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Différence entre les sexes, santé et pauvreté les femmes plus exposées : C'est sur les femmes que pèse la plus grande partie du poids de la pauvreté, au détriment de leur santé. - Cameroun-Info.net - Cameroun - 08/03/02
Différence entre les sexes, santé et pauvreté les femmes plus exposées : C'est sur les femmes que pèse la plus grande partie du poids de la pauvreté, au détriment de leur santé. Par exemple : Lire
Lutte contre le Sida : L’enseignement supérieur installe sa cellule - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 08/03/02
La salle de conférence du ministère de l’Enseigne-ment supérieur et de la Recherche scientifique, située au 20ème étage de la tour C, au Plateau a servi hier de cadre à la présentation de la cellule focale de lutte contre le vih-sida par M. Ettien, chef de cabinet représentant le ministre de l’enseignement supérieur.
Parce que l’infection au vih-sida prend, selon M. Ettien, l’ampleur d’une crise mondiale aux conséquences désastreuses, il y a lieu de prendre des mesures urgentes pour freiner son élan. A ce titre, le chef de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s’est réjoui de la mise en place de ce “ comité ” de lutte contre le sida. Pour sa part, Mme N’Gatta Marie Chantal, conseiller technique au ministère chargé de la lutte contre le sida, a fait l’éloge des cellules de lutte dite sectorielle qui ont entre autres missions d’élaborer des plans sectoriels de lutte à partir du plan national existant. La Cellule de recherche et d’information sur le sida en milieu estudiantin (Crise) créée en 1993 par les étudiants et dirigé par Dr Yapo, a profité de l’occasion pour se féliciter d’avoir été cooptée par le département que dirige le ministre Sery Bailly, comme membre de la cellule de lutte contre le vih-sida.
Déjà sur le terrain, la “ CRISE ” s’est illustrée, au dire de son président, par des activités de sensibilisation, de promotion du port de préservatif à travers “l’opération capotier”. Ajouter à cela, des activités de prise en charge psychosociale des “ malades ” sur le campus universitaire.
L’atelier organisé les 17 et 18 janvier dernier par la CRISE, a contribué à renforcer chez les organisateurs la conviction qu’ils ont des attitudes et comportements des étudiants. Ainsi, à entendre Dr Yapo, bien qu’il existe de nombreux étudiants infectés et/ou affectés par le vih-sida, sa structure n’a pu jusqu’ici en déterminer le nombre exact .
Il s’est par ailleurs dit inquiet, à cause “du multi-partenariat sexuel” auquel s’adonneraient quelques étudiants. Tout comme la “prostitution” et la “violence sexuelle” actives selon lui dans ce milieu. DOUH L. PATRICE
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=9923
Au Cameroun, le sida assouplit la tradition - Sidwaya - Burkina Faso - 7/03/02
Pour rembourser la dot à leurs ex-époux, les Camerounaises Bayangui divorcées en étaient réduites à monnayer leurs charmes. Mais le sida a changé la donne et la coutume s'assouplit. Lire
Sida les chiffres sont fous querelle entre statisticiens et médecins : Le taux officiel de prévalence du virus de l'immunodéficience au Cameroun, c'est-à-dire la proportion de Camerounais infectés par ce redoutable agent pathogène est de 11%, d'après les sources officielles - Mutations - Cameroun - 06/03/02
Le taux officiel de prévalence du virus de l'immunodéficience au Cameroun, c'est-à-dire la proportion de Camerounais infectés par ce redoutable agent pathogène est de 11%, d'après les sources officielles. La même source indique qu'à Douala, on retrouve environ 6% de personnes infectées. Un chiffre contredit par des expériences que le responsable de la lutte contre le sida dans la province du Littoral a rapportées au deuxième jour de l'atelier de lutte contre le Sida en milieu rural qui s'est tenu récemment à l'hôtel Hilton de Yaoundé. " Dans le cadre de la prospection pour recruter des donneurs de sang fidélisés, nous enregistrons régulièrement plus de 7% de personnes contaminées dans cette ville ", relate le médecin.
