L'actualité

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L'actualité de la santé en Afrique

Mai 2003

KAOLACK ET FATICK : Des régions-carrefours face au défi du VIH/SIDA - Le soleil - Sénégal - 27/05/2003
Les régions de Kaolack et Fatick, situés au centre du Sénégal, sont des régions carrefour. Le bassin arachidier est très touché par la pandémie du sida eu égard à la densité de sa population et aux mouvements de celle-ci. Dans la région de Fatick, le développement du tourisme (elle est la 5è région touristique du pays), fait craindre le pire. L’existence d’un seul centre de dépistage anonyme et gratuit (à Kaolack) ne donne pas une idée globale sur la propagation du sida. Pourtant, des interventions multiples ont été initiées dans ces deux régions voisines, souvent confondues, pour combattre la maladie. Ces interventions font une part belle à la sensibilisation et à l’information des jeunes. Lire la suite

Accord de don avec l’OMS : Le FAD appuie le Programme africain de lutte contre l’onchocercose - Le soleil - Sénégal - 27/05/2003
Le Fonds africain de développement (Fad) et l’Organisation mondiale de la santé (Oms) ont signé un accord de don au titre du Fonds d’assistance technique (Fat) de 2 millions d’unités de compte, soit environ 2,64 millions de dollars E.U., pour financer la deuxième tranche (2002-2010) du Programme africain de lutte contre l’onchocercose (Apoc). L’agrément a été signé à Tunis par M. Bisi Ogunjobi, vice-président de la BAD chargé des opérations Ouest et Centre, et par le directeur du programme Apoc, M. Azodoga Seketeli. Le programme a pour objectif de mettre en place un système autonome, durable et efficace de traitement à base d’ivermectine dans toutes les zones endémiques. Il contribuera également à éliminer le vecteur de la maladie dans ces régions à travers l’utilisation de pesticides n’ayant pas d’effet secondaire sur les écosystèmes. Le projet implique un programme de recherches sur l’utilisation d’un microfilaricide dans des campagnes à grande échelle. Il servira également à financer des travaux de recherche opérationnelle pour enrichir la base scientifique de l’Apoc afin de lui permettre de venir à bout des défis posés par le traitement à base d’ivermectine. Par ailleurs, le programme contribuera à sensibiliser le personnel médical, les populations locales ainsi que les membres du Groupe de travail national sur l’onchocercose, tout en assurant un suivi constant de l’impact sur l’environnement, notamment au niveau du sous-sol et des voies d’eau traitées. Le programme Apoc doit contribuer à réduire la pauvreté et à améliorer les conditions de vie des populations grâce à l’élimination de l’onchocercose, qui constitue à la fois un problème de santé publique et une entrave au développement économique et social à cause de la dépopulation des régions fertiles. M. Ogunjobi a déclaré que la Banque a supporté la campagne de lutte contre ce fléau dès son lancement, en 1975, alors qu’elle ne concernait encore que 11 pays d’Afrique de l’Ouest. Les bailleurs de fonds ont étendu ce programme, en 1996, afin de permettre à d’autres pays de bénéficier de ses importantes retombées, a-t-il ajouté. Le nouvel accord de don signé par la Banque, couvrant la période 2002-2010, va profiter à 19 pays africains, dont 14 directement : Angola, Burundi, Cameroun, Congo, Ethiopie, Liberia, Malawi, Nigeria, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Soudan, Tanzanie et Tchad. Le don FAT couvrira 4,27 % des besoins en devises du programme dont le coût total est estimé à 85 millions d’UC, soit environ 112,42 millions de dollars E.U. Au terme de ce don, la contribution cumulée du Groupe de la BAD dans le financement du programme Apoc, depuis 1975, s’élève à 11,5 millions d’UC. L’onchocercose, communément appelée «cécité des rivières», est provoquée par les stades larvaire (microfilaria) et adulte de la nématode Onchocerca volvulus et peut déboucher sur une grave pathologie incluant la cécité. La maladie se transmet par piqûre de simulie femelle infectée (Simulium ou mouche noire), que l’on trouve en abondance dans les eaux courantes des rivières et des ruisseaux dans plus de 25 pays en Afrique. 70 millions de personnes sont exposées à cette maladie en Afrique.
* 1 UC = 1,38391 $ EU au 30 avril 2003
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=27325

