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Fièvre jaune : Maladie à déclaration obligatoire.
Sénégal: Des “Modou-Modou” d'Italie vont construire un hôpital à Keur Madiabel .
Sénégal: Le paludisme constitue 60 % des consultations à Diourbel.
George McGovern à Dakar : Coup d’œil sur le projet de nutrition.
Sénégal: Accroissement du budget de la santé en 2002.
Gabon: Lutte contre le SIDA.

 Le Soleil - Sénégal - 10 septembre 2001 - Fièvre jaune : Maladie à déclaration obligatoire.

La vaccination est, à elle seule, le moyen le plus important de prévention de la fièvre jaune.
Dans les populations où la couverture vaccinale est faible, une surveillance attentive est indispensable pour reconnaître rapidement une épidémie et mettre en œuvre les mesures de lutte dans les meilleurs délais.
Des mesures antimoustiques peuvent être appliquées pour empêcher la transmission du virus jusqu'à l'installation de l'immunité induite par la vaccination.
La fièvre jaune est une maladie virale à l'origine de vastes épidémies en Afrique et dans les Amériques.
Les manifestations cliniques de l'infection peuvent aller de symptômes bénins à une maladie grave potentiellement mortelle.
Le qualificatif "jaune" s'explique par l'ictère ("jaunisse") qui s'observe chez certains malades.
Bien que l'on dispose depuis soixante ans d'un vaccin efficace et sans danger, le nombre de personnes infectées a augmenté au cours des vingt dernières années et la fièvre jaune constitue de nouveau un grave problème de santé publique.
La maladie est due au virus de la fièvre jaune, ou virus amaril, qui appartient au groupe des flavivirus.
Le virus reste silencieux pendant une période d'incubation de trois à six jours.
La maladie évolue ensuite en deux phases.
Bien que certains cas ne présentent aucun symptôme, la première phase, ou phase "aiguë", est normalement caractérisée par de la fièvre, des douleurs musculaires (surtout dorsales), des céphalées, des frissons, une anorexie, des nausées et des vomissements.
Souvent, la fièvre élevée est paradoxalement associée à un ralentissement du pouls. Au bout de trois à quatre jours, la plupart des malades voient leur état s'améliorer, avec disparition des symptômes.
Chez 15% d'entre eux, cependant, la maladie entre ensuite dans une phase "toxique" dans les 24 heures.
La fièvre réapparaît et plusieurs systèmes sont atteints.
Le malade devient rapidement ictérique et souffre de douleurs abdominales accompagnées de vomissements.
Des hémorragies peuvent se produire au niveau de la bouche, du nez, des yeux et de l'estomac.
A ce stade, on trouve du sang dans les vomissements et les selles.
La moitié des malades en phase toxique meurt au bout de 10 à 14 jours. Les autres guérissent sans séquelles organiques notables.

La fièvre jaune est difficile à reconnaître, surtout dans les premiers stades. Elle peut aisément être confondue avec le paludisme, la fièvre typhoïde, les rickettsioses, les fièvres virales hémorragiques (comme la fièvre de Lassa), les arboviroses (comme la dengue), les leptospiroses, l'hépatite virale ou une intoxication (par exemple par le tétrachlorure de carbone).
La sérologie peut détecter les anticorps produits en réponse à l'infection par le virus amaril.
Ces tests exigent un personnel de laboratoire hautement qualifié ainsi qu'un matériel et des fournitures spécialisés.
Au Sénégal, c’est l’Institut Pasteur de Dakar qui est le laboratoire de référence qui assure le suivi de la fièvre jaune. L'Afrique compte 33 pays à risque totalisant 468 millions d'habitants, dans une zone s'étendant de 10° de latitude Nord à 15° de latitude Sud. Le nombre annuel estimé de cas de fièvre jaune s'élève à 200 000 (dont 30 000 décès). Cependant, en raison de la sous-notification des cas, seul un faible pourcentage d'entre eux sont identifiés.
L'infection touche principalement l'homme et le singe.
Le virus est transmis d'un vertébré à l'autre (transmission horizontale) par un moustique piqueur (le vecteur).
Le moustique peut aussi transmettre le virus à sa descendance par les œufs infectés (transmission verticale).
Il n'existe pas de traitement spécifique de la fièvre jaune.
La déshydratation et la fièvre peuvent être combattues à l'aide de sels de réhydratation orale et de paracétamol. Toute surinfection bactérienne doit être traitée par un antibiotique approprié.
Des soins intensifs peuvent améliorer l'issue de la maladie chez les personnes gravement atteintes, mais ils ne sont que rarement disponibles, car trop coûteux, dans les pays en développement.

