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L'actualité de la santé tropicale Avril 2002 | |
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Malaria : une question de démocratie au Burundi - inburundi.net - Burundi - 29/04/02 | ||
Dans les pharmacies et cabinets médicaux privés, les riches peuvent se soigner efficacement et guérir de malaria. Car des nouveaux médicaments efficaces existent, et un traitement coûte 5000 frbu, partiellement remboursables par les mutuelles parfois. Pourtant, la maladie décime des populations entières, chez les pauvres, l' écrasante majorité du peuple. Car actuellement, l' Etat oblige l' utilisation des anciens médicaments, Chloroquine et Fansidar dont l' inefficacité face à la résistance de la maladie est connue et prouvée. Plusieurs fois, le ministère de la Santé s' est montré très sévère face aux organisations qui militaient pour le changement du protocole national. L' Organisation Médecins Sans Frontières en a payé les frais, l' année dernière, en se faisant expulsé par le gouvernement. Au moment où l' Afrique célèbre la journée de lutte contre le paludisme, la malaria est devenue aujourd'hui, au Burundi, une question de démocratie. Tout simplement. Lire | ||
Malaria : Dr Christophe FOURNIER, responsable des programmes Médecins Sans Frontières - FRANCE - "Médecins que nous sommes, il est toujours bien préférable d' utiliser des médicaments pour lesquels on a entière confiance" - inburundi.net - Burundi - 29/04/02 | ||
Le paludisme tue encore plus de 2 millions d' africains par an.en plus des épidémies de grande ampleur qui continuent de surgir ici et là, les parasites responsables de cette maladie résistent de plus en plus aux anciens médicaments. L' introduction de nouvelles molécules efficaces se heurtent au manque de volonté des bailleurs, mais aussi des pouvoirs locaux qui ne sont pas pressés à changer les protocoles nationaux. L' organisation internationale Médecins sans Frontières France ont dû entrer en conflit avec le ministère de la Santé du Burundi, suite à la persistance premiers à proposer les médicaments efficaces.Au moment où l' Afrique célèbre la journée de lutte contre le paludisme, In-Burundi a rencontré le Dr Christophe Fournier, responsable des programmes à MSF. Lire | ||
HARO SUR LE PALU ! - Centrafrique Presse - Centrafrique - 27/04/02 | ||
En dépit d’une cérémonie officielle au Ministère de la Santé, marquée par la remise par l’OMS de 4000 moustiquaires imprégnées, la journée de lutte contre le paludisme, jeudi 25 avril, est passée presque inaperçue pour la plupart des Centrafricains, qui n’ont suivi que d’une oreille distraite la litanie des chiffres relatifs aux ravages du paludisme révélés par le ministre de la Santé, M. Joseph KALITE. Pourtant, il ressort de l’examen de la situation que 40% des consultations et 48% des hospitalisations auxquelles il a été procédé rien qu’au Complexe Pédiatrique de Bangui (CPB), entre 1990 et 1994, sont dues à cette terrible maladie. Lorsqu’on examine les données en valeur absolue du seul CPB, à savoir 270 décès d’enfants sur les 2482 hospitalisations dues au paludisme, pour la seule année 2001, on se rend mieux compte que ce sont de véritables tragédies qui se déroulent quotidiennement dans la plupart des foyers centrafricains, sachant que pour 270 nourrissons qu’on parvient à arracher des griffes de la mort, au CPB, d’autres, plus nombreux, disparaissent dans l’anonymat des quartiers démunis de Bangui ou des hameaux de l’arrière-pays, faute de revenus suffisants ou d’infrastructures hospitalières à proximité. Lorsqu’on sait aussi que 3/4 des 15206 enfants conduits au CPB en 2001 ont fait l’objet d’une «automédication exagérée», on n’en comprend que mieux le sens de l’appel lancé par les autorités sanitaires de la RCA pour inciter les populations à se rapprocher du personnel de la santé «à la moindre fièvre». Cet appel mérite d’être repris et amplifié par tous ceux dont c’est le métier car toutes ces données, de même que les questions qu’elles induisent, constituent autant de fronts sur lesquels les Centrafricains, à la fois individuellement et collectivement, doivent concentrer leur énergie et leur intelligence afin de faire échec à leur ennemi commun qu’il importe de ne pas méconnaître, à savoir le sous-développement. Prosper N'DOUBA | ||
Lutte contre le vih/sida Des religieux s’impliquent dans l’action de proximité - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 27/04/02 | ||
Pour
une information et une sensibilisation de masse, à l’initiative de Medical
assistance program (MAP) international, une Ong chrétienne, et le Comité
des pasteurs de la cité des “Antilopes ”, un atelier sur la formation en
communication pour un changement de comportement pour la prévention du Vih/sida
s’est tenu du 22 au 27 avril dans les locaux du temple de l’église évangélique
des Assemblées de Dieu de Daloa. Destiné aux leaders des Eglises, il avait
pour objectif final de leur permettre de concevoir des stratégies de sensibilisation
des populations, toutes couches sociales confondues, afin de les amener
à changer de comportement face au Vih/sida. De fait, il s’est agi pour les
41 participants pour la plupart des prêtres, des pasteurs, des évangélistes
etc., intervenant dans la lutte contre cette pandémie, de partager à travers
des causeries débats leurs expériences et de faire le point sur les tendances
épidémiologiques. Ils ont pu identifier les difficultés communes, trouver
des solutions adéquates et enfin voir dans quelle mesure les innovations
peuvent être diffusées pour une amélioration de la qualité des actions à
mener par les structures sur le terrain. La cérémonie d’ouverture des travaux
a été l’occasion pour Mgr Pierre Marie Coty, évêque de Daloa, co-parrain
de la cérémonie, de saluer et de remercier les organisateurs de cet atelier.
