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Le
Soleil - Sénégal - 10 septembre 2001
- Fièvre jaune : Maladie à déclaration obligatoire.
La
vaccination est, à elle seule, le moyen le plus important de prévention
de la fièvre jaune.
Dans les populations où la couverture vaccinale est faible, une
surveillance attentive est indispensable pour reconnaître rapidement
une épidémie et mettre en œuvre les mesures de lutte dans les meilleurs
délais.
Des mesures antimoustiques peuvent être appliquées pour empêcher
la transmission du virus jusqu'à l'installation de l'immunité induite
par la vaccination.
La fièvre jaune est une maladie virale à l'origine de vastes épidémies
en Afrique et dans les Amériques.
Les manifestations cliniques de l'infection peuvent aller de symptômes
bénins à une maladie grave potentiellement mortelle.
Le qualificatif "jaune" s'explique par l'ictère ("jaunisse") qui
s'observe chez certains malades.
Bien que l'on dispose depuis soixante ans d'un vaccin efficace et
sans danger, le nombre de personnes infectées a augmenté au cours
des vingt dernières années et la fièvre jaune constitue de nouveau
un grave problème de santé publique.
La maladie est due au virus de la fièvre jaune, ou virus amaril,
qui appartient au groupe des flavivirus.
Le virus reste silencieux pendant une période d'incubation de trois
à six jours.
La maladie évolue ensuite en deux phases.
Bien que certains cas ne présentent aucun symptôme, la première
phase, ou phase "aiguë", est normalement caractérisée par de la
fièvre, des douleurs musculaires (surtout dorsales), des céphalées,
des frissons, une anorexie, des nausées et des vomissements.
Souvent, la fièvre élevée est paradoxalement associée à un ralentissement
du pouls. Au bout de trois à quatre jours, la plupart des malades
voient leur état s'améliorer, avec disparition des symptômes.
Chez 15% d'entre eux, cependant, la maladie entre ensuite dans une
phase "toxique" dans les 24 heures.
La fièvre réapparaît et plusieurs systèmes sont atteints.
Le malade devient rapidement ictérique et souffre de douleurs abdominales
accompagnées de vomissements.
Des hémorragies peuvent se produire au niveau de la bouche, du nez,
des yeux et de l'estomac.
A ce stade, on trouve du sang dans les vomissements et les selles.
La moitié des malades en phase toxique meurt au bout de 10 à 14
jours. Les autres guérissent sans séquelles organiques notables.
La
fièvre jaune est difficile à reconnaître, surtout dans les premiers
stades. Elle peut aisément être confondue avec le paludisme, la
fièvre typhoïde, les rickettsioses, les fièvres virales hémorragiques
(comme la fièvre de Lassa), les arboviroses (comme la dengue), les
leptospiroses, l'hépatite virale ou une intoxication (par exemple
par le tétrachlorure de carbone).
La sérologie peut détecter les anticorps produits en réponse à l'infection
par le virus amaril.
Ces tests exigent un personnel de laboratoire hautement qualifié
ainsi qu'un matériel et des fournitures spécialisés.
Au Sénégal, c’est l’Institut Pasteur de Dakar qui est le laboratoire
de référence qui assure le suivi de la fièvre jaune. L'Afrique compte
33 pays à risque totalisant 468 millions d'habitants, dans une zone
s'étendant de 10° de latitude Nord à 15° de latitude Sud. Le nombre
annuel estimé de cas de fièvre jaune s'élève à 200 000 (dont 30
000 décès). Cependant, en raison de la sous-notification des cas,
seul un faible pourcentage d'entre eux sont identifiés.
L'infection touche principalement l'homme et le singe.
Le virus est transmis d'un vertébré à l'autre (transmission horizontale)
par un moustique piqueur (le vecteur).
Le moustique peut aussi transmettre le virus à sa descendance par
les œufs infectés (transmission verticale).
Il n'existe pas de traitement spécifique de la fièvre jaune.
La déshydratation et la fièvre peuvent être combattues à l'aide
de sels de réhydratation orale et de paracétamol. Toute surinfection
bactérienne doit être traitée par un antibiotique approprié.
Des soins intensifs peuvent améliorer l'issue de la maladie chez
les personnes gravement atteintes, mais ils ne sont que rarement
disponibles, car trop coûteux, dans les pays en développement.
