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Boulgou - Journées nationales de vaccination - Bilan satisfaisant dans la région de Tenkodogo - sidwaya - Burkina Faso - 31/10/2002

Organisées du 5 au 8 octobre 2002, dans la région sanitaire de Tenkodogo, les journées de vaccination ont permis d'administrer la dose contre la polio par voie orale à tous les enfants âgés de 0 à 5 ans.
Selon la direction régionale de la Santé de Tenkodogo, 216 571 enfants de 0 à 5 ans ont été vaccinés. Les taux de couverture vaccinale des différents districts sanitaires sont les suivants : le district sanitaire de Ouargaye avec un taux de 107, 60 %, le district sanitaire de Koupèla avec 112,51%, le district sanitaire de Tenkodogo avec 106,23 % et le district sanitaire de Zabré avec 115,48 %.
Même si les premiers responsables de la Santé dans la région ont jugé satisfaisant les résultats atteints, il y a eu des difficultés de terrain dont l'accès difficile à certaines zones et l'insécurité.
Le deuxième passage pour la vaccination contre la poliomyélite et pour la vitamine A aura lieu du 9 au 12 novembre 2002.
Tasséré KOANDA - AIB/Tenkodogo
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_10_31/sidwaya.htm

Contre la mortalité maternelle : la formation de bons anesthésistes, une nécessité - Le soleil - Sénégal - 31/10/2002
Les anesthésistes-réanimateurs interviennent pratiquement dans tous les secteurs, dans les cliniques et autres structures sanitaires : chirurgie pédiatrique, obstétrique, traumatologie … D'où leur grande implication dans les interventions médicales. "Nous sommes concernés par tous les malades qui ont besoin d'être anesthésié ou réanimé", explique ainsi le Pr. Bineta Kâ Sall, chef du service réanimation du CHU Le Dantec, par ailleurs président du comité d'organisation du XIXe congrès de la Société d'anesthésie et de réanimation d'Afrique noire francophone (SARANF). Malheureusement, de tels spécialistes sont encore en nombre insuffisant en Afrique. C'est le constat fait par la SARANF qui tient son congrès annuel à Dakar.
Alors qu'en France, il existe 5500 anesthésistes pour 60 millions d'habitants, au Sénégal seuls 30 anesthésistes officient pour 10 millions d'habitants. D'où la nécessité de renforcer, selon le Dr Yves Yapobi, président de la SARANF, la formation des médecins et des infirmiers. Il indique, en outre, que les autorités doivent donner plus de moyens à la fois techniques et matériels, afin de permettre la promotion d'une anesthésie de qualité. En effet, il peut arriver qu'une intervention de cette nature soit cause de décès, si elle est mal réalisée. Pour l'heure, l'influence reste faible. Mais, c'est bien le moment de tirer la sonnette d'alarme.
L'obstétrique est bien un secteur où l'on peut retrouver un lien entre les anesthésistes-réanimateurs et les décès maternels, encore élevés en Afrique. Sur le continent, par exemple, le taux de mortalité maternelle est de l'ordre de 200 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes en Tunisie, et de 2500 en Erythrée. Des extrémités qui rendent bien compte de l'ampleur du phénomène qui tourne autour de 2.000 au Tchad, de 510 au Sénégal, de 393 au Bénin. Pour ne citer que ces cas.
Seulement, il faut souligner que l'implication de l'anesthésie comme risque n'est pas négligeable, dans la mesure où elle est évaluée à 5 %. Un chiffre qui pousse le béninois Martin Choblin, président du comité scientifique de la SARANF et rédacteur en chef de la revue de la société à soutenir que le rapport entre les anesthésistes-réanimateurs et les décès maternels est grand. "Beaucoup de femmes qui meurent dans les maternités ont été opérées. Donc, elles ont été endormies. Puisque les anesthésistes-réanimateurs sont les premiers et les derniers intervenants, l'anesthésie en elle-même peut être un facteur de décès maternels", affirme-t-il.
Ainsi, la SARANF, par le biais de son congrès annuel, cherche à étudier la contribution des anesthésistes à la lutte contre la mortalité maternelle. "Nous sommes en première ligne", souligne le docteur Choblin qui insiste beaucoup sur la formation. Il se fonde sur le fait que "si l'anesthésiste n'est pas compétent, il peut être responsable d'un décès pour son intervention mal conduite".
MAÏMOUNA GUEYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=19581
Femmes - La santé au risque de donner la vie -Le matin - Bénin - 31/10/2002

