Communiqué
de presse : Première étape importante franchie dans la croisade contre
la méningite - Projet
Vaccins Méningite - 18/03/2003 |
Un groupe d'experts scientifiques
donne le feu vert pour le développement d'un vaccin à protection durable
pour l'Afrique Des accords sont conclus avec le secteur privé pour
développer le vaccin. Lire
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Restitution
des résultats de la campagne de rougeole 2003 : Une moyenne de 97%
de couverture vaccinale - Le
républicain - Bénin - 18/03/2003 |
La salle de conférence du
ministère de la santé publique a servi de cadre hier à un double événement.
Il s'agit de la séance de restitution des résultats de la campagne
de rougeole 2003 et de la cérémonie de remise de matériel par l'OMS.
L'objectif était de porter à l'attention de l'opinion publique le
taux de couverture vaccinale obtenu lors de la dernière campagne.
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Fluctuation
de poids : peu d'effet sur la santé - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 18/03/2003 |
Le surpoids et l'obésité
sont bien connus comme étant des facteurs de morbidité contrairement
à ce qui était admis, une nouvelle étude anglaise menée par le Dr
Goya Wannamethee (Londres) montre que les fluctuations de poids seraient
sans grand effet sur le risque de décès. Ce travail a consisté à surveiller
les variations de poids de 5 608 Anglais pendant 12 à 14 ans. La mortalité
la plus faible a bien été retrouvée chez les hommes avec un poids
stable. Mais la mortalité plus élevée, constatée en effet chez des
hommes aux variations de poids marquées, s'explique en grande partie
par des pathologies préexistantes et des facteurs de risques cardiovasculaires.
Les auteurs en concluent qu'aucune preuve définitive ne plaide en
faveur d'un risque lié aux variations de poids chez les hommes en
bonne santé. Le mieux étant bien entendu d'éviter surpoids et obésité
pour une alimentation saine.
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=18386 |
Institut
Pasteur de Madagascar - L'express
- Madagascar - 18/03/2003 |
La prochaine conférence scientifique
de l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM) aura lieu demain mercredi
19 mars de 16 à 17 h avec au programme :
- "Les infections nosocomiales, perspectives à Madagascar" par les
Dr. Cécile Mourlan et Jules Randrianomenjanahary, du Centre hospitalier
de Soavinandriana;
- "Les bactéries multirésistantes aux antibiotiques", par le Dr. Pierre
Grosjean, de l'IPM.
Entrée libre.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=10773&r=4&d=2003-03-18 |
Contribution
de la médecine traditionnelle à la santé des populations: Les découvertes
médicinales du tradithérapeute Afodégonkou Joseph - Le
matinal - Bénin - 17/03/2003 |
Le rôle de la médecine traditionnelle
dans la résolution des problèmes de santé de nos populations n'est
plus à démontrer. Dans l'Ouémé et le Plateau et plus précisément à
Porto-Novo le sieur Afodégonkou Gbénoukpo Joseph, tradipraticien de
son état apporte par ses recherches sa pierre à la lutte inlassable
de l'homme contre la maladie. Entre autre découverte, il nous affirme
la main sur le cœur, que ces médicaments (les produits «Titilayo»)
guérissent certaines maladies. Et que son produit «Gbahou-Gbahou,»,
guérit la drépanocytose. Tout un programme. Lire
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L'ORDONNANCE
: Détresse chronique … - Le
Soleil - Sénégal - 17/03/2003 |
Au cours de ce week-end,
c'était le tour de l'association de lutte contre l'épilepsie de sortir
sur la voie publique pour une sensibilisation du public et montrer
par la même voie que c'est une maladie non-transmissible, qui peut
être soignée avec bonheur, surtout si l'affection est diagnostiquée
à un stade précoce.