Intriguée par ce résultat, l'équipe a eu la curiosité d'organiser d'autres études. Les habitants du quartier Nylon ont été invités à participer à un dépistage volontaire et anonyme entre septembre et décembre 2001. Plus de 30% des personnes testées se sont révélées séropositives. Cette tendance, toujours selon le même responsable, est davantage proche du nombre de cas relevés dans les dépistages volontaires quotidiens. Ces derniers révèlent régulièrement 20 à 23 personnes positives sur 100.
Le délégué du Nord-Ouest a également fait état d'une situation similaire dans le Cameroun anglo-phone. En étalant, cette fois, des statistiques médicales, établies sur la base des malades reçus en consultation ou admis en hospitalisation, le coordonnateur de la lutte contre le Sida dans cette province déclare un tiers de séropositifs parmi les personnes hospitalisées. Les trois quarts des maladies de longue durée dans cette partie du pays sont également le fait de la pandémie. Les uns après les autres, les exposés sur les ravages du Sida dans les différentes régions du Cameroun ont égrené des chiffres en complet déphasage avec les statistiques qui sont habituellement citées par les sources officielles.
Les médecins en service dans les campagnes semblent, eux aussi, indiquer des ravages plus importants qu'il n'y parait en zone rurale. Autour des grands complexes économiques du Littoral par exemple, on observe une recrudescence des cas de tuberculose parmi le jeunes âgés de 20 à 34 ans, et la moitié de ces malades sont infectés par le Vih. Dans les trois provinces occidentales où les pratiques traditionnelles à risque ont la peau dure, on continue à hériter des veuves d'un frère décédé, à se livrer au vagabondage sexuel les jours dits " de liberté ", la fréquence des décès dûs au Vih est largement supérieure aux chiffres homologués.
Fort de leurs constats, les médecins réclament que les instruments de décompte soient davantage affinés pour que leurs résultats ne soient plus quotidiennement démentis par le flot de personnes testées positives dans les centres de santé. Selon ces médecins, si l'évolution qu'ils demandent est réalisée, il est tout à fait possible qu'on découvre que la prévalence du Vih en campagne n'est pas très différente de ce qu'on retrouve en ville. Un constat qui devrait conduire à l'accroissement des efforts financiers en faveur des structures de santé en zone rurale. Source: Chetah Fondjio - Mutations
Lire l'article original : 64.91.231.151/cgi-bin/polemedia.org/viewnews.cgi?id=1015412748
STRATEGIE DE LUTTE : L’autre combat contre le paludisme - Wal Fadjri - Sénégal - 06/03/02
Il est peut-être temps pour les Etats africains, dans leur lutte contre le paludisme, de changer de fusil d’épaule en changeant en même temps de stratégie d’attaque. Une étude menée par l’Institut international pour la gestion de l’eau (Iwmi) vient de démontrer que l’ennemi n’est pas toujours là où on espère le trouver et mieux le traquer. Cette étude a le mérite de prendre enfin en compte la dimension agricole dans les stratégies de lutte. Lire
Nutrition infantile et maternelle: un modèle pour renforcer le plaidoyer - Le soleil - Sénégal - 06/03/02
La lutte contre la malnutrition infantile et maternelle a besoin d’être renforcée. Dans ce dessein, un modèle de plaidoyer est en train d’être élaboré.
Depuis le 25 février 2002, des cadres des ministères de la Santé, de l’Agriculture, de l’Education nationale, du Développement social, de la Famille et de la Petite enfance, des représentants de Plan International, de World Vision, des régions médicales de Louga, Fatick et Dakar participent, depuis le 25 février 2002, à l’hôtel Indépendance, à un atelier sur l’analyse de la politique nutritionnelle et le plaidoyer, en utilisant le modèle “Profiles”. “Profiles” est “un processus basé sur des données pour l’analyse des politiques nutritionnelles et de plaidoyer en faveur de la nutrition”. Il présente des “scénarios nutritionnels pour engager les dirigeants nationaux dans le dialogue sur les politiques concernant la nutrition”. “C’est un puissant outil de plaidoyer pour faire face aux problèmes de nutrition infantile et maternelle dans notre pays”, nous confie le Docteur Aboubacry Thiam, conseiller résident de Basics II/USAID. Le Dr Thiam précise, par ailleurs, que c’est à la demande du ministère de la Santé et de la Prévention que “Profiles”/Sénégal est en train d’être élaboré avec l’appui de Basics II et de l’UNICEF.