Lire
l'article original : www.lesoleil.sn/santeenv/article.CFM?articles__id=7230
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Le
Soleil - Sénégal - 10 septembre 2001 - Des “Modou-Modou”
d'Italie vont construire un hôpital à Keur Madiabel .
L'association
des ressortissants de Keur Madiabel, vivant en Italie, a décidé
de construire très prochainement dans la localité un hôpital digne
de ce nom, pour que leur cité soit collée aux réalités des progrès
de la science.
Par la même occasion, les membres de la structure veulent mettre
les populations de toute la communauté rurale dans de meilleures
conditions d'existence par l'accès facile aux soins de santé.
Car les locaux qui, tiennent lieu de poste de santé à Keur Madiabel
sont très exigus pour répondre à la forte demande en la matière,
dans Une communauté qui se développe.
Cette vieille bourgade et sa zone d'emprise, son célèbre “ louma
” (marché hebdomadaire), sans compter sa situation de carrefour
ouvert sur une partie de la Gambie, souffrent de l'inadéquation
de leur infrastructure sanitaire qui n'a pas suivi la poussée démographique
constatée dans ce secteur ces dernières années.
L’annonce de l’heureuse nouvelle a été faite récemment au cours
d'une cérémonie de remise de médicament, d'une valeur de plus de
2 millions de nos francs gracieusement offert par ladite association.
Pour son président Abdou Salam Kébé, la structure qu'il dirige et
qui “regroupe des fils du terroir vivant en Italie ne ménagera aucun
effort pour participer pleinement au développement du terroir.
Et que les présentes actions ne sont qu un premier geste qui sera
suivi par d’autres plus consistants”.
L'appui à la communauté rurale étant l'une des motivations qui justifient
leur existence hors du pays.
Il n'a pas manqué de remercier les autorités des médicaments, sans
oublier la disponibilité de Badou Thiam, un enfant de Keur Madiabel
qui a été d'un apport significatif dans cette perspective.
Le président de la communauté rurale, le chef du poste de santé
et le chef du centre d'expansion rural représentant le Sous-Préfet
de Wack Ngouna ont tour à tour pris la parole pour remercier les
généreux donateurs et insisté sur l'utilité des médicaments venus
au moment où le paludisme, les maladies diarrhéiques etc. font des
ravages au niveau des populations, les enfants en particulier.
À noter enfin que la délégation venue de l'Italie compte dans ses
rangs un volontaire de ce pays du nom de Umberto Romenello, qui
fera un séjour de plusieurs mois à Keur Madiabel, afin d’assister
l’infirmier- chef du poste de santé dans sa tâche.
MAMADOU CISSE
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l'article original : www.lesoleil.sn/santeenv/article.CFM?articles__id=7234
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Le
Soleil - Sénégal - 10 septembre 2001 - Le paludisme
constitue 60 % des consultations à Diourbel.
A
11 H 45, Ce samedi, au centre de santé de Diourbel.
Partout, il y a des grappes humaines assises ou debout. Elles ont
investi toutes les unités de la structure sanitaire, de la pharmacie
à la salle de tri, en passant par le service de Protection Maternelle
et Infantile (PMI), le pavillon d’hospitalisation, etc.
Partout, malades et accompagnateurs font la queue en cette matinée
de septembre ou la période favorable aux maladies hivernales, comme
l’a indiqué le médecin chef du district sanitaire, le Dr Amadou
Ndiaye qui était à sa 25e consultation, avant 11 heures.
C’est dire que le nombre de consultations varie entre 100 et 140
par jour, pour les deux médecins du centre.
Les 60 % ont trait au paludisme.
Pourtant au vu des statistiques et comparativement aux années précédentes,
la situation est satisfaisante.
Car même s’il y a de nombreux cas de paludisme liés à la forte pluviométrie,
“ le réflexe de la mesure préventive est acquis par les populations
” reconnaît le docteur Mamadou Ndiaye.
Aussi, en plus de cela il y a suffisamment de molécules.
Ce qui fait que des formes graves sont pratiquement inexistantes.
Cette amélioration dans la croisade contre le paludisme est le résultat
de la campagne de sensibilisation sur l’utilisation des moustiquaires
imprégnées.
En témoigne l’achat d’un stock de 800 unités, dont le renouvellement
ne peut être fait que par un nombre inférieur, compte tenu des charges
d’imprégnation un peu coûteuses, avec l’achat de produits.