La santé aurait-elle un genre? On est tenté de le croire quand on relève les différences entre hommes et femmes dans ce domaine. Statut social inférieur, alimentation carencée, approvisionnement en eau potable insuffisant sont autant de facteurs qui interviennent directement et avant tout sur la santé des femmes et de leurs enfants.
C'est le risque lié à la grossesse et à l'accouchement qui reste le plus crucial pour les femmes de l'an 2000. Cinq ans après la conférence de Pékin, les chiffres sont encore obstinément en hausse. La mortalité maternelle atteint aujourd'hui le sinistre record de 600 000 décès annuels dont la presque totalité (99%) a lieu dans les pays en développement. Au moins une femme meurt chaque minute des suites d'une grossesse. Ces mêmes complications entraînent la naissance de trois millions d'enfants mort-nés et le décès de trois autres millions de bébés au cours de leur première semaine de vie. Ces disparitions représentent les deux tiers du nombre total de décès d'enfants de moins de 5 ans dans les pays en développement. D'autre part, ces 600 000 femmes laissent derrière elles au moins un million d'orphelins. Comme si ce n'était pas assez, rapporte l'Unicef, ainsi privés des soins maternels indispensables, les orphelins voient leur risque de mourir dans les deux ans multiplié de 3 à 10 fois. Lire

Médicaments à prix réduits - l'UE veut empêcher les retours dans sa zone - Le soleil - Sénégal - 31/10/2002

La Commission européenne a proposé hier un mécanisme pour empêcher que des médicaments exportés à des prix réduits vers les pays pauvres soient réimportés illégalement vers l'UE. Le projet prévoit qu'un logo spécifique soit apposé sur ces médicaments, afin que les services de douanes des pays de l'UE puissent empêcher leur retour, a expliqué hier le commissaire européen au Commerce Pascal Lamy. Selon le projet, qui doit encore être approuvé par les Quinze, le logo aura la forme d'un "E" entouré d'étoiles de l'Europe.
Les médicaments visés concernent pour l'instant trois maladies, le sida, la tuberculose et le paludisme. La liste peut ensuite être élargie. 72 pays en sont bénéficiaires dont les 49 pays les moins développés et 23 autres aux ressources limitées. Les industriels doivent communiquer à l'UE la liste des médicaments contre ces trois épidémies qu'ils commercialisent à bas prix dans ces pays. Pour profiter du logo, il faut que les prix soient 80 % inférieurs à ceux qui sont pratiqués dans les pays riches ou 10 % supérieurs à leurs coûts de production.
Le règlement intervient alors que des cas de fraude ont été repérés. Ainsi, rappelle la Commission, début octobre, des médicaments à prix réduits du groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline, destinés à des pays africains, avaient été réimportés illégalement vers les Pays-Bas. Il s'agit d'une "pierre dans un mécanisme d'ensemble" pour assurer que des médicaments génériques ou sous brevets puissent être exportés à des "des prix cassés" vers les pays pauvres, a indiqué M. Lamy.
Sous la pression de la société civile, et après avoir perdu l'an dernier dans le bras de fer engagé contre l'Afrique du sud sur les médicaments génériques, l'industrie pharmaceutique propose de plus en plus aux pays pauvres des médicaments à des prix réduits contre les grandes épidémies. L'initiative de la Commission vise à renforcer leur démarche et enlever "un argument" qui pourrait les en dissuader, souligne M. Lamy.
Cette initiative est distincte de celle qui a été adoptée par les membres de l'OMC à Doha, l'an dernier, et qui, par exception à l'accord sur la propriété intellectuelle, contraint les sociétés pharmaceutiques à livrer des brevets obligatoires aux pays pauvres pour qu'ils produisent eux-mêmes des médicaments contre ces maladies. Cette facilité tarde cependant à entrer en vigueur, notamment parce que de nombreux pays pauvres sont dans "l'incapacité de produire eux-mêmes ces médicaments", a souligné M. Lamy.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=19584

Hypertension : "Manger moins de sel" conseille l'OMS - Le soleil - Sénégal - 31/10/2002