La lutte contre la malnutrition infantile et maternelle a besoin d’être renforcée. En effet, souligne le Dr Thiam, “18 % des enfants sénégalais âgés de 0 à 5 ans ont un poids inférieur à la norme”. Chez la femme, l’anémie est une cause indirecte de la mortalité maternelle. L’existence d’un modèle comme “Profiles” devrait aider à développer un plaidoyer auprès des autorités politiques des différents ministères.
Dans la sous-région, le Ghana et le Mali disposent du modèle “Profiles”. Les travaux de l’atelier seront clôturés vendredi prochain. E.B. SOW
Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=12013&index__edition=9531
LUTTE CONTRE LE SIDA ET LES IST : Les enseignants comme personnes ressources à la base - Wal Fadjri - Sénégal - 06/03/02
Le séminaire a atteint ses objectifs selon le coordonnateur du projet de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (Ist). Mamadou Diallo, par ailleurs secrétaire général du Syndicat des professeurs du Sénégal (Sypros), fonde son propos sur les réactions des participants. Ces derniers se sont félicités de la tâche accomplie par l’encadrement. Ils ont demandé le remplacement du terme Vih/sida par infection. Lire
LUTTE CONTRE LA FIEVRE EBOLA ET LE SIDA : La Chine contribue à raison de deux importants chèques remis au Premier ministre - L'union - Internetgabon.com - 6/03/02
C'est au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement et des responsables d'organismes tels le PNLS et la Croix-Rouge gabonaise.
"Il est frappant de remarquer que la Chine a toujours été aux côtés du Gabon dans ses moments difficiles". A l'appui de cette déclaration du Premier ministre, M. Jean-François Ntoutoume Émane, la République populaire de Chine vient une nouvelle fois de confirmer le dynamisme d'une coopération avec le Gabon dont le développement ne cesse de s'étoffer au fil des années. Lire
Dr Essama Essomba dépasser l'approche statistique : Le coordonnateur de la lutte contre le Sida dans le Centre condamne les enquêtes anonymes - Mutations - Cameroun - 05/03/02
Quel grief nourrissez-vous contre les enquêtes sur l'étendue de la maladie telles qu'elles sont actuellement réalisées au Cameroun?
Je ne suis pas en opposition de phase avec la stratégie nationale. Je dis seulement qu'il y a un problème de complétude. Les enquêtes anonymes consistent à prélever des échantillons de sang dans la population, à les tester dans le but unique de se faire une idée du taux de prévalence. Les éventuels séropositifs ne sont pas mis au courant de leur état, il est même impossible de savoir qui ils sont. A quoi ça sert ? Je pense que chacun doit savoir son statut sérologique et ce qu'il doit faire pour conserver sa santé, infecté ou non. Nous avons actuellement des chiffres qui ne nous servent à rien, nous dépensons de l'argent en examens très peu utiles. On ne devrait tester que les gens qui acceptent de savoir leur statut, et de se laisser guider par le corps médical.
Les enquêtes anonymes enregistrent en général des taux de participation plus élevés que les autres opérations. Comment obtenir des chiffres si on supprime ce procédé ?