Plusieurs interventions ont marqué les travaux de cet atelier. A en croire
son coordinateur, le Dr Aké Julien, l’Ong MAP international entend désormais
accorder son soutien en priorité aux actions de proximité. C’est pourquoi,
selon lui, les formations à l’image de cet atelier de communication, sont
porteuses de grands espoirs. C’est le lieu de souligner que l’Ong MAP international
intervient outre dans la lutte contre le Vih/sida, dans l’éradication du
ver de Guinée et l’ulcère de Buruli. EMMANUEL KOUADIO K. Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=10690 |
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2ème journée Africaine de lutte contre le paludisme Raymond Abouo N’Dori célèbre la moustiquaire imprégnée - Notre voie - Côte d'Ivoire - 27/04/02 | ||
A
l’occasion de la 2ème journée africaine de la lutte contre le paludisme,
qui s’est tenue avant-hier jeudi 25 avril, à Aboisso, le professeur Raymond
Abouo N’Dori, ministre de la Santé publique, a affirmé que “les moustiquaires
imprégnées d’insecticides sont considérées comme l’un des outils les plus
efficaces pour limiter la transmission du paludisme et faire baisser la
mortalité”. Le ministre de la Santé, devant un parterre de personnalités
du monde de la santé , le Roi du Sanwi Nanan Amon N’Douffo II et d’un grand
public, a révélé que, suite à des enquêtes effectuées dans les pays comme
la Gambie, le Kenya, le Ghana et la Côte d’Ivoire où la moustiquaire imprégnée
est utilisée, le taux de mortalité a baissé dans les proportions de 17 à
33% avec une réduction de l’incidence du paludisme de 14 à 63%. Selon l’orateur,
en Côte d’Ivoire, la moustiquaire imprégnée est disponible et coûte 3 500
F pour les adultes et 1500 pour les enfants. Pour la réussite donc du programme
national de lutte contre le paludisme, Raymond Abouo N’Dori a encouragé
l’implication des populations dans la lutte. A ce niveau, Dr. Niangué, directeur
coordinateur du programme national de lutte contre le paludisme, a instruit
le public de ce qu’une formation des leaders communautaires est initiée
en ce moment pour leur permettre de maîtriser les méthodes modernes d’identification
et de traitement du paludisme. Toutefois, Dr. Mame Thierno Aby Sy, représentant
résident de l’OMS en Côte d’Ivoire, est d’avis que l’action communautaire
doit aller au-delà des mesures d’encouragement pour inclure l’utilisation
des anti-paludiques et de la moustiquaire imprégnée. Il faut aller vite
pour que, d’ici 2010, le nombre de décès imputables au paludisme diminue
de moitié conformément au vœu des chefs d’Etats, africains consignés dans
la déclaration d’Adja (Nigeria), a ajouté l’intervenant. Coulibaly Zié Oumar
(envoyé spécial) Lire l'article original : www.notrevoie.ci/story.asp?ID=5120 |
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Transfusion sanguine Les pays de la sous-région vont se rapprocher du “risque zéro” - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 27/04/02 | ||
En
matière de transfusion sanguine, il n’y a pas la sécurité à 100%. Le risque
dit résiduel est toujours présent quel que soit le continent et son importance
dépend de plusieurs facteurs parmi lesquels la prévalence des maladies transmissibles
par le sang dans la population, la prévalence de ces maladies chez les donneurs
de sang. C’est pour permettre aux pays de se rapprocher le plus possible
du risque zéro, que l’OMS a conçu et mis en place un projet de formation
du personnel des établissements de transfusion sanguine en management de
la qualité. Cette formation qui était à sa 2e session, cette année, pour
les pays francophones d’Afrique noire a pris fin hier au Centre national
de transfusion sanguine (CNTS) à Treichville. Vingt et un médecins, pharmaciens
et techniciens de laboratoire venus de huit pays ont pris part à ce cours
qui a débuté le 26 avril dernier. Ce qui fait 85 responsables d’assurance
qualité formés pour l’Afrique depuis septembre 2000. Les participants au
2ème cours qui a été clôturé par M. Gueye Drissa, directeur des logistiques
au ministère de la Santé publique ont élaboré des plans d’action qui devront
leur permettre de mettre en pratique l’enseignement reçu afin de changer
le visage de la pratique de la transfusion sanguine au Bénin, au Burkina-Faso,
au Cameroun, en Centrafrique, aux Comores, à Madagascar, au Niger, en République
démocratique du Congo, au Rwanda et en Guinée Equatorial, leurs pays respectifs
comme le leur a exprimé le docteur Tapko Jean Baptiste, conseiller régional
pour la sécurité en Afrique à l’OMS. La Côte d’Ivoire, quant à elle, a depuis
1993 défini une politique basée sur une législation qui lui a déjà permis
de faire ce changement, même s’il reste encore beaucoup à faire. Ainsi,
partie d’une prévalence Vih de 8% chez les donneurs de sang, la Côte d’Ivoire
a atteint, aujourd’hui, un taux de séroprévalence inférieur à 0,3%. Le cours
international des pays francophones d’Afrique noire au management de la
qualité en transfusion sanguine dont la 2e session vient de prendre fin
constitue selon le docteur Takpo le début d’un grand projet de mise en place
des systèmes d’assurance qualité dans les établissements de transfusion
sanguine des pays de la région Afrique de l’OMS. B. ZEGUELA Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=10669 |
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VIH-SIDA Le dépistage à domicile, c’est désormais possible - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 27/04/02 | ||
Faire
son prélèvement sanguin soi-même à l’aide d’une petite piqûre d’aiguille
sur le bout des doigts (comme lorsqu’on fait la goutte épaisse pour le paludisme).