Lire l'article original : www.lesoleil.sn/santeenv/article.CFM?articles__id=7230

 

Le Soleil - Sénégal - 10 septembre 2001 - Des “Modou-Modou” d'Italie vont construire un hôpital à Keur Madiabel .

L'association des ressortissants de Keur Madiabel, vivant en Italie, a décidé de construire très prochainement dans la localité un hôpital digne de ce nom, pour que leur cité soit collée aux réalités des progrès de la science.
Par la même occasion, les membres de la structure veulent mettre les populations de toute la communauté rurale dans de meilleures conditions d'existence par l'accès facile aux soins de santé.
Car les locaux qui, tiennent lieu de poste de santé à Keur Madiabel sont très exigus pour répondre à la forte demande en la matière, dans Une communauté qui se développe.
Cette vieille bourgade et sa zone d'emprise, son célèbre “ louma ” (marché hebdomadaire), sans compter sa situation de carrefour ouvert sur une partie de la Gambie, souffrent de l'inadéquation de leur infrastructure sanitaire qui n'a pas suivi la poussée démographique constatée dans ce secteur ces dernières années.
L’annonce de l’heureuse nouvelle a été faite récemment au cours d'une cérémonie de remise de médicament, d'une valeur de plus de 2 millions de nos francs gracieusement offert par ladite association.
Pour son président Abdou Salam Kébé, la structure qu'il dirige et qui “regroupe des fils du terroir vivant en Italie ne ménagera aucun effort pour participer pleinement au développement du terroir.
Et que les présentes actions ne sont qu un premier geste qui sera suivi par d’autres plus consistants”.
L'appui à la communauté rurale étant l'une des motivations qui justifient leur existence hors du pays.
Il n'a pas manqué de remercier les autorités des médicaments, sans oublier la disponibilité de Badou Thiam, un enfant de Keur Madiabel qui a été d'un apport significatif dans cette perspective.
Le président de la communauté rurale, le chef du poste de santé et le chef du centre d'expansion rural représentant le Sous-Préfet de Wack Ngouna ont tour à tour pris la parole pour remercier les généreux donateurs et insisté sur l'utilité des médicaments venus au moment où le paludisme, les maladies diarrhéiques etc. font des ravages au niveau des populations, les enfants en particulier.
À noter enfin que la délégation venue de l'Italie compte dans ses rangs un volontaire de ce pays du nom de Umberto Romenello, qui fera un séjour de plusieurs mois à Keur Madiabel, afin d’assister l’infirmier- chef du poste de santé dans sa tâche.
MAMADOU CISSE

Lire l'article original : www.lesoleil.sn/santeenv/article.CFM?articles__id=7234

 

Le Soleil - Sénégal - 10 septembre 2001 - Le paludisme constitue 60 % des consultations à Diourbel.

A 11 H 45, Ce samedi, au centre de santé de Diourbel.
Partout, il y a des grappes humaines assises ou debout. Elles ont investi toutes les unités de la structure sanitaire, de la pharmacie à la salle de tri, en passant par le service de Protection Maternelle et Infantile (PMI), le pavillon d’hospitalisation, etc.
Partout, malades et accompagnateurs font la queue en cette matinée de septembre ou la période favorable aux maladies hivernales, comme l’a indiqué le médecin chef du district sanitaire, le Dr Amadou Ndiaye qui était à sa 25e consultation, avant 11 heures.
C’est dire que le nombre de consultations varie entre 100 et 140 par jour, pour les deux médecins du centre.
Les 60 % ont trait au paludisme.
Pourtant au vu des statistiques et comparativement aux années précédentes, la situation est satisfaisante.
Car même s’il y a de nombreux cas de paludisme liés à la forte pluviométrie, “ le réflexe de la mesure préventive est acquis par les populations ” reconnaît le docteur Mamadou Ndiaye.
Aussi, en plus de cela il y a suffisamment de molécules.
Ce qui fait que des formes graves sont pratiquement inexistantes.
Cette amélioration dans la croisade contre le paludisme est le résultat de la campagne de sensibilisation sur l’utilisation des moustiquaires imprégnées.
En témoigne l’achat d’un stock de 800 unités, dont le renouvellement ne peut être fait que par un nombre inférieur, compte tenu des charges d’imprégnation un peu coûteuses, avec l’achat de produits.
Par contre, “ il y a des médicaments en quantité suffisante pour contrer le paludisme, à des prix abordables ”, a indiqué en outre le médecin chef du district sanitaire de Diourbel.
Selon lui, d’autres maladies comme les diarrhées et les dermatoses apparaissent pendant cette période hivernale.
SAER GUEYE

