Contactez_nous La_santé_tropicale_sur_internet L'actualité de la santé tropicale Novembre 2002
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Vaccination contre la polio : Ziguinchor a atteint un taux de 100 pour cent lors du dernier passage - Le soleil - Sénégal - 18/11/2002

Un taux de couverture vaccinale de 100 % a été atteint à Ziguinchor lors du premier passage de la sixième édition des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite aux enfants âgés de 0 à 5 ans, a-t-on appris de source médicale.
Les 1 326 volontaires, pris en charge à hauteur de 11,4 millions de FCFA et encadrés par 133 superviseurs, ont sillonné du 9 au 12 novembre dernier la région de Ziguinchor pour vacciner 78 243 enfants âgés de 0 à 59 mois sur les 78 291 recensés effectivement dans les ménages, a indiqué jeudi à l'APS, le médecin-chef de région, le capitaine Mame Demba Sy.
Aucun problème majeur n'a été enregistré lors de cette campagne de vaccination, a-t-il dit, précisant que 72 260 doses de vaccins ont été effectivement utilisés et 78 243 enfants ont été atteints dont 739 recevaient pour la première fois le vaccin polio oral.
Toutefois, a-t-il ajouté, seuls 48 enfants n'ont pas reçu de vaccin, "soit qu'ils n'étaient pas à la maison ou du fait d'une réticence des parents". Il a déploré, à cet égard, la non validité de la projection sur la population avec laquelle ses services ont travaillé.
En effet, à partir d'une population théorique estimée, à Ziguinchor à 571 553 personnes, des objectifs d'enfants à atteindre ont été fixés à environ 110 000, alors que seuls, 78291 enfants, sont dans les ménages.
Un flux négatif à Ziguinchor a fait que seuls 32 479 enfants âgés de 0 à 59 mois étaient dans les maisons contrairement à une projection initiale de 56 800 à Oussouye, 5288 enfants comptés contre une prévision de 9880 et à Bignona 40 524 enfants enregistrés contre 44 130.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=20190

Laboratoire national de santé publique (LNSP) : un complément au dispositif sanitaire - sidwaya - Burkina Faso - 18/11/2002

Le Laboratoire national de santé publique (LNPS) a officiellement ouvert ses portes vendredi 15 novembre 2002. L'inauguration de l'édifice a été présidée par le Premier ministre, Ernest Paramanga Yonli en présence des membres de son gouvernement.
"Mieux vaut prévenir que guérir", dit l'adage. Faisant sien cet adage, le gouvernement du Burkina a édifié le Laboratoire national de santé publique (LNSP) pour doter notre pays d'un établissement de référence dans la sous-région. Avec pour devise "Analyser, contrôler, surveiller pour protéger et servir", le LNSP a coûté la somme de 3 842 536 595 F CFA. C'est après 12 années de recherche de financement pour la réalisation du LNSP qu'un accord de prêt a été conclu avec le Fonds de l'OPEP pour le développement international permettant ainsi de mobiliser cette somme dont 2 917 050 133 F CFA au titre du Fonds de l'OPEP et 565 486 462 F CFA pour la contrepartie nationale.
Le LNSP comporte une unité technique composée d'un bâtiment à un niveau, avec une superficie bâtie de 2 642 m2. Cette unité abrite les laboratoires et 107 salles de manipulation et de bureaux. Lire la suite

