitaire, car propice au paludisme. Selon Dr Memain Srado Daniel, Directeur Coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) en Côte d'Ivoire, la saison pluvieuse reste la période de "recrudescence du nombre de cas de paludisme". Lire la suite


La moustiquaire imprégnée : peu utilisée ! - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 08/07/2004

Selon les spécialistes, les piqûres d'anophèle cause de la transmission du paludisme surviennent généralement entre la tombée de la nuit et le lever du jour. De ce point de vue, la moustiquaire permettait de protéger plus ou moins efficacement les populations. Elle acquiert une utilité plus grande avec l'apparition de l'imprégnation. Les moustiques meurent, en effet, au contact de l'insecticide dans lequel la moustiquaire a été préalablement trempée. De même que plusieurs petits insectes de la maison. A Abidjan, ce sont la Deltaméthrine et la Lambdacyhalthrine qui sont utilisés pour l'imprégnation car, ces deux produits présentent des taux de mortalité d'anophèles supérieurs à 87%. Il faut noter que les rideaux aussi peuvent être imprégnés. La moustiquaire imprégnée a été lancée en Côte d'Ivoire en 1997. Celle prévue pour les lits à deux places était vendue à 5000 F. La durée d'efficacité était de six (6) mois et le coût de la réimprégnation fixé à 500 FCFA. Mais, "le préservatif du paludisme" tarde à entrer véritablement dans les mœurs. La sensibilisation s'est très vite essoufflée au moment où elle devait aller à la rencontre de chaque habitant. Le coût élevé de la moustiquaire a sans doute constitué un obstacle pour nombre de ménages, obligés d'en acquérir au moins deux à trois. Pire, le système de réimprégnation n'a pas toujours été à la hauteur : rupture de stocks, limitation des Centres de réimprégnation aux formations sanitaires etc. Selon les statistiques, le taux d'acceptabilité de la moustiquaire n'était que de 4% en 2001 et de 7% en 2003. A titre de comparaison, une enquête réalisée en Gambie, en 1991, a révélé un taux d'utilisation des moustiquaires de 58% pendant la saison de pointe des moustiques. Pour l'Afrique, le taux moyen d'utilisation des moustiquaires est d'environ 15%. Ce qui révèle les efforts qui restent à fournir pour vulgariser davantage "le préservatif du paludisme". Aujourd'hui, un nouveau type de moustiquaire est arrivé sur le marché. Il s'agit de celle à longue durée. Imprégnée pour 4 à 5 ans, cette moustiquaire est vendue de 4 500 à 5000 F. Kesy B. Jacob
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=10891


La problématique du traitement : Un malade sur deux préfère l'automédication - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 08/07/2004

La politique de traitement du paludisme en Côte d'Ivoire recommandait la Chloroquine comme médicament de première intention pour le traitement de l'accès simple du paludisme et dans le cas échéant l'Amodiaquine. Mais, avec l'émergence du paludisme chloroquino-résistant, depuis 1986, qui atteint un pic de 65% dans certaines régions comme Adzopé, un nouveau schéma thérapeutique a été mis en place. Désormais, le médicament antipaludique de première intention est l'Amodiaquine. Et en cas de nécessité, la Sulfadoxine-pyriméthamine. En cas de paludisme grave, l'antipaludique à utiliser est la quinine base. Mais, les spécialistes sont confrontés à deux difficultés qui sont l'automédication et la part importante de la pharmacopée africaine. A en croire les spécialistes, une bonne utilisation de l'arsenal de médicaments disponible, avec surtout les combinaisons, permet de traiter correctement le paludisme. Seulement, on estime à 46% (environ un malade sur deux) la part de la population qui s'adonne à l'automédication. Or, selon le Pr Dié Kacou, spécialiste en Toxicologie et Pharmacovigilance, la mauvaise utilisation des antipaludiques peut provoquer de graves accidents qui peuvent s'avérer mortels. On peut citer, entre autres, des affections au niveau de la peau, la fièvre bilieuse pouvant aboutir au coma et dont la complication est à la base de l'insuffisance rénale. S'agissant des médicaments dits traditionnels. Sans dénier des propriétés à certains d'entre eux, les spécialistes émettent de sérieuses réserves sur leur dosage et les effets secondaires. Toujours à en croire le Pr Dié Kacou, l'utilisation de certains de ces médicaments provoque aussi des insuffisances rénales. Pourtant, la pharmacopée précède et est à la fin de la quasi-totalité des traitements modernes en Côte d'Ivoire. D'où la nécessité pour les responsables du PNPL de renforcer l'encadrement déjà entrepris des tradi-praticiens. Mamadou Doumbes
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=10892