Lire l'article original : www.lesoleil.sn/santeenv/article.CFM?articles__id=7229

 

Le Soleil - Sénégal - 10 septembre 2001 - George McGovern à Dakar : Coup d’œil sur le projet de nutrition.

L’ambassadeur des Etats-Unis auprès des agences de l’ONU, M. Georges Mac Govern, en visite dans notre pays, sera, ce matin à 9 heures 30, l’hôte du centre de nutrition communautaire de Taïba Grand-Yoff, dans la banlieue dakaroise. Ancien gouverneur aux Etats-Unis, il sera accompagné de Mme l’ambassadrice des USA à Dakar, du directeur du Programme alimentaire mondial (PAM) et du DG de l’AGETIP, M. Maguette Wade.
Au cours de cette visite, l’ambassadeur appréciera l’impact de l’aide alimentaire au niveau des populations les plus démunies.
Le PAM a contribué à la fourniture d’un aliment de supplément distribué aux enfants et aux femmes dans le cadre du PNC.
La délégation sera reçue par les membres du comité de pilotage, les femmes bénéficiaires, les enfants de la garderie et les agents micro-entrepreneurs.
Créé en 1997, le centre de Grand-Yoff fait partie des 35 centres de la commune de Dakar.
Il compte 2464 bénéficiaires.
Le PNC a été créé à la suite de la forte dégradation de la situation nutritionnelle chez les enfants âgés de 6 à 36 mois entre 1986-1993.
L’objectif visé est d’empêcher une plus grande détérioration de la situation des enfants dans les zones défavorisées, en milieu urbain et péri-urbain.
Pour atteindre cet objectif, la stratégie visée est la mise en œuvre d’un volet nutritionnel, d’approvisionnement en eau potable et de sécurité alimentaire des ménages.
Sur la base des acquis du PNC, le gouvernement du Sénégal envisage de reconduire le programme de renforcement de la nutrition au Sénégal.
Par ce programme, il s’agit de réduire de 45 % l’insuffisance pondérale chez les enfants de moins de 5 ans dans les 10 prochaines années, avec l’appui de la Banque mondiale, du PAM , de la coopération allemande (KWF), de l’OMS, de l’UNICEF et de l’USAID.
A. THIAM

Lire l'article original : www.lesoleil.sn/santeenv/article.CFM?articles__id=7231

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Le Soleil - Sénégal - 10 septembre 2001 - Accroissement du budget de la santé en 2002.

La part du budget consacrée à la santé sera renforcée en 2002 afin d'atteindre la norme de 9 pour cent recommandés par l'Organisation Mondiale de la Sante (OMS), a indiqué, jeudi à Dakar, le ministre de l'Economie et des Finances, M. Abdoulaye Diop.
Le gouvernement poursuivra la construction d'hôpitaux dans les zones urbaines, de centres et postes de santé dans les zones les plus reculées, a déclaré aux députés M. Diop, annonçant l'érection en établissements publics de santé de certains hôpitaux.
Il a précisé que le gouvernement a également décidé de changer le statut de la Pharmacie Nationale d'Approvisionnement (PNA) qui bénéficiera d'une autonomie de gestion, tout en mettant en place une politique de recrutement et de formation pour résorber le déficit en personnel médical.
A ce propos, il a indiqué que le fonds national d'action pour l'emploi et la convention Etat-Employeurs seront opérationnels.

Lire l'article original : www.lesoleil.sn/santeenv/article.CFM?articles__id=7233

 

Internet Gabon - 10 septembre 2001 - Lutte contre le SIDA.

Le relais par le PMUG.