Il y a quelques jours, les hémophiles, leur association et leurs familles
avaient occupé le devant de la scène pour crier leur désespoir face
aux difficultés d'accès aux soins et les drames qu'ils vivent. D'autres
comme les diabétiques, les cardiaques de " Cœurs Solidaires " et les
drépanocytaires ne cessent, chaque année, eux aussi, à travers leurs
associations respectives, de se faire entendre désespérément. Le dénominateur
commun de cette détresse " chronique " de malades et des familles
affectées par ces pathologies (la liste n'est pas exhaustive) repose
sur le seul fait que ce sont des affections chroniques aux étiologies
diverses, mais qui se retrouvent sur des nécessités inflexibles, celles
de leur traitement à long cours. Ce dernier (le traitement) ne peut
réussir que si le dépistage est effectué très tôt. Il faut toutefois
que la sensibilisation du public soit permanente et large. Les braves
associations, mises sur pied conjointement par des médecins spécialistes
et les malades, n'ont pas de moyens. Et les familles de malades croulent
sous le poids social et financier des soins. L'Etat devrait les aider
à accéder aux médiats et par des subventions pour l'utilisation d'autres
supports de sensibilisation dans les langues nationales. Pour certaines
de ces maladies, les consultations doivent être périodiques et parfois
à vie…Idem pour les traitements. Des associations ont depuis longtemps
demandé que des médicaments, comme entre autres, les facteurs sanguins
contre l'hémophilie, l'insuline des diabétiques, les produits contre
les crises de drépanocytose et d'épilepsie, dont les malades ont fréquemment
besoin, soient intégrés parmi les médicaments essentiels génériques,
voire sur la liste sociale. Certains malades cardiaques attendent
depuis des années de bénéficier d'une intervention chirurgicale lourde
pour pouvoir survivre. Quelques uns ont attendu fatalement en vain…
Enfin la chose la plus importante est que le malade épileptique, drépanocytaire,
cardiaque, hémophile ou diabétique, puisse accéder de façon équitable,
là où il se trouve, à Dakar ou dans une autre région, aux spécialistes,
aux moyens thérapeutiques, dans les principales structures sanitaires
et diagnostics dont les tests sanguins, le scanner, l'électroencéphalogramme,
l'échographie, l'électrocardiogramme. Ce ne serait que justice auprès
du paludisme et du VIH/SIDA qui, bien qu'ils tuent le plus, reçoivent
le plus d'attention financière… Par Fara DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=25185 |
CENTRE
MURAZ : Tenue du premier conseil scientifique - Sidwaya
- Burkina Faso - 17/03/2003 |
Le premier conseil scientifique
du Centre Muraz s'est tenu du 13 au 14 mars mars 2003 à Bobo-Dioulasso.
Plusieurs projets de recherche terminés, en cours ou à venir étaient
au centre de cette première session. Les sujets des projets de recherche
examinés portaient sur le paludisme, la vaccinologie et l'épidémiologie
d'intervention, le VIH. Le Centre Muraz est une institution de recherche
appliquée en santé publique rattachée depuis 1960 à l'OCCGE (Organisation
de coordination et de coopération pour la lutte contre les grandes
endémies). Erigé en établissement public à caractère administratif
(EPA), le Centre Muraz occupe une place de choix dans le dispositif
national en matière de recherche en santé. Le statut du centre prévoit,
outre le conseil d'administration, un conseil scientifique formé d'experts
reconnus dans les thématiques d'intérêt de l'institution. Le rôle
de ce conseil scientifique étant d'examiner les programmes scientifiques,
d'évaluer les travaux des chercheurs, de faire des suggestions et
des recommandations susceptibles d'améliorer les performances du centre.
La cérémonie d'ouverture du premier conseil scientifique a été patronnée
par le président du conseil d'administration du Centre Muraz, le Dr
Théodore Larba Kangoye, en présence du directeur général du Centre
Muraz, le Dr Hien Sié Roger et du directeur régional de la santé des
Hauts-Bassins, le Dr Mété Bonkoungou. H.N
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_17_03/sidwaya.htm
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Enquete
sur l'epilepsie à Pikine: un facteur important dans la déperdition
scolaire - Le
Soleil - Sénégal - 15/03/2003 |
La ligue sénégalaise contre
l'épilepsie (LES) vient de conduire une importante étude contre cette
affection neurologique dans la région de Dakar, précisément dans le
district sanitaire de Pikine. Lire
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Alimentation
et prévention des maladies chroniques : Des experts de l'OMS et de
la FAO tirent la sonnette d'alarme - L'Hebdo
- Burkina Faso - 14/03/2003 |
La Consultation d'experts
OMS/FAO sur l'alimentation, la nutrition et la prévention des maladies
chroniques qui s'est tenue à Genève du 28 janvier au 1er février 2003
a porté sur les bases scientifiques de la relation qui existe entre
l'alimentation et la pratique d'une activité physique et les principales
maladies chroniques liées à la nutrition. Les experts ont formulé
des recommandations pour aider à prévenir les décès et les incapacités
dus aux principales maladies chroniques d'origine nutritionnelle.
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Les
objectifs du premier Congrès national de biologie réuni à Brazzaville
- Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 14/03/2003 |
Le Congrès national de biologie,
qui a débuté le 10 mars dans l'amphithéâtre Le Phénotype de l'Université
Marien Ngouabi, à Brazzaville, s'est fixé comme objectif de réunir
tous les biologistes présents au Congo, notamment ceux de l'université
Marien Ngouabi, de la DGRST, de l'URPI et des ministères de la Santé,
de l'Agriculture, de l'Environnement et de l'Economie forestière.