Sida. Trois antirétroviraux en un comprimé : Pour la première fois, l'utilisation d'une combinaison générique est validée au Cameroun - Cameroon tribune - Cameroun - 07/07/2004
Les résultats d'un essai clinique réalisé par des équipes de chercheurs de l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en France, du Cameroun et Médecins sans Frontières (MSF)/Suisse ont été publiés dans la revue The Lancet le 3 juillet dernier. Leur conclusion sur l'état d'avancement de la recherche sur le ViH/Sida a de quoi redonner l'espoir aux malades du Cameroun. Désormais, les personnes infectées par le Vih peuvent avoir accès au traitement grâce à une combinaison d'antirétroviraux génériques à dose fixe. La Triomune, puisqu'il faut l'appeler par son nom, associe des versions génériques de trois antirétroviraux de deux classes différentes. Il s'agit de la Lamivudine, de la Stavudine et de la Névirapine. Le traitement consiste en la prise d'un comprimé matin et soir. Cette évolution est le fruit d'un essai réalisé à l'hôpital du jour de l'Hôpital central de Yaoundé et à l'Hôpital militaire de la même ville par l'Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS), l'Institut de recherche pour le développement (IRD), Médecins sans frontières, en partenariat avec le ministère de la Santé publique et le Comité national de lutte contre le sida (CNLS). Des noms connus sont associés à cette étude. On peut par exemple citer Sinata Koulla-Shiro et Eitel Mpoudi-Ngole, Pendant six mois, ces équipes de chercheurs ont réalisé ce qu'il convient d'appeler techniquement l'essai "ANRS 1274" sur soixante patients infectés. Des informations puisées à bonne source précisent même que sur cet échantillon, 92% des personnes infectées "avaient un sida avéré". Ces malades ont ainsi été traités avec la Triomune et après un certain temps, des améliorations ont été observées. Eric Delaporte de l'Institut de Recherche pour le Développement n'a pas hésité de dire que cet essai est la démonstration rigoureuse que la combinaison générique d'antirétroviraux à dose fixe peut être prescrite en "première intention de traitement dans les pays en développement." Pour ce qui est des manifestations de ce traitement, les résultats obtenus au terme de six mois de suivi montrent que 80% des personnes infectées ont une charge virale indécelable, une bonne reconstitution immunitaire avec une augmentation des CD4 ainsi qu' une excellente tolérance du médicament. En réaction à cette avancée pour l'accès aux traitements du Vih/Sida, le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, joue la carte de la prudence. Il souhaite que l'étude ainsi menée se poursuive pour une confirmation à long terme des "excellents résultats observés". La Triomune est produite par le laboratoire indien Cipla. Au Cameroun, grâce à la subvention des traitements antirétroviraux par l'Etat, on évalue le coût mensuel d'un traitement par triomune à 11000 F CFA environ contre près de 20.000 F pour une trithérapie équivalente avec les médicaments de marque. La Triomune est disponible sur le marché. Au CNLS, on affirme qu'en ce moment, 40% des personnes sous ARV sont sous Triomune. L'espoir d'un traitement pour les patients du Vih/Sida est scientifiquement permis au Cameroun. Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j12072004&idart=17553&olarch=j07072004&ph=y