Par contre, “ il y a des médicaments en quantité suffisante pour
contrer le paludisme, à des prix abordables ”, a indiqué en outre
le médecin chef du district sanitaire de Diourbel.
Selon lui, d’autres maladies comme les diarrhées et les dermatoses
apparaissent pendant cette période hivernale.
SAER GUEYE
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l'article original : www.lesoleil.sn/santeenv/article.CFM?articles__id=7229
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Le
Soleil - Sénégal - 10 septembre 2001 - George McGovern
à Dakar : Coup d’œil sur le projet de nutrition.
L’ambassadeur
des Etats-Unis auprès des agences de l’ONU, M. Georges Mac Govern,
en visite dans notre pays, sera, ce matin à 9 heures 30, l’hôte
du centre de nutrition communautaire de Taïba Grand-Yoff, dans la
banlieue dakaroise. Ancien gouverneur aux Etats-Unis, il sera accompagné
de Mme l’ambassadrice des USA à Dakar, du directeur du Programme
alimentaire mondial (PAM) et du DG de l’AGETIP, M. Maguette Wade.
Au cours de cette visite, l’ambassadeur appréciera l’impact de l’aide
alimentaire au niveau des populations les plus démunies.
Le PAM a contribué à la fourniture d’un aliment de supplément distribué
aux enfants et aux femmes dans le cadre du PNC.
La délégation sera reçue par les membres du comité de pilotage,
les femmes bénéficiaires, les enfants de la garderie et les agents
micro-entrepreneurs.
Créé en 1997, le centre de Grand-Yoff fait partie des 35 centres
de la commune de Dakar.
Il compte 2464 bénéficiaires.
Le PNC a été créé à la suite de la forte dégradation de la situation
nutritionnelle chez les enfants âgés de 6 à 36 mois entre 1986-1993.
L’objectif visé est d’empêcher une plus grande détérioration de
la situation des enfants dans les zones défavorisées, en milieu
urbain et péri-urbain.
Pour atteindre cet objectif, la stratégie visée est la mise en œuvre
d’un volet nutritionnel, d’approvisionnement en eau potable et de
sécurité alimentaire des ménages.
Sur la base des acquis du PNC, le gouvernement du Sénégal envisage
de reconduire le programme de renforcement de la nutrition au Sénégal.
Par ce programme, il s’agit de réduire de 45 % l’insuffisance pondérale
chez les enfants de moins de 5 ans dans les 10 prochaines années,
avec l’appui de la Banque mondiale, du PAM , de la coopération allemande
(KWF), de l’OMS, de l’UNICEF et de l’USAID.
A. THIAM
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l'article original : www.lesoleil.sn/santeenv/article.CFM?articles__id=7231
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Le
Soleil - Sénégal - 10 septembre 2001 - Accroissement
du budget de la santé en 2002.
La
part du budget consacrée à la santé sera renforcée en 2002 afin
d'atteindre la norme de 9 pour cent recommandés par l'Organisation
Mondiale de la Sante (OMS), a indiqué, jeudi à Dakar, le ministre
de l'Economie et des Finances, M. Abdoulaye Diop.
Le gouvernement poursuivra la construction d'hôpitaux dans les zones
urbaines, de centres et postes de santé dans les zones les plus
reculées, a déclaré aux députés M. Diop, annonçant l'érection en
établissements publics de santé de certains hôpitaux.
Il a précisé que le gouvernement a également décidé de changer le
statut de la Pharmacie Nationale d'Approvisionnement (PNA) qui bénéficiera
d'une autonomie de gestion, tout en mettant en place une politique
de recrutement et de formation pour résorber le déficit en personnel
médical.
A ce propos, il a indiqué que le fonds national d'action pour l'emploi
et la convention Etat-Employeurs seront opérationnels.
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l'article original : www.lesoleil.sn/santeenv/article.CFM?articles__id=7233
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Internet
Gabon - 10 septembre 2001 - Lutte contre le SIDA.
Le
relais par le PMUG.
Le
Programme national de lutte contre le Sida (PNLS) vient de conclure
un accord de partenariat avec le Pari mutuel urbain qui met à disposition
sa logistique et ses structures pour intensifier à travers le pays
la campagne contre le virus VIH.
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Colloque
de restitution des évêques sur le sida.
Les délégués ont sollicité l'implication des sportifs et des artistes.
Un
des termes débattus portait justement sur l'implication d'autres
partenaires, le cas des sportifs en général, et des footballeurs
en particulier.