Protection sanitaire: Une campagne contre le marché illicite de médicaments - Le Matinal - Bénin - 27/05/2003
Les acteurs du secteur de la pharmacie et de la commercialisation des médicaments autorisés organisent, avec l'appui de la Fondation Pierre Fabre, du 26 au 31 mai 2003 une campagne de sensibilisation des populations sur les dangers du marché illicite du médicament. Lire la suite

Pr Ibrahima Pierre Ndiaye, neurologue au CHU de Fann "Le yamba ne tue pas" - Walfadjri - Sénégal - 26/05/2003
Personne n'a vu un fumeur de yamba mourir du fait de fumer du cannabis. Par contre, martèle le Pr Ibrahima Pierre Ndiaye, l'utilisation d'autres drogues sur lesquelles on met moins l'accent tue. Que ce soit l'alcool ou les pratiques de guinz.
Lire l'interview

SANTE DE LA REPRODUCTION : A défaut d’un centre ados, Saint-Louis réclame un programme - Le soleil - Sénégal - 26/05/2003
Les différents participants à la Journée régionale de dissémination des résultats de l’étude pour l’amélioration de la santé des adolescents ont insisté sur la nécessité, pour la ville de Saint-Louis, de disposer d’un programme bien assis de santé de la reproduction, à défaut d’avoir un centre conseil ados qui prend en charge toutes les préoccupations des jeunes dans ce domaine. Les autorités sont conscientes du fait que le tourisme, en plein essor à Saint-Louis, constitue un des facteurs qui font que les jeunes courent un risque en matière de santé de la reproduction. Si bien que le personnel de santé ainsi que les relais se mobilisent pour sensibiliser les adolescents et les jeunes à changer de comportement. Ainsi, l’élaboration d’un programme cohérent en SR des jeunes pourrait résoudre cette préoccupation. Mais, en attendant, les autorités sanitaires ne sont pas restées les bras croisés en ouvrant leurs services aux jeunes pour des informations utiles. Mme Oumou Khaïry Niang Diouf, maîtresse sage-femme au centre de Santé, et coordinatrice en santé de la reproduction au district sanitaire, estime que le problème de l’accessibilité des préservatifs ne se pose pas. Selon elle, «tous les postes de santé de Saint-Louis disposent des condoms en nombre suffisant. Au service de l’Education pour la Santé (EPS), on les distribue dans le cadre de la lutte contre les IST/SIDA». D’ailleurs, même les aides adolescents qui ont été formés font des animations. Diverses activités de sensibilisation sont menées à travers la ville. La coordinatrice en santé de la reproduction au district sanitaire de Saint-Louis estime que les jeunes, qui sont les plus ciblés, sont bien informés. Selon elle, «lors des animations dans les quartiers et au cours des manifestations de masse, etc., on ne cesse de parler de ces préservatifs et, aussi, des lieux où l’on peut s’en procurer. Les choses marchent très bien d’autant que les jeunes, qui ont été informés en santé reproductive, continuent de faire des prestations de service en la matière dans les différents postes de santé et lors des manifestations de masse comme le festival de jazz, la fête du 15 août. Je pense bien que la communication passe bien entre jeunes». MOHAMADOU SAGNE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=27298&index__edition=9893