Le Programme national de lutte contre le Sida (PNLS) vient de conclure un accord de partenariat avec le Pari mutuel urbain qui met à disposition sa logistique et ses structures pour intensifier à travers le pays la campagne contre le virus VIH.
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Colloque de restitution des évêques sur le sida.
Les délégués ont sollicité l'implication des sportifs et des artistes.
Un des termes débattus portait justement sur l'implication d'autres partenaires, le cas des sportifs en général, et des footballeurs en particulier.

Le colloque des évêques sur le sida s'est achevé vendredi comme prévu à l'Institut Immaculée Conception, cadre, des travaux.
Durant ces assises, les délégués ont écouté plusieurs communications dont celle de Antoine Mesmin Onguené, footballeur et poète, qui s'est appesanti sur l'implication du sport dans la lutte contre le Sida.
Pour le conférencier, le sportif gabonais doit s'impliquer totalement dans la campagne de la lutte contre le sida. Estimant que le sport en général, et en priorité le football, constituent le canal par excellence de "communication active".
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Internet Gabon - 9 septembre 2001 - Clôture du colloque national de restitution d'évêques sur le SIDA.

Les délégués favorables à l'institutionnalisation d'une journée spéciale sida.
C'est là, une mesure, parmi tant d'autres, prise au cours du colloque qui s'est achevé hier.
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Le Soleil - Sénégal - 8 septembre 2001 - Dr Rose Wardini à la tête de l’association des gynécologues- obstétriciens.

L’association sénégalaise des gynécologues et obstétriciens a renouvelé récemment son bureau.
Il est désormais présidé par Dr Rose Wardini qui remplace le Pr. Fadel Diahdiou, élevé au rang de past-président.
Cette association, portée sur les fonts baptismaux en 1988, se fixe comme objectifs de promouvoir la santé de la mère et de l’enfant.
Elle regroupe près de 70 médecins du privé, de la Fonction publique et d’ONG établies au Sénégal.
Selon la nouvelle présidente, Dr Wardini, il s’agira, dans les mois à venir, de relancer les activités avec l’ensemble des membres, mais aussi de leurs confrères médecins installés au Sénégal.
“Nous allons compter sur nos propres moyens avant de nous faire soutenir par nos collègues de l’extérieur”, a déclaré Dr Rose Wardini.
Un vaste programme sera établi pour les activités à mener.

LE NOUVEAU BUREAU :
Past-président ; Pr. Fadel Diahdiou ;
présidente :Dr Rose Wardini ;
secrétaire général : Jean Charles Moreau ;
adjoint : Manuel Pina ;
trésorier : Salif Guindo ;
adjointe : Fatime Tall ;
comité scientifique : Pr. Alassane Diouf, Fara Wade, Gnagna Kandji ; Aminata Ndiaye Traoré.
A.THIAM

Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=7213&index__edition=9383

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Le Soleil - Sénégal - 8 septembre 2001 - Sénégal: Hygiène publique: La vision propre de Wade.

Un décret présidentiel, signé le 30 août 2001, vient de dissiper le flou qui persistait sur la tutelle ministérielle du Service national de l’Hygiène (SNH) et de clarifier les missions du ministère de la Jeunesse, de l’Environnement et de l’Hygiène publique dirigé par Modou Fada Diagne.
En effet, pendant la période des passations de service entre les ministres, juste après l’avènement de Mme Madior Boye à la tête du gouvernement, Modou Fada Diagne était venu au département ministériel de la Santé géré à l’époque par Abdou Fall, pour prendre les rênes de “l’Hygiène”, en présence du staff du service national de l’Hygiène.
Tout le monde a supputé sur cette affaire, mais ce qu’il faut dire c’est que le président Abdoulaye Wade a une vision politique claire en matière de promotion de l’hygiène.
Dans les décrets, il est clairement spécifié au titre de la prévention, “le ministère de la Santé et de la Prévention doit veiller à développer chez les Sénégalais de tous les âges, les réflexes d’hygiène élémentaires, prescrire les règles d’hygiène obligatoires et assurer la sanction de leur violation”.
Cette mission ne peut être remplie qu’avec le Service national de l’Hygiène, actuellement dirigé par un médecin-colonel, le Dr Ousseynou Noba.
D’ailleurs dans la répartition des organes des départements ministériels, le Service national de l’Hygiène est dans l’organigramme du ministère de la Santé et de la Prévention, un portefeuille actuellement détenu par le Pr. Awa Marie Coll Seck, spécialiste des maladies infectieuses.
En ce qui concerne maintenant les missions du ministère de la jeunesse, de l’Environnement et de l’Hygiène publique, le chef de l’Etat et le Premier ministre, expliquent clairement que l’hygiène publique concerne plus particulièrement l’élimination des déchets ménagers et industriels, la qualité de l’eau et des sols.
Ce département doit donc agir, selon le décret, en collaboration avec les ministères de la Santé et de la Prévention, le Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, et le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage.
FARA DIAW

Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=7195&index__edition=9383

 

Le Soleil - Sénégal - 7 septembre 2001 - Hygiène à Dakar - 29.300 lieux publics visités, 38 millions d’amendes pour 8.134 infractions en 2000.

Au cours de l'année 2000, 29.296 lieux recevant du public ont été visités par les agents de l'hygiène dans le département de Dakar, qui ont, dans la même période, versé au Trésor public une somme de 38.307.000 FCFA constituée d'amendes forfaitaires pour diverses infractions et délits constatés, note-t-on dans le rapport présenté par l'adjudant Nalla Ngom, chef de la sous-brigade départementale de Dakar, au cours d'une journée d'étude tenue hier sur le bilan des activités.
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Le Soleil - Sénégal - 7 septembre 2001 - Urinoirs payants à Dakar.

Bientôt les avenues et grandes places de Dakar seront dotées d’urinoirs payants.
Cette initiative est de l’agence pour la Propreté de Dakar (APRODAK), en collaboration avec l’association des volontaires pour la Nature (AVN).
La cérémonie de présentation des urinoirs, réalisés par des jeunes basés à Thiès, a eu lieu hier matin, dans les nouveaux locaux de l’APRODAK, aux allées Seydina Ababacar Sy, à la Sicap Amitié 2.
Ces appareils dont le premier lot est uniquement réservé aux hommes, ont une hauteur de 2m et 1m de large.
Ils ont été réalisés avec des tôles en fer et seront vidés à partir d’un système arrêté par les services de l’APRODAK. Une occasion pour le ministre de la Jeunesse, de l’Environnement et de l’Hygiène publique, M. Modou Diagne Fada, de saluer ces belles réalisations des jeunes artisans sénégalais.

Ces urinoirs qui seront installés à Dakar après discussions avec les autorités municipales, le ministère de l’Urbanisme et l’ONAS seront accessibles moyennant une “petite” pièce de 25 francs.
Ces 20 urinoirs ont coûté près de 21 millions à l’APRODAK qui a répondu favorablement aux membres de l’AVN représenté par l’inventeur Cheikh Guèye. Pour le ministre Modou Diagne Fada, des jeunes pourraient bien gagner leur vie par ces urinoirs “qui vont participer à la protection de l’environnement”.
Quant à la directrice de l’APRODAK, Mme Aminata Fall Niabaly, elle a indiqué que la gestion se fera en accord avec les partenaires que sont la Ville, l’ONAS et l’Urbanisme. A.THIAM

Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=7163&index__edition=9382

 

Les dépêches de Brazzaville- 7 septembre 2001 - Les sage-femmes du Congo à l’avant-garde de la lutte contre le sida.

Hier s’est achevé à l’aumônerie universitaire de Brazzaville le séminaire sur le « counselling de dépistage » relatif à la prévention de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l’enfant et destiné aux sage-femmes.
Celles-ci ont reçu un enseignement leur permettant d’assurer la prise en charge psycho-médicale des femmes séropositives.
Au terme des travaux, le chef du projet, Jean-Claude Loukaka, s’est dit convaincu que les sage-femmes évoluant dans les structures sanitaires du pays pourront désormais participer utilement à la lutte contre la pandémie.
Un membre de l’équipe du projet a précisé par ailleurs que les sages femmes sont les plus concernées dans la lutte contre la maladie du fait des contacts étroits qu’elles entretiennent avec les femmes enceintes.
Il a souligné que c’est au moment de l’accouchement que la « viramune » (un médicament de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant) doit être administré aux femmes enceintes, ce qui explique l’importance de la formation des sage- femmes.
Rappelons que ce médicament a été mis gratuitement à la disposition des hôpitaux congolais pendant cinq ans par le laboratoire allemand Böhringer Ingelheim, grâce à une initiative de l’Association Afrique Santé que dirigent Jacqueline Salat-Baroux et le professeur Bernard Kanovitch.