Le
colloque des évêques sur le sida s'est achevé vendredi comme prévu
à l'Institut Immaculée Conception, cadre, des travaux.
Durant ces assises, les délégués ont écouté plusieurs communications
dont celle de Antoine Mesmin Onguené, footballeur et poète, qui
s'est appesanti sur l'implication du sport dans la lutte contre
le Sida.
Pour le conférencier, le sportif gabonais doit s'impliquer totalement
dans la campagne de la lutte contre le sida. Estimant que le sport
en général, et en priorité le football, constituent le canal par
excellence de "communication active".
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Internet
Gabon - 9 septembre 2001 - Clôture du colloque national de
restitution d'évêques sur le SIDA.
Les
délégués favorables à l'institutionnalisation d'une journée spéciale
sida.
C'est là, une mesure, parmi tant d'autres, prise au cours du colloque
qui s'est achevé hier.
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Le
Soleil - Sénégal - 8 septembre 2001 - Dr Rose Wardini
à la tête de l’association des gynécologues- obstétriciens.
L’association sénégalaise des gynécologues et obstétriciens a renouvelé
récemment son bureau.
Il est désormais présidé par Dr Rose Wardini qui remplace le Pr.
Fadel Diahdiou, élevé au rang de past-président.
Cette association, portée sur les fonts baptismaux en 1988, se fixe
comme objectifs de promouvoir la santé de la mère et de l’enfant.
Elle regroupe près de 70 médecins du privé, de la Fonction publique
et d’ONG établies au Sénégal.
Selon la nouvelle présidente, Dr Wardini, il s’agira, dans les mois
à venir, de relancer les activités avec l’ensemble des membres,
mais aussi de leurs confrères médecins installés au Sénégal.
“Nous allons compter sur nos propres moyens avant de nous faire
soutenir par nos collègues de l’extérieur”, a déclaré Dr Rose Wardini.
Un vaste programme sera établi pour les activités à mener.
LE NOUVEAU BUREAU :
Past-président ; Pr. Fadel Diahdiou ;
présidente :Dr Rose Wardini ;
secrétaire général : Jean Charles Moreau ;
adjoint : Manuel Pina ;
trésorier : Salif Guindo ;
adjointe : Fatime Tall ;
comité scientifique : Pr. Alassane Diouf, Fara Wade, Gnagna Kandji
; Aminata Ndiaye Traoré.
A.THIAM
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l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=7213&index__edition=9383
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Le
Soleil - Sénégal - 8 septembre 2001 - Sénégal: Hygiène
publique: La vision propre de Wade.
Un décret présidentiel, signé le 30 août 2001, vient de dissiper
le flou qui persistait sur la tutelle ministérielle du Service national
de l’Hygiène (SNH) et de clarifier les missions du ministère de
la Jeunesse, de l’Environnement et de l’Hygiène publique dirigé
par Modou Fada Diagne.
En effet, pendant la période des passations de service entre les
ministres, juste après l’avènement de Mme Madior Boye à la tête
du gouvernement, Modou Fada Diagne était venu au département ministériel
de la Santé géré à l’époque par Abdou Fall, pour prendre les rênes
de “l’Hygiène”, en présence du staff du service national de l’Hygiène.
Tout le monde a supputé sur cette affaire, mais ce qu’il faut dire
c’est que le président Abdoulaye Wade a une vision politique claire
en matière de promotion de l’hygiène.
Dans les décrets, il est clairement spécifié au titre de la prévention,
“le ministère de la Santé et de la Prévention doit veiller à développer
chez les Sénégalais de tous les âges, les réflexes d’hygiène élémentaires,
prescrire les règles d’hygiène obligatoires et assurer la sanction
de leur violation”.
Cette mission ne peut être remplie qu’avec le Service national de
l’Hygiène, actuellement dirigé par un médecin-colonel, le Dr Ousseynou
Noba.
D’ailleurs dans la répartition des organes des départements ministériels,
le Service national de l’Hygiène est dans l’organigramme du ministère
de la Santé et de la Prévention, un portefeuille actuellement détenu
par le Pr. Awa Marie Coll Seck, spécialiste des maladies infectieuses.
En ce qui concerne maintenant les missions du ministère de la jeunesse,
de l’Environnement et de l’Hygiène publique, le chef de l’Etat et
le Premier ministre, expliquent clairement que l’hygiène publique
concerne plus particulièrement l’élimination des déchets ménagers
et industriels, la qualité de l’eau et des sols.