Les gouvernements devraient non seulement inciter la population à manger moins salé pour éviter l'hypertension, mais aussi imposer aux industriels de réduire la teneur en sel des aliments transformés, estime l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il s'agirait d'une des "interventions les moins coûteuses et les plus efficaces" pour combattre les maladies cardio-vasculaires, un des principaux risques pour la santé mondiale, précise l'OMS dans son rapport annuel sur la santé dans le monde ("Réduire les risques et promouvoir une vie saine") publié hier.
Dans les pays riches, soulignent des responsables de l'OMS, l'excès de sel dans des produits comme le pain ou les plats préparés pose un problème particulier, car beaucoup d'habitants des villes préfèrent ces produits aux aliments frais qu'ils n'ont plus le temps ni l'envie de cuisiner. "Automatiquement, même si les gens ajoutent moins de sel à leur nourriture, ils en absorbent trop à cause de la teneur en sel des aliments qu'ils achètent dans les magasins", explique Shanthia Mendis, coordinatrice de l'unité de lutte contre les maladies cardiovasculaires à l'OMS.
L'hypertension est présentée comme un des dix risques majeurs pour la santé dans le rapport de l'OMS. Elle est responsable de 7,1 millions de décès par an, ainsi que de 62 % des accidents vasculaires cérébraux et de 49 % des attaques cardiaques.
Dans la majeure partie de l'Europe, en Asie centrale et dans la Péninsule arabique, elle arrive même en tête des menaces pour la santé, devant le tabagisme, la mauvaise qualité de l'eau ou la consommation de drogue. Pour l'OMS, "réduire la consommation de sel de l'ensemble de la population" est la meilleure solution à faible coût pour prévenir l'hypertension et les pathologies qu'elle entraîne. Elle recommande aussi de consommer moins de graisses et davantage de fruits et légumes.
Le rapport préconise de légiférer plutôt que de chercher à convaincre les industriels de prendre volontairement des mesures. Même si la situation peut varier d'un pays à l'autre, indique le document, "une loi a plus de chances d'être efficace et rentable que des accords passés avec les industriels, car on estime qu'une législation contraignante amènera une plus forte réduction de l'apport de sel dans l'alimentation".
Shanthia Mendis souligne aussi que manger très salé incite à consommer davantage de boissons non alcoolisées, "ce qui constitue sans doute une sorte de bénéfice indirect pour les industriels". "En plus, ajoute-t-elle, le sel augmente le poids des aliments, car une grande quantité de sel a pour effet de retenir l'eau".
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=19580

Un projet de cinq ans à Ouargaye - sidwaya - Burkina Faso - 31/10/2002

Family Care International (FCI) a officiellement installé le projet : "sauver la vie des femmes : une initiative de soins de qualité au cours de la grossesse et de l'accouchement", à Ouargaye, le 24 octobre 2002. L'installation de ce projet a été précédée d'un atelier de restitution des résultats d'une évaluation des besoins en santé maternelle du district sanitaire de Ouargaye, le 23 octobre, à l'hôtel Lafi de Tenkodogo. Cette évaluation a permis le choix de Ouargaye (situé à l'Est du Burkina, à environ 260 km de Ouagadougou) pour abriter le projet. L'objectif principal est de permettre aux femmes d'avoir accès aux soins avant, pendant et après l'accouchement. Lire

CICDOC au secours des orphelins du SIDA - L'observateur paalga - Burkina Faso - 30/10/2002