7 postes de santé rouverts dans la région de Tamba - Le soleil - Sénégal - 18/11/2002
7 postes de santé du département de Kédougou, fermés il y a plus de 2 ans pour diverses raisons, viennent d'être rouverts. Ces structures sont restées fermées du fait de plusieurs raisons dont la mort accidentelle de l'infirmier chef de poste, les départs à la retraite et les affectations.
Les agents qui étaient partis n'étaient pas remplacés depuis plusieurs mois et les populations étaient obligées de d'aller très loin de leur village pour bénéficier de soins. Cette réouverture a pu avoir lieu grâce à un système de contractualisation entre le ministère de la Santé et les infirmiers chefs de poste à la retraite. Cette heureuse initiative règle ainsi une vieille doléance pressante des populations de Kédougou. L'information a été donnée par le médecin-commandant, Dr Lamine Diawara, médecin-chef de la région, à Koumpentoum, lors du lancement des Journées nationales de vaccination marquées par le renforcement de la collaboration entre les infirmiers. Lire la suite
Dysfonctionnements érectiles : le premier concurrent du Viagra sur le marché - Le soleil - Sénégal - 18/11/2002
Les Européens souffrant de troubles de l'érection peuvent se réjouir : le Viagra va avoir un premier concurrent sur le vieux continent avec le Cialis, dernier né des laboratoires Eli Lilly et de la firme Icos, qui viennent d'obtenir l'autorisation de mise sur le marché dans les 15 pays de l'Union européenne.
Ce médicament au mécanisme d'action identique à celui du Viagra (ils sont tous les deux vasodilatateurs) a une action plus longue que son concurrent. Sa commercialisation est prévue pour le premier semestre 2003. Les firmes Lilly et Icos, qui sont toutes deux américaines, espèrent obtenir, au plus tard l'année prochaine, l'accord pour la commercialisation du Cialis aux Etats-Unis.
En dépit de l'arrivée de ce concurrent sérieux, Pfizer, qui fabrique le Viagra, espère tirer indirectement profit de la concurrence. Pfizer a gagné 1,5 milliard de dollars (1050 milliards de Fcfa environ) l'an dernier grâce au Viagra, dont le montant des ventes est en voie de dépasser ce chiffre cette année.
Un plus grand nombre d'hommes présentant des troubles de l'érection se mettront en quête de traitements du fait de la commercialisation du Cialis et d'autres concurrents, estime le Dr Mike Sweeney, du département d'urologie du groupe Pfizer. Lilly et Icos mettent en avant la durée d'action du Cialis: les utilisateurs peuvent obtenir une érection pendant les 24 à 36 heures qui suivent la prise du produit, les effets du Viagra ne dépassant pas la douzaine d'heures.
En agissant sur la même enzyme, les deux médicaments permettent l'augmentation du débit sanguin dans le pénis, mais à différents degrés. A l'heure actuelle, aucune étude ne compare ces deux médicaments. Au moins deux autres produits sont en cours d'homologation en Europe et aux Etats-Unis.
(AP)
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=20191
L'Association panafricaine Thomas Sankara organise une quinzaine de lutte contre le sida - Les dépêches de Brazzaville - R.D.Congo - 16/11/2002
L'Association panafricaine Thomas Sankara organise une quinzaine de lutte contre le sida
Le coup d'envoi d'une quinzaine de lutte contre la pandémie du sida a été donné hier au Centre des droits de l'Homme du Plateau des 15 ans, à Brazzaville, par Damase Bozongo, directeur général de la Santé. La cérémonie s'est déroulée en présence de Raymond Janssens, représentant de l'Unicef au Congo.
Organisée par l'Association panafricaine Thomas Sankara avec l'appui financier du Fonds des Nations unies pour la population cette campagne a pour thème : " VIH/SIDA et droits de l'Homme. " Elle a pour but d'informer les Congolais sur la réalité et les dangers de la maladie.
Plus d'une centaine d'animateurs ont été mobilisés par l'APTS pour diffuser l'information sur la pandémie et inviter la population à adopter un comportement responsable face au fléau.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/
Dr Awa Mbow Kane, diabétologue-endocrinologue : "Avoir la culture du dépistage" - Sud Quotidien - Sénégal - 16/11/2002

Spécialiste d'endocrinologie c'est-à-dire de la partie de la physiologie et de la médecine qui traite des glandes endocrines, le Dr. Awa Mbow Kane qui s'occupe des troubles hormonaux comme le goitre, est intervenue dans le cadre de la célébration, de la journée mondiale du diabète sur les causes et les conséquences de cette pandémie.
" Le diabète est un tueur silencieux " a d'emblée déclaré le Dr. Awa Mbow Kane, diabétologue et endocrinologue. Elle estime que, généralement identifié de façon tardive, le diabète entraîne des conséquences dramatiques et irréversibles. En effet explique-t-elle les cas de diabète se sont multipliés à une grande vitesse ces dernières années. Et de donner l'exemple du centre Marc Sankalé où sont dépistés la majorité des cas de diabète.
C'est ainsi que de 200 nouveaux cas par année pendant la période allant de 1965 à 1979, le centre a reçu 600 nouveaux cas par an de 1980 à 1994. Lire la suite