MEDECINE PREVENTIVE : Les mauvais exemples de l'Etat - Walfadjri - Sénégal - 26/05/2003
En matière de "santé et prévention", Viviane Wade en a entendu des vérités samedi. Neurologue au Chu de Fann, coordonnateur de l'Unité de recherche médicale et pharmaceutique, le professeur Ibrahima Ndiaye avait sans doute, en l'épouse du chef de l'Etat, un témoin de choix pour asséner ses vérités. Vérités sans doute partagées, au regard des applaudissements qui les ont accueillies au cours de cette conférence organisée par l'association Construire le Sénégal avec le président Wade (Cosewa). Parler de "santé et prévention", pour M. Ndiaye, c'est d'abord montrer que l'Etat n'est pas un modèle en matière d'hygiène et de sécurité. Pêle-mêle se succèdent les "toiles d'araignée" qui garnissent les plafonds de certains services (la Préfecture de Dakar, entre autres), le non-respect du code de la route par les escortes républicaines, etc. Avec pour rappel l'image de ce convoi "républicain" qui le double sur la route de Saint-Louis à une vitesse inouïe. Sans doute plus de 140 km à l'heure. Sinon, un Etat a du pain sur la planche en matière de sécurité et d'hygiène au Sénégal. Cet élément de médecine préventive touche l'alimentation, la vaccination, l'environnement, les comportements sexuels, etc. Autant de secteurs où un meilleur comportement pourrait permettre d'éviter des maladies dont les soins absorbent 90 % du budget de la santé. Ndakhté M. GAYE
Lire l'article original : http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=1928

Deuxième anniversaire du COSEWA : La santé et la prévention au menu - Le soleil - Sénégal - 26/05/2003
Pour son deuxième anniversaire, le Construire le Sénégal avec le président Wade (COSEWA) a confié, les intellectuels sénégalais à un banquet présidé par la première dame du Sénégal Madame Viviane Wade autour du thème : santé et prévention. Pour le coordonnateur national du COSEWA, El Hadji Sidy Dieng, ladite structure qui s’honore de la présence la première dame, au-delà de son programme chargé, est un cadre de réflexion et de dialogue en vue de concrétiser la vision hautement stratégique du Chef de l’État. Pour Mme Wade, présidente de la cérémonie, la « santé et l’éducation sont les fondements essentiels de toute action de développement dans une société. » Continuant sur cette lancée, Mme Wade fera savoir que la prévention et les efforts constants et soutenus dans ce domaine sont pour « maîtriser les dépenses de santé au niveau de nos économies nationales. » Mme Wade fera remarquer que le dessein du chef de l’État, la concrétisation de sa vision de développement du Sénégal et de l’Afrique, « aura toujours besoin de vos expertises et de votre abnégation dans le travail. » Pour la première dame du Sénégal, le président de la République, même s’il est le chef d’orchestre, « la construction du Sénégal ne sera pas l’affaire du seul Président. » Par la suite le professeur agrégé de médecine Ibrahima Pierre Ndiaye assisté de son doyen l’académicien et professeur de médecine Iba Mar Diop. Pour le docte professeur, la prévention est le niveau ultime autour duquel les médecins doivent se situer pour bien faire leur travail. Une prévention qui doit prendre en charge les aspects aussi divers que l’environnement, la sécurité routière, les médicaments de la rue, les systèmes nutritifs du Sénégal. Pour le professeur Ndiaye, l’État doit donner le bon exemple en matière de prévention en évitant de rouler sur les routes de ce pays à vive allure. S’y ajoute que le conférencier a beaucoup parlé du tabagisme, de la drogue et de la sexualité. Pour le conférencier, la sensibilisation par rapport à ces fléaux doit se faire au niveau de l’école primaire en prenant la précaution d’éviter que les jeunes connaissent les plaisirs liés à telles pratiques. Abdoulaye Seye
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=27296&index__edition=9893

DON DE SANG : Une banque à moitié vide - Walfadjri - Sénégal - 26/05/2003
Au Sénégal, on est loin d'être les champions du monde en matière de don de sang. Si la demande est satisfaite à hauteur de 60 %, ce niveau n'est atteint qu'à des périodes précises. C'est pendant les grandes vacances que le sang fait surtout défaut, quand les jeunes qui constituent le gros des donneurs sont occupés par les activités socio-culturelles. La pénurie se fait aussi sentir durant le mois de Ramadan, qui voit les banques de sang obligées de se tourner vers les paroisses. La Journée mondiale des donneurs de sang, célébrée vendredi dernier, a permis de rappeler les normes fixées par l'Oms en la matière. A savoir qu'il faut au moins que 2 % d'une population donnée soient des donneurs de sang pour satisfaire les besoins en produits sanguins et dérivés de ladite population. "La fidélisation des donneurs bénévoles constitue donc pour nous une action importante. Il convient de la renforcer par la création de facteurs de motivation supplémentaires sous forme, entre autres, de diplômes de reconnaissance et de médailles de donneurs de sang", soulignait samedi à Rufisque le ministre du Commerce et des Pme, Mme Aïcha Agne Pouye. A cette occasion elle assurait l'intérim du ministre de la Santé, de l'Hygiène et de la Prévention pour la présidence de la Journée mondiale. Dans le registre des donneurs modèles, Gabriel Sagna a été consacré vendredi dernier à Rufisque. Les cent trente dons qui sont à son actif lui ont valu un diplôme de reconnaissance et des médailles Nadjib SAGNA
Lire l'article original : http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=1927