Le jeudi 24 octobre 2002 a eu lieu à 16 heures au Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS/IST), la cérémonie de lancement de l'opération dénommée "Orphelins et enfants vulnérables (OEV" du Centre d'information de conseil et de la documentation (CICDOC).
Créé en 1999, le CICDOC regroupe à la fois des associations de prise en charge des personnes vivant avec le VIH et des membres individuels. œuvrant dans de nombreux domaines de la lutte contre le SIDA, le CICDOC a fait de la situation des orphelins et enfants vulnérables l'une de ses priorités, en tentant d'y apporter des réponses concrètes et durables au niveau communautaire.
A l'heure actuelle, 350 000 enfants burkinabè ont déjà perdu au moins un de leurs parents à cause du Sida, et plus de 20 000 enfants eux-mêmes infectés par le VIH/SIDA. Au total, près de 800 000 enfants se retrouvent en situation de vulnérabilité, subissant de plein fouet les conséquences d'une épidémie de SIDA qui remet en question leur épanouissement et leur bien-être physique et moral.
Après les éditions 2000-2001 et 2001-2002, le CICDOC renouvelle pour la troisième année consécutive, son opération "orphelins et enfants vulnérables (OEV)". Près de 10 000 orphelins et enfants vulnérables, à travers 72 associations reparties dans 25 provinces, vont bénéficier de fournitures scolaires d'une valeur de 95 660 000 Fcfa. "Cette
opération est la manifestation concrète d'un élan de solidarité aux orphelins et enfants vulnérables grâce à la contribution des ambassades de France, des Pays-Bas, du Danemark, de la GTZ, du PNUD ainsi que du personnel du Service allemand de développement (DED)" a affirmé, dans son allocution, monsieur le représentant résidant du PNUD. "Il constitue également, a-t-il poursuivi, un témoignage de l'engagement des partenaires à soutenir les priorités du gouvernement telles que définies dans le cadre stratégique de lutte contre le VIH-SIDA et qui place, entre autres la problématique de la prise en charge des orphelins et enfants vulnérables au centre des préoccupations".
Pour le secrétaire permanent du CNLS-IST monsieur Joseph André Tiendrébéogo, lorsque l'on pense au plus de 800 000 orphelins et enfants vulnérables, on peut dire que le nombre de bénéficiaires de cette opération du CICDOC est faible.
Mais dans la réalité aujourd'hui, beaucoup d'institutions, d'associations de prise en charge et de particuliers organisent des opérations de même nature. Ne dit-on pas que ce sont les petites rivières qui font les grands fleuves ? s'interroge le secrétaire permanent de CNLS-IST qui a souhaité que cette initiative du CICDOC grandisse encore davantage et draine toutes les actions qui se font aujourd'hui pour constituer ce grand fleuve de générosité qui arrosera à terme les orphelins et enfants vulnérables
Adama Ouédraogo
Lire l'article original : http://www.lobservateur.bf/debq.htm

Lutte contre la poliomyélite - Le Rotary offre près de 200 millions de matériel - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 30/10/2002

Et si la Côte d'Ivoire s'offrait des " Journées de tranquillité " pour mener à bien les prochaines vaccinations de masse contre la poliomyélite ? L'idée est de Mme Marie-Irène Richmond Ahoua. Le lundi après-midi à la Direction de la pharmacie et du médicament en zone III où, au nom de la Commission du district 9100, elle remettait pour près de 191.702.150 francs en matériel de mobilisation sociale au ministre délégué chargé de la Santé, M. Kadjo Richard, pour les prochaines journées nationales de vaccination (JNV). Simple effet d'annonce ? Non ! Cri du cœur d'une passionnée de la cause des enfants, inspiré d'une expérience analogue, négocié et obtenu auprès des belligérants en République démocratique du Congo, au Sri Lanka, en Afghanistan, en Sierra Leone, au Soudan et en Somalie pour l'organisation des journées de vaccination contre la poliomyélite sur l'entièreté de ces différents territoires. Lire

Lutte contre la fièvre jaune : Paris offre 200.000 doses de vaccin - Le soleil - Sénégal - 30/10/2002

La France a mis à la disposition du Sénégal un financement pour l'achat de 200.000 doses de vaccin contre la fièvre jaune, a constaté hier un journaliste de l'APS. Cette aide, dont la valeur n'a pas été précisée, a été remise au ministre de la Santé et de la Prévention, Mme Eva Marie Coll Seck, par l'Ambassadeur de France au Sénégal, M. Jean de Gliniasty.
Lors de la cérémonie de remise du don, le diplomate français a exprimé "toute sa fierté d'apporter une aide au Sénégal. C'est un grand plaisir pour moi de pouvoir apporter aujourd'hui l'aide de la France dans le combat que mène le ministère de la Santé et de la Prévention contre la fièvre jaune", a notamment dit M. de Gliniasty.
Le Sénégal, rappelle-t-on, est confronté à une épidémie de fièvre jaune qui s'est déclarée dans la région de Diourbel. Depuis lors, plus d'un million de personnes ont été vaccinées dans les zones affectées, indique-t-on de source sanitaire. L'aide de la France fait suite à un appel d'aide d'urgence du Sénégal auprès de ses partenaires étrangers pour l'achat de vaccins contre la maladie, rappelle-t-on.
Pour sa part, Mme Seck, après avoir remercié la France, a estimé que le Sénégal "a besoin des pays comme la France pour endiguer la maladie, et espère que d'autres ne vont pas tarder à réagir". Le ministre de la Santé et de la Prévention a, en outre, rassuré que ces vaccins seront utilisés au bénéfice des populations.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=19532&index__edition=9725