Il vise en outre à instaurer une organisation capable de contribuer
avec efficience à la résolution des problèmes de développement de
la société congolaise. Le congrès se propose également de capitaliser
les résultats des recherches menées ces dernières année, d'initier
une dynamique du développement de la recherche en biologie, de contribuer
à la promotion de l'enseignement dans ces matières et de créer une
Société de biologie du Congo. " Cette institution serait un organe
d'intégration des chercheurs du Congo. Il servirait d'interface entre
les biologistes et les pouvoirs publics, mais aussi entre les biologistes
et les communautés villageoises, et aurait un rôle d'évaluation de
la recherche.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=2916
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Congo-Brazzaville
: campagne de lutte contre le paludisme - Cameroon-tribune
- Cameroun - 14/03/2003 |
Les femmes invitées à veiller sur la
salubrité de leur environnement. La ministre congolaise de la Promotion
de la femme, Jeanne Dambendzet, a invité à Brazzaville les femmes
de cette ville à plus de salubrité en vue de lutter contre le paludisme,
qui constitue un frein au développement de la société. Intervenant
lors d'une causerie à l'occasion de la commémoration de la Journée
internationale de la femme, Mme Dambendzet a demandé à ses interlocutrices
de prendre soin de leur entourage, en évacuant les ordures et en désherbant
leurs milieux pour remédier à la maladie qui, aujourd'hui, tue plus
que le VIH/sida. Outre la propreté, la ministre a promis aux femmes
la vente, dans un proche avenir, de moustiquaires imprégnées à des
prix abordables. Au cours de cette causerie portant sur le thème de
la fête du 8 mars: "Pour un développement durable, femme du Congo,
dans l'unité et la diversité, luttons contre le paludisme, la pauvreté
et le VIH/sida", Mme Dembendzet a incité les femmes à la fidélité
dans les foyers, à l'utilisation de préservatifs, de lames de rasoir
et de seringues à usage unique en vue de lutter contre la prolifération
de la pandémie, qu'elle considère comme une punition divine. Avec
les terres fertiles, les eaux poissonneuses et les forêts dont regorge
le Congo, la ministre, tout en stigmatisant la pauvreté qui est très
compromettante pour le développement, a interpellé les habitantes
des trois arrondissements de Brazzaville à œuvrer en vue de l'édification
et la prospérité du pays. Mme Dambendzet a enfin invité les femmes
à la prière et à l'amour puisque, a-t-elle dit, "nous sommes tous
les enfants de Dieu", avant de lancer un appel aux mères à continuer
à conscientiser et persuader les enfants d'abandonner les armes.
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j17032003&idart=6806&olarch=j14032003 |
Ministère
de la Santé : 15 ambulances pour les districts sanitaires -
Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 14/03/2003 |
Nous devons maintenant penser
à la reconstruction du pays (…) Ces ambulances sont les prémices de
l'abondance qui va se déverser sur la Côte d'Ivoire ". La Première
dame, Simone Ehivet Gbagbo, en tenant ces propos mercredi dernier
à l'occasion d'une cérémonie de remise de quinze ambulances à treize
districts sanitaires du pays par le ministère délégué à la Santé sortant,
à la Pharmacie de la Santé Publique (PSP), entendait faire partager
son optimisme quant à la renaissance du pays après le tumulte de la
guerre. Aussi, a-t-elle exhorté leurs bénéficiaires à "une gestion
rigoureuse de ces outils précieux (…) et porter témoignage de la volonté
du Président Laurent Gbagbo à aller de l'avant dans l'accomplissement
de sa politique d'équipement sanitaire (…) en dépit de la grisaille
et du stress extrême." Ces quinze véhicules de type "Pick-up" modulables
en ambulances, traduisent au dire du ministre de la Santé, Pr Kadio
Richard, "le symbole de secours et d'assistance". Et d'ajouter " qu'ils
viennent renforcer la capacité opérationnelle des structures et améliorer
l'accessibilité des populations aux soins". D'Adiaké à Dimbokro, en
passant par Mama et Labokro, " ces ambulances par leur valeur inestimable
seront utilisées avec efficacité", a indiqué le Dr N'Ko Marcel au
nom des récipiendaires. Avant de voir dans ce geste du gouvernement
un aperçu de l'AMU (assurance maladie universelle, et souhaiter que
" vive une Côte d'Ivoire en bonne et heureuse santé". Cette attribution
de véhicules utilitaires intervient après celle, le 12 février dernier,
de huit autres à des districts sanitaires dont un bon nombre en zones
occupées. RéMI COULIBALY
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=18292 |
Epilepsie:
2003, une "année de sensibilisation" lancée par l'AMAEE - Midi
Madagasikara - Madagascar - 14/03/2003 |
Avec la tenue l'an dernier,
de la "Semaine de l'Epilepsie", la connaissance de cette maladie a
sensiblement peu évolué. Sensiblement puisque malgré tout, un certain
esprit de conservatisme dans la conception de l'épilepsie demeure.