VIH/SIDA : 22 morts, 45 malades et 271 séropositifs ! - Midi Madagasikara - Madagascar - 16/11/2002

La dernière enquête entreprise sur la situation du Sida à Madagascar a révélé que 22 personnes ont péri de cette maladie. Par ailleurs, sur 200.000 sujets dépistés, 45 individus sont malades et 271 autres sont séropositifs. Mais selon les responsables, ces chiffres sont loin d'être exhaustifs et la réalité est bien plus alarmante. Pour mieux cerner ce fléau, le plan stratégique national de la lutte contre le VIH/ Sida a été réactualisé au cours d'un atelier qui a duré 4 jours et qui s'est terminé hier, à La Résidence Ankerana.
Cette nouvelle approche est marquée par l'engagement personnel du Président de la République ainsi que du régime, concrétisé par la mise en place du secrétariat exécutif de la lutte contre le VIH/ Sida. La cinquantaine de personnes représentant des institutions gouvernementales, des organisations non gouvernementales nationales et internationales, les organismes de coopération bilatérale et multilatérale, les entités religieuses et les organes d'exécution de programme et de projet qui ont participé à cet atelier ont élaboré un plan d'action pour 2001 jusqu'à l'année 2006. Ils ont travaillé sur un budget prévisionnel relatif à la mise en oeuvre de ce plan, finalisé le plan de suivi-évaluation et établi les grandes lignes de la campagne nationale d'information, éducation, communication et le plaidoyer sur le Sida. Lire la suite

Polio : campagne de vaccination dans les 16 pays de la CEDEAO - Le soleil - Sénégal - 16/11/2002

Seize pays africains se sont engagés cette semaine dans une campagne de vaccination contre la poliomyélite de quelque 60 millions d'enfants, soit tous les enfants de moins de cinq ans, a indiqué mardi à Genève l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les seize pays participant à la campagne actuelle de vaccination, du 9 au 16 novembre, sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Côte d'Ivoire, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.
Le laboratoire pharmaceutique Aventis Pasteur a fait don de 30 millions de doses de vaccins, dans le cadre de cette campagne, dont 3 millions doivent être utilisées au Liberia. Le laboratoire français, filiale du groupe franco-allemand Aventis, a déjà donné 120 millions de doses de vaccins, depuis 1997, en ciblant les pays africains en guerre comme la Sierra Leone et le Soudan, où la polio paraît avoir été éradiquée.
"Aujourd'hui, nous renforçons encore la solidarité qui nous a permis d'arriver à l'orée d'un monde sans polio, nous propulsant vers le succès total", a affirmé le Dr Gro Harlem Brundtland, Directeur général de l'OMS. La maladie n'est, cependant, toujours pas éradiquée. Or, l'initiative mondiale mise en place pour y parvenir avait pour objectif initial, en 1988, de faire disparaître la maladie de la surface de la terre en… 2000. Alors que le chantier n'est pas terminé, près de 275 millions d'euros manquent encore pour venir à bout de la polio.
L'OMS a lancé, en 1988, l'initiative mondiale pour l'éradication d'ici 2005 de la polio, en partenariat avec l'UNICEF, le Rotary International et les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (Centers For Disease Control and Prevention).
En 1988, il y avait quelque 125 pays où le virus de la polio était actif, avec quelque 350.000 cas au total, contre dix pays actuellement. La transmission du virus est encore intense en Inde, au Nigeria (95% des cas sur le continent africain en 2002) et au Pakistan. Les sept autres pays affectés (Afghanistan, Angola, Egypte, Ethiopie, Niger, Somalie et Soudan) ont compté moins de huit cas chacun en 2002.
"Nous sommes très proches de la victoire en Afrique et dans le monde entier, mais elle n'est pas encore acquise. Nous devons rester vigilants et susciter l'aide de toutes parts", a rappelé Carol Bellamy, directrice exécutive de l'UNICEF. L'initiative doit encore trouver 275 millions de dollars d'ici 2005.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=20170&index__edition=9739