Déposer les gouttelettes sur un buvard, l’expédier dans une enveloppe avec
frais d’expédition pré-payés. Recevoir le counselling si nécessaire et connaître
son statut sérologique dans la plus stricte confidentialité, sans être vu
ni connu. Ce sont là les services qu’offre Home Acces Express aujourd’hui
dans tous les Etats-Unis avec la caution de CDC Atlanta. C’est ce produit
des laboratoires Home acces health corporation basée à Chicago que l’un
des employés de cette maison, l’Ivoirien Traoré Lanciné veut exporter en
Côte d’Ivoire. C’est l’Afrique du Sud et le Nigeria qui sont surtout visés
par le docteur Michael Wandell, vice-président et directeur scientifique
de Home access health corporation pour l’installation du siège africain
du promoteur du test de dépistage du Vih à domicile. Mais le chargé de développement
M. Traoré Lanciné qui voit là une grande opportunité pour la Côte d’Ivoire
y était récemment en mission exploratoire. Pour lui il faut voir non seulement
le produit, mais aussi l’investissement. Car le promoteur de Home access
express, s’il s’installe, veut faire du reconditionnement sur place. Toute
chose qui permettra l’investissement dans le pays et aussi, aux populations
d’avoir le Kit à un coût plus réduit que celui pratiqué aux Etats-Unis.
Avec Access home express, c’est l’achat d’un kit comprenant aiguille, buvard,
enveloppe d’envoi pré-payée, numéro d’enregistrement et d’appel (vert) pour
recevoir des conseils et communiquer le mode d’envoi choisi pour la réception
du résultat qui peut se faire par fax, e.mail ou par la poste. C’est trois
jours après l’expédition de l’enveloppe que le patient qui a dû communiquer
le numéro l’identifiant porté sur chaque enveloppe, peut appeler pour savoir
le résultat. Si le patient est négatif du Vih, son statut lui est communiqué
aussitôt. S’il est positif, on lui communique un autre numéro vert où il
a affaire à des spécialistes en counselling. Avec Access home express selon
M. Traoré Lanciné, il ne s’agit pas seulement de la positivité par rapport
au Vih il s’agit également des hépatites, de taux de cholestérol etc. C’est
en fait un bilan qui est offert. Ce qui fait qu’aux USA Access home express
est conseillé aux femmes qui veulent se mettre sous pilules ou changer de
pilules. B.ZEGUELA Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=10670 |
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En se faisant planter les cheveux: Les Congolaises s'exposent plusieurs fois au VIH/Sida - Allafrica.com - Le Phare - RD Congo - 26/04/02 | ||
Une
jeune fille âgée de 24 ans s'attelle à " planter " ses cheveux artificiels
à sa cousine, dans un cadre familial à Bandalungwa. Environ une heure après,
Mlle S. sursaute pour la nème fois et se plaint d'être touchée plusieurs
fois par l'aiguille qui pénètre son cuir chevelu. Curieusement, la tresseuse,
consciente de cet état des choses, rétorque qu'elle-même aussi été plusieurs
fois égratignée par la même aiguille au niveau de ses doigts. Ce cas illustre
bien la pratique à risque à laquelle se livrent consciemment les files et
femmes congolaises, celles de Kinshasa en particulier. Elles sont plus préoccupées
à se rendre jolies en se faisant greffer les plantes et les mèches qu'à
se préserver contre le VIH/Sida. Or, les aiguilles utilisées par les tresseuses
servent à " planter plusieurs femmes qui ne se préoccupent pas d'emmener
leurs propres aiguilles. Les doigts et le cuir chevelu de deux femmes en
présence n'étant évidemment pas protégés, l'aiguille en sort souillée par
le sang touché de part et d'autre par l'instrument utilisé. Dans un pays
où la Division surveillance Epidémiologique du Programme National de Lutte
contre le Sida (PNLS) indique 1.259.000 personnes vivant avec le VIH/Sida
(adulte et enfants) et un taux de prévalence de 5%, cette pratique à risque
se révèle donc comme un mode de contamination du VIH/Sida, appelant une
modification appropriée de comportement de la part de ses usagers. Nous
avons interrogé une dizaine de filles, toutes des intellectuelles, qui n'ont
fait que confirmer nos craintes, s'engagent d'aller désormais auprès des
coiffeuses ou tresseuses avec leurs propres aiguilles. Apparemment, c'était
des paroles en l'air. Une consoeur oeuvrant dans une chaîne de télévision
locale a été plus franche avec nous : " ça fait trois fois que je continue
à aller me faire planter les cheveux avec une vieille aiguille au salon
de coiffure, et pourtant j'ai déjà pris la décision d'emmener des aiguilles
que j'utiliserai à usage unique ". Comme on s'en rend compte, nos soeurs,
nos filles et nos femmes continuent à s'exposer " gratuitement " au VIH/Sida
à cause de la négligence, mais aussi de l'ignorance C'est le cas de toutes
les femmes et filles qui n'ont pas encore connaissance des pratiques à risque
du VIH/Sida. Ce problème devient d'autant plus dramatique qu'au centre-ville
et aux environs du marché central, plusieurs magasins vendant les mèches
et plantes ont ouvert leurs portes aux tresseuses venus de la cité. Celles-ci
plantent " alors de dizaines de têtes féminines par jour dans ces magasins,
sans se préoccuper à jeter les aiguilles utilisées après usage. Dieu seul
sait combien de cas de contamination au VIH/Sida peuvent s'opérer. Bien
sûr, contre pareille " agression ", les trois bateaux d'espoir (l'abstinence,
la fidélité et les préservatifs) paraissent inefficaces. La solution étant
d'éviter les pratiques à risques, c'est-à-dire, l'usage collectif de différents
instruments souillés comme la lame de rasoir, les aiguilles médicales, les
aiguilles de tresseuses, les lames pour la manucure ou la pédicure, etc.