KINKELIBA : La tisane simple et …merveilleuse - Le soleil - Sénégal - 24/05/2003
Voilà une fameuse plante, très connue au Sénégal et dans la sous-région. Toutefois, elle tend à disparaître peu à peu de la place privilégiée qu’elle occupait dans le petit-déjeuner des Sénégalais, surtout en milieu urbain, devant les gammes qui semblent subitement infinies de laits artificiels, assaisonnés d’aromates chimiques. Pourtant, elle détient des vertus médicinales avérées, surtout pour le métabolisme de l’organisme. Le Kinkéliba, appelé également «Séxeo» ou «duté» chez les wolofs, «talli» ou «gumuni» par les «hal pulaar» (ceux qui parlent pulaar), «sésed» par les sérères ou Butik par les diolas, est une plante typiquement africaine, elle est répandue au Sénégal, de la Casamance maritime au fleuve Sénégal et forme des peuplements sur les plateaux de Thiès. C’est un arbuste buissonnant ou sarmenteux à rameaux brun rougeâtre de 2 à 5 m souvent brassé dans les arbres voisins. Ses feuilles sont collantes et poisseuses. Les feuilles de kinkéliba sont consommées quotidiennement par les familles sénégalaises sous forme de décoctés pour leurs petits-déjeuners. En Casamance, les populations mâchent les jeunes feuilles lorsqu'elles sentent venir le paludisme. Les guérisseurs prescrivent l’utilisation des feuilles de kinkéliba en association avec d'autres plantes pour traiter plusieurs affections. En Gambie, les feuilles fraîches et ou l'écorce interne de la racine sont appliquées sur de vieilles blessures pour hâter leur guérison. Au Burkina Faso, le Père De La Pradilla recommande la décoction de 50 g de racines sèches ou 100 g de racines fraîches dans deux litres d'eau jusqu'à réduction à un litre contre la tricocéphalose. Pour traiter une hépatite grave, il associe les feuilles de kinkéliba, du badamier du Sénégal et du papayer, aux racines du badamier, aux souches vivaces du cochlospermum tinctorium et aux tiges feuillées du goyavier qu'il fait bouillir dans de l'eau pour obtenir une préparation très utile en lavement et en boisson. Selon les chercheurs, les feuilles pilées appliquées sur des plaies purulentes activent leur cicatrisation. Refaire le pansement une fois par jour. Les propriétés antibiotique, cholagoque et diurétique ont été étudiées et justifiées par la composition chimique de la plante. UTILISATION Faire bouillir 20 g de feuilles fraîches dans un litre d'eau pendant 30 mn. Boire dans la journée. Faire la même préparation et boire une tasse le matin et après chaque repas. (source : ENDA)
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=27258&index__edition=9892

OMS : Le Dr Jong Wook-Lee nouveau directeur général - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 24/05/2003
Mme Bro Harlem Brundtland, directeur général de l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) depuis juillet 1998, cèdera son fauteuil le 21 juillet prochain au Docteur Jong Wook-Lee, élu à la tête de l'organisation, jeudi dernier à Genève, à l'occasion de la 56ème assemblée mondiale de la santé. Jong Wook-Lee, désigné pour occuper ce poste par le Conseil exécutif à sa réunion de janvier, est originaire de la Corée du Sud. Il est le premier citoyen de ce pays appelé à diriger une organisation des Nations Unies. Le Docteur Jong Wook-Lee s'est engagé à renforcer le système de surveillance et de protection contre les épidémies, notamment la pneumonie atypique. Son passé au sein de l'OMS laisse croire qu'il tiendra ses promesses. Il travaille pour l'OMS depuis 19 ans, occupant des postes techniques, gestionnaires et administratifs, en dirigeant notamment la lutte contre deux des principaux problèmes de santé et de développement : la tuberculose et les maladies de l'enfant évitables par la vaccination. Le nouveau directeur général de l'OMS est diplômé de l'Université nationale de Séoul et de l'Université d'Hawaï. Il est âgé de 58 ans, marié et père d'un enfant. ELVIS KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=20106