Diabète : 350 millions de malades dans le monde - Le soleil - Sénégal - 15/11/2002

La Journée mondiale du Diabète constitue le moyen de sensibilisation mondial majeur dans le domaine du diabète. Elle vise à sensibiliser le public aux causes, aux symptômes, au traitement et aux complications du diabète.
La Journée mondiale du Diabète a été créée, lancée et co-parrainée par l'Organisation mondiale de la Santé à Genève et la Fédération internationale du Diabète à Bruxelles, en 1991. Elle a lieu le 14 novembre, anniversaire de la naissance de Frederick Banting, à qui l'on doit l'idée qui a conduit à la découverte de l'insuline, en octobre 1921. Il obtiendra d'ailleurs, pour cette importante découverte, le prix Nobel de médecine.
La Journée mondiale du Diabète est célébrée dans le monde entier et unit désormais plus de 350 millions de personnes, des responsables de l'opinion, des professionnels de la santé, des personnels soignants, des enfants, des adultes et les diabétiques eux-mêmes.
Lire l'article original : http://fr.allafrica.com/stories/200211150671.html

Journée mondiale du diabète : les diabétiques demandent une subvention de l'insuline - Le soleil - Sénégal - 15/11/2002
Le nombre de diabétiques suivis par le centre antidiabétique "Marc Sankalé" de l'Hôpital Abbas Ndao est passé de 200 à ces débuts à 20000 dossiers de malades. Le rythme de progression de la maladie au sein de la population (2000 cas par an) et les coûts de la prise en charge, en ce qui concerne les soins, les médicaments et surtout l'insuline ont été au centre de la célébration, hier, de la Journée mondiale du diabète à l'hôpital Abbas Ndao où se trouve le seul centre spécialisé dans le traitement du diabète du Sénégal.
Il n'existe pas encore un programme formel de prise en charge des patients diabétiques, mais, en attendant, le ministère de la santé, de l'Hygiène et de la Prévention compte créer, courant 2003, des structures de dépistage dans les hôpitaux et centres de santé à travers le pays", a indiqué le Dr Mandiaye Loum, directeur de la Santé, représentant le ministre de la Santé.
Les diabétiques, quant à eux, souhaitent la subvention par l'Etat de l'insuline. "Le ministère de la Santé a même créé une division des maladies chroniques non transmissibles, comme le diabète, et va oeuvrer dans la mise en place d'unités de dépistage au sein des structures de santé, pour les tests de base du diabète, en vue d'éviter aux populations le déplacement sur le centre antidiabétique de Dakar, où les patients venus de l'intérieur n'y seront reçus que pour les besoins d'analyses complémentaires". Lire la suite
Ensemble contre le sida : petits soins, grande différence - sidwaya - Burkina Faso - 14/11/2002

" Si un autre test de dépistage du VIH/SIDA est organisé dans mon village, je serai la première sur la liste ". Delphine Nana, 19 ans, a été dépistée négative lors de son premier test le 5 juin 2002 à Tanghin-Dassouri (10 km au Sud de Ouagadougou).
Par son courage et son esprit d'initiative, Delphine est devenue une figure emblématique de la lutte contre les IST/VIH/SIDA à Tanghin-Dassouri. Paire éducatrice, elle sensibilise ses camarades sur les méthodes de prévention du Sida. Dans ce combat, Delphine sait qu'elle n'a pas le choix. " Si demain la maladie se propage dans ce village, nous, pairs éducateurs, en serions les premiers responsables ", lance-t-elle, défiante.
Comme Delphine, 157 autres jeunes ont été formés par l'Association laafi la viim (ALAVI - la santé c'est la vie en langue mooré) pour contrer la propagation de la pandémie à Ouagadougou et dans cinq départements (Gourcy, Léna, Saaba, Sourgou, Tanghin-Dassouri). " Dans le cas présent, les pairs éducateurs sont des jeunes dont l'âge est compris entre 10 et 25 ans pris dans un groupe-cible pour livrer des messages de développement à leurs camarades de la même tranche d'âge ", explique Claudine Wébamba, vice-présidente de ALAVI. Dans le cadre de ce programme, ils sont deux -un garçon et une fille- par localité. Lire la suite