Guy-Marin Kamandji Lire l'article original : fr.allafrica.com/stories/200204290467.html |
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DEUXIÈME JOURNÉE AFRICAINE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME HIER Une tueuse redoutable à combattre - L'union - Internetgabon.com - 26/04/02 | ||
Principale cause de mortalité chez les moins de cinq ans la malaria n'épargne aucune couche sociale sur le continent. Cette seconde édition a mis un accent particulier en direction des populations les plus vulnérables : les enfants et les femmes en grossesse. Lire | ||
'' Nous avons opté pour des moustiquaires imprégnées dont l'efficacité dure cinq ans '' Le Pr. Same Ekobo, coordonnateur du comité de lutte contre le paludisme, apporte son éclairage. - Cameroon Tribune - Cameroun - 26/04/02 | ||
Lire l'interview | ||
GREVE DES AGENTS DE L'HOPITAL ABBASS NDAO Un espoir pour le personnel - Sud quotidien - Sénégal - 26/04/02 | ||
Une
assemblée générale des travailleurs des établissements de santé de l'ex-communauté
urbaine de Dakar est prévue ce matin à l'Hôtel de ville de Dakar. Elle devra
décider de l'arrêt ou de la poursuite du mouvement de grève entamé depuis
plus d'une semaine à l'hôpital Abbas Ndao. Après plus de quatre heures de
discussions, hier, la rencontre entre la Direction des établissements de
santé du Sénégal et les délégués syndicaux de l'hôpital Abbass Ndao a allumé
une lueur d'espoir. A l’issue de la rencontre, Mame Abdoulaye Guèye, Directeur
des établissements de santé, a promis d'obtenir le paiement des indemnités
d’ici quelques jours. Des propositions que les représentants syndicaux ont
accueillies avec confiance mesurée. Abdoulaye Guèye, a laissé entendre que"cette
rencontre nous a permis de discuter de tous les problèmes de l’hôpital et
du manque de considération dont sont victimes les agents municipaux". Et
d’ajouter que "toutes les mesures décidées à l’issue des négociations seront
respectées". Le Dr Marie Louise Evra, représentante du corps médical, de
souligner: "le dialogue entre autorités et travailleurs de l’hôpital Abass
Ndao a été restauré grâce à l’intervention du directeur des etablissements
de santé". Sidiya Ndiaye, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs
établissements de santé municipaux commente "notre interlocuteur a permis
de décrisper l’atmosphère". Quant à Moussa Dia, Directeur de l’hôpital,
il annonce qu'il sollicitera une audience avec le ministre de la santé afin
de permettre l'instauration d'un dialogue entre le personnel et les Collectivités
absentes de la rencontre d'hier. A la suite de cette rencontre avec les
autorités de tutelle, s'est tenue une réunion d'information à la base du
syndicat. Les agents de santé présents ont accueilli d'une oreille attentive
les propositions de leurs dirigeants. Les propositions consistaient, d'une
part, dans la mise en place prochaine d'un fonds de roulement pour garantir
le paiement régulier des salaires et autres dépenses de fonctionnement de
l'hôpital et, d'autre part, dans l'instauration d'une prime de motivation
pour les agents. Les grévistes ont eu des difficultés à accorder leurs violons.
Certains exigeant du gouvernement des préalables avant d'arrêter leur mouvement
de grève. Il s'agit concrètement du paiement immédiat et intégral d'indemnités
dues. La réponse des grévistes reste toutefois suspendue à la décision qui
sera prise à l'Assemblée générale, aujourd'hui à l'Hôtel de Ville de Dakar,
à partir de 10 heures. Cheikh T. MBENGUE Lire l'article original : www.sudonline.sn/archives/26042002.htm |
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Journée africaine de lutte contre le Paludisme : Lever les taxes sur les moustiquaires pour sauver les femmes enceintes - Allafrica.com - Le Phare - RD Congo - 26/04/02 | ||
Un
million de personnes meurent chaque année de paludisme. 9O % d'entre elles
sont victimes de moustiques en Afrique sub-saharienne. La situation est
dramatique au point de déclencher une campagne mondiale contre le paludisme.