LUTTE CONTRE LE SIDA : Dakar mobilise autour du gouverneur Saliou Sambou - Le soleil - Sénégal - 23/05/2003
Le gouverneur de la région de Dakar, M. Saliou Sambou, a appelé hier tous les acteurs de la lutte contre le SIDA, notamment ceux qui évoluent dans les ONG, les associations de jeunes ou de femmes, les groupements religieux ou économiques et les petites et moyennes entreprises ou industries (PME/PMI) de la capitale, à s’unir dans la coalition formelle du comité régional de lutte contre le SIDA, pour combattre ce fléau dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique 2003–2006. Lire la suite

Comité d'éthique pour la recherche en santé : La mission attendue de ses neuf membres - L'HEBDOmadaire - Burkina Faso - 23/05/2003
Par souci de mieux coordonner et de superviser les recherches scientifiques en matière de santé, le conseil des ministres du 21 novembre 2002 a créé par décret n°2002-526, un " Comité d'éthique pour la recherche en santé ". Les neuf membres de ce comité nommés depuis le 12 mars 2003 ont été installés le 16 mai officiellement par le ministre de la Santé M. Alain B. Yoda à l'Ecole nationale de santé publique (ENSP). Maintenant on peut espérer que le respect des valeurs d'éthique des recherches, qu'elles soient locales ou faites en collaboration avec d'autres institutions spécialisées internationales soit garanti. Lire la suite

VIH / SIDA : GSK fait tomber les prix des ARV de moitié - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 23/05/2003
Temps pluvieux sur Abidjan vendredi dernier. Mais dans le bureau du ministre de la lutte contre le Sida, au 7è étage de l'immeuble de la Caistab, un brin de soleil cristallisé par la visite du Dr Yves Aphing-Kouassi, directeur médical du bureau Afrique de l'Ouest et du Centre des laboratoires GlaxoSmithKline. Il est venu annoncer au premier responsable du département de la Lutte contre le Sida en Côte d'Ivoire une bonne nouvelle : une réduction de 50% sur les prix des anti-rétroviraux (ARV) décidée par les laboratoires GSK. Six semaines après le passage en Côte d'Ivoire du Dr Gunther Faber, vice-président de GSK, l'espoir que celui-ci laissait transparaître dans ses propos vient ainsi de se concrétiser. M. Gunther Faber s'était engagé à faire en sorte que les ARV soient plus accessibles aux malades. Cette réduction démontre à souhait que les propos du Dr Gunther n'étaient pas des mots en l'air, dira le porte-parole des laboratoires GSK. Cela relève, ajoutera-t-il, d'une volonté réelle de soutenir le ministère de la Lutte contre le Sida dans son combat. Mme Christine Nebout Adjobi, on s'en doute, a accueilli la nouvelle avec satisfaction. Lui emboîtant le pas, M. Boua II Louis, au nom des organisations engagées dans la lutte, s'est également félicité de cette réduction, de même que le secrétaire général RIP (Réseau ivoirien des personnes vivant avec le VIH/sida), M. Kouadio Akouma. Le coût du traitement demeure cependant hors de portée de la plupart des malades, ont-ils fait observer, souhaitant alors qu'un effort supplémentaire soit fait non seulement de la part des laboratoires GSK, mais aussi de leurs concurrents. Cette réduction de prix est la seconde qu'opère GSK en moins d'un an. La première remonte au mois de septembre 2002 et avait porté aussi sur la moitié des prix. Avec cette dernière réduction, des produits comme Trézévir et Convivir passent respectivement de 140 000 à 71 000 F et de 33 000 à 18 000 F. ELVIS KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=20043