Vous savez, l'approche actuelle est trop statistique. Il faut laisser les décomptes froids et inhumains à ces spécialistes. Ce qui est important actuellement, c'est de pouvoir répondre à l'urgence que constitue le Sida. Savoir qu'il y a 11% de séropositifs sans savoir qui ils sont, où les trouver, sans qu'ils ne soient au courant pour se traiter, sans qu'ils ne puissent protéger leur entourage, c'est du gaspillage. Il faut donc des actions médicales, rechercher les personnes contaminées et les prendre en charge. Ce n'est qu'ainsi qu'on peut améliorer la situation du Cameroun. C'est le vrai défi maintenant, pas obtenir des cargaisons d'échantillons de sang qu'on teste à coup de millions de francs de réactifs.
Que faites-vous dans cette optique, depuis que vous coordonnez la lutte contre le Sida dans la province du Centre ?
Nous avons effectivement entamé quelques travaux. Nous sommes notamment sur l'enquête sentinelle, qui vise à accroître le nombre de femmes enceintes qui acceptent de connaître leur statut pour tenter de préserver leurs enfants. D'autres projets du même type sont en route, à long ou même à moyen terme.
Source: Chetah Fondjio - Mutations
Lire l'article original : 64.91.231.151/cgi-bin/polemedia.org/viewnews.cgi?id=1015413085
SOINS APRES AVORTEMENT : Comment sauver 500.000 femmes - Le sud - Sénégal - 05/03/02

Les complications liées aux avortements, spontanés ou provoqués, constituent un problème majeur de santé publique dans les pays en développement. C’est pour promouvoir la santé de la reproduction par une amélioration de l’accès et de la qualité des services, qu’une conférence francophone régionale sur les Soins après avortements (Saa) regroupant près de 150 chercheurs et experts nationaux et internationaux se réunit depuis hier et ce jusqu’au 7 mars, au Méridien président de Dakar. Lire

VENTE DES STUPEFIANTS ET TOXIQUES : Des défaillances dans le contrôle - Wal Fadjri - Sénégal - 05/03/02
Anafranil 10 est un de ces médicaments que l’on doit se procurer uniquement par ordonnance délivrée par un médecin. Ce médicament est un psychotrope - qui agit sur le système nerveux central et le psychisme. Il est inscrit sur les listes des produits vénéneux, c’est-à-dire ceux qui renferment du poison et sont donc dangereux pour l’organisme. La vente de ces produits vénéneux est soumise à une réglementation fort stricte. Pourtant, on peut réussir à acheter un de ces médicaments avec certains vendeurs de pharmacie à Dakar. Lire
Chez ces gens-là ! - Le soleil - Sénégal - 04/03/02
“Que ceux qui sont présents le fasse entendre et comprendre aux absents et à ceux qui les succéderont!”. Il y a de ces messages dont on aimerait faire suivre, à leur délivrance, tellement ils sont importants et recèlent des services et avantages nombreux pour ne pas dire infinis, pour ceux qui verront et suivront sagement leurs balises.
Il en est ainsi des messages sur la prévention sanitaire, la promotion des mutuelles de santé, l’habitat social, l’épargne, etc. Toutefois, ne dit-on pas : “On ne peut rien faire et ne jouir de rien, si on n’a pas la santé”. La santé est donc un capital précieux qu’il faut préserver, dans les âges jeunes et adultes, pour les “vieux” jours. C’est ce qui doit pousser chacun à s’informer et s’adapter à cette nécessité de vigilance “permanente pour sa santé”. Lire
Le ministre dans le nord - Le sud - Sénégal - 04/03/02
La visite du ministre de la santé et de la prévention, Mme Eva Marie Seck, les 28 février et 1er mars dans le département de Podor et la nouvelle région de Matam, s'est déroulée au moment où les hôpitaux de Ndioum et Ourossogui sont devenus depuis le 4 octobre 2000, par décret présidentiel des établissements publics de santé, dénommés centres régionaux hospitaliers de Ndioum. Une mutation qui ne fait pas l'unanimité dans le monde hospitalier en premier lieu et, au sein de la population qui a saisi l'opportunité de la visite ministérielle pour lui faire part de la future hausse des médicaments. Datant de 1998, la réforme hospitalière, elle confère une plus grande autonomie aux hôpitaux et tient compte de la décentralisation. "Il reste à