La mission que s'était fixée l'AMAEE, Association malgache pour l'aide
et l'entraide des épileptiques, est ainsi de changer la situation
tout en prenant en charge les malades eux-mêmes, notamment ceux issus
des milieux défavorisés. Et pour cela, des animations de toutes sortes
et autres manifestations de sensibilisation sont organisées par l'AMAEE,
notamment l'an dernier lors de son cinquième anniversaire. Lesquelles
seront à rééditer volontiers cette année. Lire
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Laquintinie
: du matériel pour soigner les accidentés - Cameroon-tribune
- Cameroun - 14/03/2003 |
Le don a été remis par le
député Joseph Owona Kono mercredi 5 mars. L'hôpital Laquintinie de
Douala a reçu un lot de matériel de traumato-orthopédie, d'une valeur
de plus de quarante millions de francs CFA. Ce matériel, mis à disposition
par le médecin français Dominique Poitont, de l'hôpital de Marseille-Nord,
a été remis par le député Joseph Owona Kono. Du matériel de traumato-orthopédie
? On aurait dit de la ferraille de toutes dimensions bonne pour la
poubelle. Pourtant, le chef d'unité de traumato-orthopédie de Laquintinie
ne cachait pas sa joie. Le Dr. Jean Gustave Tsagadigui voyait en effet
comme un manque d'intérêt pour la discipline, le faible niveau d'équipement
de l'unité. Le Dr. Jérémie Solle, délégué provincial de la Santé et
membre du comité de gestion de l'hôpital Laquintinie soulignait quant
à lui, que le matériel nécessaire à cette discipline coûte cher. Ainsi,
après l'accident d'Ebombé, 23 poly-traumatisés ont été reçus à Laquintinie.
Le coût moyen de cette prise en charge est de l'ordre de deux millions
cinq cent mille francs. Heureusement que ces soins ont été pris en
charge par le gouvernement. Demain donc, si une catastrophe de la
même ampleur devait survenir dans les environs de Douala, l'hôpital
Laquintinie répondrait mieux. Le matériel remis cette semaine permet
de réaliser un bon millier d'implants. Le député Owona Kono a promis
que ce matériel s'enrichirait afin que l'unité de Laquintinie devienne
un véritable centre de traumato orthopédie. Mais, au-delà des accidentés
de la route qui arrivent à l'hôpital avec plusieurs fractures en plus
des blessures, il y a le cas de Monsieur-tout-le monde. Chacun peut
se fouler la cheville en glissant dans la salle de bain, se casser
la jambe dans un jardin ou se luxer l'épaule en déchargeant des paniers
de son véhicule, etc. Et que dire des gosses dont les jeux tournent
mal et s'achèvent par une fracture ou même une double fracture ? Le
préfet du Wouri, Laurent Minja, a salué cet acte qui vient soulager
la souffrance et surtout, qui prolonge l'action du gouvernement. Au
cours de cette cérémonie, le directeur de l'hôpital Laquintinie, le
Dr Ntone Ntone Fritz, a donné lecture à tous d'une lettre de félicitations
du ministre de la Santé publique et à tout le personnel de Douala
et d'Edea qui s'est dévoué au chevet des accidents d'Ebombé. Des félicitations
qui ont donné du baume au cœur de ceux qui ont soigné tant de poly-traumatisés.
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j17032003&idart=6794&olarch=j14032003 |
Ensemble
contre le Sida : SFPS évalue ses activités - Sidwaya
- Burkina Faso - 13/03/2003 |
Le projet "Santé familiale
et prévention du Sida" (SFPS) tient un atelier régional de dissémination
des outils et approches en matière de lutte contre le Sida du 10 au
13 mars à Ouagadougou. "Les populations et les comportements à risques
; les jeunes, les services IST VIH/Sida, soins et soutien aux personnes
vivant avec le VIH" sont les thèmes autour desquels plus de cent (100)
participants venus de l'Afrique de l'Ouest et du Centre vont discuter
afin de relever les acquis et les faiblesses des activités de terrain.