L'OMS fait don de matériels aratoires et de dépistage de la trypanosomiase aux associations congolaises - Les dépêches de Brazzaville - R.D.Congo - 14/11/2002

Le Laboratoire national de santé publique a servi de cadre mardi à une double activité de remises de dons par l'Organisation mondiale de la santé-zone Afrique.
Le représentant de l'OMS au Congo, le Dr. Lamine Cissé Sarr, a remis tout d'abord aux associations des enfants de Poto-Poto et à la coordination des associations féminines des quartiers 61 et 62 de Talangaï, du matériel aratoire destiné à assainir leurs arrondissements et améliorer leur cadre de vie.
Puis il a remis un autre don, constitué de matériel de dépistage contre la trypanosomiase ou maladie du sommeil, aux populations des axes Makotipoko-Loukoléla (nord du Congo) et Bokossongo-Kimongo (sud du Congo).
Lamine Cissé Sarr a souhaité que ces dons soient utilisés à bon escient et contribuent à l'amélioration de la condition sanitaire du peuple congolais.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/

Trop de fluor dans l'eau : 500 enfants handicapés - Le Républicain - Niger - 14/11/2002

L'eau distribuée pendant 15 ans à Tibiri, au centre-sud du Niger, contenait trop de fluor. Des centaines d'enfants ont eu les dents ou les os abîmés. Certains sont handicapés à vie. Les autorités nigériennes commencent tout juste à s'intéresser à leur sort.
Ils tendent les bras, se collent aux étrangers de passage et réclament l'affection dont le manque les rend si tristes.
Têtes énormes, dos et jambes arqués, pieds tordus, membres abîmés ou démesurés, dents rougeâtres et friables…
Il y a aujourd'hui à Tibiri, province du Gobir, à une dizaine de kilomètres de Maradi (centre sud du Niger) près de 500 enfants gravement handicapés. Certains à vie. Ils sont atteints de fluorose ostéo-dentaire, une maladie due à un excès naturel de fluor dans l'eau de boisson, distribuée pendant plus de 15 ans par la Société Nationale des Eaux (SNE), rachetée en 2001 par le groupe français Vivendi.
Selon une enquête menée en avril 2001 par le centre de santé de Tibiri, 4918 garçons et filles, aujourd'hui âgés de 2 à 16 ans en ont souffert. Les moins atteints ont eu l'émail des dents tâché. La Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) qui a mené en août dernier une mission d'enquête sur le " Droit à l'eau potable au Niger " écrit dans son rapport publié début octobre : " D'ici 4 ans, 28 des 468 victimes de malformations osseuses et graves auront plus de 15 ans et 195 entre 11 et 15 ans. Pour eux, il sera trop tard pour l'intervention chirurgicale bénigne qui leur permettrait néanmoins de retrouver une vie normale. " Lire la suite

Réception du bâtiment central de l'Hôpital Yalgado : plus de 1,5 milliard d'investissements - sidwaya - Burkina Faso - 14/11/2002
Après trois ans de réfection le bâtiment central de l'hôpital Yalgado Ouédrago a, enfin, été réceptionné samedi 9 novembre 2002. C'est le ministre de la Santé, Alain Bédouma Yoda qui a présidé la cérémonie.
Un milliard cinq cent quatre-vingt-douze millions de francs CFA (1 592 000 000 F CFA) est la somme que l'Etat burkinabè a débloqué pour les travaux de réfection du bâtiment et de ses annexes considérés comme l'ossature même du Centre hospitalier national Yalgado Ouédraogo. La durée de la réfection a eu pour conséquences, les dysfonctionnements dans la prise en charge des malades qui se caractérise par la baisse du niveau des activités et la fermeture de certains services tels que la radiologie et l'odontostomalogie. D'autres comme le laboratoire de biologie et la dermatologie fonctionnaient en deçà de leurs capacités réelles. Toutes choses qui ont contribué, comme l'a dit la directrice générale de l'hôpital, Mme Christine Naré, à ternir davantage l'image de la structure.
La remise à disposition de ce bâtiment ouvre au public certaines perspectives avec la création de trois nouveaux services que sont la néphrologie, la neurologie et la neurochirurgie. Le service de dermatologie disposera désormais de locaux pour l'hospitalisation des malades. L'hôpital Yalagado Ouédraogo héberge près de sept cents (700) malades par jour et reçoit trois cents (300) consultations externes. Dans le but d'assurer des soins de qualité à ces patients, la direction générale est en train d'élaboré pour la première fois, son projet d'établissement. Un projet qui permettra à tous les acteurs de la santé de s'asseoir autour d'une même table pour échanger afin de dégager les voies qui contribueront à améliorer les prestations de services offertes par l'établissement. Pour permettre à l'hôpital Yalgado Ouédraogo d'assurer des services de qualité, le gouvernement burkinabè doit débloquer la somme d'un milliard cinq cents soixante-dix huit millions de francs pour les équipements. Une partie des locaux du bâtiment a déjà bénéficié de soixante-dix lits et cents matelas, offerts par la Loterie nationale burkinabè (LONAB).
A. Verlaine KABORE.
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2002_11_14/sidwaya.htm
Guy Gilbert Gnanga, à propos du don de sang : créer un véritable sursaut de solidarité nationale - La semaine africaine - Congo - 14/11/2002