SANTE DE LA REPRODUCTION DES JEUNES : Cette sexualité précoce dont on parle peu… - Le soleil - Sénégal - 23/05/2003
Ibou hésite un peu. Et son camarade qui l’accompagne cette après-midi le dévore du regard, tout en ayant l’air de ne pas trop s’intéresser à la question qu’on leur a posée. Il détourne son regard, le temps de mûrir sa réponse, avant de glisser sur un ton qui frise la timidité : «Bien sûr que j’ai commencé à avoir des rapports sexuels». Alors, utilise-t-il le préservatif ? Du moment où il n’a pas choisi l’abstinence, au risque de devenir papa à un âge aussi jeune, ou d’attraper les Ist/VIH/Sida. Lire la suite

Lutte contre l'excision au Burkina : Etat des lieux - L'HEBDOmadaire - Burkina Faso - 23/05/2003
C'est à Boromo que le Comité national de lutte contre la pratique de l'excision (CNLPE) a tenu la journée consacrée à cette lutte chaque année. Cette journée est l'occasion de faire le bilan de la lutte, une réelle rétrospection sur les acquis et sur ce qui doit être fait pour qu'enfin la femme burkinabè retrouve sa dignité. Lire la suite

Stratégie de lutte contre le Vih/Sida: "Nouvelles perspectives Afrique" lance la sensibilisation - Le Matinal - Bénin - 22/05/2003
L'ONG Nouvelles perspectives Afrique (Nap), en collaboration avec l'Association des Sœur unies à l'œuvre (Suo), a lancé le mercredi 21 mai 2003 à son siège à Cotonou, son programme de sensibilisation des jeunes déscolarisés sur les infections sexuellement transmissibles et le Vih/Sida. L'objectif est de porter les informations à cette couche souvent ignorée afin de freiner la propagation du fléau en leur sein. Mettre les jeunes déscolarisés, et les apprentis au même niveau d'information sur les Ist et les Vih/Sida afin de freiner la propagation de ces maladies et surtout du Vih/Sida au sein de cette couche. C'est l'objectif poursuivi par Yves Agondanou de Npa et de Mme Huguette Akplogan Dossa du Suo en lançant le programme de sensibilisation. Venus de plusieurs ateliers de couture, de coiffure, de tresse, de mécanique, de soudure et autres, les invités à la cérémonie de lancement ont eu droit à un exposé sur les Ist et les Vih/Sida et à un témoignage d'une personne vivante avec le Vih/Sida. A travers l'exposé, les organisateurs ont informé et sensibilisé sur l'existence réelle des Ist et du Vih/Sida, leur transmission et les risques que courent les jeunes en s'adonnant à certaines pratiques de rapports sexuels non protégés avec des partenaires dont on ne connaît pas la sérologie. Mme M. A., personne vivante avec le Vih/Sida dans son témoignage a insisté sur l'existence de ce fléau, de ses conséquences et a surtout invité les jeunes à la prudence. Pour Yves Agondanou des Npa, cette forme de sensibilisation de proximité va s'élargir pour atteindre d'autres localités. Firmin GBEKAN
Lire l'article original : http://nt7.h2com.com/lmo_article.cfm?article_num=7046

Ordre national des Médecins : pour une éthique utilitaire - Midi Madagasikara - Madagascar - 22/05/2003
Le sida a déjà fait plus de 3 millions de morts dans le monde et 50 millions de vie sont en danger. Le paludisme a tué 2 millions de personnes. Le tabac en a abattu près de 4 millions. Le SRAS cumule 478 décès. Devant ces chiffres effrayants, l'Ordre National des Médecins (ONM) va se mobiliser, annonce le Docteur Jean Louis Robinson, président de l'ONM, lors d'une conférence de presse, hier, à l'Espace Dera. Lire la suite