Lire l'article original : www.brazzaville-adiac.com/Default.htm

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Soir Info - Côte d'Ivoire -- 7 septembre 2001 - Fonction publique: Concours de recrutement des médecins. Les internes dénoncent la participation des non nationaux.

Le concours de recrutement des médecins à la fonction publique qui a débuté le 18 août dernier, suscite actuellement un mouvement dans le milieu des internes de nos Centres hospitaliers universitaires.
La raison de ce mouvement de colère qui risque, si l'on n'y prend garde, de déboucher sur une crise ouverte, est que des non nationaux ont été, à la surprise générale, autorisés à prendre part à ce concours qui est, selon nos textes, exclusivement réservé aux nationaux.
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Internet Gabon - 6 septembre 2001 - Journées nationales de vaccination anti-polio en Afrique centrale : Bilan partiel.

Une campagne réussie en dépit des difficultés.
La couverture intégrale n'a pas été possible dans certaines régions en conflits lors du premier passage du mois de juillet.

Des dizaines de milliers d'équipes de vaccination viennent de passer l'Afrique centrale au peine fin.
Elles sont allées de porte a porte oui protéger des millions enfants contre la poliomyélite dans la cadre de la première campagne de vaccination coordonnée dans cette région en proie à des conflits.
Pendant plusieurs jours, en juillet, août et septembre (pour certains pays), cette action massive permettra d'assurer la protection de 16 millions d'enfants contre la poliomyélite en Angola au Congo, au Gabon et en République démocratique du Congo (RDC).
Ces journées nationales de vaccinations synchronisées (JNVS) représentent une étape majeure dans l'éradication mondiale de cette maladie invalidante.
L'Angola et la République démocratique du Congo étant considérés a ce jour comme deux des derniers bastions du poliovirus responsable de la poliomyélite, d'où la nécessité de ces JNVS.
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Communiqué OMS/40 - 5 septembre 2001 - L'OMS lance un appel d'urgence afin de recueillir US$ 2,9 millions pour combattre une épidémie de fièvre jaune à Abidjan. Préparatifs en cours pour l'envoi des Vaccins indispensables.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) lance aujourd'hui un appel d'urgence pour recueillir US$ 2,9 millions destinés à financer une campagne de vaccination de masse et empêcher que la flambée de fièvre jaune qui s'est déclarée à Abidjan, capitale commerciale de la Côte d'Ivoire, ne tourne à la catastrophe.
L'OMS s'apprête également à livrer dès que possible à Abidjan des vaccins provenant d'un stock international.
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Internet Gabon - 4 septembre 2001 - Séminaire national de restitution du colloque des évêques de l'Afrique centrale sur le SIDA. Les délégués mettent l'accent sur la protection et la sensibilisation.

Le président du Sénat Georges Rawiri a ouvert les travaux hier en fin de matinée au collège Immaculée Conception.

Démarré dimanche par une messe à la cathédrale Sainte Marie à laquelle avait pris part le Premier ministre, chef du gouvernement Jean-François Ntoutoume Emane, le colloque qu'organise l'église catholique du Gabon sur le sida a véritablement démarré hier au collège Immaculée conception.
Les travaux du présent séminaire qui est un prolongement du colloque inter africain qui s'est tenu au mois de mai dernier dans notre capitale, et qui avait porté l'archevêque de Libreville, Mgr Basile Mvé Engone, à la tête de l'association des conférences épiscopales de la région d'Afrique centrale (Acerac-Sida), ont été officiellement ouverts hier par le président du Sénat, Georges Rawiri.
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Observateur Paalga - Burkina Faso - 3 septembre 2001 - S.O.S. : le choléra à nos portes.