Au centre des débats, deux programmes non moins importants : la prévention
du Sida sur les axes migratoires de l'Afrique de l'Ouest et du Centre
(PSAMAO) et la mise en œuvre en 1998 des activités de prévention du
VIH/Sida/IST en direction des chauffeurs routiers, des professionnelles
du sexe et tout ce qui tourne autour de cette cible. Ce sont l'implantation
de panneaux de sensibilisation sur les routes interafricaines, la
production et la diffusion de cassettes audio et vidéo de sensibilisation
sur l'utilisation du préservatif. Quant à la campagne "Lamour sans
risque c'est P.L.U.S" lancé simultanément en Côte d'Ivoire et au Burkina
et la campagne "Jeune à 100%" au Togo, il s'agit aussi de faire le
point sur la caravane qui a sillonné plusieurs grandes villes de ces
pays, les projections de vidéo de sensibilisation sur l'abstinence,
le report des rapports sexuels. "Le présent atelier intéresse le Burkina
Faso à plus d'un titre quand on sait que notre pays occupe le 2e rang
en matière de taux de prévalence" indiqué le secrétaire permanent
du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST, le Dr Joseph
André Tiendrébéogo. Mamina SAM
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_13_03/societe_2.htm
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PREVALENCE
DU VIH/SIDA : Maintenir le taux à moins 3% d'ici 2006 - Le
Sud - Sénégal - 13/03/2003 |
Les maladies associées au
Vih continuent de faire payer un lourd tribut au Sénégal malgré son
faible taux de prévalence. C'est pour maintenir la prévalence des
infections par le Vih sous la barre des 3% d'ici à 2006, qu'un projet
de prévention et de contrôle du Vih/Sida financé par l'Ida a été présenté
lundi 11 mars aux différents départements ministériels à l'Enam. Le
but du projet est d'aider le gouvernement à prévenir la propagation
du Vih/sida en réduisant la transmission dans les groupes à haut risque,
d'élargir l'accès aux traitements, aux soins et procurer une assistance
aux personnes infectées par le vih au Sénégal dans le cadre d'une
opération pilote de traitement anti-rétroviral en Afrique subsaharienne.
Le projet doit en effet appuyer l'exécution du Plan national de lutte
contre le sida formulé par le Sénégal pour la période 2002-2006 et
promouvoir les initiatives de la société civile et des communautés
dans le domaine de la prévention et des soins. Selon le Dr. Ibra Ndoye,
secrétaire exécutif du Comité national de lutte contre le Sida, il
s'agira grâce au projet, de maintenir la prévalence en dessous de
3 % d'ici 2006, de réduire l'impact sanitaire et socio-économique
du Vih/Sida au niveau des individus, des ménages et des communautés
et surveiller les tendances évolutives de l'épidémie. Pour cela, il
estime qu'il faudra renforcer les capacités des organismes d'exécution
et des structures de coordination et appuyer la société civile et
les initiatives communautaires dans le domaine de la prévention, des
soins, de l'assistance sociale et des mesures d'atténuation de l'impact
de la maladie. Ismaïla SARRE
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/13032003.htm |
Santé
de la mère et de l'enfant : Des plans d'action pour l'espace CEDEAO
- Sidwaya - Burkina
Faso - 13/03/2003 |
L'atelier régional sur "Les
meilleures pratiques en santé maternelle et néonatale et les stratégies
de réduction de la mortalité et de la morbidité maternelle et néonatale"
a clos ses portes vendredi 7 mars à l'hôtel Relax. Les participants
ont élaboré un plan d'ensemble pour la prise en charge de la mère
et de l'enfant dans les pays ouest-africains. Les participants, des
responsables des ministères de la Santé, des enseignants des facultés
de médecine, des écoles de santé, des décideurs politiques, des experts
en santé de la reproduction sont venus de 10 pays de la sous-région.
Une équipe pluridisciplinaire qui a débattu cinq jours durant sur
les pratiques cliniques, les outils et approches permettant de réduire
la mortalité et la morbidité maternelle et néonatale. Ils ont partagé
les leçons apprises, des formations des prestataires et de la mobilisation
des communautés. Les travaux se sont déroulés en exposés suivis de
débats en séances plénières, en discussions lors des panels et aussi
en mini-université ou sessions concurrentes entre les spécialistes.
A travers cette méthodologie de travail, les participants ont pu accroître
leurs connaissances sur les soins prénataux; la prise en charge de
la prééclampsie et de l'éclampsie, les soins pendant et après l'accouchement
aussi bien de la mère que du nouveau-né. La rencontre a aussi permis
aux spécialistes ouest-africains de faire l'état de la situation de
la santé de la mère et de l'enfant à travers les projets pilotes.
Malgré les efforts louables, il ressort que des difficultés existent.
Il s'agit du manque de coordination des interventions des partenaires,
la morbidité du personnel, etc. Le rapporteur de l'atelier, le Pr
Blami Dao a dit que la rencontre a été très riche en enseignements.