Rapport 2004 de l'ONUSIDA : le sida progresse en Côte d'Ivoire - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 07/07/2004

L'épidémie continue de se propager dans le monde entier et notre pays n'est pas épargné. Tel est le constat alarmant dressé par l'organisation internationale l'ONUSIDA à la veille de son 15ème Congrès qui aura lieu dans une semaine à Bangkok, en Thaïlande. 7% des ivoiriens vivent avec l'infection à VIH. Selon le rapport rendu public le 06 juillet à Paris par l'ONUSIDA, c'est l'un des taux de prévalence les plus élevés en Afrique de l'Ouest. Il est de 5,4% au Nigeria, tandis que le Bénin, et le Ghana enregistrent des taux encore plus bas. L'organisation constate une stabilisation des chiffres, mais elle l'explique par une hausse des décès dus au SIDA et une forte propagation de la maladie. L'an dernier, 3 millions de personnes ont été nouvellement infectées et 2,2 millions sont mortes de SIDA en Afrique Noire. Un taux de mortalité vingt fois plus élevé que celui des malades vivant dans les pays développés. Sur le continent, 25 millions de personnes vivent avec le VIH. Des chiffres inquiétants, quand on constate qu'avec seulement 10% de la population mondiale, l'Afrique abrite 70% des personnes infectées et enregistre 75% des décès dû à cette pandémie. L'Afrique australe reste la région la plus touchée, avec des taux de prévalence compris entre 16,5% en Zambie et 38,2% au Swaziland, devant l'Afrique centrale et l'Afrique de l'ouest. Mais, à l'exception de l'Ouganda où la contagion a baissé de 12 à 4,1% entre 1990 et 2004, l'épidémie continue de progresser partout sur le continent. Les risques de contracter le SIDA restent deux fois plus élevés en ville qu'en campagne. Les femmes sont les plus touchées par le VIH qui continue de se transmettre principalement par les rapports hétérosexuels. Cela se constate surtout chez les jeunes de 24 à 30 ans qui constituent la moitié des nouveaux malades. Ainsi au Mali, malgré un taux de prévalence très bas, on compte 45 jeunes femmes contaminées pour 10 jeunes hommes. Une maigre consolation tout de même, l'Afrique avec ses 12 millions d'orphelins du SIDA, n'est pas la seule touchée. L'infection au VIH progresse sur tous les continents. L'Asie connaît la plus forte croissance au monde. Elle a enregistré 1,1 million de nouveaux cas l'année dernière, principalement en Chine, en Indonésie et au Vietnam. Une évolution qui inquiète d'autant que cette région abrite 60% de la population mondiale. Aux Etats-Unis et en Europe, on observe un retour aux comportements à risque et une hausse des infections. Le SIDA est devenue la principale cause de décès chez les femmes Afro-américaines âgées de 25 à 34 ans. Un laisser-aller qui s'explique par la facilité d'accès aux traitements antirétroviraux. Une thérapie encore coûteuse à laquelle n'accèdent que 7% des sidéens et un dixième des femmes enceintes en Afrique. La prévention doit continuer. Mais, vu les dramatiques conséquences de la maladie sur l'économie, le SIDA continuera d'hypothéquer l'avenir de nos pays tant que tous les malades n'auront pas accès aux traitements. Pourtant, à l'instar de l'Argentine, du Brésil, de la Barbade, du Chili, du Costa Rica, du Mexique ou de l'Uruguay, de nombreux pays africains ont les moyens d'offrir une couverture universelle pour les malades du SIDA. Une protection moins onéreuse qu'il n'y paraît. Le Brésil estime en effet que la gratuité des traitements antirétroviraux lui a permis d'économiser 2,2 milliards de dollars qu'il aurait dépensé en soins hospitaliers pour les personnes vivant avec le VIH. Rien n'empêche la Côte-d'Ivoire de suivre cet exemple. Soumahoro S. (Correspondant permanent à Paris)
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