La célébration hier 25 avril de la Journée africaine de lutte contre le
paludisme est une occasion de faire le point sur les efforts fournis pour
éradiquer ce fléau. Il s'avère d'ores et déjà qu'aucun vaccin contre le
paludisme ou la malaria n'est encore disponible. Au contraire, il se développe
des cas de résistance du paludisme contre certains médicaments. Aujourd'hui,
la Chloroquine n'est plus conseillée en RDCongo où il faut utiliser le Fansidar
avant de recourir à la Quinine pour des cas graves. Des engagements pris
il y a deux ans à Abuja pour mener cette lutte ont suscité de l'espoir auprès
des populations africaines. En fait, le 25 avril 2000 à Abuja, 38 Etats
africains se sont engagés à réduire les droits de douane et les taxes perçus
sur les moustiquaires imprégnées d'insecticide et les fournitures nécessaires
à leur fabrication ainsi qu'à favoriser la baisse du prix au détail des
moustiquaires imprégnées d'insecticide et à permettre davantage à de foyers
de s'en équiper Hélas, préoccupés certainement par d'autres priorités politiques,
les chefs d'Etat signataires n'ont pas tenu leurs engagements. Et pourtant,
ce seraient des mesures très efficaces pour sauver particulièrement les
femmes enceintes. A Kinshasa, il faut débourser entre 1.500 FC (5 $ us)
et 3.000 FC pour acheter une moustiquaire. Ce qui n'est pas donné à toutes
les bourses, et favorise le ravage du paludisme. A en croire le tout premier
rapport publié à l'occasion de cette journée, moins de 10% des enfants et
des femmes enceintes dorment régulièrement sous des moustiquaires imprégnées
d'insecticide dans les régions de paludisme endémique. Et pourtant, une
étude de l'Ecole de Médecine tropicale britannique a montré que le Produit
National Brut en Afrique sub-saharienne serait supérieur à 32 % aujourd'hui
si le paludisme avait été anéanti durant les dix dernières années. Guy-Marin
Kamandji Lire l'article original : fr.allafrica.com/stories/200204290468.html |
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MOUVEMENT DU PERSONNEL DE LA SANTE Entre les inquiétudes des malades et les assurances des grévistes - Sud quotidien - Sénégal - 25/04/02 | ||
La
prolongation du mot d'ordre de grève déclenché par les agents des établissements
de santé relevant de l'ex Communauté urbaine de Dakar (Cud) commence à inquiéter
bon nombre de malades se soignant dans ces structures. Pourtant, le personnel
en grève ne cesse de rassurer les malades: le mot d'ordre de grève n'aura
aucune conséquence néfaste sur la situation des patients. Au niveau de l'hôpital
Gaspard Camara, le médecin-chef, Dr Sarr, qui affirme ne pas être en grève
puisqu'étant un agent de l'Etat continue à consulter les patients. Au niveau
de la maternité de la même structure, en revanche, c'est le service minimum
qui est assuré. "Ceci n'empêche", explique la sage femme de garde, "que
nous recevons les cas urgents, comme celui d'une femme qui est sur le point
d'accoucher, par exemple. Par contre, nous ne faisons pas de consultations
pré-natales. D'ailleurs, il n'y a aucun danger à repousser de quelques jours
ce genre de consultations". A l'hopital Abass Ndao, seuls les malades hospitalisés
avant la grève continuent de recevoir les soins nécessaires. "Seulement",
ajoute Mme Aminata Diaw, responsable de la section syndicale à Abass Ndao,
"l'hopital ne reçoit plus de malades Les cas urgents sont admis en consultation,
mais ceux nécessitant une hospitalisation sont évacués vers un autre établissement".
Mme Diaw rassure en précisant que la grève ne risque pas d'avoir des conséquences
néfastes sur les patients. Au centre de santé Gaspard Camara, la seule malade
hospitalisée trouvée sur les lieux lors de notre passage, ne semblait pas
être au courant du mouvement de grève. Elle reconnait recevoir chaque jour
les soins nécessaires à son traitement. Même son de cloche au niveau des
patients de l'hopital Abass Ndaw, qui déclarent que rien n'a changé et que
l'on s'occupe d'eux comme avant. Aussi ne s'étonne-t-on pas que les autorités
continuent à faire la sourde oreille aux revendications des travailleurs
de la santé. Mme Diaw a dévoilé toutefois que si, après la rencontre qu'ils
doivent avoir aujourd'hui jeudi 25 avril avec les autorités concernées,
ils n'obtiennent pas gain de cause, ils opteront pour la grève perlée, c'est
à dire que le service ne fonctionnera que deux jours sur deux. Salimata
GASSAMA Lire l'article original : www.sudonline.sn/archives/25042002.htm |
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Journée africaine de lutte contre le paludisme : Dr. Ebrahim Samba (OMS Afrique) invite les Etats à plus d’engagement - Notre voie - Côte d'Ivoire - 25/04/02 | ||
Dr.
Ebrahim Malick Samba, directeur du bureau régional Afrique de l’OMS, a,
dans une déclaration, rendue publique à l’occasion de la journée africaine
de lutte contre le paludisme commémorée aujourd’hui, exhorté, les Etats
à plus d’engagement. Le paludisme, selon le docteur Ebrahim, décime 1 million
de personnes dans le monde dont 90% sont en Afrique. “En fait, un enfant
africain sur cinq meurt du paludisme avant l’âge de cinq ans”, révèle Dr.
Ebrahim M. Samba dans sa déclaration. Les femmes en grossesse ne sont pas
non plus épargnées. La déclaration note qu’elles sont très vulnérables.
“Pendant la grossesse, les chances de beaucoup de femmes africaines de survivre
à des crises de paludisme qui menacent leur vie sont divisées par deux”,
indique la déclaration. A ce tableau fort inquiétant, le patron de l’OMS
Afrique ajoute également la pharmaco-résistance au paludisme. C’est-à-dire
que des médicaments qui étaient autrefois bon marché et très efficaces ne
le sont plus aujourd’hui. Les germes de la maladie développent par exemple
une résistance à la chloroquine. Pire, les nouveaux médicaments pourtant
prometteurs, selon Dr. Ebrahim Samba, ont un coût très élevé. De sorte qu’ils
ne seront plus accessibles bientôt au grand public. Toutefois, le directeur
Afrique de l’OMS ne désespère pas. Car, rappelle-t-il, les chefs d’Etat
du continent africain ont clairement énoncé la voie à suivre pour aller
de l’avant dans la déclaration et le plan d’action d’Abuja au Nigeria. La
prévention et le diagnostic rapide ainsi que le traitement précoce de la
maladie constituent la solution clé. Pour la prévention du paludisme, Malick
Samba pense que les moustiquaires imprégnées restent un instrument simple,
efficace et bon marché. A ce niveau, il avoue sa satisfaction de voir que
nombre de pays africains ont réduit ou ont fait baisser les taxes et les
prix des moustiquaires et des insecticides pour respecter les engagements
pris dans la déclaration d’Abuja. Et cela pour augmenter le nombre d’enfants
africains dormant sous une moustiquaire. Car, de l’avis du chef du Bureau
de l’OMS Afrique, en fin 2001, “il n’y avait qu’un enfant africain de moins
de 5 ans sur 10 dormant sous une moustiquaire”. Coulibaly Zié Oumar Lire l'article original : www.notrevoie.ci/story.asp?ID=5095 |
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LUTTE CONTRE L'EXCISION A OUROSSOGUI La colère des jeunes contre la délégation de Tostan - Sud quotidien - Sénégal - 24/04/02 | ||
La
campagne de lutte contre l’excision ne se fait pas toujours sans peine au
niveau du Fouta. Elle est même dangereuse dans les endroits où les marabouts
du coin ont décidé, malgré la volonté des autorités, de s’y opposer énergiquement.