L'Association congolaise des donneurs bénévoles de sang organise, du 11 au 16 novembre 2002, la première semaine de promotion du don de sang. Sur les enjeux de cette initiative, le conseiller juridique de cette association, Guy Gilbert Gnanga, nous édifie, dans l'interview ci-après, sur l'importance du don de sang.
Pouvez-vous nous présenter votre association?
L'Association congolaise des donneurs de sang bénévoles est une association régie par la loi de juillet 1901. Elle se fixe comme objectifs, entre autres, de sensibiliser et de mobiliser les populations autour du don de sang; soutenir les actions du Centre national de transfusion sanguine, en vue de la collecte du sang dans les milieux cibles et, enfin, promouvoir le don de sang.
Pensez-vous pouvoir atteindre ces objectifs? Lire la suite

Les enfants congolais pourront être soignés en France - La semaine africaine - Congo - 14/11/2002

La Fondation Congo Assistance que dirige Mme Antoinette Sassou Nguesso et l'Association française La chaîne de l'Espoir, que dirige le Professeur Alain Deloche ont signé, jeudi 7 novembre dernier, à Brazzaville, un protocole d'accord pour faciliter l'évacuation en France des enfants congolais de 3 à 16 ans, porteurs d'une affection grave dont le traitement chirurgical ne peut être assuré au Congo.
La convention vise égale-ment à favoriser l'échange des spécialistes susceptibles d'intervenir au profit de ces enfants et réaliser toutes opérations d'infrastructures médicales.
La Fondation Congo Assistance vient donc de donner aux enfants du Congo la possibilité d'être soignés en France. C'est une opportunité pour le Congo, quand on sait que la situation socio-économique de notre pays ne permet plus de faire face à certains problèmes liés à la santé de la population.
Cette convention est une action de plus pour la Fondation Congo Assistance qui, ces derniers temps, secoue ciel et terre pour améliorer, un tant soit peu, les conditions de vie des populations. Son partenariat avec le ministre de la Santé, pour la lutte contre VIH/sida, notamment la transmission mère-enfant, en est une illustration.
La Convention stipule, dans son article 4 que "les frais de transport du patient, entre Brazzaville et la France (aller-retour par avion), les soins médicaux et chirurgicaux, les frais de séjour et d'hospitalisation en France, seront pris en charge par La Chaîne de l'Espoir". "Toutefois, la Fondation Congo-Assistance pourra, exceptionnellement, prendre en charge les frais de transport aller-retour par avion, de certains enfants malades".
La Fondation Congo Assistance est chargée de centraliser les dossiers des enfants susceptibles d'être soignés en France. Une commission médicale composée de spécialistes donne son avis technique sur chaque cas qui lui est soumis.
C'est autant dire qu'avec l'Association de La Chaîne de l'Espoir, les Congolais qui ne pourront pas être soignés au Congo, se rendront à Paris ou dans une autre capitale européenne. Certains hôpitaux africains, qui sont capables de le faire, pourront également accueillir les enfants congolais.
Il faut simplement espérer que la Fondation Congo Assistance ne privilégie pas seulement les enfants des familles aisées, mais ceux de toutes les couches de la population et de tous les milieux sociaux.
Lire l'article original : http://fr.allafrica.com/stories/200211140709.html