Enquête de surveillance des comportements à risque d'infection à VIH/Sida/IST au Bénin 2001 : Les résultats du CEFORP - Le Républicain - Bénin - 22/05/2003
Les Enquêtes de Surveillance des comportements sont des enquêtes effectuées au sein de groupes de population clés (susceptibles de disséminer le VIH/Sida) afin de suivre systématiquement les changements dans le temps des comportements à risque vis-à-vis de l'infection à Vih/Sida/Ist. La première édition de l'Enquête de surveillance des comportements au Bénin (ESCB-1) est une enquête nationale par sondage réalisée en 2001 grâce au financement de l'USAID et avec l'appui technique de FHI et CEFORP. Elle a été réalisée dans les lieux de travail et de transit de divers corps de métiers : professionnelles du sexe (PS), routiers, adolescents et jeunes non mariés de 15-24 ans (ouvriers/artisans, élèves/étudiants, filles ''de restauration''). Ce document présente les principaux résultats de cette étude selon les groupes enquêtés. Lire la suite

Santé de la reproduction : L'IVG, un sujet tabou mais l'acte reste pratiqué chez les jeunes - Midi Madagasikara - Madagascar - 21/05/2003
Dans la centaine de projets de lutte contre le VIH/sida menés à Madagascar par presque autant d'associations, d'organismes et de responsables publics, dans le volet des risques "annexes" de la non utilisation des moyens de prévention, notamment le préservatif par les personnes en âge de procréer, figure le risque d'une grossesse non désirée, notamment chez les adolescentes. Faisant d'une pierre deux - ou plusieurs - coups, ces messages contenus dans les campagnes d'information et de prévention contre le sida abordent, mais sans aller plus loin que l'existence du risque lui-même, la question des recours les plus fréquents afin de "résoudre" le problème de la grossesse non désirée lorsque celle-ci survient. Répréhensible Dès lors que l'on a recours à l'interruption volontaire de grossesse pour des raisons autres que thérapeutiques, l'acte en lui-même demeure encore illégal et répréhensible à Madagascar. Il s'avère donc pratiquement impossible d'avoir des statistiques fiables sur le sujet, notamment autour du nombre d'interventions pratiquées sur une échelle de temps donnée. Toutefois, il est évident que l'IVG reste un sujet tabou dans la société malgache. Ce qui ne fait pas d'elle un acte non pratiqué, loin de là. Difficilement abordée dans les conversations collectives en milieu scolaire, notamment face à un adulte, un membre du corps enseignant ou autres professionnels de la médecine, la question est parfaitement présente dans les conversations entre élèves, avec une plus grande importance accordée aux élèves de sexe féminin que masculin. Et les choses vont même plus loin : les langues se délient, des expériences se partagent et des "bonnes" adresses s'échangent. D'où les informations qui circulent afin d'y avoir recours sans qu'aucun recours "extérieur" soit nécessaire. Inadéquation Il n'empêche, les incertitudes et le manque d'information sur les véritables conséquences sont bel et bien là. C'est ici que les plus grands risques se dévoilent. A l'heure où les méthodes de contraception citées dans les campagnes de sensibilisation en matière de planning familial semblent d'emblée s'adresser aux mères de famille ou aux femmes adultes vivant en couple, rien que l'idée de leur utilisation chez les jeunes filles est, elle aussi, taboue. Les campagnes de sensibilisation entreprises auprès des jeunes Malgaches misent plutôt sur l'abstinence avant le mariage et prônent l'idée du respect mutuel entre les jeunes amoureux. Cependant, il est constaté qu'une proportion non négligeable d'entre ces jeunes a déjà une vie sexuelle et dans les outils d'évaluation utilisés habituellement dans les statistiques, les jeunes filles figurent bien dans la tranche d'âge des femmes en âge de procréer : 15 à 45 ans. Ce qui amène quelque part à l'inadéquation des opérations de sensibilisation en matière de santé de la reproduction chez les jeunes avec les véritables réalités vécues notamment par les adolescents et adolescentes. Si la notion d'abstinence trouve entièrement sa raison d'être mise en avant auprès des jeunes, les résultats réels de ces messages n'en sont pas plus évidents. Mentalités, valeurs morales et religieuses ou coutumes entrent directement dans les manières avec les quelles il est davantage utile de traiter la question. Hanitra R.
Lire l'article original : http://www.midi-madagasikara.mg/textes/cu030522.htm#debut

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