A Ourossogui, (région de Matam), il a fallu qu’une petite rumeur circule
au sujet d'une mission de l’Ong Tostan (qui mène une campagne contre l’excision)
pour que la ville soit assiégée, le temps d'une journée. Surtout, au niveau
de l’hôtel où résidait la délégation de l'Ong qui avait organisé la rencontre
avec les femmes. Cet événement est survenu à la grande surprise du responsable
du Tostan l’Américaine Molly qui conduisait une délégation de partenaires
allemands venus en visite pour le financement de micros projets à l’endroit
des femmes. La visite, selon la responsable de Tostan, n’avait rien à voir
avec l’excision et portait plutôt sur une rencontre entre les populations
et les bailleurs. Car à Ourossogui, de grands pas ont été faits dans le
domaine de l’alphabétisation, de la santé maternelle. Et, les résultats
sont éloquents. La commune qui totalise plus de dix centres d’alphabétisations
(1992) reste un modèle aux yeux de l’Ong et des bailleurs. On se rappelle
de la rencontre de Aéré Lao qui devrait consacrer le renoncement solennel
par les populations de cette pratique traditionnelle qu’est l’excision.
Il y a quelques années également, une mission composée de parlementaires
n'avait pas été désirée par les populations de Podor et de Matam. Pape Moctar
NDIAYE Lire l'article original : www.sudonline.sn/archives/24042002.htm |
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Mauritanie - Mission ophtalmologique au Tagant Plus de 800 consultations effectuées - AMI - 24/04/02 | ||
Une
mission médicale conduite par le Pr Sidi Ely Ould Ahmedou, coordinateur
du Programme National de Lutte contre la Cécité (PNLCC) séjourne depuis
le 18 avril au Tagant dans le cadre des efforts déployés par les pouvoirs
publics en vue de rapprocher les prestations, sanitaires des populations
et notamment dans le domaine ophtalmologique. Depuis son arrivée, la mission
a déjà effectuée 800 consultations et réalisée 64 opérations chirurgicales
pour des malades atteints du trachome. Dans une déclaration à l’AMI, le
Pr Sidi Ely a indiqué que toutes les prestations sont gratuites et bénéficieront
à toutes les populations des communes et collectivités de la wilaya. De
leur côté, les populations ont salué cette initiative qu’organisent conjointement
le PNLCC et l’Organisation Non Gouvernementale Raja à leur intention et
formulé le souhait de voir de telles entreprises se répéter souvent en faveur
des citoyens les plus démunis habitant des zones enclavées. Lire l'article original : www.mauritania.mr/ami/archivefr2002/bulletin20020424.htm |
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MAME ABDOULAYE GUÈYE, DIRECTEUR DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ "L’argent est dans le circuit" - Sud quotidien - Sénégal - 24/04/02 | ||
Le
bras de fer qui oppose les agents de l’hôpital Abass NDao aux autorités
sanitaires ne connaît toujours pas de dénouement. Ainsi, les patients dont
24 d’entre eux attendent depuis deux semaines d’être opérés, en souffrent
gravement. Le directeur des établissements de santé du Sénégal, Mame Abdoulaye
Guèye estime que la situation n’est pas facile. Il explique l’origine de
ces problèmes par la dissolution de l’ex-communauté urbaine de Dakar dont
dépendait Abass NDao et d’autres structures de santé et leur reversement
au ministère de la Santé. Selon Mame Abdoulaye Guèye, les agents ont observé
dans un premier temps un mot d’ordre grève pour cause de retard de paiement
de leurs salaires. C’est parce que, dit-il, les crédits étaient logés au
ministère des collectivités locales et qu’il fallait procéder au reversement
des fonds au ministère de la santé pour qu’il prenne en charge leur situation.
Entre temps, c’est le liquidateur qui devait payer leurs salaires. "Après
satisfaction à cette première revendication, ils ont posé une deuxiéme le
paiement des primes de motivation. Ceci après le déblocage de 1,5milliard
de francs cfa par l’Etat pour payer les agents de Santé. Le ministère procédera
à l’extension de la mesure. par arrêté. Mais les fonds de dotation ne sont
pas encore en place à cause, dit-il, des lenteurs administratives". Il a
tenu cependant à rassurer les grévistes que l’argent était dans le circuit.
Comme les 200 agents de l’hôpital Abass NDAO, la situation touche l’ensemble
des agents qui relèvent des structures de santé de l’ex-Communauté urbaine
de Dakar. En attendant fait observer M. Guèye, un service minimum est observé
et les urgences orientés vers d’autres structures. M.M.L Lire l'article original : www.sudonline.sn/archives/24042002.htm |
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VIH/SIDA : La décentralisation de la lutte va commencer - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 24/04/02 | ||
D’ici à la fin de cette année 2002, toutes les mairies de notre pays devraient avoir en leur sein une cellule anti-sida, disposant d’hommes et de femmes bien formés pour sensibiliser et encadrer les populations sur cette pandémie. Lire | ||
GREVE A L'HOPITAL ABASS NDAO : 1,5 million F.Cfa perdus par jour - Sud quotidien - Sénégal - 24/04/02 | ||
Une
salle de réanimation vidée de ses occupants. Un bloc opératoire fermé. Un
effectif de 24 malades programmés pour subir des opérations... dans la rue.