L'alliance mondiale pour les vaccins : élargir l'accès des enfants aux vaccinations - Sud Quotidien - Sénégal - 13/11/2002

Protéger la santé des enfants et leur sauver la vie grâce à l'usage généralisé de vaccins modernes, c'est l'un des objectifs de l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (Gavi) qui va tenir sa deuxième réunion du 19 au 22 novembre prochain à Dakar. Cette rencontre qui se tient pour la première fois en Afrique verra la participation de près de quatre cents invités dont 13 chefs d'Etat et 70 ministres de la santé.
Plus connue sous le nom de Gavi, l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination est un partenariat public et privé, fondée en 1999 visant à élargir l'accès des enfants aux vaccinations dans les pays pauvres. Selon Robert Wolfe représentant du Cvp/Path, l'Alliance a été créée à l'heure où le taux de vaccination baissait dans de nombreux pays et où certaines maladies pouvant être évitées opéraient un retour en force. En formant cette Alliance, les partenaires ont ainsi estimé qu'il était possible d'unir leurs forces afin d'enrayer ce déclin et de mettre à la disposition de tous les enfants y compris ceux qui vivent dans les conditions les plus difficiles, dans les pays les plus pauvres, des vaccins susceptibles de leur sauver la vie. En effet, révèle Robert Wolfe, " tous les ans, près de trois millions de personnes dont la plupart sont des enfants de moins de cinq ans, meurent de maladies que la vaccination permettrait d'éviter ". Combattre ces maladies constitue un défi redoutable, mais qu'il est possible de relever, fait-il remarquer. C'est ainsi qu'en mettant en commun leurs ressources, leurs compétences et leur volonté d'aider les enfants du monde entier, les partenaires de la Gavi cherchent à renforcer et à développer les services d'immunisation tout en réduisant les disparités en matière de vaccination entre pays industrialisés et pays en développement. Pour ce faire, ils fournissent notamment à tous les pays qui en ont besoin des vaccins, contre par exemple l'hépatite B, l'haemophilus influenza B (Hib) et la fièvre jaune.
Pour veiller à la sécurité vaccinale, l'Alliance estime que tous les vaccins et l'environnement dans lequel ils sont administrés doivent répondre à des normes de sécurité très strictes. C'est pourquoi les partenaires de la Gavi préconisent l'utilisation de matériel d'injection autobloquant dans le monde entier et appuient les programmes nationaux de formation des agents de santé aux méthodes d'injection sans risque.
I.SARRE

Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/13112002.htm

Pr Eva Marie Coll Seck : "Je suis candidate à la tête de l'OMS" - Sud Quotidien - Sénégal - 13/11/2002
Le ministre de la santé, de l'hygiène publique et de la prévention, le Pr Eva Marie Coll Seck a confirmé sa candidature au poste de directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (Oms). C'était hier, mardi 12 novembre lors d'une rencontre avec la presse en prélude à la prochaine réunion de l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (Gavi) à Dakar.
" Je suis effet candidate à la tête de l'Organisation mondiale de la santé " a déclaré le Pr. Eva Marie Coll Seck. Elle révèle d'ailleurs qu'elle bénéficie de la bénédiction du chef de l'Etat, Me Abdoulaye Wade. Répondant à une interpellation d'un confrère relative à une éventuelle unique candidature, elle dira qu'il n'y a pas d'une candidature unique pour l'Afrique à sa connaissance. " J'ai postulé à ce poste parce que je réponds au profil du candidat " a-t-elle ajouté tout en précisant qu'il y a à ce jour sept candidats déclarés en compétition.
Revenant sur les journées nationales de vaccination contre la poliomyélite, le ministre de la santé, de l'hygiène publique et de la prévention dira qu'un taux de couverture de 70 % a été atteint. Cependant, souligne-t-elle, avec l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination plus connue sous l'appellation de " Gavi ", le Sénégal espère atteindre un taux de couverture de 95 % voire 100 % à l'avenir.
Ismaïla SARRE
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/13112002.htm
Lutte contre le SIDA : 13 provinces vont renforcer leurs capacités opérationnelles - sidwaya - Burkina Faso - 12/11/2002
Bobo-Dioulasso a abrité du 4 au 7 novembre, un atelier national d'amendements des modules de formation issus de l'expérience du projet pilote de lutte contre le Sida de Gaoua dans la province du Poni.
Organisé par le Projet d'appui au programme national multi-sectoriel de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (PA-PMLS), l'atelier a réuni une centaine de personnes- ressources venues de 13 provinces concernées par l'extension de l'expérience de Gaoua. Ces 13 provinces sont le Poni, le Houet, la Comoé, le Mouhoun, le Boulkiemdé, le Kadiogo, le Yatenga, le Soum, le Sanmatenga, la Gnagna, le Ganzourgou, le Boulgou et le Bazèga. Après quatre jours d'échange, les travaux ont débouché sur l'amendement des formules de formation destinées à l'usage des formateurs provinciaux et des formateurs départementaux, communaux ou d'arrondissement. Les participants ont également produit un guide simplifié à l'usage des animateurs des comités villageois et des secteurs de communes ou d'arrondissements de lutte contre le Sida, des organisations à base communautaire, des organisations non gouvernementales et des associations. Une synthèse des différents modules de formation a, enfin, été proposée pour des traductions en langues nationales et locales. Lire la suite
Lutte contre la polio : 4000 enfants déplacés vaccinés à Yamoussoukro - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 12/11/2002