Cependant pour qu'il soit profitable, elle doit être considérée comme
le début d'un long processus. Le directeur général de la Santé, Sosthène
Zombré a souhaité qu'au-delà de cet atelier, les plans d'action qui
ont été élaborés soient traduits en interventions concrètes sur le
terrain. Emmanuel BOUDA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_13_03/societe_1.htm
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VIRUS
EBOLA : 328 millions de FCFA d'aide humanitaire d'urgence pour le
Congo - Internet
Gabon - Gabon - 11/03/2003 |
Ce programme mis à la disposition
de l'OMS par l'Union européenne vise un meilleur contrôle de l'épidémie
dans la zone frontalière avec le Gabon.
DEPUIS janvier 2003, une épidémie de fièvre hémorragique Ebola sévit
dans le département de la Cuvette Ouest au Congo, frontalier avec
notre pays. Le nouveau bilan officiel, rendu public samedi dernier
par les autorités congolaises faisait état de 98 décès et 135 cas
détectés. Des chiffres sans cesse croissants qui ont conduit l'Organisation
mondiale de la santé (OMS) à solliciter une assistance rapide de l'Union
européenne. Lire la suite |
Sida
: on a dépisté un nouveau test - Cameroon-tribune
- Cameroun - 11/03/2003 |
Le " Bispot " vient d'être
présenté aux médecins et responsables d'hôpitaux camerounais. C'est
une quatrième génération de tests de dépistage du VIH, qui a été présentée
et expliquée le 28 février à Douala, et mardi dernier, 3 mars à Yaoundé.
Le test dénommé Bispot, homologué par l'Organisation mondiale de la
santé, a fait l'objet de sessions de formation à l'intention des futurs
utilisateurs. Les représentants des formations sanitaires publiques,
et privées, les médecins, et les techniciens de laboratoires ont été
réunis pour cette série échanges qui visait une vulgarisation efficace
et une manipulation optimale du nouveau produit de la société PBS/Orgenics
France. Le partenaire technique français a d'ailleurs dépêché au Cameroun,
trois de ses experts pour animer le séminaire. Issu de la gamme Immuno
Comb, le nouveau test Bispot est en réalité une synthèse des deux
principales méthodes de dépistage utilisées jusqu'ici pour déterminer
la sérologie des patients dans les hôpitaux. Il intègre donc en même
temps les qualités du test rapide et du test Elisa. Avec deux principaux
avantages : le résultat est connu au bout de 34 minutes, et il est
précis. On peut donc après ce test savoir distinctivement le type
de VIH du malade lorsque le dépistage s'avère positif. Les promoteurs
du test Bispot ajoutent à ces vertus, que ce produit peut être utilisé
sans problème aussi bien dans les formations sanitaires des villes,
qu'en campagne. La nouvelle méthode de dépistage est légère, d'après
ce qu'on a pu entendre mardi dernier au Hilton. Car, contrairement
aux investissements lourds en termes d'appareillages, commandés par
la méthode Elisa classique, le Bispot ne nécessite pas l'équipement
des grands laboratoires. On peut donc s'en servir dans un dispensaire
de n'importe quelle localité. C'est ce que le distributeur du produit
au Cameroun appelle " diagnostic essentiel, test rapide à moindre
coût. " Le Bispot a été introduit au Cameroun par le groupe Médical
International, dont le président-directeur général, le Dr Pierre Nguefack,
pense que " toute prévention efficace du sida passe par le dépistage
qui permet à l'individu de connaître son statut sérologique. " Pour
lui, le dépistage est la première étape du traitement. Peut-être d'abord
par curiosité, mais on a vu que les spécialistes invités à ces sessions
de formation, ont répondu nombreux à l'appel. Et si désormais à l'hôpital,
on vous fait un test de sida avec résultats dans la demi-heure qui
suit, c'est que nos médecins ont été convaincus par cette méthode.
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j17032003&idart=6730&olarch=j11032003&ph=y |
KOLDA
- EVA MARIE COLL SECK EN TOURNEE : Le ministre ausculte les structures
sanitaires - Le
Sud - Sénégal - 11/03/2003 |
Le ministre de la santé
et de la prévention, le Professeur Eva Marie Coll Seck a visité pendant
trois jours les structures sanitaires de la région de Kolda. Elle
a d'abord inauguré la pharmacie régionale d'approvisionnement logée
à l'hôpital régional. Une structure qui permettra aux Koldois d'en
finir avec les ruptures de stocks de médicaments. Mme le ministre
s'est ensuite rendue à Sédhiou et est allée jusqu'à Banbali pour voir
les conditions de travail des postes de santé enclavés. Tirant le
bilan de sa visite au cours d'un point de presse, Eva Marie Coll Seck
s'est réjouie de cette confrontation à la réalité dans une région
défavorisée comme Kolda. Celle-ci souffre en effet d'un déficit énorme
en ressources humaines, à l'image de Sédhiou où le médecin chef n'a
pas d'adjoint. Le ministre a révélé que l'Etat poursuit ses efforts
dans le recrutement et que 25 agents vont être affectés dans la semaine.