Le choléra, cette maladie cyclique qui revient surtout en hivernage, comme la méningite en période de chaleur, a encore fait parler de lui cette saison au Cameroun, au Tchad, au Bénin et en Côte d’Ivoire : Bilan respectif dans les trois derniers pays cités à la date du 17 août (1) une cinquantaine de morts, 37 décès sur 400 cas enregistrés dans 33 villages et 23 personnes emportées, cela en quelques jours.
La Côte d’Ivoire et le Bénin étant des pays frontaliers du Burkina, le moins qu’on puisse dire est que le choléra frappe à nos portes, s’il n’est déjà dans nos murs, même s’il semble qu’il a été éradiqué chez Kérékou.
Bénin au BENIN, le choléra l’a été en comparaison avec les ravages de la méningite au Burkina l’an passé, et le mérite en revient au Système d’alerte rapide activé à temps et à la surveillance épidémiologique.
C’est dire donc que ce ne sont pas à Parakou, des actions par à coups dont nos autorités sont coutumières qui ont vaincu le choléra au bout de 15 jours, évitant du même coup que le pays ne tombe dans une hécatombe.
Les autorités étant averties, espérons que le choléra ne nous collera pas aux fesses, pas plus que la méningite d’ailleurs, car ces fléaux étant prévisibles, point n’est besoin qu’ils soient visibles avant d’agir.
Après tout, gouverner, n’est-ce pas prévoir ?
(1) Source : RFI Rabi Mitibkèta

Lire l'article original : www.lobservateur.bf/quotidien/select.asp?Numero=910

 

AMI - 2 septembre 2001 - Santé mentale au Gorgol. La délinquence, la criminalité et l'urbanisation des facteurs incriminés.

La problématique de la santé mentale en Mauritanie, la conduite à entreprendre vis-à-vis des malades mentaux et les facteurs favorisant ces maladies ont fait l'objet de deux conférences présentées ces deux derniers jours par le coordinateur du Programme National de la Santé Mentale, (PNSM), le médecin commandant Ahmed Ould Hamady qui a été assisté du Dr Mohamed Ould Brahim Khlil, psychologue clinicien au Centre Neuropsychiatrique de Nouakchott et Dr Kelly Nazirou, directeur régional de la Promotion sanitaire et sociale du Gorgol.

Au cours de ces deux conférences, auxquelles ont participé les représentants de la société civile et le personnel l'accent a été mis sur la complexité et l'ampleur des troubles mentaux.
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AMI - 2 septembre 2001 - Séminaire sur la santé, la nutrition et l'hygiène :
- Généraliser la prise de conscience sanitaire et promouvoir la prévention.

- Diffuser les principes de base de santé et d'hygiène.

Un séminaire de formation dans les domaines de la santé, de la nutrition et de l'hygiène a débuté jeudi à Aleg.
Le séminaire, qui est organisé par le Croissant Rouge Mauritanien avec la collaboration de la Croix Rouge Espagnole, a pour objectif de former 140 participants venus des wilaya du Brakna et du Gorgol dans les domaines de la santé, de la nutrition et de l'hygiène.
Les participants représentent les différentes coopératives des deux wilaya en question.
La rencontre, qui dure 5 jours, rentre dans le cadre de la stratégie générale du Croissant Rouge Mauritanien qui constitue un volet du programme de sécurité alimentaire.
La cérémonie d'ouverture a été présidée par le wali mouçaid du Brakna, chargé des affaires économiques qui a mis l'accent sur l'importance de la rencontre qui s'inscrit dans le cadre des objectifs de la stratégie nationale visant à généraliser la prise de conscience sanitaire à travers la formation et la diffusion des principes essentiels de la santé de base.
Pour sa part, le secrétaire général du Croissant Rouge Mauritanien a loué l'importance du séminaire et a convié les participants à tirer profit de cette formation.

Lire l'article original : www.mauritania.mr/ami/bulletin20010902.htm

 

AMI - 2 septembre 2001 - Clôture d'un séminaire de formation. Promouvoir les méthodes de santé reproductive au sein des structures sanitaires régionales.

Le séminaire de formation sur les méthodes techniques de planification familiale, organisé par la direction régionale de la santé du Hodh El Gharbi a pris fin jeudi à Aioun après trois semaines de travaux.
Au cours de leur formation, les médecins, chefs des centres PMI et accoucheuses ont suivi des exposés sur les méthodes techniques relatives à la planification familiale, particulièrement la formation des acteurs sanitaires dans le domaine de la santé " de la reproduction.
La cérémonie de clôture a été présidée par le wali mouçaid chargé des affaires économiques qui a prononcé un mot dans lequel il a mis en exergue l'importance de la rencontre, et l'intérêt médico-social de cette formation en particulier pour la santé de la mère de l'enfant et partant, pour la société tout entière.

Lire l'article original : www.mauritania.mr/ami/bulletin20010902.htm

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