Ce département doit donc agir, selon le décret, en collaboration
avec les ministères de la Santé et de la Prévention, le Ministre
des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, et le ministère de
l’Agriculture et de l’Elevage.
FARA DIAW
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l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=7195&index__edition=9383
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Le
Soleil - Sénégal - 7 septembre 2001 - Hygiène
à Dakar - 29.300 lieux publics visités, 38 millions d’amendes
pour 8.134 infractions en 2000.
Au cours de l'année 2000, 29.296 lieux recevant du public ont été
visités par les agents de l'hygiène dans le département de Dakar,
qui ont, dans la même période, versé au Trésor public une somme
de 38.307.000 FCFA constituée d'amendes forfaitaires pour diverses
infractions et délits constatés, note-t-on dans le rapport présenté
par l'adjudant Nalla Ngom, chef de la sous-brigade départementale
de Dakar, au cours d'une journée d'étude tenue hier sur le bilan
des activités.
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Le
Soleil - Sénégal - 7 septembre 2001 - Urinoirs payants
à Dakar.
Bientôt
les avenues et grandes places de Dakar seront dotées d’urinoirs
payants.
Cette initiative est de l’agence pour la Propreté de Dakar (APRODAK),
en collaboration avec l’association des volontaires pour la Nature
(AVN).
La cérémonie de présentation des urinoirs, réalisés par des jeunes
basés à Thiès, a eu lieu hier matin, dans les nouveaux locaux de
l’APRODAK, aux allées Seydina Ababacar Sy, à la Sicap Amitié 2.
Ces appareils dont le premier lot est uniquement réservé aux hommes,
ont une hauteur de 2m et 1m de large.
Ils ont été réalisés avec des tôles en fer et seront vidés à partir
d’un système arrêté par les services de l’APRODAK. Une occasion
pour le ministre de la Jeunesse, de l’Environnement et de l’Hygiène
publique, M. Modou Diagne Fada, de saluer ces belles réalisations
des jeunes artisans sénégalais.
Ces
urinoirs qui seront installés à Dakar après discussions avec les
autorités municipales, le ministère de l’Urbanisme et l’ONAS seront
accessibles moyennant une “petite” pièce de 25 francs.
Ces 20 urinoirs ont coûté près de 21 millions à l’APRODAK qui a
répondu favorablement aux membres de l’AVN représenté par l’inventeur
Cheikh Guèye. Pour le ministre Modou Diagne Fada, des jeunes pourraient
bien gagner leur vie par ces urinoirs “qui vont participer à la
protection de l’environnement”.
Quant à la directrice de l’APRODAK, Mme Aminata Fall Niabaly, elle
a indiqué que la gestion se fera en accord avec les partenaires
que sont la Ville, l’ONAS et l’Urbanisme. A.THIAM
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l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=7163&index__edition=9382
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Les
dépêches de Brazzaville- 7 septembre 2001 - Les sage-femmes
du Congo à l’avant-garde de la lutte contre le sida.
Hier
s’est achevé à l’aumônerie universitaire de Brazzaville le séminaire
sur le « counselling de dépistage » relatif à la prévention de la
transmission du VIH/SIDA de la mère à l’enfant et destiné aux sage-femmes.
Celles-ci ont reçu un enseignement leur permettant d’assurer la
prise en charge psycho-médicale des femmes séropositives.
Au terme des travaux, le chef du projet, Jean-Claude Loukaka, s’est
dit convaincu que les sage-femmes évoluant dans les structures sanitaires
du pays pourront désormais participer utilement à la lutte contre
la pandémie.
Un membre de l’équipe du projet a précisé par ailleurs que les sages
femmes sont les plus concernées dans la lutte contre la maladie
du fait des contacts étroits qu’elles entretiennent avec les femmes
enceintes.
Il a souligné que c’est au moment de l’accouchement que la « viramune
» (un médicament de prévention de la transmission du VIH de la mère
à l’enfant) doit être administré aux femmes enceintes, ce qui explique
l’importance de la formation des sage- femmes.
Rappelons que ce médicament a été mis gratuitement à la disposition
des hôpitaux congolais pendant cinq ans par le laboratoire allemand
Böhringer Ingelheim, grâce à une initiative de l’Association Afrique
Santé que dirigent Jacqueline Salat-Baroux et le professeur Bernard
Kanovitch.