Parallèlement à cette stratégie de contractualisation, Kolda aura
bientôt un centre de formation où un personnel autochtone sera formé.
Cela permettra de régler le problème des agents extérieurs, qui refusent
souvent de servir dans la région. Les premiers centres verront le
jour cette année à Tambacounda, Saint-Louis et Kaolack. Une rencontre
sera organisée prochainement pour évoquer avec les différents acteurs
de l'hôpital régional la question de la réforme hospitalière. L'hôpital
de Kolda va passer à un statut d'établissement public de santé pour
une meilleure implication des populations dans la gestion. Au chapitre
des promesses, la mise en place d'un autre district de santé dans
le département de Sédhiou est prévue. Le processus devrait être bouclé
rapidement. Parlant du Sida, le ministre a indiqué que Kolda se situe
dans la moyenne nationale mais que la vigilance doit être de rigueur.
Abdou DIAO
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/11032003.htm |
Conseils
pratiques pour les donneurs de sang - Sidwaya
- Burkina Faso - 11/03/2003 |
Toute personne en bonne
santé doit savoir qu'elle peut être utile à ceux qui souffrent. Elle
a même ce pouvoir de leur sauver la vie. Ceci par un geste simple
(sans répercussion sur sa santé) qui ne lui prendra qu'une demi-heure
de son temps : le don de sang. Il se fait à l'aide d'un matériel de
prélèvement à usage unique. Un examen de santé exclura celui qui pourrait
présenter une contre-indication. Cet examen comprendra une pesée,
une prise de la tension artérielle et un interrogatoire détaillé auquel
le donneur répondra sincèrement pour son propre intérêt et celui du
receveur. La quantité du sang prélevée sera fonction de son poids
450 ml pour les plus de 50 kg et une poche pédiatrique pour les moins
de 50 kg. Après ce prélèvement, plusieurs examens biologiques y sont
pratiqués. La détermination du groupe sanguin, la recherche d'infections
par les virus de l'hépatite B, de l'hépatite C et par le VIH. Des
examens qui s'effectuent de façon complètement anonyme. L'anonymat
ne sera levé que lorsque le donneur part prendre connaissance des
résultats. Que se passe-t-il en cas de présence d'un quelconque virus
? La présence du virus de l'hépatite B, très répandue dans la population,
fera éliminer un certain nombre de poches et exclure environ un sixième
des donneurs. Ce virus, le plus souvent bien toléré dans le sang des
adultes, serait dangereux s'il était passé à des jeunes enfants. La
présence du virus de l'hépatite C fera exclure un faible nombre de
donneurs, et plus rarement encore celle du VIH. Dans ce cas sus-cités
le donneur sera adressé à un service spécialisé. Ce qui signifie que
ne pas pouvoir être donneur ne veut pas forcément dire qu'on est infecté
par le VIH/Sida. Ceux qui répugnent alors à donner leur sang par peur
du résultat de la sérologie VIH, seront à plus de 95 % des cas soulagés.
On ne peut devenir donneur qu'à l'issue de tous ces examens s'ils
sont négatifs. Etre donneur régulier, c'est donner au moins deux fois
par an et chaque fois qu'on lui demande son sang.
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_11_03/societe_2.htm |
Centre
: Relations tendues entre le personnel de l'hôpital de Ngoumou
- Cameroon-tribune
- Cameroun - 11/03/2003 |
Ngoumou (Mefou-et-Akono) - L'hôpital
de district de Ngoumou connaît depuis des mois une situation de tension
susceptible de dégénérer en crise aiguë. En effet, il y a quelque
temps, une commission de contrôle venant de Yaoundé avait mis la main
sur un important stock de médicaments au sein duquel il y avait des
produits périmés, selon les responsables chargé du contrôle. Aujourd'hui,
c'est le leadership qui fait l'objet d'un conflit ayant divisé le
personnel en clans rendant ainsi l'approche du malade du médecin traitant
assez difficile. Le chef BAAF pour des raisons évoquées plus haut
est écarté de toute gestion administrative au sein de l'hôpital. Le
chef de service de district de santé et le médecin-chef de l'hôpital
de Ngoumou sont diamétralement opposés. Le personnel est également
divisé. Pour le moment, le même personnel se plaint de l'utilisation
abusive du crédit de fonctionnement et du matériel de l'hôpital. C'est
tous ces comportements, tout ce flou qui suscitent des tensions au
sein de l'hôpital de Ngoumou. Les malades en sont malheureusement
des pauvres victimes. Les autorités compétentes sont saisies de la
situation.