La réactivation des vaccinateurs de routine recommandée pour l'Afrique Centrale et Australe - Le Phare - R.D.Congo - 30/10/2002

Des délégués de l'Angola, du Gabon, du Congo-Brazzaville, de la Namibie, de Sao-Tomé et Principe, de la Zambie et de la République Démocratique du Congo (RDC) ont dressé du 22 au 24 octobre 2002 le bilan rétrospectif des activités de l'Initiative de l'éradication de la poliomyélite dans la sous-région de l'Afrique Centrale et Australe, de 1998 à ces jours. Une analyse approfondie des résultats et des leçons apprises au cours des Journées Nationales de Vaccination (JNV) et des Journées locales 2002 et la définition des orientations stratégiques du Programme pour la période 2002-2005 pour l'ensemble des sept pays de la sous-région ont été opérées. Le ministre de la Santé, Dr Mashako Mamba, a procédé jeudi dernier dans la soirée, à la clôture de cette réunion, au cours d'un dîner que le Rotary International a offert aux participants au Salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa. Lire

Les hommes mis en cause dans la propagation du VIH/SIDA en Afrique - Le soleil - Sénégal - 30/10/2002

Le succès des efforts visant la réduction des importants taux d'infection au VIH/SIDA enregistrés sur le continent africain dépendra, pour l'essentiel, des capacités à modifier le comportement sexuel imprudent des hommes, a-t-on appris d'un spécialiste des questions de population. "Bon nombre d'experts sont surpris de l'absence, dans le document final de la cinquième Conférence des femmes africaines ministres et parlementaires, de toute allusion à la façon de prendre en charge ce problème qui donne un visage féminin à la pandémie du VIH/SIDA en Afrique", a expliqué une femme experte, sous couvert de l'anonymat. Lire

Kikwit : 75 % de femmes séropositives - Le Phare - R.D.Congo - 30/10/2002

La vie à Kikwit ressemble à quelques exceptions près, à celle de la ville de Kinshasa où pullulent " nganda " et boîtes de nuit. Malgré le manque apparent de monnaie en circulation et de courant électrique régulier, l'inexistence d'entreprises viables, la population continue de fréquenter les débits de boisson de cette ville cosmopolite située à la croisée des chemins entre les deux Kasaï, Kinshasa, Bandundu-ville et l'Angola. Les recettes proviennent de l'agriculture et du commerce qui lui permettent de payer les études de sa jeunesse.
Malheureusement, et les chiffres en notre possession font peur. En effet, selon des médecins de l'hôpital général de Kikwit géré par le diocèse de cette ville, près de 75 % des femmes de cette ville sont séropositives. La population malade du sida se recrute dans la tranche d'âge allant de 16 à 40 ans. Et rare sont les femmes qui restent fidèles à leurs maris surtout quand ceux-ci sont en voyage. Ceci est d'autant plus vrai que toutes sortes de commerçants transitent par la ville de Kikwit en provenance ou en partance pour Kinshasa et qui y séjournent pendant un, deux ou trois jours, avant de continuer leur voyage.
L'autre catastrophe à craindre, ce sont les conséquences d'une possible résurgence de l'épidémie de la fièvre hémorragique d'Ebola dont les victimes ont été inhumées dans une fosse commune à côté de la cathédrale de Kikwit. Car, dit-on là-bas, la lutte contre ce fléau et le mode de contamination de son virus sont encore inconnus.
Pour rappel, l'hôpital général de Kikwit qui dispose également d'une banque du sang, a été construit entre 1954 et 1956 et comporte 377 lits montés répartis dans 10 pavillons. Selon son personnel soignant, les pathologies fréquemment rencontrées le paludisme sous toutes ses formes, les maladies diarrhéiques, les infections respiratoires aiguës, les infections sexuellement transmissibles, etc.
Lire l'article original : http://fr.allafrica.com/stories/200210300102.html