connaître le message de cette réforme qui est une décision majeure, la faire comprendre et convaincre sur sa portée" dira le ministre."C'est la situation désirée face à une société de plus en plus exigeante en soins de qualité." Certes, la reforme, en dépit de son efficacité, ne semble pas être comprise par des populations qui confondent hôpital et dispensaire. Au plaignant, la réforme comme un couperet est nette "La santé a un coût" et madame le ministre d'ajouter que tout développement passe par une bonne santé et s'interroger qu'aurait fait la population si des structures hospitalières n'étaient pas présentes? Elle se soignerait à Saint-Louis où à Dakar au triple de ce qu'elle concède sur place. Amadou Diagne NIANG
Lire l'article original : www.sudonline.sn/archives/04032002.htm
Journée de la mutuelle de santé : Plaidoyer et apologie à la solidarité - Le soleil - Sénégal - 04/03/02
Malgré l'effort consenti par les autorités pour faciliter l'accès aux soins, certains Sénégalais sont toujours confrontés à d'énormes difficultés pour satisfaire leurs besoins en matière de santé. Il s’avère dès lors nécessaire d'organiser l'entraide et la solidarité communautaire pour davantage amoindrir les coûts liés à la prise en charge individuelle, familiale et collective des problèmes de santé. Lire
MODERNISATION DU GRAND HOPITAL DE THIES : Un financement de 12 milliards attendu - Le sud - Sénégal - 04/03/02
Passée l'étape de la subvention japonaise d'un montant global de cinq milliards Fcfa qui avait permis, il y a à peine deux ans, de réhabiliter presque entièrement l'hôpital régional de Thiès, en le dôtant de nouvelles infrastructures médicales de pointe dans les domaines de la chirurgie, de la radioscopie, de l'ophtalmologie, de la stomatologie, la pédiatrie etc, voici posés les jalons de la seconde étape au cours de laquelle, l'objectif des autorités sénégalaises, est de faire de l'hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène, une véritable structure de réfèrence au Sénégal et dans la sous région ouest-africaine. Lire
Les services de soins après avortement dans le sillage de la maternité à moindre risque - Le soleil - Sénégal - 04/03/02
On observe de plus en plus un net engagement des ministères de la Santé dans les différents pays de la sous-région. Les ministères commencent à se pencher sur la question de l’avortement à risques à travers l’introduction de services de soins après avortement qui, s’inscrivant dans une problématique plus vaste, contribuent à renforcer les mesures prises pour arriver, en Afrique, à une maternité à moindre risque. Lire
Avortement : L’Afrique francophone débat des soins après complications - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 04/03/02
Les femmes ayant besoin de soins d’urgence suite à des complications liées à l’avortement (hémorragie, infection et traumatisme de l’appareil génital) ne sont pas encore dans bon nombre de pays d’Afrique francophone (les Anglophones sont en avance), un groupe prioritaire dans le cadre des progrès de santé de la reproduction (SR). Elles reçoivent souvent des services de qualité médiocre. De plus, elles sont autorisées à quitter l’hôpital sans conseils sur leur suivi post-opératoire, sur la planification familiale ou sur d’autres aspects de la santé de la reproduction.
Sans s’appesantir sur la nature de l’avortement (spontané ou provoqué), quoique 90% des avortements dans nos pays soient spontanés, l’Usaid, l’Oms, le Fnuap, l’Ippf, l’Ipas et Family care international ont mis sur pied une initiative visant à promouvoir les soins après avortement (SAA). Soins qui consistent en un traitement d’urgence des complications liées à un avortement (qu’il soit spontané ou provoqué), à faire du counselling en planification familiale (PF) après avortement et à s’orienter vers des services de la santé de la reproduction.
C’est pour définir les voies et moyens de la mise en œuvre de cette initiative qui vise à mettre en place des services durables, de SAA, que se tient depuis ce matin à l’hôtel Méridien président de Dakar, une conférence régionale qui regroupe plus de 175 participants venus de 15 pays.