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l'article original : www.brazzaville-adiac.com/Default.htm
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Soir
Info - Côte d'Ivoire -- 7 septembre 2001 - Fonction publique:
Concours de recrutement des médecins. Les internes dénoncent la
participation des non nationaux.
Le
concours de recrutement des médecins à la fonction publique qui
a débuté le 18 août dernier, suscite actuellement un mouvement dans
le milieu des internes de nos Centres hospitaliers universitaires.
La raison de ce mouvement de colère qui risque, si l'on n'y prend
garde, de déboucher sur une crise ouverte, est que des non nationaux
ont été, à la surprise générale, autorisés à prendre part à ce concours
qui est, selon nos textes, exclusivement réservé aux nationaux.
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Internet
Gabon - 6 septembre 2001 - Journées nationales de vaccination anti-polio
en Afrique centrale : Bilan partiel.
Une
campagne réussie en dépit des difficultés.
La couverture intégrale n'a pas été possible dans certaines régions
en conflits lors du premier passage du mois de juillet.
Des
dizaines de milliers d'équipes de vaccination viennent de passer
l'Afrique centrale au peine fin.
Elles sont allées de porte a porte oui protéger des millions enfants
contre la poliomyélite dans la cadre de la première campagne de
vaccination coordonnée dans cette région en proie à des conflits.
Pendant plusieurs jours, en juillet, août et septembre (pour certains
pays), cette action massive permettra d'assurer la protection de
16 millions d'enfants contre la poliomyélite en Angola au Congo,
au Gabon et en République démocratique du Congo (RDC).
Ces journées nationales de vaccinations synchronisées (JNVS) représentent
une étape majeure dans l'éradication mondiale de cette maladie invalidante.
L'Angola et la République démocratique du Congo étant considérés
a ce jour comme deux des derniers bastions du poliovirus responsable
de la poliomyélite, d'où la nécessité de ces JNVS.
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Communiqué
OMS/40 - 5 septembre 2001 - L'OMS lance un appel d'urgence afin
de recueillir US$ 2,9 millions pour combattre une épidémie
de fièvre jaune à Abidjan. Préparatifs en cours pour
l'envoi des Vaccins indispensables.
L'Organisation
mondiale de la Santé (OMS) lance aujourd'hui un appel d'urgence
pour recueillir US$ 2,9 millions destinés à financer une campagne
de vaccination de masse et empêcher que la flambée de fièvre jaune
qui s'est déclarée à Abidjan, capitale commerciale de la Côte d'Ivoire,
ne tourne à la catastrophe.
L'OMS s'apprête également à livrer dès que possible à Abidjan des
vaccins provenant d'un stock international.
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Internet
Gabon - 4 septembre 2001 - Séminaire national de restitution du
colloque des évêques de l'Afrique centrale sur le SIDA. Les délégués
mettent l'accent sur la protection et la sensibilisation.
Le
président du Sénat Georges Rawiri a ouvert les travaux hier en fin
de matinée au collège Immaculée Conception.
Démarré
dimanche par une messe à la cathédrale Sainte Marie à laquelle avait
pris part le Premier ministre, chef du gouvernement Jean-François
Ntoutoume Emane, le colloque qu'organise l'église catholique du
Gabon sur le sida a véritablement démarré hier au collège Immaculée
conception.
Les travaux du présent séminaire qui est un prolongement du colloque
inter africain qui s'est tenu au mois de mai dernier dans notre
capitale, et qui avait porté l'archevêque de Libreville, Mgr Basile
Mvé Engone, à la tête de l'association des conférences épiscopales
de la région d'Afrique centrale (Acerac-Sida), ont été officiellement
ouverts hier par le président du Sénat, Georges Rawiri.
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Observateur
Paalga - Burkina Faso - 3 septembre 2001 - S.O.S. : le choléra à
nos portes.
Le
choléra, cette maladie cyclique qui revient surtout en hivernage,
comme la méningite en période de chaleur, a encore fait parler de
lui cette saison au Cameroun, au Tchad, au Bénin et en Côte d’Ivoire
: Bilan respectif dans les trois derniers pays cités à la date du
17 août (1) une cinquantaine de morts, 37 décès sur 400 cas enregistrés
dans 33 villages et 23 personnes emportées, cela en quelques jours.
La Côte d’Ivoire et le Bénin étant des pays frontaliers du Burkina,
le moins qu’on puisse dire est que le choléra frappe à nos portes,
s’il n’est déjà dans nos murs, même s’il semble qu’il a été éradiqué
chez Kérékou.