Une situation qui affecte gravement l’attente des patients et qui fait baisser
les recettes journalières de la structure. A l’hôpital Abass NDao de Dakar,
les services fonctionnent depuis une semaine au ralenti. Les agents observent
un mot d’ordre de gève pour réclamer le paiement des primes de motivation
précédémment accordées à l’ensemble des agents du ministère de la santé.
Ils dénoncent en même temps les retards de salaires dûs par la structure
qui est sous la tutelle du ministère de la santé. "C’est une situation transitionnelle
, car l’hôpital devrait être hérigé en Hôpital public de santé", explique
Moussa Dia, le directeur du centre." M. Dia soutient que c’est le liquidateur
de l’ex-communauté urbaine de Dakar qui payait les salaires des agents en
faisant chaque mois des appels de fonds au ministère des Finances en attendant
que le ministère de la Santé prennent le relais. Pour rassurer les agents,
il souligne "le liquidateur de l’ex-communauté urbaine de Dakar, le représentant
du ministère des collectivités locales et la direction de l’hôpital se sont
réunis pour trouver une solution définitive à ce problème". Malgré tout,
les agents maintiennent leur position. Ils ont indiqué que tant que la somme
de 324.000 F.Cfa que l’Etat doit à chacun d’eux n’est pas versée, ils ne
reprendront pas service. Les primes en question, selon Mme Aminata Diaw,
responsable de la section syndicale à Abass Ndao, concernent l’année 2001
et 2002. Elle juge inadmissible que leurs collégues des autres structures
soient payés alors que ceux de l'hôpital Abass Ndao ne le soient pas. Elle
souligne en outre qu'un accord avait été signé avec le ministère des collectivités
locales pour que ces primes soient payées rétroactivement avant les élections
locales du 12 mai prochain. Même si le service minimum est respecté dans
cette structure, les recettes journalières seraient en baisse d’un million
et demi F.Cfa en moyenne par jour.. C. T. MBENGUE Lire l'article original : www.sudonline.sn/archives/24042002.htm |
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Mauritanie - Journée scientifique sur la gynécologie-obstétrique Une contribution efficace du mouvement associatif dans le corps médical Réduire le fléau de la mortalité maternelle et néonatale - AMI - 23/04/02 | ||
«Promouvoir
la gynécologie et l’obstétrique afin de réduire continuellement le taux
de mortalité maternelle et d’assurer une maternité sans risque», tel est
l’objectif d’une journée scientifique organisée par l’Association Mauritanienne
de Gynécologie et d’Obstétrique (AMAGO) en collaboration avec le ministère
de la Santé et des Affaires Sociales et de l’OMS, dont les travaux ont débuté
lundi à Nouakchott. Plusieurs gynécologues, médecins et sages femmes prennent
part à cette rencontre dont l’objet est de procéder à un échange d’expériences
et de vues sur les sujets qui intéressent la lutte contre la mortalité maternelle
et néonatale. Des exposés traitant de la morbidité et la mortalité maternelle
et infantile, les résultats du programme de la «maternité sans risque» de
Nouakchott, l’expérience du CHN et la contribution du secteur médical dans
cette lutte ont été présentés au cours de cette rencontre scientifique.
Ouvrant la journée scientifique, le Dr Dah Ould Cheikh, secrétaire général
du ministère de la Santé et des Affaires Sociales a souligné l’évolution
positive et la contribution efficace du mouvement associatif dans le corps
médical et ce avant de féliciter l’“AMAGO” pour cette initiative de nature
à favoriser les échanges scientifiques, précisant que l’adoption prochaine
du Code Médical donnera une nouvelle impulsion à l’action du mouvement associatif,
ce qui serait bénéfique pour les populations. Le Dr Dah Ould Cheikh a également
souligné le grand intérêt qu’accordent les pouvoirs publics à la réduction
de la mortalité maternelle et infantile. Auparavant, le Dr El Hadi Benzerough,
représentant de l’OMS à Nouakchott a souligné l’intérêt qu’apportent les
partenaires au développement pour une action concertée afin de réduire le
fléau de la mortalité maternelle et néonatale, ajoutant que notre pays enregistre
l’un des taux les plus élevés dans la région de l’Afrique de l’Ouest avec
747 décès sur 100.000 naissances vivantes. Pour sa part le Dr NAJJAR RAYMOND,
président de l’“AMAGO” a prononcé un mot dans lequel il a précisé que la
disponibilité des soins obstétricaux d’urgence est un passage obligé pour
l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle. Lire l'article original : www.mauritania.mr/ami/archivefr2002/bulletin20020423.htm |
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SANTÉ PUBLIQUE/ATELIER RÉGIONAL SUR LA SURVEILLANCE ÉPIDÉMIOLOGIQUE INTÉGRÉE - L'union - Internetgabon.com - 23/04/02 | ||
Préparer
des plans stratégiques de prévention Jusqu'à vendredi, les participants
auront à cœur cette préoccupation commune. DEPUIS hier matin, une trentaine de participants, venus de sept pays d'Afrique de l'Ouest et du centre prennent part à un atelier régional initie par le Bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé pour l'Afrique (OMS/AFRO). Cette rencontre régionale se penche sûr l'adaptation des modules génériques de formation et d'élaboration des plans de formation en surveillance épidémiologique intégrée et réponse. Lire |
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Tuberculose : L’Etat dépense plus de 110 millions pour les fonctionnaires malades - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 22/04/02 | ||