Club 2000 : Remise d'un lot de matériel à l'Hôpital de Madingou - Allafrica (La Semaine Africaine - Congo) - 30/10/02
Le délégué national du Club 2000 dans le département de la Bouenza, M. Placide Moudoudou, a remis, lors d'une cérémonie marquant l'entrée politique de cette association dans la Bouenza, un lot de matériel d'une valeur de 2 millions de F Cfa, à l'hôpital de Madingou.
Plusieurs personnalités politico-administratives ont rehaussé de leur présence la cérémonie de Madingou. Parmi lesquelles le ministre de l'Enseignement technique et professionnel, Pierre Michel Nguimbi, en sa qualité de représentant de cette association dans le département du Niari.
C'est dans une liesse totale et un enthousiasme remarquable que les populations de cette localité ruinée par la guerre, ont accueilli cette délégation au rythme des chants des groupes folkloriques. Les militants du Club 2000 se sont mobilisés en grand nombre pour cette cérémonie. Le don de matériel, d'une valeur de 2 millions de F Cfa, remis à l'hôpital de Madingou est composé de matelas et bien d'autres objets.
Un meeting public a été organisé, dans l'après-midi, par Pierre Michel Nguimbi et Placide Moudoudou. Ce dernier a, dans son allocution, souligné que le Club 2000 est un espace ouvert à toutes les sensibilités politiques qui partagent ses idéaux qui, en fait de compte, concourent à "l'édification d'un Congo nouveau basé sur la nouvelle espérance, programme par lequel le président Denis Sassou Nguesso a été élu, et dont nous avons la charge de mettre en oeuvre", a-t-il déclaré.
Mais bien avant cela, la vice-présidente du Club 2000 à Madingou, Liliane Malanda, a rappelé les mérites de cette association dont le ministre Pierre Michel Nguimbi symbolise la réussite.
Lire l'article original : http://fr.allafrica.com/stories/200210300516.html
Une épidémie de choléra frappe Mbuji-Mayi : 89 morts - Le Phare - R.D.Congo - 30/10/2002

Quatre-vingt-neuf personnes sont mortes du choléra depuis deux mois dans la ville de Mbuji-Mayi, au Kasaï Oriental. En outre, 324 cas ont été diagnostiqués dans la même province. Toutes ces précisions sont contenues dans un rapport présenté vendredi à Genève par Elisabeth Byrs, membre du Bureau de Coordination des opérations humanitaires de l'Onu (Ocha).
A cette occasion, elle a noté que la situation était préoccupante car le personnel médical pour s'occuper d'une telle épidémie est insuffisant. Les fournitures médicales doivent être épuisées depuis le lundi 28 octobre dernier. La majorité des victimes ont moins de 30 ans et travaillaient dans une mine de la place. Médecins sans frontières avait signalé en août la mort d'une centaine de personnes, frappées par le choléra dans la province voisine du Katanga.
Lire l'article original : http://fr.allafrica.com/stories/200210300066.html

Les pharmacies mozambicaines commencent à vendre des ARV - Le soleil - Sénégal - 30/10/2002

Les pharmacies mozambicaines ont commencé, mercredi, à vendre quatre types de médicaments anti-rétroviraux, qui permettent de prolonger la vie des malades atteints du VIH/SIDA. Selon M. Renato Ronda, président du conseil d'administration de MEDIMOC, la société publique chargée d'importer les médicaments, 10 pharmacies privées à Maputo et deux à Beira ont été autorisées à vendre les médicaments.
Des médicaments génériques d'une valeur de 50.000 dollars ont été importés de l'Inde, selon M. Ronda. S'exprimant lors d'une conférence de presse à Maputo, à l'occasion de la commémoration du 25e anniversaire de MEDIMOC, M. Ronda a déclaré que les personnes séropositives devaient s'attendre à payer entre 400.000 méticals et un million de méticals (entre 16 et 40 dollars) par mois pour l'acquisition des médicaments, ce qui est disproportionné pour un pays dont le salaire minimum est de 34 dollars par mois.
Les anti-rétroviraux ont été importés après des négociations entre MEDIMOC et des sociétés pharmaceutiques indiennes. Dans l'accord final, les Indiens ont promis de ne pas modifier le prix des médicaments, dans un futur proche. M. Ronda a indiqué que le prix au public serait régulièrement contrôlé. Un accord a été conclu pour que la marge bénéficiaire pour les pharmacies soit de 15 % et de 10 % pour les importateurs.
(PANA)
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=19533&index__edition=9725

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