Les objectifs majeurs de cette rencontre sont d’évaluer, de documenter l’Afrique francophone, sur les leçons apprises dans la mise en œuvre des SAA au niveau régional et international. C’est en cela que le Ghana, pays africain anglophone mais qui enregistre une avancée certaine dans le domaine des SAA, est invité à la conférence de Dakar . Qui veut ainsi encourager un échange sud-sud d’expertise technique en la matière. Pour ne pas être catalogués comme “avorteurs”, nos pays ont négligé les soins après avortements (SAA) qui n’ont en fait rien à voir avec le fait d’encourager cette pratique. Il s’agit en fait de lutter contre la mortalité et la morbidité maternelle. Dont les taux ne cessent de croître malgré les politiques de maternité sans risques.
La Côte d’Ivoire est représentée à cette rencontre de quatre jours au chevet des dégâts provoqués par les avortements et qu’il faut prendre en charge pour le bien-être de la femme par une délégation de neuf membres. B. ZEGUELA Envoyé spéciale
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=9846
Mauritanie - Démarrage de la 2è phase des JNV porte-à-porte contre la polio : 2307 équipes sur le terrain pour immuniser une population de 547666 enfants - AMI - 03/03/02
Nouakchott, 3 Mars (AMI) - La deuxième phase des journées nationales de vaccination contre la poliomyélite (JNV) porte à porte 2002, organisée sous le haut patronage du Président de la République, Monsieur Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya a débuté jeudi sur l’ensemble du territoire national.
C’est ainsi que 2307 équipes se sont rendues tôt dans la matinée dans les ménages pour immuniser une population globale de 547. 666 enfants âgés de 0 à 5 ans contre la poliomyélite et distribué des capsules de vitamines (A). Lire
SANTE DE LA REPRODUCTION : Améliorer les soins après avortement - Le sud - Sénégal - 02/03/02
Pour promouvoir le développement de soins après avortement de qualité en Afrique francophone, la troisième réunion régionale sur cette initiative régionale se tiendra du 4 au 7 mars 2002 à l'hôtel Méridien de Dakar. Lire
Réduire la mortalité maternelle - L’appui de l’USAID en faveur du plaidoyer - Le soleil - Sénégal - 02/03/02
Entre l’USAID et l’Etat sénégalais, c’est indubitablement un mariage de raison. Cela s’est illustré de manière frappante avec l’appui constant que ce partenaire apporte sans cesse au développement économique et social du pays. Lire
Tabagisme : L’OMS fait de la lutte une priorité - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 02/03/02
Après les lycées classiques d’Abidjan-Cocody et Adama Sanogo d’Abobo, c’est le lycée William Ponty de Yopougon qui a accueilli jeudi après-midi, la mutuelle des étudiants en médecine en campagne de sensibilisation aux effets néfastes du tabac. Les élèves venus nombreux ont écouté les différents orateurs qui ont mis l’accent sur les méfaits du tabac.
Selon le Dr Bouady, pédiatre au CHU de Cocody, “chaque cigarette que nous fumons raccourcit la vie d’une minute”. Il est donc bon, a conseillé le toubib, d’arrêter, mais il est encore mieux de ne pas commencer.
Le Dr Beugré Joachim, en service de parasitologie à l’Institut Pasteur, lui, ajoute que le tabac provoque le cancer des lèvres, l’ulcère d’estomac, l’hypertension artérielle et plusieurs autres affections.
Cette journée de sensibilisation se déroule en marge de la 3e réunion des 46 Etats membres de la région Afro de l’OMS relative à la convention cadre pour la lutte antitabac qui a rouvert ses travaux le 26 février dernier à l’Hôtel Ivoire.