Bénin au BENIN, le choléra l’a été en comparaison avec les ravages
de la méningite au Burkina l’an passé, et le mérite en revient au
Système d’alerte rapide activé à temps et à la surveillance épidémiologique.
C’est dire donc que ce ne sont pas à Parakou, des actions par à
coups dont nos autorités sont coutumières qui ont vaincu le choléra
au bout de 15 jours, évitant du même coup que le pays ne tombe dans
une hécatombe.
Les autorités étant averties, espérons que le choléra ne nous collera
pas aux fesses, pas plus que la méningite d’ailleurs, car ces fléaux
étant prévisibles, point n’est besoin qu’ils soient visibles avant
d’agir.
Après tout, gouverner, n’est-ce pas prévoir ?
(1) Source : RFI Rabi Mitibkèta
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l'article original : www.lobservateur.bf/quotidien/select.asp?Numero=910
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AMI
- 2 septembre 2001 - Santé mentale au Gorgol. La délinquence, la
criminalité et l'urbanisation des facteurs incriminés.
La
problématique de la santé mentale en Mauritanie, la conduite à entreprendre
vis-à-vis des malades mentaux et les facteurs favorisant ces maladies
ont fait l'objet de deux conférences présentées ces deux derniers
jours par le coordinateur du Programme National de la Santé Mentale,
(PNSM), le médecin commandant Ahmed Ould Hamady qui a été assisté
du Dr Mohamed Ould Brahim Khlil, psychologue clinicien au Centre
Neuropsychiatrique de Nouakchott et Dr Kelly Nazirou, directeur
régional de la Promotion sanitaire et sociale du Gorgol.
Au
cours de ces deux conférences, auxquelles ont participé les représentants
de la société civile et le personnel l'accent a été mis sur la complexité
et l'ampleur des troubles mentaux.
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AMI
- 2 septembre 2001 - Séminaire sur la santé, la nutrition et l'hygiène
:
- Généraliser la prise de conscience sanitaire et promouvoir la
prévention.
- Diffuser les principes de base de santé
et d'hygiène.
Un
séminaire de formation dans les domaines de la santé, de la nutrition
et de l'hygiène a débuté jeudi à Aleg.
Le séminaire, qui est organisé par le Croissant Rouge Mauritanien
avec la collaboration de la Croix Rouge Espagnole, a pour objectif
de former 140 participants venus des wilaya du Brakna et du Gorgol
dans les domaines de la santé, de la nutrition et de l'hygiène.
Les participants représentent les différentes coopératives des deux
wilaya en question.
La rencontre, qui dure 5 jours, rentre dans le cadre de la stratégie
générale du Croissant Rouge Mauritanien qui constitue un volet du
programme de sécurité alimentaire.
La cérémonie d'ouverture a été présidée par le wali mouçaid du Brakna,
chargé des affaires économiques qui a mis l'accent sur l'importance
de la rencontre qui s'inscrit dans le cadre des objectifs de la
stratégie nationale visant à généraliser la prise de conscience
sanitaire à travers la formation et la diffusion des principes essentiels
de la santé de base.
Pour sa part, le secrétaire général du Croissant Rouge Mauritanien
a loué l'importance du séminaire et a convié les participants à
tirer profit de cette formation.
Lire
l'article original : www.mauritania.mr/ami/bulletin20010902.htm
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AMI
- 2 septembre 2001 - Clôture d'un séminaire de formation. Promouvoir
les méthodes de santé reproductive au sein des structures sanitaires
régionales.
Le
séminaire de formation sur les méthodes techniques de planification
familiale, organisé par la direction régionale de la santé du Hodh
El Gharbi a pris fin jeudi à Aioun après trois semaines de travaux.
Au cours de leur formation, les médecins, chefs des centres PMI
et accoucheuses ont suivi des exposés sur les méthodes techniques
relatives à la planification familiale, particulièrement la formation
des acteurs sanitaires dans le domaine de la santé " de la reproduction.
La cérémonie de clôture a été présidée par le wali mouçaid chargé
des affaires économiques qui a prononcé un mot dans lequel il a
mis en exergue l'importance de la rencontre, et l'intérêt médico-social
de cette formation en particulier pour la santé de la mère de l'enfant
et partant, pour la société tout entière.
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l'article original : www.mauritania.mr/ami/bulletin20010902.htm
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