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j17032003&idart=6726&olarch=j11032003 |
Sud
: Le centre de santé intégré de Doum réfectionné - Cameroon-tribune
- Cameroun - 11/03/2003 |
Ngoulémakong (Mvila) - Les
populations du secteur du centre de santé intégré de Doum chefferie,
dans l'arrondissement de Ngoulémakong, renouent avec leur unité de
santé c'est à la suite de travaux de réfection réalisés par le gouvernement,
sur une enveloppe de 14 millions de F CFA. Le centre a été non seulement
refait, mais en plus équipé. La capacité de service de la pharmacie
a été renforcée. Les patients peuvent s'y faire hospitaliser et y
obtenir des produits pharmaceutiques à moindre coup. L'infirmier du
centre de santé, M. Mvondo Marcellin, procède aussi à moindre coup
aux différents examens de laboratoire. Ici, le paludisme est une véritable
endémie. Cependant, les populations essayent à leur niveau, d'observer
des règles d'hygiène et de salubrité. La campagne de prévention contre
le Sida n'est pas en reste. Une fois par mois, des causeries éducatives
ont lieu dans les villages sur cette autre endémie. L'infirmier-chef
estime que l'adhésion des populations à la campagne contre le sida,
explique la faible présence du VIH/Sida dans la localité. Des campagnes
de vaccination sont organisées régulièrement sur place et dans des
villages.
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j17032003&idart=6725&olarch=j11032003&ph=y |
Congo-Brazzaville
: le nouveau bilan d'Ebola fait état de 98 morts - Cameroon-tribune
- Cameroun - 10/03/2003 |
Au moins 98 personnes ont
été tuées par l'épidémie de la fièvre hémorragique d'Ebola dans le
département de la Cuvette Ouest au nord-ouest du pays, d'après un
nouveau bilan officiel rendu public samedi. Le nombre total de cas
détectés est passé à 135 depuis le déclenchement de la maladie le
4 janvier dernier dans les districts de Kellé et de Mbomo respectivement
à 700 km et 800 km de la capitale, à la frontière gabonaise. Vendredi,
le bilan était de 94 morts pour 112 cas détectés pour les deux districts.
Selon le directeur de la lutte contre la maladie au ministère congolais
de la Santé et de la population, Joseph Mboussa, de nouveaux cas ont
été découverts dans plusieurs villages du district de Kellé qui constitue
le principal foyer de l'épidémie. Un collectif de parlementaires originaires
de la Cuvette Ouest a reproché au gouvernement de ne pas gérer cette
épidémie "dans l'équité et l'égalité" et de ne pas avoir débloqué
les fonds à temps pour aider les populations victimes d'Ebola. L'augmentation
du nombre de cas et de victimes s'expliquerait par le fait qu'à Kellé,
les populations se sont montrées hostiles aux campagnes de sensibilisation
et de prévention menées par des équipes de santé sur les moyens de
se protéger contre le virus. Les populations de Kellé ont cru que
l'épidémie était un mauvais sort jeté par Dieu ou la conséquence des
pratiques magiques. Par contre, à Mbomo, les populations ont accepté
les campagnes. Au début de l'épidémie, les populations ont caché des
cas ou manipulé les corps des victimes. Jeudi dernier, le ministre
de la Santé et de la population, Alain Moka, a indiqué que face au
désastre causé par le virus, les populations de Kellé commençaient
à être "réceptives" aux messages de prévention. Moka a également indiqué
que le gouvernement a envoyé 30 tonnes d'aide alimentaire aux populations
victimes d'Ebola. Le programme alimentaire mondial (PAM) a fourni
7 tonnes supplémentaires de riz et d'huile végétale. Le virus d'Ebola
est très contagieux. La contamination se fait par les contacts avec
les secrétions du malade : (sang, salive, urines) - ou par la manipulation
des corps des victimes. L'épidémie a déjà sévi une première fois en
2001-2002 dans les districts de Kellé et de Mbomo. Comme lors de la
première épidémie, celle qui est actuellement en cours fait suite
à la consommation par les populations de la viande des gorilles trouvés
en forêt ou par la manipulation de leurs carcasses. Des centaines
de gorilles sont morts dans le sanctuaire de la Lossi situé entre
les districts de Kellé et de Mbomo, qui abrite le parc national d'Odzala,
le plus vaste d'Afrique centrale qui compte 20.000 gorilles, soit
la plus importante population de gorilles d'Afrique centrale.
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j17032003&idart=6681&olarch=j10032003 |
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