Aujourd’hui dans le monde, on compte 1,2 milliard de fumeurs. Ces chiffres, selon les statistiques de l’OMS, pourraient dépasser, 1,6 milliard en 2025, alors que le tabac est le seul produit de consommation légale qui tue la moitié des personnes qui en consomment régulièrement. Plus de 4 millions de personnes meurent chaque année du fait du tabac. L’OMS estime que si cette “épidémie silencieuse” n’est pas enrayée, elle pourrait être à l’origine de plus de 10 millions de décès annuels d’ici 2030 dont 70% dans les pays en voie de développement. L’OMS soutient que le nombre de morts par le tabac est supérieur à celui des décès d’origines diverses telles que le paludisme, la tuberculose, le Vih/sida. C’est pour cette raison que l’OMS a déclaré la lutte antitabac comme une priorité mondiale. La réunion de l’OMS et la campagne de sensibilisation ont pris fin hier après-midi. BIRIAS B
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=9828
Dr Peter Piot, directeur de l’ ’ONUSIDA : “On n'a jamais donné autant d'argent pour le sida” - Le soleil - Sénégal - 01/03/02
Alors que le Fonds global d'action contre le sida, la tuberculose et le paludisme s'est réuni pour la première fois à Genève, en janvier 2002, Peter Piot, directeur exécutif d'Onusida, Programme commun des Nations Unies sur le VHVSIDA, fait le point sur l'épidémie qui ravage l'Afrique. Accès aux traitements, engagement des autorités politiques et religieuses, financements de programmes sont autant de questions sur lesquelles des progrès ont été réalisés. Même si sur le terrain le fléau progresse toujours et tue de plus en plus. Lire
MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE, L’USAID SONNE L’ALERTE : Quinze mille mères et dix mille enfants menacés au Sénégal - Le sud - Sénégal - 01/03/02
Des études projectives faites par le projet santé maternelle/Planification familiale financé par l’Usaid et exécuté par " Management sciences fort heath " (Msh) ont établi un constat, selon lequel si d’ici les six prochaines années (2001 – 2007) rien n’est fait quelque 14.900 femmes vont perdre la vie suite à un accouchement. Des décès qui vont entraîner à court ou long terme ceux de 9900 enfants et causer dans le même temps l’invalidité de plus de 300.000 autres enfants. Lire
Une bonne alimentation protège la femme enceinte - Le soleil - Sénégal - 01/03/02
Pour Mme Catherine Bertini, Directeur exécutif du Programme Alimentaire Mondial (PAM), il est nécessaire que les pères et les mères connaissent l’importance de l’alimentation pour une femme enceinte. L’alimentation permet, en effet, à la mère de mieux faire face à une grossesse, mais elle favorise surtout une bonne croissance de l’enfant dans le ventre de sa maman. Lire
Le Professeur Victor Anomah Ngu est formel :"Je fabrique des vaccins contre le VIH/Sida à partir du sang des patients" - République du Cameroun Site officiel des Services du Premier Ministre - 01/03/02
La nouvelle était survenue comme un pavé dans la mare de la recherche scientifique il y a quelques mois. Le professeur Camerounais, Victor Anomah Ngu avait affirmé avoir découvert un vaccin contre le Sida. Pris au sérieux par certains ou décrié par d'autres, le chercheur a continué dans sa logique : celle de l'obstination.
Aujourd'hui, il lève un pan de voile sur les résultats de ses recherches. Il dit avoir mis au point un auto vaccin qui permet de soigner ou tout au mois d'améliorer la santé des malades du sida. Ainsi, ce traitement ne peut être administré qu'aux séropositifs. Il s'agit d'un vaccin fabriqué à partir du sang des patients, et ne peut être administré qu'à celui des patients dont provient le sang. Cette approche réduit la charge virale dans le sang et augmente les cellules CD4 qui régulent le système immunitaire du corps.
Selon le Professeur, les comptes viraux de certains patients ont sensiblement baissé et leurs cellules CD4 ont augmenté en trois ou quatre semaines de traitement. Pour l'instant, le facteur limitant est que ce sont des vaccins individualisés, ne pouvant donc être généralisés. Le Pr Anomah Ngu est persuadé que ses résultats auront l'approbation de ses pairs un jour ou l'autre.
Lire l'article original : www.spm.gov.cm/actual/pactualités_f.htm
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