Le rituel a une fois de plus été respecté : “ La Journée mondiale de la tuberculose ”. L’espace Ficgayo à Yopougon a servi, samedi dernier, de rampe de lancement et de sensibilisation à cette maladie infectieuse, contagieuse, curable et non héréditaire provoquée par le BK (Bacille de Koch). Lire | ||
DANS L'UNIVERS DES ESPRITS SURNATURELS : Les "rabs" et les "djins" à l'origine des maladies mentales. - Sud quotidien - Sénégal - 22/04/02 | ||
Les Sénégalais, à l’image de bon nombre d'africains, croient aux esprits surnaturels qui semblent envahir leur environnement. Appartenant aux religions traditionnelles africaines comme c’est le cas avec les "rabs" ou aux religions importées pour parler de l’Islam avec ses "djins", ils sont dans l’imagerie populaire, les principaux auteurs des troubles mentaux dont serait victime la majorité des leurs. Lire | ||
Ouverture des centres de santé ruraux - Notre voie - Côte d'Ivoire - 22/04/02 | ||
Raymond
Abouo N’Dori annonce 200 centres pour 2002 Le professeur Raymond Abouo N’Dori,
ministre de la Santé publique, a annoncé, samedi dernier, à Oudjahio et
à Gnigbawa (village de la sous-préfecture de Guibéroua) que son département
procédera cette année “à l’ouverture 130 dispensaires et 70 maternités soit
un total de 200 centres de santé contre 102 ouverts l’année dernière en
2001”. Le ministre de la Santé publique a donné cette information alors
qu’il procédait avec Son Excellence Friedrich Nagel, chef de la délégation
de la Commission européenne (UE) en Côte d’Ivoire, à la mise en service
des deux (2) derniers centres de santé dans les villages sus-cités, construits
sur financement de l’Union européenne. La mise en service de ces centres
de santé met fin au 7ème Fonds européen de développement (FED) dans son
volet appui au secteur de la santé. A Oudjahio, c’est un centre de santé
de type II, c’est-à-dire un dispensaire qui comporte une salle d’accouchement,
qui a été livré à la population du canton Kriwa fort de 10 villages. Coût
de l’ouvrage : 41095056 FCFA dont 29595056 FCFA pour la construction et
11500000 FCFA pour l’équipement. De l’autre côté, à Gnigbawa (12 km sur
piste de Guibéroua), c’est un centre de santé de type I (dispensaire + maternité)
d’une valeur de 66.016.393 FCFA dont 50.716.393 FCFA pour la construction
et 15.300.000 pour l’équipement que le village a reçu comme don de l’Union
européenne. Pour les populations bénéficiaires “ces centres de santé de
proximité sont un facteur de réduction de la pauvreté. En ce sens qu’elles
réduisent le chemin à parcourir pour aller se faire soigner. Ce qui fait
une économie en terme de coût de transport”. Prenant la parole à son tour,
M. Nagel a exprimé toute sa satisfaction de voir son institution contribuer
à la réduction de la pauvreté. Par ailleurs, le chef de la délégation de
l’UE en Côte d’Ivoire a exprimé toute sa satisfaction devant “la volonté
du gouvernement ivoirien d’améliorer le service de santé en Côte d’Ivoire”.
M. Nagel se dit disponible à accompagner le gouvernement dans tous ces efforts
de développement et de réduction de la pauvreté. C’est l’occasion qu’a saisi
le ministre N’Dori pour répéter au haut et fort que sous la IIème République,
l’argent de la Coopération sera bien géré. “Chaque sou qui sera donné ira
effectivement à la cible visée”, a rassuré le ministre. Et d’ajouter “Nous
ne sommes pas venus pour nous enrichir. Nous sommes venus pour servir le
peuple de Côte d’Ivoire”. Aux infirmiers et sage-femmes qui ont été affectés
dans ces centres de santé ouverts, le premier responsable de la santé en
Côte d’Ivoire leur a demandé d’être accueillants et de prévenir les maladies
en prodiguant beaucoup de conseils aux villageois. Avant ces deux villages,
le ministre de la Santé a fait une escale à Mama dans le village du président
Gbagbo. Le ministre y est allé apprécier de l’évolution du centre de santé
en construction offert par la LONACI. Coulibaly Zié Oumar (Envoyé spécial) Lire l'article original : www.notrevoie.ci/story.asp?ID=5076 |
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AIDE RECORD DU JAPON A LA RCA - Centrafrique Presse - Centrafrique - 20/04/02 | ||
Avec la remise, jeudi 18 avril, d’un lot de matériel médical d’une valeur de 3 094 000 000 F CFA au Ministère de la Santé, l’aide publique du Japon à la RCA aura atteint, en moins de deux mois, le chiffre record de 7 794 000 000 F CFA. Début mars dernier, c’était le système éducatif qui avait reçu une enveloppe de 4,7 milliards CFA destinée à la construction de 11 écoles. Importante par sa quantité, l’aide ainsi apportée l’est encore davantage par sa valeur qualitative, dans la mesure où elle intervient dans des secteurs fondamentaux pour le développement d’un pays, à savoir l’éducation et la santé. C’est pourquoi il ne se trouvera aucun Centrafricain sur cette terre de Barthélémy BOGANDA pour ne pas s’associer aux remerciements et au témoignage de reconnaissance qu’a faits le Président de la République, Ange Félix PATASSE, en se rendant personnellement au Ministère de la Santé pour la remise officielle du matériel médical. Il reste à déplorer l’irresponsabilité des Centrafricains, qui se sont spécialisés dans le détournement des aides au point d’avoir désormais droit, de la part de nos partenaires, à un souhait de voir les dons parvenir effectivement à leurs destinataires, à savoir les populations. Il faut également espérer que cette mauvaise réputation ne refroidira pas les ardeurs des autres partenaires au développement de la RCA, parmi lesquels l’exemple nippon ne devrait pas manquer de faire des émules. Prosper N'DOUBA | ||
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