Qui paye ses dettes s'enrichit. Le Rotary International qui a très bien compris cet adage ne ménage aucun effort pour honorer la dette prise envers lui-même il y a 15 ans, de rendre la terre saine de toute trace de poliomyélite à l'horizon 2005. Les journées nationales de vaccination (JNV) qui se déroulent depuis samedi, dans un contexte particulier marqué cette année par la guerre, démontrent la détermination des dirigeants locaux de l'organisation à réaliser leur objectif.
Après avoir suivi, samedi, à Agboville le lancement officiel de la campagne par le président de l'Assemblée nationale, M. Koulibaly Mamadou, la présidente de la Commission du district 9100 de la campagne de mobilisation de fonds pour la polio, la " maman polio ivoirienne ", Mme Marie-Irène Richmond Ahoua, était dimanche à Yamoussoukro où ont afflué de nombreuses familles depuis que Bouaké, la capitale de la Vallée du Bandama, est aux mains de la rébellion armée qui a coupé la Côte d'Ivoire en deux. A la population cible de 331.599 enfants initialement prévue, dont 34.063 en zone urbaine et 29.133 dans le pays rural, s'est ajoutée un lot supplémentaire de 4.000 enfants déplacés, nous a fait savoir le directeur départemental adjoint de la Santé, le docteur Koffi Jean Claude. Lire la suite

Lancement de la première semaine de promotion du don de sang au Congo - Les dépêches de Brazzaville - R.D.Congo - 12/11/2002
Au ministère de la Santé et de la population, à Brazzaville, s'est déroulée hier la cérémonie de lancement de la première semaine de promotion du don de sang au Congo. A cette occasion, Fély Mayéta-Mahoungou a lancé un appel à tous les Congolais et aux étrangers vivant sur le territoire congolais afin qu'ils se mobilisent pour donner leur sang.
Aussitôt après la cérémonie d'ouverture a débuté un carnaval qui a parcouru les grandes artères de la capitale, carnaval qui s'est achevé au Centre national de transfusion sanguine. Ont suivi des communications sur le thème du don de sang dans des lycées et une conférence de presse du directeur général du CNTS.
La suite du programme comporte, pour la journée d'aujourd'hui une conférence-débat avec les donneurs de sang dans la salle de conférence du CNTS, pour la journée de demain un concert public au rond-point Moungali, pour la journée du 15 novembre des collectes du sang sur des sites tels que le siège de la Croix-rouge au rond-point Moungali. Samedi, 100 donneurs de sang recevront des prix des mains du ministre de la Santé et de la population, le Dr. Alain Moka.
Cette première semaine du don de sang a été organisée par le Centre national de transfusion sanguine en partenariat avec l'OMS et l'Association congolaise des donneurs de sang bénévole.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/
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